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jouliaisback · 5 years ago
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Saint-Céneri-le-Gérei by Joel Le Montagner
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jouliaisback · 5 years ago
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Des news de Granada
L'autre jour, dans notre fameuse discussion whatsapp des FLE de l'amour (eh oui, comme on s'aime beaucoup on est tout le temps en contact), Helsinki nous a posé la question : « pourquoi vous voulez être prof ? »
Je suis restée bloquée. Euh. Je ne sais pas ? Le hasard de la vie ? J'ai essayé de répondre mais je n'ai pas su. Alors. Je vais tenter d'y réfléchir ici. Prof de FLE, donc, pourquoi ?
Déjà, je ne vais pas mentir, pas par amour de la langue. Non, la grammaire est peut-être une chanson douce mais moi je galère encore en déchiffrant les subtilités du subjonctif dans les manuels. Si j'ai toujours aimé lire, je n'ai jamais été une professionnelle des adverbes, prépositions, propositions subordonnées complétives et autres chimères. Je n'avais pas de bonnes notes en français au lycée, si cela veut vraiment dire quelque chose, d'ailleurs j'ai eu 10 à l'oral de bac. A la fac j'ai étudié l'information communication, le journalisme et la communication audiovisuelle, avant de faire un service civique dans une association de musicothérapie pour des personnes en situation de handicap. Donc, pourquoi l'enseignement ? Il faut savoir que ma môman est instit’ (big up Jo) et que j'admire son implication dans son travail. Mais tout le monde (et elle la première) m'a tellement répété «je suis sûre que tu seras prof comme ta mère » que je voulais TOUT faire SAUF être prof et leur donner raison, tu vois. Mais avec le temps les barrières sautent. Je me suis rendue compte, avec mon peu d'expérience professionnelle, que je détestais travailler dans un bureau derrière un ordinateur sans parler à personne toute la journée. Ça enlève déjà pas mal de possibilités. J'ai commencé à faire des listes de ce que je ne voulais pas faire, pour ne pas perdre mon temps. L'informatique ? Très peu pour moi. Le travail en plein air ? Trop fragile. L'humanitaire ? Trop cher. L'associatif ? Pas de boulot. Le commerce ? Beurk. J'ai accepté, au terme d'un long processus de digestion d'information, que finalement, pour me sentir bien, j'avais besoin d'un boulot utile aux autres, éthique, social. Donc, prof. J'ai accepté la sentence.
Pourquoi le FLE ?  Parce que j'y ai vu un moyen de travailler plus facilement à l'étranger, de voyager, de sortir des sentiers battus. Parce que je ne me voyais pas prof de l'Education nationale, être envoyée à l'autre bout de la circonscription et y rester des années. Parce que je ne me voyais pas m'enfermer de nouveau dans un collège ou dans un lycée alors que le temps s'est écoulé si lentement entre leurs murs. Après tant de réorientations et de galères à trouver ce que je voulais faire ou ne pas faire, quand j'ai entendu parler de FLE, cela m'a paru enfin un chemin tout tracé, une voie vers un avenir. Enseigner dans des centres de langues privés plein de sous ? Avec des adultes ? Motivés pour venir en cours ? Pouvoir travailler à l'étranger dans des supers conditions ? Génial, je m'inscris où ? Bon, je vous rassure tout de suite, après deux ans de master j'ai bien vu que j'avais des idées un peu erronées mais on fait tous des erreurs hein. Les supers conditions, je crois que ça n'existe nulle part, les élèves motivés, pas forcément, la richesse, pas du tout, mais l'idée était là. Travailler à l'étranger oui. Sortir de chez soi, se trouver, voir des choses nouvelles, rencontrer des gens à l'international, être confronté à des cultures multiples, ça oui. Cependant je réfléchis de plus en plus à chercher du travail en France, pour servir à quelque chose de différent, notamment avec les migrants ou encore avec les personnes en situation d'illettrisme (eh oui ! On peut aussi travailler avec des francophones, c'est possible, personnellement je ne le savais pas avant notre dernière semaine de cours, tout est normal) mais ça on verra avec le temps. Et puis il faut savoir qu'avec notre formation, on n'est pas condamnés à enseigner toute notre vie : on peut tout à fait se tourner vers la recherche, la conception didactique, l'écriture de manuels, la coordination, l'accueil et la gestion d'écoles de langues,  la direction pédagogique, ou encore se lancer dans la création d'entreprise… J'ai quelques idées pour l'avenir mais je ne veux pas penser à aussi loin : déjà, il faut finir le stage, écrire le mémoire, passer la soutenance, fêter comme il se doit la fin de nos études, et après on verra.
En bref, voilà pourquoi je suis (enfin pas encore mais bientôt) prof de FLE. La prochaine fois je vous raconte mon stage en détails parce que je sais que ça intéresse tout le monde lol
Comme promis voici d’autres photos de ma belle ciudad vue d’en faut <3
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jouliaisback · 5 years ago
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Fleeting Mountain Moods
by Jason Scottish
IG: jscottish
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jouliaisback · 5 years ago
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La dolce vita
Cuneo J+7
Voilà une semaine que j'ai "commencé" mon stage. Je met bien "commencer" entre guillemets parce que pour le moment je suis à un rythme de croisière à me glander la nouille et à manger des pâtes et des piadinas (Je dis bien pour le moment).
Mes premières activités sur le sol a italien ont été de 1- faire mes courses 2-prendre une abonnement téléphonique avec internet (Est-ce que ma vie se résume à manger tout en surfant sur le net? Oui).
Ensuite le stage, enfin plutôt j'ai surveillé des examens DELF B2. C'est pas ce qu'il a de plus fun, quoi que ? J'adore la sensation d'être la meuf regardant en sirotant son thé pendant que ces pauvres lycéens galèrent. Dans ma tête l'air de "I got the power" résonne. Cette semaine de stage a donc consisté à avoir mon cul posé sur une chaise à rien foutre.
Pour clôre cette semaine éreintante quoi de mieux que de partir en petit weekend ? Me voilà donc avec mes coloc direction Venise pour l'ouverture du carnaval. J'en ai pris plein les yeux, c'est vraiment un truc à faire avant de mourir.
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Petit arrêt pour le retour à Padou et à Verona (la ville de Roméo et Juliette). Oui, il n'y a pas que Roméo en bas de balcon.
