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40 % rule !
La règle qui dit que quand tu te sens à bout, que tu n’en peux plus et que tu as tout donné, eh bien tu n’es qu’a 40% de ta capacité. Il te reste encore 60% à donner. Difficile d’y croire quand tu as passé des heures à escalader sans voir le sommet, quand tu te fais des égratignures à chaque pas ou quand tu n’as plus d’eau pour t’hydrater. Jamais la phrase “l’eau c’est la vie” n’aura eu autant de sens !
Se dépasser, sortir de sa zone de confort, être des pseudo aventuriers le temps d’une journée, on l’a fait. Plusieurs fois même !
Deux mamelles. 570 mètres. Loin d’être la plus hautes des montagnes de l’île. Notre jeunesse nous a carrément berné face à ce rocher car a priori,”ça ne parait pas haut donc ce ne sera pas difficile”, dit le blasé ! Alala ! On s’est bien mis le doigt dans l’oeil... en plus des branches pas très sympathiques. Après tout, elles sont chez elles, elles font ce qu’elle veulent !
Réaction typique de l’homme : jugez son adversaire par sa taille ! Le parcours qui nous paraissait “trop facile” s’est avéré être un sacré parcours du combattant. Toujours en pente, soit on monte ou on descend mais jamais de calme plat. Un peu comme la vie finalement. “des hauts et des bas” mais le calme n’est jamais trop agréable, parce qu’il nous donne l’impression de stagner.
Ce que le 40% rule m’a décidément bien enseigné c’est ceci : Au moment de ne plus vouloir avancer, tu es peut-être vraiment à ton maximum, à ton 100%. Mais le simple fait de se dire qu’on est a 40%, le simple fait d’accepter qu’on puisse donner plus, cela réveille en nous une force trop souvent endormi, malheureusement sous-estimée. Et si la vie ne s’arrêtait pas à un chiffre ? 100% c’est quoi finalement ? C’est fixer une limite. C’est croire que 100 est le maximum. Et si la vie c’était juste de repousser ses limites à chaque instant et se dire que même si on est à 100% de notre potentiel, il y aura toujours moyen d’aller à 200, 300, 500 % ? Wow, la nulle en maths que je suis a utilisé trop de chiffres..
Je ne sais pas à combien de pourcentage nous étions mais nous sommes allés jusqu’au sommet ! Aujourd’hui, fatigue, sick leave, égratignures et courbatures témoignent de notre persévérance. J’exagère ? Peut-être. Mais si c’est à travers les petites victoires comme ça qu’on arrive à aller un cran plus loin, hors de notre zone de confort, alors je vais volontiers exagérer tous les jours de ma vie. Elles auraient pu être trois, quatre, ou vingt mamelles, l’important n’a jamais été les chiffres mais d’avoir eu suffisamment confiance pour réussir. Au pire, j’aurais la peau qui brûle au contact du gel douche dans les jours à venir mais qu’est ce qu’on s’en fou finalement !
Deux, trois, quatre mamelles..
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Port-Louis, never have I realised how precious you are. You still stink, you are still noisy and I hate your crowds or the sun burn i get each time I visit you but you breathe genuineness like no one else, you hide history and you build new one... Porlwi, Moris so capital !
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Désillusion du photographe à Porlwi
Ma première fois. Mon premier post Tumblr. Je n’ai aucune idée de ce que je fais. Après avoir demandé à monsieur je sais tout - Google - comment commencer mon premier blog, comment utiliser photoshop, comment changer de background, je me retrouves à rire de ma bêtise, pour ne pas dire mon ignorance. Eh bein oui, après avoir laissé croire au monde que vous maîtrisez tous ce qui est web, blog, photographie, grâce à votre smartphone et filtres Instagram, la complication de ce monde visuel vous rattrape telle un mauvais deadline. Qu’il est facile de s’improviser photographe avec notre téléphone. D’ailleurs, je ne me plains pas de la qualité ou encore moins de tout le côté technique que j’ai volontiers boycotté toute ma vie. Armée d’un appareil photo, d’un vrai cette fois ci, je suis confronté à la réalité de cette passion. ISO, aperture, exposure et bla et bla et bla. À chaque photo son paramètre et ma confiance en moi est en chute libre. Je suis nulle en photographie ! J’ai l’oeil, j’apprécie les belles photos, il m’arrive d’être très fière des clichés pris sur mon téléphone #picoftheday #photography, mais aujourd’hui, mes photos sont flous, trop sombres, trop claires, je n’y comprends rien à tout ces chiffres qui se battent sur le cadran. Tu as cru quoi Anne-lise? Qu’il te suffisait d’aimer la photographie pour en être une bonne ? Belle désillusion...
Mais pas tant que ça au final ! Ce qui a été blessé, c’est l’égo, le sentiment de ne pas être “good enough”. Mais Port-Louis, ma chère Capitale que j’ai longtemps détestée, s’est avéré être une bonne amie. Généreuse dans ces scènes typiquement Morysien, elle me permet de m’émerveiller devant ses ruines, ses grandes portes, son architecture coloniale, ses visages marqués de fatigue et de soleil, ses attrapes nigaud “Rs2500 la paire de lunette polarisée - Bagatelle ou pou paye sa Rs6000 madam !”, son désordre, son tapage, sa foule, son odeur de kebab du coin de la rue...
Port-Louis, ou plutôt “Porlwi” a permis à mon côté “photographer wannabe” de me rendre compte de la richesse de ce lieu et la complication de capturé un atmosphère, un sentiment en constante évolution. Cette belle désillusion est une porte ouverte sur le but même de notre existence... apprendre, comprendre, échouer, réessayer, se perfectionner, réussir. Une nouvelle expérience commence avec ce premier post - ne plus vivre dans le “ j’aurais voulu être” et ne surtout plus attendre à être parfaite pour commencer...
Porlwi, merci.
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