la-camelia
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la-camelia · 11 years ago
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Puisque nous sommes en train de traiter le sujet des femmes et des peintres, je pense qu'il est assez important de parler des femmes impressionistes; les peintres féminines du 19eme siecle;
Photo 1: Autoportrait de Berthe Morisot (1885)- Elle épouse le frere de Manet (qui la peint souvent) Dans les années 1881-83, elle recevra chaque jeudi peintres et écrivains : Degas, Caillebotte, Monet, Pissarro, Renoir, Duret (critique d'art)...
Elle noue des amities avec de nombreuses personnalités du monde de l'art parmi lesquelles Whistler, Puvis de Chavannes, et Mallarmé.
Photo 2: autoportrait de Mary Cassatt (1880)- Fille d'un riche banquier, fais ses etudes chez le peintre Gerome. Elle collabore souvent avec Degas. 
Photo 3: Eva Gonzalez; La Modiste (1877)- Fille d'Emmanuel Gonzalez (écrivain), elle prends des cours de dessin chez Charles Chaplin et presente ses oeuvres au Salon de 1870. 
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la-camelia · 11 years ago
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Photo #1: Emile Zola et sa femme, Alexandrine
Photo #2: Adèle Hugo (femme de Victor Hugo) 
Photo #3: Suzanne Manet (femme de Manet- pianiste. Elle influence beaucoup le travail de Manet)
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la-camelia · 11 years ago
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aix-en-provence! Un des endroits les plus magnifiques au monde et la ville d'Emile Zola. 
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la-camelia · 11 years ago
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PARIS, Sept. 29. -- Emile Zola, the novelist, was found dead in his Paris house this morning from asphyxiation.
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la-camelia · 11 years ago
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Une analyse assez interessante comparant Sandoz a Zola. On dit que l'oeuvre est le roman le plus autobiographique de Zola. D'ailleurs, la relation entre Mr. et Mme. Zola (qui etait apparement tres passionée de son travail) est assez interessante. 
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la-camelia · 11 years ago
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Boulevard Francois et Emile Zola! A Aix-en-Provence ou Zola passait beaucoup de temps. Francois etait le pere de Zola, ingenieur Italian. 
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la-camelia · 11 years ago
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Les souvenirs d'enfance de Claude, Sandoz et Dubauche qui apparaissent vers le debut du chapitre II de L'Oeuvre m'ont particulierement frappés pour plusieurs raisons. En premier, j'ai toujours particulierement aimée la maniere dont Zola décrit les choses (les souvenirs et la nostalgie en particulier). Mais dans ce cas, son récit me touche un peu plus profondément car j'ai grandis, en tres grande partie, en Provence avec ma tante (la soeur de ma mere). Elle habite dans une abbaye vers Montpellier/Sete qui s'appelle L'Abbaye de Valmagne. C'est un lieu magnifique dont les souvenirs d'enfance en Provence des "trois inseparables" ressemblent vivement aux miens. Je passais aussi des heures a lire mes bouquins aux bord d'une petite riviere parmis les oliviers avec quelques uns de mes amis. J'y retourne en Decembre! Je pendrais quelque photos...
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la-camelia · 11 years ago
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la-camelia · 11 years ago
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Zola admire beaucoup l'oeuvre de Stendhal et reprends son usage des couleurs dans son propre roman: Germinal. Le noir, pour lui, représente la beauté clandestine, la nuit, tout se qui se disimule (quelque crime disimulé par la nuit, relations et echanges clandestins, emotions- surtout la tristesse- disimulées par la raison, mais aussi la mort). Le rouge, pour lui, apparait comme une couleur menacante, qui represente la violence, la passion sans limite. 