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Lundi soir, rendez vous avec ma tutrice de stage. Moi qui croyais que la dolce vita aller durer eterna dura (oui j'ai inventé cette expression), et bien je me trompais. J'ai donc de multiples tâches à accomplir au niveau numérique :
- créer des examens blanc DELF A2 en ligne
- créer parcours numérique pédagogique (regroupant tout les cours DELF A2) pour faciliter la coordination et cohésion entre les différents profs de français dans la région de Cuneo.
Et pour ce qui est de l'enseignement :
On m'a pour le moment confié 3 classes, dont une de 56 élèves. 56!? Je suis pas magicienne mais bon. Je commence a enseigner ce vendredi, je vous tiens au jus.
Bref on peut dire que la dolce vita est finie. 😭
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jouliaisback · 5 years ago
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Voilà deux semaines que j’ai commencé mon stage à Lublin. 
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Deux semaines de positif, mais ce n’est pas pour ça que j’écris aujourd’hui. J’écris parce que la première semaine j’ai eu le droit à beaucoup de questions de la part des lycéens sur les différences entre la France et la Pologne. Spolier alert, j’ai été lamentable pour répondre aux questions.
Ce n’était pourtant pas une surprise, mais ce n’est pas mon point fort quand il est question d’analyser la culture française pour identifier les différences. Je ne suis pas une référence, il y a mille pratiques et habitudes différentes. Il est donc question d’analyser mes pratiques et le regard que je porte sur la culture dans laquelle j’ai grandi. Et là, il n’y a plus personne.
C’est une grosse pression également, il faut s’imaginer devant des lycéens avides de percer le mystères la culture française, avides d’en parler à leurs parents, à leurs frères et soeurs, à leurs grands-parents, à leurs amis. Tout ce qui est dit risque de se figer dans le temps, de créer des représentations, des stéréotypes, des clichés, ça risque de créer des idées reçues, les lycéens peuvent à jamais avoir en tête mon opinion sur leur pays. En grandissant, les lycéens pourrons être à la tête de l’État et ils se rappellerons, qu’un jour lointain, une française osa dire que le soleil se couche tôt en Pologne. Ça créera des émeutes, de plus en plus de voix s’élèveront pour critiquer le soleil et son absence irritante. Une équipe de scientifiques, pour trouver une solution, changera l’inclinaison de la Terre et là, boum ! La fin du monde.
Il est donc important de rappeler qu’on risque gros :)
Bref ! Après coup, et après deux semaines sur le sol polonais, j’ai quand même fait une liste des différences entre la Pologne et la France. Comme ça, s’il y a une deuxième manche de questions, je suis prête.
C’est une liste tout à fait personnelle. Il est grand temps d’assumer mon regard, de mettre mon costume la-France-qui-est-en-moi et de regarder un peu ce qui se passe à Lublin. Je prends donc ma baguette, un pain au chocolat (faut pas déconner, je suis gourmande) mon béret et mon vélo. Pour l’occasion, j’ai fait une French manucure, j’ai mis une marinière (mon maillot de champion du monde est là lui aussi) et j’ai Edith Piaf en bruit de fond.
En trois mots : je suis prête !
Alors voilà, dans la plupart des bus de Lublin on peut acheter un ticket dans le bus grâce à une caisse automatique. On apprend vite à ne pas trop compter sur ces billetterie, il n’y en a pas dans tous les bus. Mais heureusement on peut compter sur le chauffeur, enfin je crois, je n’ai jamais vu personne acheter un ticket au chauffeur. On peut compter sur les kiosques qu’il y a un peu partout. Enfin, il y a des caisses automatiques de temps en temps aux arrêts de bus.
Je ne comprends pas tout au rythme alimentaire. Enfin si je comprends, c’est à la porté de tout le monde de voir quand les gens mettent de la nourriture dans leur bouche. C’est juste que le rythme alimentaire est tout à fait différent. Ça grignote dur. Par exemple au lycée, les cours commencent à 7h30 et finissent vers 16h plus ou moins. Les cours durent 45 minutes, il y a des poses de 5 minutes à chaque fois. Il n’y a pas de coupure entre midi et deux pour manger, pour se poser. Il y a seulement deux fois 15 minutes je ne sais pas quand pour grignoter. Je dis je ne sais pas quand car pour le coup, je ne suis vraiment pas au point sur l’organisation des poses au lycée.
Au super marché, à la caisse, je n’ai pas l’impression que la petite barre qui délimite un caddie d’un autre sur le tapis soit très importante. La barre est là, prête à l’usage, mais peu de personne l’utilise. Du coup on laisse un espace plus ou moins grand. Et du coup moi non plus je ne l’utilise pas, je suis vraiment une autochtone.
Le respect des signaux lumineux, pour les passages piétons aux carrefours, est poussé à l’extrême. C’est plutôt mal vu de se démarquer en traversant alors que le petit bonhomme est rouge. Mais parfois il n’y a personne !! Mais j’attends, longtemps, indéfiniment pour que le petit bonhomme soit vert. Après quasi deux ans à Montpellier, l’adaptation est dure, et pas du tout naturelle. Quand on réfléchi une minute, on comprend vite que l’attente est nécessaire pour sa survie. Je soupçonne que le sport nationale underground des automobilistes polonais soit le crissement-de-pneus/ départ-éclaire. Et bon, de manière général la conduite ici à Lublin ne manque pas d’énergie et d’enthousiasme.
Bon je ne vais pas écrire un roman, donc je vais terminer avec une dernière anecdote.
Traverser une voie de chemin de fer quand tu es piéton à Lublin : c’est ouf. Pas de sécurité plus que ça. Pas de passerelle plus que ça. Pas de signaux lumineux plus que ça. J’ai donc l’impression d’être une badass en traversant. 
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Je m’imagine fumer des trucs pas net, je m’imagine assise dans un wagon en bois, abandonné, à philosopher sur l’existence, sur la vie, je m’imagine aussi jeter des bouteilles de verre pour extériorisé mon mal être, tout ça, tout ça :). Bref, traversé les voies ferrées : it’s my jam !
Dans la réalité ça donne ça, cool hein ? :)
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À suivre
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jouliaisback · 5 years ago
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Canberra : Botanical Gardens 2 : Le Retour / La vengeance des Water Dragons / The lezard strikes back
Alors oui je suis un peu en retard dans le récit de mes aventures, mais c’est pas facile d’écrire quand on se bat tous les jours avec des crocos de 500 kg (Papa, Maman je rigole. Je répète : C’EST UNE BLAGUE).
