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LE TRAIN TRAIN QUOTIDIEN...
Vivre dans un autre pays, ça demande de l’ouverture d’esprit et de la patience surtout quand tu parles plus ou moins la langue (pis que t’es honnêtement un peu sauvage de nature). Maintenant 3 semaines que je suis à Playa. L’appart ou je suis pour mon premier mois est confortable et je m’y sens en sécurité, même s’il se trouve au coin du Blue Parrot, endroit de la fusillade. Je vous rassure que malgré le drame, je ne me sens pas du tout en danger dans la ville. J’ai reçu une grosse vague d’amour moi le lendemain matin aussi ironique que cela puisse paraître! J'appuie sur le bouton de mon cell et tout un d��filement de messages textes, facebook et appels afin de s’assurer que je suis ok et ça venait des amis proche mais aussi de clients JessXpress ou d’amis lointain. Merci ❤️. Je suis prudente et je déteste la musique techno et électro, aucune chance que j’ai été là bas. 😉
Je me sentais un peu triste pendant quelques jours (il est toujours la dans mon coeur t’sé...) mais j’ai eu la chance d’avoir mon meilleur ami Josué avec son Alex pour une soirée. Drinks entre copains, terrasse sur le toit, que du bonheur et des rires. Y’a Maman aussi qui est présentement ici avec moi, on en profite pour découvrir les plages du coin (même les sauvages) et tout les cafés car on je préfère de loin un shot d’expresso à une de tequila! Dans quelques jours une amie d’enfance vient passer 10 jours pas très loin. Ça prenait bien les voyages pour se retrouver! Un plein d’énergie des gens que j'aime avant d’être avec moi même pendant 2 mois.
J’ai visité un super studio que j’ai décidé de louer pour Février, un belle villa toute blanche qui a été convertie en 5 studios y una alberca...aussi un peu plus loin des bruits du centre-ville dans un vrai quartier mexicain pas très touristique.
J’ai commencé à faire du bénévolat pour un refuge de chiens "SOS El Arca" avec des gens exceptionnels. 200 perros et à tout les soirs on pars avec des différents et des bénévoles au centre-ville pour ramasser des dons mais aussi pour essayer de trouver des familles à tous c’est chiens là. Ils ont été vaccinés, stérilisés et le refuge organise tout les papiers, le billet d’avion pour que tu puisses le ramener avec toi à la maison! J’ai rencontré Téo, Suzie, Silver, Queenie, Masca, j’ai plus d’amis à quatre pattes qu'humain...Bref on reparlera de ça!
J’ai commencé à faire du yoga à yogaloft, pour vrai. Quoi dire… j’ai mal, j’ai chaud et je suis pas en forme seigneur. Je me lève le lendemain d’un cours et j’ai mal partout mais comme si j’avais fait un entrainement. J’ai une prof fantastique qui me corrige et m’encourage à continuer; Ellen De Jonge est tout aussi élégante que son nom. Le Vinyasa devrait me transformer qu’elle dit… (si j’arrive à durer 30 jours au moins...)
J’ai 1 million de RDV chez le dentiste, c’est vraiment moins cher que chez nous alors j’en profites pour me refaire une beauté, LOL!
Dans 2 semaines ont commence le reste de mon tattoo, une demi manche et si jamais je gagne de l’argent peut-etre le reste du bras (aucune idée encore comment... je pourrais vendre des cupcakes sur la rue…?) Je pense que Josué (le 2e) à vraiment hâte lui aussi de commencer la suite, il m’a proposé des super dessins. On va aussi percer mon nez finalement, yay j’aurai l’air d’un boeuf comme dit Maman…
J’ai un emploi dans un salon de beauté. C’est quoi le rapport avec mon métier? Rien pentoute mais j’aide un ami qui vient d’ouvrir son salon….et c’est un cours d’espagnol en soi. Je suis réceptionniste, barista, laveuse de cheveux, genre pas mal tout sauf coiffeuse. Cet emploi m’a aussi donné l’occasion de me rapprocher de Thomas, en apprendre plus sur lui et réaliser après avoir m’être ouverte a lui, qu’il s’identifie à beaucoup de chose qui son nouvelle pour moi et que je n’ai pas pu parler avec personne. J’ai pu parler enfin avec quelqu’un de mes inquiétudes sur ce qui m’attend dans la vie, sans tabou et sans jugement (Il est pas attiré par les femmes alors imaginez-vous rien là).