http://www.bmlisieux.com/litterature/gambier/gambie12.htm
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la-camelia · 11 years ago
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LE MELANGE ET L'ADULTERE DE TOUT T.S. ELLIOT EN Amerique, professeur; En Angleterre, journaliste; C’est à grands pas et en sueur Que vous suivrez à peine ma piste. En Yorkshire, conferencier; 5 A Londres, un peu banquier, Vous me paierez bein la tête. C’est à Paris que je me coiffe Casque noir de jemenfoutiste. En Allemagne, philosophe 10 Surexcité par Emporheben Au grand air de Bergsteigleben; J’erre toujours de-ci de-là A divers coups de tra la la De Damas jusqu’à Omaha. 15 Je celebrai mon jour de fête Dans une oasis d’Afrique Vêtu d’une peau de girafe. On montrera mon cénotaphe Aux côtes brûlantes de Mozambique. 20
Ce poeme est le seul poeme de T.S. Elliot en Francais. Le titre m'as attirée car il me rappelle ce qui dit Huysmans dans son analyse des peintures de Degas; qu'il aurait le don du "mélange et l'adultère des couleurs". Ici, nous pouvons observer le melange et l'adultere des carrieres litéraire; l'homme litéraire, T.S. Elliot, a le don du mélange et l'adultère au niveau de la litérature tout comme Degas l'aurait pour la peinture- c'est a dire que tout deux savent tater un peu partout, observer et absorber chaque aspect de leur arts respectifs, mais aussi qu'il savent dédier leur amour a chacun de ces formes (l'adultere)- ils ne se limitent pas, savent marrier les couleurs et les mots, ainsi que de les traire par d'autres. 
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la-camelia · 11 years ago
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Démocrite dit que, par nature, il n’existe pas de couleur. Car les éléments sont dépourvus de qualité qu’il s’agisse soit des compacts, soit du vide. Ce sont les composés à partir de ces éléments qui sont colorés par l’assemblage, le rythme et la modalité relative, c’est-à-dire l’ordre, la figure et la position : les images dépendent d’eux, en effet. Ils procurent à l’imagination quatre tonalités colorées différentes : le blanc, le noir, le rouge et le jaune. 1. Aétius, Fragment CXX, in Les Présocratiques, éd. J.-P. Dumont, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 805.
issue d'un essai philosophique tres interessant sur la couleur: http://editionsdelatransparence.com/images/30/extrait_4.pdf
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la-camelia · 11 years ago
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(peinture de Charles Francois Knébel, peintre pendant l'époque durant laquelle les freres Goncourt écrivent Mannette Salomon) 
Les Goncourts sont, avant tout, des écrivains naturalistes; il me semble que la fin du roman indique au lecteur cette passion pour l'observation du monde naturel, si essentielle a la création de l'art. Pour crée son propre monde, pour pouvoir faire émerger la beauté de la toile, il faut amasser un répertoire énorme de matière brut- il faut s'inspirer de la réalité, en particulier de la nature. 
La fin du roman décrit Anatole se promenant dans les bois: 
"Une sensation délicieuse lui vient et monte le long de lui comme en ces métamorphoses antiques qui replantaint l'homme dans la Terre, en lui faissant pousser des branches aux jambes. Il glisse dans l'etre des etres qui sont la. [...] L'ancien boheme revit des joies d'Eden, et il s'eleve en lui, presque celestement, comme un peu de la felicité du premier homme en face de la nature vierge." (p. 546-547)
Il me semble que l'opinion des Goncourts sur les artistes est que l'homme ne peut etre artiste que s'il sait s'immobiliser dans le present, dans l'observation du monde naturel, et savoir s'y intégrer. Si l'on ne peut etre artiste (comme Anatole), la deuxieme meilleure chose est de pouvoir exercer ce talent d'observation. Les artistes qui ne s'inspirent pas de cette maniere, sont pire que les homme qui n'essaye pas d'etre artistes. 
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la-camelia · 11 years ago
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Extrait du Journal des Freres Goncourt
12 janvier 1865 — "Je pense que la meilleure éducation littéraire d’un écrivain, serait, depuis sa sortie du collège jusqu’à 25 ou 30 ans, la rédaction sans convention de ce qu’il verrait, de ce qu’il sentirait… rédaction dans laquelle il s’efforcerait d’oublier le plus possible ses lectures"
En tant qu'étudiante de litérature et écrivaine amateure, cet extrait m'as énormément intéressée. Les journaux des Goncourt sont rarement instructifs de cette facon; justement ils sont d'ordinaire composé de leurs observations et de leurs experiences mondaines. Ceci m'as inspiré a garder un journal cette semaine! Nous verons ce que ca donne...