Anyway il y a quelques semaine de ça je suis retournée avec des amis aux botanicals gardens, le fire banned ayant été suspendu nous avions l’espoir de voir cette fois un peu plus que le parking, le café et le centre d’accueil aux visiteurs.
First stop : Snake alive! Une exposition temporaire ( seulement une semaine et tant mieux car les reptiles devaient se languir de retourner dans des habitations plus spacieuses et plus calmes) sur les reptiles australiens.
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Serpents, lézards, tortues et grenouilles, toutes ces petites (et très grosses) bêtes m’enchantent, avec ce petit frisson d’adrénaline quand un serpent bien  gardé derrière deux vitrines et qualifié d’extrêmement dangereux. Tout me fascine et je suis un peu hypnotisée.
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Il y a des lézards à collerette qui se respectent pas trop :
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Il y a des lézards pommes de pin :
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Ceux là sont assez rigolos, leurs écailles semblent n’être qu’une seule grosse carapace d’un seul tenant.
Il y a les lézards qu’on a pas trop envie de déranger:
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Il y a les lézard qu’on a le droit de caresser doucement sur le dos:
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Il y a les serpents qui prennent leur aises :
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Et il y a des filles trop contentes que les serpents prennent leurs aises sur leurs épaules:
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Pour en revenir à la jolie serpente, elle s’appelle Milly, c’est un python. Son soigneur m’a laissé la porter sur mes épaule quand il a vu ma tête dépitée parce que les sessions de bénévolat pour s’occuper des reptiles étaient terminée jusqu’à janvier prochain… J ‘étais un peu déçue je me voyais déjà en Salma Hayek dans Une nuit en enfer !
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Après toute ces rencontres nous sommes allés faire le tour des jardins qui sont beaucoup plus petits que nous aurions pu l’imaginer, nous en avons fait le tour en deux heures ( en nous perdant pas mal quand même)…
Les jardins rocailleux de terre rouge, les eucalyptus tout dénudés (ils perdent leur écorce pendant l’été), le jardin tropical et puis bien sur les water dragons si nombreux qu’on y fait presque plus attention.
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Et puis au milieu d’une petite prairie tranquille on croise un water dragon qui en fait n’en était pas un et qui n’était pas très content de nous voir sur sa pelouse…
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Ouais… c’est Jurassic Park ici…
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Mais nous avons poursuivi notre petite balade tranquillement et on ne s’est pas fait attaquer par un T-rex évolué! ouf!
Promis un jour j’essayerai de vous parler de FLE mais pour le moment mes aventures dans la jungle sont nettement plus intéressantes!!!
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jouliaisback · 5 years ago
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jouliaisback · 5 years ago
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Parlons peu mais parlons FLE
.Voilà un mois pile que je suis arrivée à Helsinki pour mon stage et je pense qu’il est temps de faire un petit bilan de ces premières semaines à l’Institut. En effet mon stage se déroule à l’Institut Français de Finlande et se partage entre des cours, des visites de l’Institut avec des classes, des formations de profs et de la coopération. C’est très varié et donc assez motivant. 
Puisque mon mémoire porte sur la phonétique, on me donne toutes les occasions pour l’exploiter. En bref, je dors phonétique, je mange phonétique, je vis phonétique. J’ai même travaillé sur un module de didactique de la phonétique pour les étudiants de master FLE de l’Université de Helsinki. C’était très formateur. 
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Ensuite, je donne quelques cours : 
-deux cours pour adultes que je partage avec un collègue, ce qui est plutôt rassurant car je suis bien encadrée et accompagnée
-un cours particulier pour deux enfants de 8 et 9 ans, ce qui me permet de vraiment développer ma propre méthode de travail comme je l’entends car je n’ai pas vraiment d’impératif, pas de manuel à suivre, etc. Il faut juste qu’ils “apprennent quelque chose”, cela va de soi.
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Pour ce qui est de la coopération, c’est quelque chose de tout à fait nouveau pour moi. Le but est d’améliorer l’enseignement du français dans les écoles finlandaises. Pour cela, nous organisons des formations d’enseignants à l’Institut, nous travaillons également beaucoup avec nos collègues du Goethe Institut et de Svenska Nu pour promouvoir l���apprentissage des langues en Finlande. C’est un côté très motivant de mon stage car j’apprends énormément. J’apprécie également que l’on me donne des responsabilités, tout en m’encadrant correctement pour que je ne me sente pas illégitime.
En bref, comme vous pouvez le lire, ce premier mois de stage a plutôt un bilan positif.
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jouliaisback · 5 years ago
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Granada, stress et émotions
Cela fait aujourd'hui un mois que je suis à Granada et je voulais vous parler d'une chose qui fait partie de mon quotidien, à laquelle je pense beaucoup, dont je rêve la nuit, qui me donne chaud et qui me fait transpirer, qui m'exalte, qui m'obsède et me donne des maux de têtes… Je veux parler bien sûr de… FLE ! Eh oui. Bon, pour vous donner le contexte, je fais mon stage dans une école de langues. Mes élèves sont des adultes, et ils s'inscrivent pour la majorité pour le plaisir d'apprendre, donc l'ambiance est plutôt détendue et sympa. Ma mission, c'est d'assister des professeurs pendant leurs cours en préparant et animant des activités, et le reste du temps de mettre en place des ateliers  pour travailler différemment sur des thèmes donnés (par moi) de façon plus ludique. Franchement, c'est plutôt des bonnes conditions et globalement mon stage se passe bien.
