kafkaisme - Tumblr blog

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She refused No, No, No, By three times, She defied him And for that she was cast away Doomed to roam the earth She was damned She was defiled Striped of holiness Striped of her womanhood Her face held down She walked and walked and walked Until the tears dried up and turned to ashes She didn’t...

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What a Goddamned sordid, hopelessly awkward, hypocritical, idealistic, self-conscious and crazy fool am I ... But I know that you understand me, and that you won't hold it against me if I pour out all my kaleidoscopic nonesense into your vast basin of human intelligence.

Kerouac

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Never have I been a blue calm sea,
 I have always been a storm.

Storms — Fleetwood Mac (via faroofash)

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Desire makes everything blossom; possession makes everything wither and fade.

Marcel Proust, from Les Plaisirs Et Les Jours (via c-ovet)

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Nuria in the Wool Club Jacket, Ponte Crop Raglan, and Ponte Mini. Fall, 2014.

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Swimmers. 30 x 40 Inches / 76.2cm x 101.6cm. Acrylic on Canvas. 2014

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Strong winds and high tides battered a coastal road close to Newtownards, Northern Ireland, Sunday Jan 5, 2014. (Peter Morrison/Associated Press)

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That night when you kissed me, I left a poem in your mouth, and you can hear some of the lines every time you breathe out.

Andrea Gibson

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Launa in the Long Sleeve Turtleneck and the Cheerleader Wrap Skirt. Okura, Japan. 2014.

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I felt that I lived in her, and that she lived only for me. Her smile filled me with infinite contentment, and the resonance of her voice, now soft, now vibrating with emotion, made me tremble with joy and love. She understood all my enthusiasms and whims; for me she possessed every perfection—radiant as the day, when the footlights shone upon her from below; pale as the night, when the footlights were turned down and the rays of the chandelier showed her simple beauty against a curtain of shadows, like one of the divine Hours carved on the sombre background of the frescoes of Herculaneum.

—Gérard de Nerval, Sylvie (via grecogainsbourg)

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“No man should go through life without once experiencing healthy, even bored solitude in the wilderness, finding himself depending solely on himself and thereby learning his true and hidden strength”

Jack Kerouac (via thatkindofwoman)

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J’aime la nuit avec passion. Je l’aime comme on aime son pays ou sa maîtresse, d’un amour instinctif, profond, invincible. Je l’aime avec tous mes sens, avec mes yeux qui la voient, avec mon odorat qui la respire, avec mes oreilles qui en écoutent le silence, avec toute ma chair que les ténèbres caressent. Les alouettes chantent dans le soleil, dans l’air bleu, dans l’air chaud, dans l’air léger des matinées claires. Le hibou fuit dans la nuit, tache noire qui passe à travers l’espace noir, et, réjoui, grisé par la noire immensité, il pousse son cri vibrant et sinistre. Le jour me fatigue et m’ennuie. Il est brutal et bruyant. Je me lève avec peine, je m’habille avec lassitude, je sors avec regret, et chaque pas, chaque mouvement, chaque geste, chaque parole, chaque pensée me fatigue comme si je soulevais un écrasant fardeau. Mais quand le soleil baisse, une joie confuse, une joie de tout mon corps m’envahit. Je m’éveille, je m’anime. A mesure que l’ombre grandit, je me sens tout autre, plus jeune, plus fort, plus alerte, plus heureux. Je la regarde s’épaissir la grande ombre douce tombée du ciel : elle noie la ville, comme une onde insaisissable et impénétrable, elle cache, efface, détruit les couleurs, les formes, étreint les maisons, les êtres, les monuments de son imperceptible toucher. Alors j’ai envie de crier de plaisir comme les chouettes, de courir sur les toits comme les chats ; et un impétueux, un invincible désir d’aimer s’allume dans mes veines.

“La nuit” de Guy de Maupassant. (via nadeyus)

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con el agua al cuello, 2009.

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Tout s’oublie, même les grands amours. C’est ce qu’il y a de triste et d’exaltant à la fois dans la vie. C’est pour ça qu’il est bon quand même d’avoir eu un grand amour, une passion malheureuse dans sa vie. Ça fait au moins un alibi pour les désespoirs sans raison dont nous sommes accablés.

Albert Camus - La mort heureuse (via lamemoiredesjours)

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"Et sais-tu ce qui m’occupe, Jeanne ? c’est que j’aime mieux La moindre fleur de ta jupe Que tous les astres des cieux.”

Victor Hugo (via crepusculedaout)