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la-camelia · 11 years ago
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1ere image:
 Jean-Siméon Chardin (1699-1779) : Le Singe peintre.
2eme image: 
Jean-Siméon Chardin : Le Singe antiquaire.
L'idee du singe en tant que peintre qui apparait dans Manette Salomon apparait souvent dans la literature francaise du 19eme siècle  Le singe represente la relation entre l'intention et l'image produite et questionne la critique littéraire et esthétique d'images qui pourraient bien etre produite par un idiot comme par un génie.
Le paradoxe du singe savant est un concept théorique du 19eme siecle selon lequel un singe tapant au hasard sur un clavier pourrait produire quelque oeuvre eloquente sans savoir de quoi il s'agit.....
Auteur de nombreuses critique literaire, Borges, s'inspira de cette notion pour développer sa théorie de la Tour de Babel. http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Biblioth%C3%A8que_de_Babel
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la-camelia · 11 years ago
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Peinture #1: Manette Salomon, Léon Herbo
Peinture #2: August Toulmouche (1866) 
Peinture #3: Winterhalter (1865) 
Ce qui m'as particulierement interéssée en lisant les passages pour aujourd'hui et en suivant le guide de lecture (qui nous recommanda de considerer l'image de la femme dans Manette Salomon et durant la periode dans laquelle écrivaient les Goncourts) fut le mouvement artistique dans la mode féminine pendant les années 1860. La mode "victorienne" changea énormément pendant le milieu du 19e siècle. La femme fut encouragée de se présenter en tant qu'objet artistique, en tant qu'oeuvre esthétique. La femme devint un objet purement hédoniste, une source de plaisir aux yeux des autres; des hommes, mais aussi du public en général. Comme l'oeuvre d'art, elle demande a être admirée, vénérée comme symbole de beauté et de sublime- sans imperfection et sans manque de détails et de forme. Avec ses crinolines, ces jupons énormes a cerceaux de soie et de lame, la femme devient, en elle-meme, une oeuvre d'art purement esthétique et non pas un récit en elle-meme avec quelque continu d'identité. La femme est une peinture, non pas une oeuvre litéraire. 
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la-camelia · 11 years ago
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                                          Manette Salomon et le paradoxe du Beau Nouveau
      Le paradoxe de l’être humain est tel que, quoiqu’il soit le seul organisme doué de l’aptitude de la raison et de la rationalité, il habite un univers illogique, souvent incompréhensible. Les hommes ont, a leur disponibilité, diverses moyens de communiquer entres eux, d’innombrables systèmes, de mesures, de structures sur les lesquels ils projettent les ombres mystérieuses de l’univers, la matière brut de la perception, pour tenter d’en construire quelque message intelligible. En fin de compte, nous sommes condamnés a affronter la condition humaine inévitable ; la lutte infini entre les dichotomies souvent irréconciliables de ce monde.
       Manette Salomon,  d’Edmond et de Jules de Goncourt, deux frères écrivains du 19e siècle, est une œuvre composite qui traite plusieurs sujets dichotomiques, avec comme épicentre la question de l’art et des artistes : l’ultime notion de la beauté, de l’ésthetique sublime et de sa provenance artistique et son origine dans l’artiste lui-même. La première partie de Manette Salomon présente au lecteur un ensemble d’artistes, au caractères visiblement très différents, qui s’appliquent a leur art dans l’atelier d’un peintre renommé, un nommé Langibout. Le narrateur lui-même préface avant tout que l’histoire se déroule vers l’année 1840, lorsque « le grand mouvement révolutionnaire du Romantisme qu’avaient vu se lever les dernières années de la Restauration, finissait dans une sorte d’épuisement et de défaillance. » (p. 91) En effet, au fur et a mesure, le lecteur se familiarise avec la vie indisciplinée, instable et bohême de l’artiste. Parmi les succès et les faites intermittentes des jeunes artistes et grâce aux interjections d’un narrateur omniscient et visiblement courant en théorie  et critique d’art et de littérature, le lecteur s’appercoit de la complexité de la philosophie esthétique, de la dichotomie entre la passion et le talent, l’amour et l’approbation, la vision et l’habileté de technique, l’éphémere et l’éternel. Les frères Goncourt tentent de représenter de nombreuses personnalités artistiques dissemblables, pour démontrer la complexité de l’art et de la critique d’art dans un monde culturel en état constant de changement, de conflit, de paradoxe.  