Pourtant je passe (comme toujours) par des hauts et des bas, déjà parce je pense que c'est normal quand on commence un métier d'enseignant, non ? Ces moments de stress intense juste avant que le cours commence où tout d'un coup tu as tout oublié, où les mots ne viennent pas, où tu as oublié ta clé USB avec ta compréhension orale dedans, où tu ne trouves nulle part la télécommande pour allumer le vidéoprojecteur, où tu bégaies et foire complètement une explication simple, où encore quand on te pose une question à laquelle tu n'as aucune réponse et en plus qui ne t'avait jamais interpellée avant, du style « c'est quoi la différence entre emmener, amener et mener ? Pourquoi est-ce qu'on utilise le subjonctif avec « il semble que » et l'indicatif avec « il me semble que » ? Comment on dit trucmuche en français ? », où quand tu appelles Maria José la fille qui s'appelle Maria Jesus mais qu'en fait tu confonds avec le mec d'à côté qui s'appelle José Maria, où quand ton ordi plante au milieu de la présentation, où la wifi ne fonctionne plus, où tu n'as pas fait assez de photocopies, où tu n'as plus de voix après 20 minutes de cours, où tes élèves soupirent en regardant par la fenêtre, où tu as préparé 5 activités mais que t'as le temps de n'en faire qu'une… Ce genre de situations, sympathiques, qui font que tu n'as pas un instant de répit et que ton cerveau tourne sans cesse.
Personnellement, mon gros problème, c'est la préparation de cours. J'ai du mal à me projeter : combien de temps cette activité peut durer ? Est-ce que ça va marcher en groupes ? Est-ce que ça va les intéresser ? Est-ce qu'ils vont comprendre ? Est-ce qu'ils vont s'amuser ? Je veux tout faire, normal, pour que ce soit le mieux possible pour eux, pour qu'ils apprennent des choses concrètes mais surtout en passant un bon moment. Mais du coup je peux passer une, deux, trois heures à préparer de toutes petites choses. Je ne m'en sors pas, c'est très dur de viser juste. Et je me rends bien compte, en faisant le cours, que je prépare beaucoup trop, que finalement une remarque d'un élève va faire dévier le sujet, qu'on va passer beaucoup de temps sur certaines choses et que d'autres vont être passées à la trappe, que l'improvisation a du bon aussi, que ça ne sert à rien au final de répéter tant de fois dans ma tête mon cours chez moi. Mais à chaque fois je recommence, et je repasse une grosse partie de mon temps libre à préparer des choses qui vont passer à une vitesse folle.
Au moins, je suis contente de voir que dans la salle de classe, je me sens plutôt à l'aise, et quand le cours est fini j'ai le sentiment de fierté d'avoir fait du bon boulot. Et puis dès que je rentre chez moi, ça continue : est-ce que je refais la même chose demain avec l'autre groupe ? Est-ce que je change cette partie ? Est-ce que je peux mieux faire ? Comment savoir si ce que je fais est vraiment bien ? Est-ce que j'ai suffisamment préparé telle activité pour jeudi ? Est-ce que je devrais la répéter encore une fois ? Avec les jours qui passent j'arrive de plus en plus à « moins préparer », à moins me prendre la tête surtout. Mais j'ai encore du progrès à faire.
Ah, et autre chose qui « m'angoisse » un peu mais que je procrastine au level maximum : mon MEMOIRE. Eh oui, pour valider notre master, nous devons rédiger un joli manuscrit de 80 pages qui répond à une problématique choisie, en parlant de théorie, de nos observations sur le terrain, des projets que l'on a monté, de nos cours… Bien sûr, j'ai commencé ! J'ai fait la page de couverture. Pour le reste, eh bien… On verra. Demain. Plus tard. Pas maintenant. Pour l’instant je préfère vous partager des photos prises depuis la Virgen de las Nieves dans la Sierra Nevada ce weekend. 
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La prochaine fois je reviens avec un article avec plein d’autres photos qui vont trop vous faire envie de venir en Espagne, promis. Par contre pour les photos de l'Alhambra faudra attendre fin avril, je n'ai pas pu avoir de billets pour la visiter avant car tout est complet jusque là youpi
Des bisous, de l'amour et du FLE
Granada
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jouliaisback · 5 years ago
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Le grand départ de Chiclayo
Holà todos ! Voilà presque 4 semaines que je suis partie loin même très loin de mon chez-moi. 9890 km pour être précise... Je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt mais en fait je me suis rendue compte que je n'avais jamais le temps ! Au Pérou on n'a pas le time !
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Alors reprenons depuis le début...
Tout d'abord les bagages ! Sac à dos? Valise ? Les 2 ? 2 gros sacs à dos ? Un vrai bazar ! Finalement j'ai opté pour l'option sac à dos de 75L et un petit de 30L. Je vous avoue que mettre 6 mois dans un sac à dos cest pas facile, surtout quand on n'est jamais partie plus d'une semaine à l'étranger... Mes paires de chaussures 😭😭😭 je suis partie avec 2 paires et ca a été la décision la plus dure de ma vie car je ne peux pas vivre avec 2 paires de chaussures sachant qu'en plus une paire sont des chaussures de randonnée ! Cest pour cela que dès la première semaine j'ai acheté 2 paires de chaussures 😂 Je vous l'avez dit, je ne peux pas vivre sans chaussures...
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Bref! J'ai mis une semaine à faire mon sac et bien sûr le petit coup de pression le jour du départ car javais peur de prendre trop puis pas assez puis je savais plus ce que j'avais déjà mis, un véritable chantier ! Au final cest un belle bête de 14 kg que je portais sur mon dos ! Pas très facile à déplacer je vous le dis. Heureusement jusqu'à mon départ en bus cest mon copain qui le portait 😈
Comme je vous le disais je ne suis jamais partie très longtemps ni très loin alors ce voyage fut un véritable challenge pour moi. J'étais excitée mais aussi angoissée car il faut se débrouiller seule et dans une autre langue. "Ouais mais l'espagnol ca ressemble au français" cest vrai, mais quand ils parlent vite je peux vous dire que cest complètement différent.
Enfin le jour j... cest le grand jour...
Je suis arrivée le 3 janvier vers 16h à Chiclayo après 2 jours de voyage... comment vous dire... ce fut un calvaire...
Je suis partie de Toulouse le 1er janvier à 17h30, j'ai pris le bus qui m'a amenée à Bordeaux (3h de pause, merci mcdo) puis je suis arrivée à Madrid à 8h du matin. D'ailleurs j'ai failli aller jusqu'à Lisbonne, personne ne bougeait et j'avais pas compris qu'on pouvait descendre (boulet) donc après une descente express du bus me voilà dans le terminal 4 de Madrid. Allez plus que 16h à attendre... comme je vous ai dit, un véritable enfer...