J’ai pas raconté grand chose de constructifs hein. Je vous ai même pas parlé de ce que j’ai mangé. J’ai trouvé une place de cupcakes magnifique (mais moyen au goût rien avoir avec les miens), aussi un café avec du vrai chocolat mexicain qui goutte le ciel! Je continue toujours de manger des tacos à toute les "sauces" (carne, res, chorizo, végé), des tostadas, des burritos, des gringas, du ceviche, du jus d’orange, de grenadia et de tamarindo, MIAM!
Je suis entrain d’écrire ça il est tard, je suis sur la terrasse du toit au vent et mon ventre commence à gargouiller. Je vais aller me chercher quelques choses au petit resto du coin, sans enfiler de manteau ou de bottes, juste mes gougounnes. xxxx
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De 2016 à 2017...
L’année 2016 fût pour moi la pire année dans ma petite existence. J’ai vécu ma premiere peine d’amour. T’sais celle qui te met en boule sur ton divan, qui t’empêche de manger, de sortir et de te laver. Celle ou même tes amies les plus proche ne savent plus quoi faire de toi et ont peur de te laisser seule. Mon coeur était en miettes, comme les miettes de pain de la bonne baguette croustillante à l’extérieure et moelleuse à l’intérieure… sauf que mon coeur y manquait le moelleux, restait juste les miettes. (J’ai tendance à faire des comparaisons de bouffe parce que la bouffe je l’aime plus que les humains. La bouffe m’aide à exprimer mon feeling, aussi simple ou compliqué sois t-il.) Après plus de 10 jours enfermée sans sortir, à 8hr de délais du vol, je me suis réservé un billet d’avion et j’ai tout lancé dans ma valise comme ont le fait avec une soupe quand on veut vider le frigo, vous pouvez imaginer l’état de cette valise.... Direction: Playa Del Carmen, Mexique. J’ai passé 1 mois en boule sur la plage seule à ne pas découvrir cette belle ville meme pas un tout petit peu. Une fois de retour a la maison, la douleur n’était pas disparu, elle était toujours la à m’attendre sur le divan…
Me revoici, Janvier 2017 de retour à Playa Del Carmen, le coeur fragile, mais dans un tout autre état d’esprit. J’ai décidé de repartir, cette fois en ayant bien réfléchi à mon affaire. Recherche sur l’endroit, backpack préparé des semaines à l’avance (oui je sais je suis un peu cinglée) et des tonnes d’heures en temps supplémentaire au travail afin de me payer ce 3 mois au Mexique loin de l’hiver. 3 mois pour me retrouver et tourner la page sur la souffrance bcp trop ressentie de l’année 2016. L’accepter mais ne jamais l’oublier et ne pas répéter. 3 mois pour débuter ma reconstruction vers le bonheur, cette reconstruction ou je prendrai soin de ma santé physique et mentale. 2017 sera bonne, je le sens. J’essayerai de vous faire vivre avec moi ce 3 mois d’aventure solo. J’ai écrit ce petit texte de mon lit, celui ou je suis cloué depuis 3 jours avec une grippe musculaire. Il restait un peu de méchant de 2016 a faire sortir je crois... xxx
(Au moment de vous partager ceci je vais beaucoup mieux, avec 3 livres en moins yay hahaha...)