      Leur œuvre est composée de passages prosaïques, de descriptions des détails éblouissants de la vie quotidienne des Parisiens, mais aussi de passages philosophiques qui traitent de nombreux sujets abstraits qui transcendent la vie mondaine et qui s’addressent a l’art eternel. Par exemple, le Chapitre VI donne une biographie assez brève et banale de la vie d’Anatole. Mais le chapitre d’après, quoique court, semble attribuer le caractère d’Anatole aux mœurs d’une génération d’artiste, d’une nouvelle forme artistique qu’on appelle « La Blague ». Cette forme satirique, désillusionnée, sceptique semble se moquer de toute tradition d’art et de rhétorique de critique, se jouie des « bas plaisirs » par manque de révérence pour toute esthétique, tout symbolisme, toute valeur française. En effet, l’epoque durant laquelle se déroule l’histoire fut une période charnière pour la France. Non seulement pouvais-on discerner les derniers soupirs mourant du Romantisme, mais aussi pouvais-on distinguer les premières lueurs d’une nouvelle époque socioculturelle en France, comme dans plusieurs pays industrialisés en Europe. L’aube du mouvement moderniste s’annonçât avec l’industrialisation et l’urbanisation répandu du 19e siècle. En effet, les nouveaux systèmes capitalistes et  bureaucratiques s’introduirent pour remplacer les fondations traditionnelles de l’organisation sociale et gouvernementale en France. Les premières ombres des révolutions Françaises se pointaient a l’horizon. La croissance de l’industrie fut responsable pour l’agrandissement de la classe sociale de la bourgeoisie ; les nouvelles modifications économiques créé ce peuple né du tiers état et convertis en « nouveaux-riches » par de emplois engendrés par l’industrie. Ce bouleversement socioculturel se reflète dans l’art et la littérature du modernisme ; on aperçois durant cette période une intersection entre le Neo-Classicism, le Romantisme et la modernité. Sur cette frontière culturelle s’engendra un débat philosophique entre la tradition et la nouveauté, la maitrise de technique et l’inspiration passionnée, les thèmes familiers et la créativité et l’expressionisme de l’artiste même.
     Cette contradiction est reflétée par tous cotés dans l’œuvre des frères Goncourt. Dans le chapitre focalisé sur le thème du Romantisme, le narrateur traite le sujet de l’instruction artistique durant cette période intermédiaire. « Ce n’etait qu’une petite minorité, cette petite troupe de révolutionnaires qui s’attachaient et se vouaient a Delacroix, attirés par la révélation d’un Beau qu’on pourrait appeler le Beau expressif. La grande majorité de la jeunesse, embrassant la religion des traditions et voyant la voie sacrée sur la route de Rome, fêtaient rue Montorgeuil le retour de M. Ingres comme le retour du sauveur du Beau de Raphael. Et c’est ainsi qu’avenirs, vocations, toute la jeune peinture, a ce moment, se tournaient vers ces deux hommes dont les deux noms étaient les deux cris de guerre de l’art :)- Ingres et Delacroix. » (Chapitre III, p. 95). Ce passage résume cette dichotomie inhérente dans l’art des débuts du modernisme, du romantisme nouveau, comme dans toute autre chose ; la tension entre la tradition, le talent cultivé par l’apprivoisement des techniques du passé et la passion spontanée, la transcendance de l’ordinaire. Le «Beau expressif », encore jeune, désigne ce Romantisme expressif de Delacroix, loué par Baudelaire pour son intuition en mélange de couleur, pour son expressionisme et sa passion flamboyante. Ici, comme chez Baudelaire, le peintre néoclassique Ingres est mentionné en opposition a Delacroix ; maitre du dessin, de la précision, de la tradition et des thèmes historiques, Ingres affirme une doctrine bien plus conservatrice que  le radicalisme du « Beau nouveau ».