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Après une petite heure à regarder les gens passer je visite, et cest à ce moment là que je me suis dit "mais mince sur mon billet y a pas écrit terminal 4" 😱😱😱😱 Alors là le stress m'envahit en moins d'une demie seconde. Je vois qu'il faut que j'aille au 1 très bien mais cest où ??? Après de petites recherches je vois qu'il faut prendre un bus qui fait le tour des terminaux. (Yes encore 45 min de bus cest vrai que ça me manquait) Me voilà enfin au bon endroit mais quelle déception, c'était un tout petit terminal et rien à part un Burger-King. Il n'y a avait quasiment personne...
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Je guettais le panneau d'affichage toutes les 5 min pour pouvoir partir d'ici et passer de "l'autre côté". Une fois mes longues heures d'attente finies du côté obscur je passe le contrôle de mon bagage cabine et évidemment le mec vérifie mon sac... Le stress monte (même si en théorie il allait rien trouver) mais cest bon je passe sans problème. J'avais pas assez de place pour prendre une autre paire de chaussures c'était pas pour mettre des explosifs à la place ! Bref je fais le tour des magasins, j'achète à boire pour le vol et je me mets devant la porte d'embarquement. Et cest à ce moment là et seulement là quand j'ai vu marqué Lima que j'ai réalisé que je partais vraiment 6 mois à l'autre bout du monde... A la gare routière de Toulouse, il y avait presque toute ma famille qui était là c'était vraiment un beau cadeau de départ et je vous avoue que quand le bus est parti j'ai pleuré comme une madeleine... (Pauvre femme à côté de moi... Très gentille elle m'a tendu un mouchoir en me disant "Ca va aller" vraiment trop mignonne). Mais j'avais pas encore réalisé que je partais loin de ma famille, de mon copain et de mes amis. J'étais juste dans un bus qui m'amenait à Madrid rien de fou mais de voir LIMA sur le panneau vraiment je me suis dit "punaise mais t'es vraiment en train de le faire".
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Je suis montée dans les premières dans l'avion, j'étais dans la rangée du milieu et les gens passés mais ne s'arrêtaient jamais à côté de moi donc que du bonheur 3 places pour moi pour un vol de 12h cest pas négligeable! Mais malheur... Un père et son enfant (qui pleurait bien sûr sinon cest pas drôle) sont arrivés et se sont assis... Malheur... Cependant (merci le karma) l'hôtesse voyant le petit qui n'arrêtait pas de pleurer les a déplacés et je me suis retrouvée SEULE 😁😁 J'ai pu m'allonger pendant le vol, étendre mes pieds juste le pur bonheur!!!!! Le repas n'a pas tardé à être servi, puis je me suis regardée un petit film et ensuite Morphée est venue me faire un gros câlin (c'était 2h30 du mat mine de rien). Le vol s'est très bien passé et à 6h (heure locale) me voilà sur le sol péruvien 🇵🇪 Je ne vous cache pas que j'étais excitée comme une puce ! L'aéroport de Lima est assez grand et il y a beaucoup beaucoup de restaurants, on a l'embarras du choix ! Comme c'était quand même 13h en France je commençais à avoir faim donc me voilà mangeant un repas péruvien à 7h du matin... J'ai goûté mes premières papas !
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Le temps est passé plus vite car même si je devais attendre 8h je découvrais de nouvelles choses et jai bien passé 2h au téléphone avec ma mère puis mon copain. 14h tapantes je suis devant la porte d'embarquement mais on a eu quelques soucis donc au final on est parti avec quasiment 1h de retard... mais ça va je m'attendais à pire car j ai lu (trop tard) que la compagnie était très souvent en retard. 16h Chiclayo m'ouvre ses portes... Mais là cest le DRAME et pas qu'un peu.
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Je remets tout en question dès les premières secondes car ici tout est vraiment très différent. Je me suis dit "mais qu'est-ce que tu fous ici? Tu ne peux pas vivre ici 6 mois" Je sors de l'aéroport et rejoins les 2 personnes qui étaient venues me chercher. Vraiment ils sont très gentils, mais l'environnement est beaucoup trop chaotique, j'étais vraiment déboussolée, choquée, désespérée enfin bref c'était la dépression. Je ne vous parle même pas de mon état quand j'ai découvert les routes mi béton mi cailloux mi terre, le bruit incessant, le bordel dans mon appart, quand j'ai découvert que j'allais me doucher 6 mois à l'eau froide car il n'y a pas d'eau chaude dans la douche, un petit magasin avec des rayons tellement serrés qu'il faut passer de profil et la chaleur dans ce bouiboui mon dieu. En clair ce premier jour a été un désastre, je voulais aller au lit et mourir. Avec le recul je me rends compte que j'étais trop fatiguée par le trajet et j'ai eu trop de choses à assimiler d'un coup. Je vous rassure maintenant j'adore cette ville, j'y ai vu mille aspects différents et bien sûr je n'y passerai pas ma vie mais 6 mois cest parfait !
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Voilà la petite histoire franco-péruvienne de mon départ et de mon arrivée !
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jouliaisback · 5 years ago
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Voyageuse mais pas baroudeuse.
Cuneo J-7
J'ai la chance d'avoir pu aller à Cuneo il y à quelques mois rencontrer ma tutrice de stage, visiter l’appartement dans lequel je serai logée. C'est rassurant. Je sais où je vais tomber. D'ailleurs je ne vous ai pas raconté ce petit voyage à Cuneo. J'y suis allée pour une journée car ma ville natale n'est qu'à 3h30 en voiture.
Parlons d'abord du trajet. J'y suis allée en voiture avec ma mère, j'ai le permis mais je suis phobique de la voiture. La voiture est clairement un engin de mort à mes yeux. Alors quand j'ai vu la route à emprunter pour aller à Cuneo, j’étais comment dire, mal à l'aise ? Ce sont des routes de montagne faites de cols, virages et précipices. De vraies montagnes russes sauf que les loopings sont beaucoup moins fun…
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Ensuite, ma tutrice de stage, un véritable amour, elle m'a même offert des chocolats. Elle m'a fait la visite de l'alliance qui n'est en faite qu'un bureau plutôt vétuste.
L'appartement, il est immense, situé sur la place centrale de Cuneo au dernier étage. Vraiment sympa. Le petit hic dans tout ça c'est que c'est une collocation à 4 et que je vais devoir partager ma chambre avec une autre stagiaire.