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Après 2 mois et demi en Haïti, un retour à Montréal à -26 degrés le 13 mars, un mois sur un matelas de camping dans le 3 1/2 de ma chum, avec son chum et son chien, une job de marde dans un Café Dépot, un déménagement avec l’aide de ceux que j’aime en attendant celui que j’aime, un méga virus sur mon laptop, une 2e job, celle la mega stressante, démission, enfin une 3e job, une nouvelle vie qui commence dans un nouveau quartier et JessXpress qui repars en flèche. 6 mois plus tard, j’ai envie de recommencer à vous jaser. De ce que j’ai vécu, qui je suis devenue et comment j’ai décidé de vivre ma vie. Vous vous demandez si j’ai changé? Relisez les quelques lignes précédentes et reposez vous la question.
Je vous ai très peu parlé d’Haiti, et pourtant mon cerveau en est encore rempli. C’est très difficile de parler de ce que tu vis quand le choc culturel est si grand. J’avais besoin de recul afin de démêler toute cette aventure qui fut si éprouvante. J’ai décidé de vous en parler un peu et aussi vous partager des photos de cet endroit que je ne pourrai jamais oublier.
En fait, j’ai pas juste envie de vous parler de ça, j’ai envie aussi de vous parler de tout et n’importe quoi, de la petite aventure de ma journée, d’une gaffe dans ma cuisine, une recette de la mort, de ma production de macarons ou simplement de mon nouveau quartier que j’Adore, avec un grand A. J’ai envie de vous raconter que ma vie est géniale et je ne l’échangerais pour rien au monde, mais aussi qu’elle n’est ni rose, ni parfaite. Je me questionne sans arrêt sur qui je suis, quels sont mes buts et comment je vais finir par y arriver, car on y arrive toujours…
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Depuis mon arrivée, j’ai gouté à plein de plats mais rien ne m’a impressionné à part la bouffe locale. Si j’ai pas envie de manger du griyo ou de la poul ak diri ben j’ai pas d’autres options géniales. Étant chef de profession, je recherchais de la qualité et j’étais honnêtement déçue par la gastronomie inexistante. Jusqu’à ce que je discute avec Patricia qui m'a expliqué que je ne connait pas les "spots" et qu’elle me les ferait découvrir. Direction Magdoos pour le lunch. Quand elle me parlait de ce restaurant ce que j’entendais c’était MacDouce. J’ai cherché un p’tit moment avant d’arriver à Magdoos.
Tout de suite charmée! Un décor plein de végétation et de fleurs, de beaux drappés rendant l’atmosphère intime, une super terrasse et de la bonne musique. Le service est moyen, tout de même mieux qu’ailleurs mais un sourire semble toujours forcé.
Rien à dire sur la propreté des lieux qui habituellement laisse à désirer… Je suis allée à la salle de bain seulement pour pouvoir vous la montrer, elle est super, cela en dit long sur un endroit selon moi!
Avant le repas, on nous amène des pistaches grillées au lieu du traditionnel pain. Attention je dis pistache mais sachez que ce sont des arachides. Quand je suis arrivé ici tout le monde me disait pistaches en parlant des arachides. Sur le pot il est ecrit peanut mais les gens traduisent peanut avec pistache. Les pistaches c’est vert. "Mais non, sa ces des pistachios!" Faites moi rire!! Pistachios en anglais et pistache en francais. Peanut en anglais et arachide en francais. Bref, ici je dois appeler une pomme une banane, donc, je mange des pistaches grillées dans un joli bol carré blanc en céramique.
Nous decidons de commander plusieurs entrées afin de gouter à tout et partager le repas. Wow! Service rapide, belle présentation, le goût et la fraicheur des aliments étaient impeccable. Nous avons mangé un tabouleh, une salade fatouch, du kebbé nayé , des falafels, des calmars frits et des kebbehs. Offert avec le repas, pitas grillés et chips de pitas maison. Tout était vraiment délicieux et très bien assaisonné. Enfin de la vraie bonne bouffe. Du super libanais en Haïti. J’ai espoir…
Le cout de notre facture pour 3 personnes, incluant 3 jus de fruits naturels sans alcool… 91$USD. Pour tout ce qu’on a mangé ça valait la peine! Si vous êtes en Haïti je vous recommande Magdoos sans hésitation, 30 rue Ogé, Petion-ville.
P.S: Jacmel Part 2, à l'affiche très bientôt!