     Les Goncourt rajoute aussi, a plusieurs reprises, quelques mentions de la ville de Rome et les rues (Montorgeuil dans le passage ci-dessus) de Paris). L’urbanisation est un phénomène du 19e siècle ; le modernisme emploi souvent la ville comme sujet en art et en littérature. Rome, la capitale ancienne de l’art classique devenue centre cosmopolite se juxtapose a Paris, centre urbain et industriel de l’Europe. Ce passage trace la dichotomie qui hantera l’art au 19e siècle comme a l’époque contemporaine.
     Les personnage de Manette Salomon, si développés et si dissemblables les uns des autres, personnifient cet équilibre si fragile et fluctuant entre la tradition du néoclassicisme et la passion du Romantisme. D’un coté se trouve Anatole, fougeux représentant de la nouvelle génération d’artistes du « Beau nouveau « , cette génération dotée du « Credo farce du scepticisme, la revolte parisienne de la désillusion, la formule légère et gamine du blaspheme, la grande forme moderne, impie et charivarique, du doute universel et du pyrrhonisme national. » ( Chapitre VII, p.108). Mais Anatole est d’un charactere si frivole et inconstant, si peu deferent a la tradition et aux structures hégémoniques, qu’il ne sait dompter ses impulsions et ne cultive pas assez de maitrise pour se mettre a l’œuvre. En effet, il est « n’était attiré que par la vie d’artiste. C’était ces horizons de la bohême qui enchantent, vus de loin ; le roman de la Misère, le débarras du lien et de la règle. » (Chapitre IV, page 97). Anatole est trop avancé dans le romantisme ; avec si peu de sérieux qu’on le vois plus tard devenu ami avec un singe, qu’on appelle aussi « peintre » en comparaison satirique a Anatole. De l’autre coté, Chassagnol, un vieil artiste obsédé par la tradition, par le néoclassicisme et la technique des autres, qu’il théorise sans cesse ; il est souvent ridiculisé pour ses discours interminables. Chassagnol aussi ne peint pas souvent ; il est inhibé par son obsession avec la théorie de l’art même et sacrifie donc son inspiration spontanée.
Au juste milieu se trouvent Corialis et Garnotelle ; chacun semble être plus équilibré en maitrise et en génie que les autres mais ne sont pas tous deux dotés de succès. Corialis, amoureux d’art mais maitrisé, produit de belles peintures violente de couleur et non reconnus car elles choquent  un public mal préparé a la nouveauté de l’œuvre. Plus tard, Corialis tombe éperdument amoureux, au sens concret et figuratif ; il aime sa modèle, Manette, a la fois en femme et en œuvre d’art, en passion et en admiration, de manière insensée mais aussi de manière calculée. Il aime la femme irrationnellement, il aime l’objet pour sa beauté et le dessin de sa forme. Garnotelle, lui, produit de belles peintures qui ne sont pas caractérises par  le même l’expressionisme et l’originalité que démontre Corialis. Il a énormément de succès pour ces œuvres qui sont belles, bien organises, mais qui ne choquent pas.
     En conclusion, il semble que les frères Goncourt tracent une période axiale dans l’histoire de l’art, a travers la vie de ces quartes artistes. Il est intéressant qu’ils utilisent la littérature comme moyen de communiquer. La littérature, moyen complètement dissemblable a la peinture mais tout aussi expressif, se trouvera souvent en conjonction et en opposition a travers Manette Salomon.  
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la-camelia · 11 years ago
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Edmond et Jules de Goncourt sont nés avec huit ans d'écart au debut du 19e siècle. Dés l'enfance, les deux furent inséparables et poursuivirent leur carrières en tandem. Il voulurent d'abord devenir peintres mais décidèrent de poursuivre une vocation litéraire ensemble suite a un voyage en Algérie. Il sont considérés comme écrivains réalistes, ce qui est intéressant car leur oeuvres, surtout Manette Salomon sont souvent orientés dans le monde de la peinture et de la représentation. Il traitent de nombreux sujets, notamment comment fonctionne la représentation visuelle dans la peinture mais aussi en société commune; comment les hommes peuvent, d'un coté,  être dotés d'un certain caractère ou de certains attributs des la naissance et de l'autre il existe un tout autre personage, crée par l'homme lui-meme; celui de l'homme tel qu'il se présente en publique. 
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