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Et la ville de Cuneo, je n'ai visité que le centre ville qui est plutôt minuscule, mais a ma plus grande surprise et joie il y a un Zara. Oui, je suis le genre de personne superficielle qui estime si une ville est plus ou moins influente en fonction des magasins qui s'y trouvent. Cuneo est aussi une ville de montage, j'ai l'habitude du froid mais c'est dur de dire au-revoir au soleil.
Bref, je sais où je vais tomber, et je suis rassurée. Mais j'ai pleins de pensées bêtes et sans importance pour mon stage. Comme par exemple :
- Est-ce que les toilettes sont séparées déjà ?
- J’espère tomber sur la chambre que j'ai repéré.
- Faite que mes colloques soient cools et propres.
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Contrairement à certaines de nous, qui ont choisi de faire un stage à l'autre bout du monde en mode baroudeuse. J'ai fait le choix de rester dans un petit confort. Certes, je pars à l’étranger ce qui est en soit une aventure mais je peux partir avec toutes mes paires de chaussures, ma voiture et tout ce que je veux. Voyageuse mais pas baroudeuse. Vous voyez la nuance ? (Toutes mes pensées à Chiclayo qui n'est partie qu’avec un sac a dos).
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jouliaisback · 5 years ago
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Dépression pré départ
Cuneo J-7
Voilà c'est bientôt le départ, dans une semaine je partirais de Montpellier. Je commence à réaliser, à réaliser ce chamboulement dans ma vie. Est-ce que j'ai envie de partir ? Absolument pas. Est-ce un choix de ma part de faire un stage a l’étranger ? Oui absolument.
Je suis en pleine dépression pré-depart. Je réalise petit à petit tout ce que cela signifie. Certes ce n'est que 4 mois, mais 4 mois loin de mon univers. C'est le moment des au-revoir.
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Premier au-revoir, celui de mon travail. J'ai du écrire ma lettre de démission. Et bientôt je rendrai mon uniforme. Cet au-revoir n'est honnêtement pas le pire bien que j’aimais assez mon boulot et les collègues.
Le au-revoir que je redoute le plus c'est celui avec mon chéri, je me voile encore la face. Je ne sais pas à quoi m'attendre car je n'ai jamais vécu de relation à distance. Heureusement ce n'est que pour quelques mois. D'ailleurs on s'est posé la question: est-ce plus dur pour celui qui part ou celui qui reste ? Celui qui part, moi en l'occurrence, sera seule mais dans la découverte, alors que celui qui reste aura ses amis mais sera seul dans son train train quotidien. Qu'en pensez vous ?
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J'ai la boule au ventre de partir, je stresse pour tout et n'importe quoi.
Je stresse sur mon trajet en voiture.
Je stresse sur ma future vie d'enseignante. Est-ce que je serai crédible ? Est-ce que je vais me faire bouffer pas ces ados ? Comment paraître plus professionnelle ?
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Je m'en veux de déprimer avant même d’être partie. Mes proches me disent « quelle chance, c'est trop cool ». Mais je suis loin d’être enthousiaste. Mais comme je l'ai dit, c'est un choix de ma par de faire ce stage à l’étranger. J'ai vu ça comme une opportunité à saisir et que si je ne le faisais pas maintenant j'allais avoir des regrets. Je me prépare doucement à affronter l'inconnu mais aussi cet après inconnu. Aujourd’hui c'est le stage mais demain que faire ? Je panique. L' « après » est encore plus vaste et flou.
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jouliaisback · 5 years ago
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jouliaisback · 5 years ago
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Lublin en approche
Alors, bon, mon état de paumée qui passe à coté de tout est loin (allons jusqu’à dire très loin, soyons fous) derrière moi. Avec le recul d’une nuit j’ai un tantinet dressé un tableau excessif de mes délires sur ma première journée dans cette magnifique ville qu’est Varsovie et où les gens y sont d’une extrême gentillesse. Toujours avec le recul de 24 heures je me dit que c’est une idée plutôt moyenne de vouloir soliloquer dès le jour 1. Calmons-nous :)
Petite aparté image : début de couché de soleil sur le palais royal de Varsovie (à 15h30, mais ça c’est un détail)
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Essayons donc de soliloquer le jour 2 :)
Alors bon, bien sûr que les malaises et les blancs sont là, mais c’est la base je dirais. J’ai pigé maintenant, bon j’avais pigé avant mais encore une fois, hier j’étais dans un état second. Je donne la faute à tout le sucre que j’ai mangé dans ce café, « i was hooked-up on sugar » comme dirait si bien Ross.
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Bref ! J’ai retenu des mots de bases qui m’ont rendu la parole. J’ai même acheté mon billet de train à un guichet en utilisant uniquement des mots en polonais ! Aha ! Bluffé  hein ?  
Mon super pouvoir ? Le naturel :) haha la blague. Mais quand même je suis sérieuse, les gens devant toi répondent toujours mieux si tu es naturelle et que tu n’as pas peur de te planter beau propre.
Par exemple en attendant dans la queue pour prendre mon billet de train j’ai interrompu (quel culot !! En vrai j’ai choisi mon moment pour les accoster, en anglais pour rien vous cacher) :) la conversation de ceux qui étaient devant pour avoir leur avis sur les phrases en polonais que j’avais concoctées pour la guichetière (bon, que j’avais cherchées dans mon super guide de conversation pour tout vous dire). J’ai donc fait la grande répétition générale du spectacle à guichet fermé de « Noémie-qui-demande-un-billet-de-train-à-la-guichetière » devant ces deux jeunes gens. Ils ont été d’une extrême gentillesse, la répétition s’est super bien passée, standing ovation pendant 10 minutes, le spectacle est donc bientôt en tournée dans toute la Pologne.
Bref bis ! Pour reprendre : dire des trucs que je me suis répétés mille fois dans la tête avant de les dire à voix haute et face à quelqu’un : OK (OK timide mais un OK quand même, on prend toutes les victoires ici). Dès que quelqu’un s’adresse à moi : la panique, enfin pas la panique en mode HAAAAAA, mais plutôt en mode beug, genre arrêt sur image :) c’est fun.