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Jacmel. Part 1.
Je me découvre. Un voyage comme celui-ci me fait découvrir qui je suis vraiment. Quand j'suis à la maison dans le p'tit confort de mon salon avec mon chat, y'a pas trop de challenge sur ce que je tolère ou pas, sur ce que j'aime ou ce qui m'énerve au plus haut point. J'ai l'habitude de contrôler la situation. Contrôler ce que je fais, où je le fais, quand et avec qui. Le contrôle sur ma vie je l'avais totalement donc jamais je me testais.
Et là, j'arrive en Haïti. J'arrive dans ce pays ou la valeur familiale est plus importante que tout. Quel est ton nom et qui était ton père? J'arrive dans un endroit où on sourit d'aller voir l'oncle, la tante, la mère, le père, l'amie de la cousine qui était à l'école avec ton père... même si l'envie n'y est pas. J'arrive ici où je n'ai aucun contrôle. Aucun contrôle sur ce que je fais, avec qui et à quelle heure car rappelez vous de la vitesse AyitiCherie. Je me retrouve donc assise chez des gens pendant des heures à faire de faux sourires en attendant je sais même pas quoi exactement et converser avec moi même: "Wow! Jess t'as aucune valeur familiale parce que t’as vraiment pas envie d'être ici. T'es une sauvage de première classe. Tout le monde semble rire aux éclats et toi, tout ce que tu te dis c'est « criss qu'est ce que je fais la. » Ouais, la valeur familiale, pas fort. J'ai un copain que j'adore et des amis que je considère famille, mais même ma famille je ne la vois jamais alors la famille des autres…pas sur pentoute. Durant mon voyage à Jacmel, j'ai été frappée par cette réalité. J'ai du malgré moi être dans de situations qu'en temps normal j'aurais évité. Il est vraiment difficile de m'ouvrir à de nouvelles personnes et de supporter certains caractères. Sourire c'est facile, mais être vraiment moi-même? Pas toujours évident... Je vous raconte mon séjour à Jacmel...
Apres quelques heures de route dont le conducteur désigné croit qu'il passe son audition pour le 1er rôle dans fast and furious 9, j'arrive à Jacmel. Je lui fais part de ma peur assise derrière, sa réponse: "Jess, commence pas à me stresser". Pfff, te stresser, vraiment? C'est moi qui me sens dans la cale d'un bateau en pleine tempête mais c’est toi qui stresse? Commence pas bien. Nous arrivons finalement chez la cousine. Nous débarquons nos bagages de la voiture et allons nous assoir pour notre première petite jasette de courtoisie...il est environ 9:00AM. Café, déjeuner et faux sourire terminés, nous poireautons autour de la table. On est à Jacmel mais on ne sait pas trop ce qu'on fait. Finalement, Isa, la copine de Alex (tsé le conducteur de fast and furious) nous propose de passer la journée chez son oncle qui a une super maison avec piscine, vue sur la mer au bord de la falaise, bref la maison de rêve. Elle appelle son oncle, il est sorti et sa mère aussi donc on va aller faire un petit tour en attendant. Alex nous propose donc de nous amener sur le bord de la mer. On conduit 30 minutes, on débarque de la voiture et on marche sur le bord de l'eau mais lui, ça lui tente pas de débarquer alors il nous attend la dans l’auto, que de plaisir. J'achète une noix de coco fraiche que je déguste sur le bord de la route.
