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Au revoir
12 Octobre 2018 - Minuit et 44 minutes
Je devrais être entrain de faire du montage et pourtant je regarde une nouvelle fois Orgueil et Préjugés, et je ne peux pas m’empêcher de penser à toi. J’ai été amoureuse de toi pendant deux ans. Enfin, je n’ai pas immédiatement été amoureuse, mais ces deux années ont permis de renforcer ce que je pensais de toi. J’avais l’impression de lire en toi, de respirer au rythme de tes poumons, de rire à la hauteur de tes blagues et de dévorer tes lèvres des yeux. Pendant deux ans je les ai dévoré, uniquement des yeux et pourtant je croyais que nous avions tout d’un amour sincère et pudique. Je t’ai excusé de toutes tes actions égoïste prétextant de la timidité. J’ai tant fantasmé ton amour, la réciprocité de ce que je pouvais ressentir. Comment pouvons nous ressentir un amour aussi fort sans l’assurance de la réciprocité ?
C’est la fin. Je l’ai senti quand nous nous sommes vu. Cela m’a fait le même effet que lorsque j’ai quitté le premier garçon que j’ai aimé. Même si à l’époque l’amour était un mot un peu fort pour exprimer ce que je ressentais pour lui. J’étais jeune, il était gentil et simple et nous nous amusions énormément; pourtant j’ai su qu’il était temps que je m’efface de sa vie. Et comme à présent, je me sentais simplement vide. Comme si mon corps avait choisi le vide pour effacer l’amour. Tu sais ce que c’est toi ? Non, toi tu n’en es pas là. Toi, tu ne ressent rien, tu penses être au dessus de ça, oublier, ignorer plutôt qu’être déçu et ressentir; c’est certainement pour toi la chanson que tu as décidé de marmonner au quotidien. Mais je ne veux plus vivre dans cette ombre là en attendant que tu décides peut être un jour de me mettre devant tes yeux, parce que peut être que je ne l’ai finalement jamais été! J’ai peut être mal lu dans tes regards, dans tes sourires, dans nos conversations qui se complétaient; nous étions capable de finir nos phrases mais peut être que c’était simplement moi qui était trop prévisible.
Je me souviens la première fois que je t’ai vu, je me souviens de ta distance et je l’avais pris comme un défi, une barrière qui fallait casser pour t’atteindre. Mais tu avais tellement de barrières. Je me souviens de notre première confrontation; un sujet aussi stupide mais qui, avec le stress nous avait rendu mauvais, tu étais déçu, en colère; j’étais énervée de ne pas être à la hauteur. Nous avons passé une semaine ensemble, ça ma fait un choc, j’étais en présence d’une personne qui me ressemblait énormément, une éducation similaire, pudique dans ce qu’il ressentait, extraverti pour dissimuler ce qui se cachait derrière les blagues, toujours la réparti cassante qui brisait la glace des gens comme nous et qui mettait un frein pour ceux que cela effrayait. Je suis tombée sous le charme à ce moment là. Le moment où tu avais décidé de te référer à mon avis avant de prendre une décision, j’avais pris ça pour de la confiance; je me dis maintenant que tu n’avais simplement pas envie de choisir. Tu me l’as dit toi même il y a un mois, tu ne sais pas prendre de décision. Je prenais les décisions mais celle que j’aurai voulu que tu prennes ne pouvait que se décider seul. J’étais vraiment la seule à voir notre harmonie quand nous nous voyions ?
C’est bientôt la fin de mon film, c’est le moment où M. Darçy pense qu’il a fini ce qu’il avait à faire, et il s’en va. Tout va bien maintenant, Jane et M Bingley vont se marier, Lydia à été retrouvé et marié. Pour lui c’est le moment de partir, il regarde alors une derrière fois la maison de la personne qu’il aime, il pense à ce moment qu’il ne l’a reverra pas.
J’ai toujours voulu être Elisabeth Bennet mais je me rends compte que je suis M Darcy depuis toujours. Je suis prête à tout pour la personne qui me plait, si j’estime aimer la personne comme il se doit alors oui, je serai prête à faire en sorte que tout se passe toujours pour le mieu.
Lady Catherine vient de rentrer chez les Bennet en pleine nuit pour s'assurer que Elisabeth n’est pas fiancé à M Darcy et c’est enfin maintenant qu’elle ne cache plus ce qu’elle ressent, c’est plus fort qu’elle, elle ne peut plus nier. Alors elle fait face à Lady Catherine qui s’en va choqué par la nouvelle. Elisabeth ne dormira pratiquement pas cette nuit là, je sais exactement ce qu’elle ressent mais je sais encore plus ce que ressent le corps de M Darcy quand il a dû apprendre la nouvelle. Il a dû avoir le corps chaud, presque brûlant et son ventre s’est serré pour laisser place au coeur qui en demande trop. Alors il part, il va la rejoindre, il veut en avoir le coeur net. Une musique qui commençait doucement s’affole parce que nos deux héros se font face. Impossible de dormir, la tante qui voulait tout interrompre n’a fait que débloquer une situation qu’ils n’auraient pu se résoudre d’eux même,, par orgueil évidemment. Alors ils se regardent enfin, comme deux amants qui s’aiment, il n’y a plus de haine, plus de préjugés, ils se tiennent la main, s’observe enfin avec l’assurance que c’est à travers la même chaleur qu’ils vont s’aimer.
Nous n’aurons jamais notre Lady Catherine. Et même si nous l’avions eu je ne peux avoir l’assurance que tout cela aurait servi à quelque chose. Tu ne m’aimes pas.
Ca me fait tellement mal de l’admettre mais il est temps que je parte. Et nous l’aurons fait de la bonne façon, d’une façon qui nous ressemble. Notre semaine ensemble à été super, nous étions en parfaite adéquation. Nous avons voyagé sur un terrain que je connaissais et pourtant j’ai eu l’impression de le redécouvrir. J’ai eu ce que je voulais, pendant une semaine j’ai vécu avec un homme qui me ressemble, qui me fait rire, qui a de la conversation et qui est exactement au stade où j’étais à la fac. Déterminé, soucieux et arrogant. Nous savons tous les deux que ton arrogance est le secret d’une terrible anxiété mais je garderai ça pour moi. Moi aussi j’ai longtemps pensé que mon bonheur ne serait réel que lorsque je serai seule et loin de tout, dans un endroit à moi et que je partagerai le résultat avec moi uniquement, je pensais que je pourrai me reposer seulement quand mes objectifs seraient atteint.
J’ai donc compris que tu n’étais pas du tout prêt à vivre ce que je voulais vivre. Je ne voulais pas vivre avec un homme, dans une relation stable, si tel avait été le cas, j’aurai pris le premier homme gentil et ambitieux près de moi. Non moi je voulais vivre un amour sincère, peut être rare et à distance mais qui nous réchaufferait le coeur un fois notre regard croisé. C’est dur mais ça n’arrivera pas avec toi.
Je ne sais pas si je suis prête à ne plus jamais penser à toi, mais je crois que je suis prête à vivre avec l’idée que tu ne m’aimes pas.
Alors je te dis au revoir.
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