Et aussi, fun fact comme dirait nos amis anglo-saxons : pour une raison inconnue, dans la gare on n’a pas arrêté de m’approcher pour me demander des renseignements, enfin j’imagine que ça devait être des renseignements :) et bon, quand je dis « on n’a pas arrêté de me demandé », c’est arrivé deux fois (ha ! Comme je suis à toujours tout exagérer !). J’en conclu, grâce à mon esprit de déduction extrêmement bien aiguisé, que je pourrais passer facile pour une native  (laaaarge !) :) une native qui est spécialisée dans l’achat de billet de train uniquement (oui madame !).
Patience il tarde à cette spécialiste d’achat de billet de train d’élargir ses domaines de compétence.
À suivre, à Lublin cette fois-ci :)
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jouliaisback · 5 years ago
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Réflexions d’une étrangère qui délire dans un café
Me voilà arrivée à Varsovie. Juste un peu pour poser le contexte, je suis arrivée hier, je reste deux jours à Varsovie avant de repartir pour Lublin et là tout de suite je suis dans un café à soliloquer avec moi-même. Mais heureusement j’ai un ordinateur doté d’un clavier (tient ça c’est pratique) et je peux vous faire part de mes pensées inutiles et futiles :) 
Bon,
Sans plus de suspense : voici mes réflexions du jour,
Tout d’abord, je me sens honteuse de parler en anglais en première intention, j’essaye parfois en italien. Pourquoi assumer que ça devrait être l’anglais ? Ça pourrait très bien être le français ! En tout cas c’est sur et certain que ce n’est pas le polonais pour moi, et pour les polonais qui ont la malchance de tomber sur moi, ce n’est pas souvent l’anglais qui nous met d’accord. Je n’arrive pas à savoir ce que je ressens, j’ai peut-être envie de pleurer, ou pas, c’est une claque, une énorme claque, je me sens handicapée. C’est beau d’un côté mais ce n’est pas écrit sur mon front que j’ai des problèmes pour m’exprimer, je suis constamment dans un échange qui n’a même pas le droit de s’appeler « communiquer » au point ou j’en suis.
J’ai l’impression de passer à côté de tout. Même la nourriture que je commande, avec grande difficulté, à le gout de la défaite. Je ne connais pas cette personne que je suis ici : cette personne ici est impolie car n’arrive pas à retenir trois mots de polonais, elle est sous pression car elle n’arrive pas à retenir trois mots en polonais, elle est quasi muette et ressemble à une débile à essayer de rendre son visage expressif pour compenser.
J’essaye de tout anticiper pour créer le moins possible de malaise, c’est éreintant et ce n’est pas une méthode que je peux encore breveter, ce n’est pas vraiment concluant. Mais je dois dire que c’est un challenge, c’est la roulette russe, sans le risque de mort bien sûr ne tombons pas dans le drame, mais avec un risque accentué de malaise poussé extrême. Quoi qu’il arrive je refuse la fuite, enfin j’essaye du mieux que je peux de ne pas honteusement partir tel un chewing-gum collé sous une semelle de chausse, sans panache quoi :)
Tout est nouveau pour moi, c’est grisant de découvrir pour la toute première fois. Mes yeux se posent sur des bâtiments, des rues, des mots, des architectures et des habitudes nouvelles. Mon cerveau fuse, j’aime essayer de deviner ce qui se passe pour telle ou telle personne que je croise dans la rue, du sujet de conversation des mes voisins de table du café qui sont en train de se bécoter (sans gêne du reste), sur la routines des étudiants qui sortent de l’université, de celui qui travaille à coté de moi sur son ordinateur. 
J’ai l’impression de ne pouvoir compter que sur mes jambes dans cette capitale, je ne comprends rien aux lignes de bus, je ne comprends rien aux métros, je ne comprends rien aux tramway.
Bref vous l’aurez peut-être compris, grosse incompréhension généralisée :) 
À suivre :)
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jouliaisback · 5 years ago
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Que faire en arrivant à Helsinki ?
Jeudi 16 janvier  2020
Ici, nous n’allons pas parler des spécialités culinaires, ni des endroits sympas à visiter, non non… Nous allons parler des trucs un peu “chiants” à faire lorsqu’on décide de s’installer en Finlande. 
Numéro 1 : Evidemment, il faut déjà trouver un logement. Ça n’a pas été une mince affaire dans mon cas mais je vous épargnerai les détails. On m’avait conseillé de regarder sur Facebook pour trouver un logement. En effet, les offres pullulent sur ces différents groupes : 
-Vuokra-asunnot Helsinki
-Vuokra-asunnot
-Vuokra-asunnot pääkaupunkiseudulla
-Vuokra-asunnot pääkaupunkiseutu
-Helsingin vuokra-asunnot 
Pas de panique! Beaucoup d’offres sont en anglais. Personnellement j’ai trouvé mon premier appart sur la page des étudiants internationaux de Helsinki : 
-Helsinki International Students 2020 | Exchange & Erasmus
Il faut cependant bien faire attention aux arnaques. Une fois le message posté, des dizaines de personnes vous contactent pour vous proposer un super appart avec un prix incroyable et vous donne le contact du propriétaire. Tout d’abord, si le prix est trop alléchant par rapport aux prix habituels du quartier, méfiez-vous. Ensuite lorsque le propriétaire (qui est malheureusement à l’étranger jusqu’à votre arrivée et qui ne peut donc pas vous faire visiter l’appartement par skype) vous demande d’avancer le loyer et la caution pour réserver le logement, FUYEZ. 
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En tant qu’étudiant, il est également possible de réserver une chambre étudiante (l’équivalent du CROUS français) sur ce site : 
-http://www.hoas.fi/en 
Mais attention, apparemment certaines chambres ne sont pas meublées.
Enfin, vous pouvez trouver des logements sur ces sites : 
-https://www.vuokraovi.com/vuokra-asunnot/Helsinki?locale=en
-https://lumo.fi/en
-https://www.sato.fi/en/
J’ai d’ailleurs trouvé mon deuxième hébergement sur le premier. 
Numéro 2 : Après avoir enfin trouvé le logement de vos rêves, il va falloir s’inscrire en tant que résident. Pour cela, vous devez aller à la Maistraatti à Helsinki, muni de votre pièce d’identité et de votre contrat/convention de stage. N’ayez pas peur lorsque vous verrez le nombre de personnes qui attendent leur tour. Prenez un ticket, et patientez… Tout va bien, vous serez bien installé, il y a du chauffage, des fauteuils, et ça vous laisse le temps de remplir le formulaire. Après 40 bonnes minutes d’attente (ça va on m’avait promis 1h de queue), c’était mon tour. Je donne les papiers à la dame qui m’accueille, elle fait des photocopies et me renvoie en me disant “On vous rappellera dans 30 minutes pour récupérer votre numéro de résident”. Ok très bien, je patiente à nouveau. 