Isa fini par rejoindre sa mère qui lui dit de venir la rejoindre au magasin de son amie et on part tout de suite pour chez son oncle, la route est trop compliquée pour qu'elle nous l'explique. Je renifle déjà les complications. Arrivé dans le magasin de l’amie de la mère, on nous invite à s’asseoir. S’asseoir pourquoi? Il est rendu 13h et on devait aller profiter de la journée, pourquoi s’asseoir ici dans la cuisine sale et remplie de moustiques qui me dévorent. Moi et Carl on a une face d’enterrement. 2e petite jasette de courtoisie de la journée qui me tente pas. La dame me dit installez-vous il y a un balcon en haut, on va faire a manger. What? Faire a manger? A la vitesse AyitiCherie? Il est 13h, c’est clair qu’on est pas sortis d’ici avant 15h. On me répond mais non ça va aller vite et après on part tout de suite. J’ai pas vraiment le choix… je respire la mauvaise humeur. Je suis aussi blanche que le bonhomme de neige dans la cour en Janvier sauf que je suis à Jacmel en Haïti. Est ce possible d’enjoy une journée a l’extérieur avant 16h? Comme je suis la seule blanche comme un drap, je suis la seule à penser au soleil. On quitte finalement le magasin à 15h30 pour arriver chez l’oncle vers les 16h. Quelle belle maison, deux super chiens, une vue sur la mer incroyable, la piscine géniale. Je mets mon maillot et je saute dans l’eau, le soleil se couche à 17h30 ici alors vite il ne reste pas beaucoup de temps…le bronzage je l’avais déjà oublié…
L’oncle d’Isa arrive donc la jasette de courtoisie numéro 3 de la journée s’impose. Blablablabla; eux aussi veulent nous faire manger. En attente, encore une fois, nous quittons finalement chez son oncle vers 20h30 pour rentrer chez la cousine. Résumé de ma journée: J’ai attendu d’un endroit a l’autre, me suis promenée en voiture sans vraiment rien voir, me suis trempée l’orteil pendant 4 secondes et j’ai jasé gentiment. J’aurais pu être à Montréal, Cuba ou au Mexique ça n’aurait rien changé. Les plans foireux à Alex. Des plans sans être des plans, des plans pour passer le temps finalement. C’est là que je vois la différence entre moi et certaines personnes sans ambition.
De retour chez la cousine, Alex saute sur la belle chambre bien sur et on se ramasse avec cette chambre que jamais personne utilise. Un peu creepy, remplie de petites figurines qui nous regardent. Il y a 2 lits double. Un avec une base en vieux bois poussiéreux et l’autre qui fait du bruit. On choisi le bruit. J’aurais du prendre une photo. On retire soigneusement le couvre-lit dégueulasse à fleurs roses (tu sais jamais qui a mit ses fesses ou autre sur les couvres-lit). Chaleur insupportable, humidité dans le tapis, pas de moustiquaire dans les fenêtre et pas de ventilateur. Quelle nuit fantastique on allait passer. Apres cette journée merdique, l’arrivée dans cette chambre, la seule chose qu’il nous reste à faire c’est rire. Le fou rire nous prend, on rit tellement que j’en pleure.
Dans quelle galère on s’est embarqué. Je pense souvent à une amie, Ariel, qui m’a dit avant de partir (elle est haïtienne): « Jess, I can’t wait to hear from you. Be ready » Le regard qu’elle avait en me disant ça était différent de celui des autres, un regard plutôt inquiétant qui disait « shit dans quoi tu t’embarques. » Ça fait un mois que je suis ici et je commence à comprendre ce qu’Ariel voulait dire.
Fou rire terminé et quelques last treflas pour se détendre. Il était temps de dormir. Je me couche sur le dos, raide comme une planche et je ferme les yeux. Je me demandais quelle organisation merdique nous attendait pour le lendemain. Le plan initiale était de la soupe joumou a 10:00 AM chez l’oncle à Isa et midi max on sera à la plage….
À suivre…
*Photos par Carl-Philippe Simonise
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This is what lunch looks like!
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Manger dans la rue…
Je viens de revenir à la maison, je dis à la maison car j’ai pu constater à quel point j’étais confortable chez Gladys après avoir vécu cette aventure qu’était notre premier voyage à Jacmel; voyager en groupe, changer d’endroit constamment dans toute sorte de conditions, faire de la longue route à 4h le matin pour éviter les manifestations, ne pas avoir d’électricité et se faire dévorer par les moustiques. Il y avait aussi les trucs géniaux comme le magnifique Bassin Bleu, cette maison de rêve avec vue interminable sur la mer sans oublier la rue enflammée par le premier dimanche pré-carnaval. J’ai plein de choses à partager avec vous dans les prochains jours mais j’ai décidé de commencer par la BOUFFE, êtes-vous surpris?
