Dossier Web pour le cours Communication scientifique (COM-4060) de l'Université Laval.
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Pour briser l’isolement
La carte ci-dessous indique les centres de vaccination de la Capitale-Nationale. Grâce à la prise des deux doses, il est maintenant possible de briser l’isolement et de sortir de chez soi. Un repos nécessaire pour l’esprit.
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COVID-19 : pas de vaccin pour la santé mentale
Québec - « Il y a vraiment des groupes qui ont plus tendance que d'autres à se déclarer en mauvaise santé mentale avec de l'anxiété, du stress ou même le symptôme de dépression, notamment les jeunes et les étudiants. » souligne la coordonnatrice du projet Ma vie et la pandémie (MAVIPAN) Marie Baron. Tout juste rencontrée, celle-ci a révelé que la santé mentale des étudiants est en chute libre à l’ère de la COVID-19.
Selon une étude réalisée par le MAVIPAN, tous les Québécois sont affectés par la pandémie. Seul la nature et l’intensité des effets varient d’un groupe à l’autre. Grâce aux recherches effectuées, le MAVIPAN a découvert que les étudiants éprouvaient le plus de symptôme lié à la santé mentale. L’anxiété, l’insomnie ainsi que la dépression sont les principaux effets observés chez les 18 à 25 ans. Des symptômes qui pourraient même continuer d’embêter les jeunes au-delà de la pandémie. Bien qu’il soit impossible d’évaluer les conséquences à long terme, les chercheurs du MAVIPAN ont déjà une noté une chronicité des symptômes chez les participants. D’après Mme Baron, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette forte tendance chez les jeunes. En effet, les 18 à 25 ans traversent une grande période d’instabilité tant au niveau financier que professionnel. École, travail étudiant, début de carrière, famille, nouvelles charges financières, autonomie, etc. Ils doivent jongler avec multiples obligations et s’efforcer de cultiver une certaine stabilité. L’Institut national de santé publique au Québec (INSPQ) soutient la même conclusion. Dans un rapport paru en septembre par l’INSPQ, près de 40% des 18 à 24 ans indiquaient être en situation de détresse psychologique. Cette mesure est d’autant plus drastiquement plus élevée que les autres groupes d’âges. Dans le même document, le INSPQ indique que près du quart des Québécois affectés psychologiquement par la pandémie sont des étudiants.
Réunissant les quatre grands centres au CIUSS de la Capitale Nationale, le MAVIPAN est la plus vaste étude portant sur les conséquences psychologiques de la COVID-19. Entre 29 avril 2020 et le 2 mars 2021, 2898 individus ont participé à l’effort de recherche. Ceux-ci étaient invités à remplir 4 à 6 questionnaires en ligne par année. Le suivi effectué auprès des participants s’est avéré cruciale pour vérifier l’évolution des symptômes de détresse psychologique. Par le fait même, le MAVIPAN fait l’examen des processus d’adaptation émergeant chez les participants. L’ensemble de ces opérations est réalisé conformément à la mission de l’étude : prévenir et outiller la société en vue d’une prochaine crise sanitaire. On ne veut pas répéter les mêmes erreurs.
Découverte surprenante, au Québec, ce sont les ainés qui se portent le mieux. Lors de l’entrevue, Mme Baron a partagé un résultat inattendu ayant émergé de l’étude : « Parmi les personnes âgées autonomes, on était très inquiet. Mais finalement, c’est ce groupe-là qui a vraiment le moins d’impacts. » D’après l’INSPQ, moins de 10% des participants de 70 ans et plus possèdent un score de détresse psychologique problématique.
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