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Finalement, non pas 30 minutes mais seulement 5-10 minutes plus tard, on me rappelle. Honnêtement, je suis incroyablement surprise de l’efficacité de l’administration finlandaise. Je repars avec mon numéro de résident et hop, next step : acheter une carte de transport.
A savoir : pour un séjour de moins d’un an, vous n’êtes pas obligé de vous inscrire en tant que résident, cependant, si vous n'êtes pas inscrit dans une des universités locales et si vous devez prendre les transports, vous aurez besoin de ce précieux numéro pour obtenir des tarifs préférentiels.
Numéro 3 : Il est maintenant temps de prendre son porte-monnaie, son numéro de résident et sa carte d’identité et d’aller rendre visite à la société de transport d’Helsinki : HSL. Je n’ai plus les chiffres en tête mais avoir un numéro de résident vous permet de réduire de moitié le coût de votre carte de transport. Et encore, même avec une carte au prix “réduit”, il faut tout de même réserver un budget conséquent pour les transports. Toutes les infos sont sur le site : https://www.hsl.fi/en et n’ayez crainte, les employés répondent volontiers à vos questions. 
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jouliaisback · 5 years ago
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Starter pack pour vivre à Granada
Granada, jour 10.
Si, en lisant ces lignes, te venait l'envie de partir en stage ou simplement en vacances à Granada, laisse moi te donner ces petits conseils. 
Numéro 1, au-dessus de tout : PRENDS TA DOUDOUNE. Ben oui, l'Espagne, le Sud, l'Andalousie, le soleil et les palmiers, pas besoin de prendre autre chose que ton maillot de bain et ta crème solaire, n'est-ce pas ? Alors laisse moi détruire ton rêve : il fait froid, très froid. On est à 740 mètres d'altitude, au pied de la Sierra Nevada, le point culminant aux monts toujours enneigés même en été. Ces jours-ci en plein mois de janvier, la température avoisine les 13°C en journée et les -2°C la nuit. C'est pas si horrible, non, sauf que les architectes de toute la ville (et j'ai l'impression de toute l'Espagne, désolée) se sont dit « eh tiens et si on faisait exprès de de ne pas isoler les murs et le toit, de mettre des fenêtres en double vitrage mais qu'on ne peut pas fermer et surtout de ne pas installer le chauffage nulle part vu que ça sert à rien ? Ouuuaaaais bonne idée allez on fait ça bisous ». Du coup, dans mon nouveau petit studio tout mignon qu'on dirait rénové il y a peu, eh bien il fait à peine 15 degrés. J'ai explosé mon budget en plaids et polaires decathlon. Mais ça va j'ai récupéré un petit chauffage à gaz que je mets le soir, histoire de respirer un peu de monoxydes de carbone concentrés, ça m'aide à m'endormir en rêvant de la grande cheminée de chez mes parents (snif). Non plus sérieusement, c'est quelque chose de stupide à laquelle je n'avais pas pensé, mais venir sans équipement pour le froid c'est complètement idiot. Les radiateurs d'appoint et les couvertures sont donc l'indispensable de ton starter pack.
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Numéro 2, ne sois pas découragé par le numéro 1, car le printemps et l'été en Andalousie sont très chauds voir trop. Il faut savoir que Granada a comme particularité d'être à une demie-heure des pistes de ski, et une demie-heure de la plage. A partir du mois d'avril, pendant la Semana Santa, tout le monde fuit le centre ville et se rue sur les plages, jusqu'à Malaga qui paraît-il est plus jolie pour se baigner (je ne partage pas cet avis mais soit).  En somme, tout vient à point, après s'être caillé les miches pendant l'hiver,  c'est le moment de troquer ton plaid contre une serviette de plage.
Numéro 3, le haut lieu de Granada, c'est bien-sûr le palais de l'Alhambra. Principal attrait touristique de la ville, l'Alhambra est pris d'assaut par les visiteurs toute l'année et il faut apparemment réserver ses billets 2 ou 3 mois en avance pour avoir la chance d'apercevoir l'intérieur des palais Nasrides. Perso je n'ai pas encore eu l'occasion d'y entrer, enfin seulement dans les parties dites gratuites, soit les jardins, le mirador et le palais de Charles V. En gros, l'Alhambra a été construite à partir du XIIIème siècle par les Maures, qui dominaient toute la péninsule Ibérique à l'époque. Ils ont construit plusieurs palais au même endroit, tous remplis de fontaines, de céramiques, d'ornements et d'arabesques incroyables. Toute une partie est en ruine mais tiennent encore debout des monuments construits plus tard, autour du XVème siècle qui ont pu être régulièrement rénovés. Et puis un jour, les Catholiques ont ré-envahi l'Espagne, ils ont « gentiment » mis à la porte le dernier Calife, construit des églises partout et laissé les palais de Granada à l'abandon. Jusqu'à ce que Charles Quint, Empereur du Saint Empire, Roi des Espagnes, de Naples, de Sicile, de Jérusalem et Duc de Bourgogne (ah ces Bourguignons alors!) s'est dit en 1527, « tiens moi aussi je veux un palais à Grenade, allez je vais le construire en PLEIN MILIEU des palais Arabes, sans aucun respect pour respecter l'architecture ou l'Histoire, ben oui faut bien montrer un peu la puissance Catholique allez là oh. » Bref, no comment, ni une ni deux, a commencé la construction d'un palais style Renaissance, tout carré et tout en colonnes de marbre, qui en soit serait joli s'il était dans un autre lieu. Tout ça pour dire, que dans ton starter pack, tu dois mettre un volumes des « Contes de l'Alhambra » écrits par Washington Irving, qui y a habité un été en 1829 (je suis sûre qu'il a pas dû payer de loyer) à l'époque où l'Alhambra était totalement abandonnée et squattée par des gitans, qui lui contèrent des légendes incroyables sur ce lieu mystique.
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Numéros 4, 5 et 6 pour enfin clore en beauté ton starter pack Andalou: una caña, unas tapas y una terraza. Pas besoin de traduction, il ne reste qu'à profiter un peu. Salud
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