Avant mon départ en Haïti, il était hors de question pour moi de manger dans la rue. Ce que je veux dire par dans la rue? Pas un resto officiel mais plutôt une dame avec une petite table de bois sur laquelle elle pose une nappe colorée, défraichie et sale et cette espèce de plateau métallique contenant la bouffe, le tout, sur le coin de la rue. Elle arrive le matin et s’installe pour la journée genre de 10am à 6pm (sans frigo ou glace right? oui oui, avec de la viande…). Cette parenthèse explique en quelques mots pourquoi je n’allais jamais manger dans la rue. Mon métier m’a permis de bien connaitre les règles d’hygiène avec la bouffe et savoir que si je mangeais là, les risques que je sois malade à mourir étaient exponentiels à chaque bouchée prise… Voici mon expérience.
En route pour Bassin Bleu, on a faim et on savait que rendu là bas il n’y aurait pas de resto et anyway le resto c’est vraiment long ici, pas l’temps, trop de choses à voir! Une amie a donc insisté que la meilleure solution serait de manger dans la rue, c’est là qu’on trouve le meilleur griot. Mission Fritay: accras, marinades, bananes pesées, griot et une montagne de pickliz. Il fallait trouver quelqu’un qui allait nous offrir tout ceci d’un coup. Je me parle: « Jess, t’as juste à pas trop regarder, tout le monde en mangera, au pire ont va être malade ensemble ». Go! Je me lance et accepte. On tourne le coin et bingo, elle est là avec ce grand plateau, exactement ce qu’on voulait. On s’arrête, descend de la voiture pour commander…
Le sourire et le service à la clientèle n’existent pas. Je tends donc l’oreille pour bien entendre le marmonnement sur les prix et ce qu’elle a à nous offrir. On veut acheter toutes ses bananes, accras, marinades et de la viande pour 3 personnes. Elle semble pas heureuse du tout qu’on vide son commerce en début de journée, même si on paie. Avec ses mains pas propre du tout et tout son air bête, elle ramasse le huge morceau de viande dans le plateau et commence à l’effilocher avec ses doigts. Mon coeur bas fort. Je me parle encore: « Jess, tourne toi et regarde le paysage. Pas capable. Je regarde ses mains». Elle jette les morceaux déchiquetés dans le chaudron d’huile par terre à coté d’elle. Entre temps, 2 chiens miteux me regardent brisant mon coeur en espérant cette viande en train de frire, un vendeur de canne à sucre s’installe dans mon espace vital avec ses millions de mouches, un mec m’appelle ‘la blanche’ randomly comme ça sans raison et un autre mec achète à la dame de la bouffe en lui remettant un billet d’argent tout crasseux contenant probablement vingt milliards de merde qu’elle prend avec les même mains avec lesquelles elle touche la bouffe. Mon coeur bat encore plus fort. Je me dit qu’elle prendra le griot avec une pince à la sortie de l’huile alors je suis sauvée! Et c’est à ce moment qu’elle commence à remplir notre assiette avec les autre choses commandées en prenant une pause pour se gratter la cheville, toujours avec les même mains sales. Eurk, j’ai le frisson, le moment de manger arrive. C’est clair que je vais être malade. Viande chaude et aucune hygiène, quelle belle combinaison! 2 assiettes bien remplies, assis ensemble dans l’auto, le moment est venu de goûter. Je mange des bananes, moelleuses a l’intérieur et bien croustillantes à l’extérieur. J’adore les banane pesées, je pourrais en manger à tout les repas tout le temps, j’en ai également fait, je suis presqu’une experte sur le sujet. Ensuite, les marinades et accras, pas imbibés d’huile et super gouteux, Miam! J’accompagne le tout de pickliz. Le chou est très blanc, les carottes d’une belle couleur orange clair, bien pimentés et très croquants, vraiment frais quoi. Vient le moment de goûter le griot. J’ai peur. Timidement, je prend un minuscule morceau en m’assurant que quelqu’un en a mangé avant moi pour tester le produit, et je goute. WOW! Tendre, vraiment un bon goût bien assaisonné et croustillant mais pas sec. Le repas que nous étions en train de manger sur le bout des genoux dans la voiture était excellent! Quelle mains sales dont? Je mangeais ce repas pour lequel aucune condition d’hygiène n’a été respectée mais qui avait tout de même donné un produit vraiment délicieux. Je mange en n’y pensant même plus. Le lendemain, je me sens très bien, je n’ai pas été malade. Cette dame pas très sympa que j’ai jugée m’a servi un super repas frais.
Ma façon de faire au canada est bien différente de la sienne. Je ne changerais pas mes habitudes pour les siennes mais ici, la viande est tuée et dépecée aux petites heures du matin. Ensuite elle est vendue au marché, un endroit en terre battue avec plein de petites tentes ou chacun essaie de gagner sa vie. Le morceau de viande est tellement frais du jour que personne ne s’inquiète de savoir s’il est toujours bon. Au Québec il faut prendre beaucoup plus de précaution car l’animal que nous achetons n’a pas été tué le matin même mais il y a plusieurs jours. Il a été tué, transformé en usine, plusieurs agents de conservations y ont été ajoutés, il doit être emballé, exporté, transporté et ensuite vendu. Chaque pays a sa façon de faire, je vais donc m’ouvrir un peu plus. Je mangerai à nouveau dans la rue. Il suffit d’avoir un peu de jugeote sur ce que je mange en regardant l’aspect, l’odeur et le gout des aliments. L’intuition ne ment pas, mais maintenant, j’accepte les mains sales…frit à 165 degrés, rien ne survit!
Je vous écris encore demain, si l’internet le veut bien!
xoxo
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Voici un peu mon environnement à Pacot et Petion-Ville. J'ai aussi eu beaucoup de plaisir à prendre des photos de tout et de rien, question de me pratiquer un peu!
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2 semaines plus tard...
Enfin mon blog est prêt! Avec l’internet qui est à la vitesse AyitiChérie (le type de vitesse sans stress, la vitesse qui prend tellement son temps que JessXpress sent le brûlé) je ne peux vous promettre de journée pour la sortie de post mais je promets de vous écrire le plus souvent possible. J’ai envie de partager avec vous mon quotidien, mes impressions sur ce pays… en passant par la conduite (Jesus-Lordy-Lord les plus grandes chances de mourir sont là), les paysages à couper le souffle, les magnifiques plages mais aussi de ce que je vois qui n’est parfois pas très glam car je vous mentirais si je disais qu’ici tout est parfait, il y a beaucoup à faire et le manque de ressources est flagrant. Bien sur je vais aussi vous parler de cette bouffe que j’adore découvrir, des produits frais et locaux, des fruits et légumes que je n’avais jamais vu! Savez-vous ce qu’est le Mirliton?
La vie ici est bien différente, je comprends maintenant ce que s’adapter à un pays veut vraiment dire et j’ai vraiment hâte de partager mon aventure avec vous, car vivre à PAP (Port-au-Prince) en est toute une.
Ah oui… Je suis en sécurité, mes conditions de vie sont excellentes et oui, il y a des manifs au centre-ville… mais n’y a t’il pas de manifs à Montréal et les gens ont été blessés et arrêtés? L’idée c’est de ne pas mettre son nez où il ne faut pas… Je vais à l’épicerie, je marche dans les rues, accompagnée et avec de plus grandes précautions mais tout cela pour dire que je n’ai pas 80% de chance de mourir, loin de là, alors soyez rassuré.
J’ai commencé à faire de la photo, ouais j’ai un super prof et je me découvre une nouvelle passion, soyez prêt a être bombardé :)
Je vous laisse avec une petite vue du toit de l’hôtel Marcelin qui est tout prêt d’où je vis et où j’ai le plaisir de me baigner!
À bientôt les amis! xxxxx
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