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INNOVER DEMAIN
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Articles présentant des idées innovatrices pour améliorer notre société
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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Pirater son cerveau grâce à la pleine conscience
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Plusieurs années d’université amènent souvent quelques petites crises d'anxiétés, d’ailleurs le début de mes recherches sur le piratage de mon cerveau a commencé lorsque j’ai voulu ressentir un peu plus de zénitudes dans ma vie. J’étais à l’époque un peu tanné d’entendre les deux seuls trucs de mon entourage, pour qui l’anxiété semblait se résumer à un manque en oxygène (respire ça va ben aller) ou à un manque d’imagination (pense à autre chose ça va ben aller). J’étais surtout tanné de voir que certaines personnes semblaient planer sur un nuage alors que moi j’essayais d’éviter parfois des catastrophes imaginaires. Donc un soir je suis rentré chez moi et j’ai pris ma vie en main, j’ai googlé anxiété et je suis tombé sur la pleine conscience ou «Mindfullness ». C’était la première fois de ma vie que je googlais sur un problème de santé et que je n’avais pas découvert que j’étais atteint d’un cancer en phase terminale. Au début, j’étais vraiment sceptique, la pleine conscience, ça ressemblait vraiment à de la pseudoscience. J’ai tout de même plongé tête première dans la lecture d’une multitude d’articles scientifiques sur le sujet. Je me suis rapidement aperçu pour la première fois tout ce dont nous étions capables de faire consciemment afin de modifier notre esprit. Pour ceux qui débutent la lecture de cet article avec des doutes sur l’appui scientifique qu’a la pleine conscience voici un site pour ANNIHILER vos doutes :
Center for Mindfulness in medecine, Healt Care, and society, University of Massachussetts Medical School: 
http://www.umassmed.edu/cfm/research/
Pirater son cerveau pour être zen
Un épisode de stress ou d’anxiété ça s’exprime comment? Au début, on respire plus rapidement, notre fréquence cardiaque augmente, un flot intense de pensées souvent négatives se bousculent et l’emballement paraît parfois sans fin. À quoi sert la pleine conscience lors d’épisode d’anxiété? En premier lieu, prendre conscience que nous sommes capables d’agir et de reprendre le contrôle. Facile à dire, mais difficile à faire quand on fait une crise d’anxiété, mais les trucs présentés par la pleine conscience permettent d’y arriver une étape à la fois. Mon exercice préféré, et celui qui m’a permis d’explorer cette pratique scientifiquement établit, c’est la méditation pleine conscience.
Exercice de pleine conscience
Une méditation pleine conscience ça semble ésotérique, mais c’est plutôt facile, on prend une posture confortable, on ferme les yeux on respire doucement en se concentrant sur un point en étant pleinement conscient de ce point et de son impact sur nous. Il faut donc se concentrer sur un point et accepter les pensées qui viennent nous bousculer sans les juger ou leur accorder une quelconque importance. C’est comme quand notre café est tellement bon, qu’on en oublie l’enfant à côté de nous qui cri étendu en frappant le sol de ses poings. On prend de grandes respirations et on ne pense qu’au délicieux goût du café, sa texture, l’effet qu’il produit en réchauffant d’abord notre bouche, notre gorge puis notre estomac et qu’ensuite notre cerveau semble tout comme nous, très heureux de cette dose de caféine. On le sait que l’enfant est là, qu’il cri, mais notre café est si bon on ne peut qu’être absorbé par l’appréciation du meilleur café de notre journée et l’enfant bien… il est là, il veut notre attention, mais on laisse aller sans jugement en admettant que malgré tout, l’enfant si l’on réagit continura se comportement. La petite métaphore de l’enfant est, en fait, plutôt réaliste pour expliquer les pensées anxiogènes d’une personne anxieuse. Comme cet enfant lors d'un des meilleurs moments de la journée, chaque action réalisée en pleine conscience doit mettre en bruit de fond le reste, accepter qu’une multitude d’autres choses harcèlent nos sens, mais que nous avons choisi consciemment de profiter au maximum de l’instant présent et de ce qui nous rend bien. On est concentré sur nos sens et on laisse passer le reste sans jugement. L’objectif derrière le fait de ne pas juger est de pouvoir rapidement laisser aller les pensées en ne s’y enfonçant pas, en ne créant pas non plus d’autres pensées positives ou négatives en réaction. On peut faire l’exercice avec notre respiration en se concentrant sur notre inspiration, le chemin que l’air prend dans notre corps, les sensations qu’elle produit dans notre organisme et ensuite notre expiration. La méditation n’est pas seulement un acte religieux ou de relaxation, ses effets sur le cerveau sont énormes : « augmenter la concentration de matière grise dans plusieurs régions du cerveau, comme l’hippocampe gauche ou le cervelet » « cortex cérébral plus épais » (1). Mais concrètement la méditation pleine conscience ça change quoi? Elle augmente significativement la capacité de se concentrer, réduit l’inflammation et certains processus de vieillissement de notre corps, réduit les douleurs chroniques, prévient les risques de rechute dans la dépression et améliore le système immunitaire (2).
C’est vraiment bien la médication pleine conscience vous croyez pas ? Pour relaxer et profiter au maximum de la vie, la pratique de la peine conscience ne se limite pas à la méditation, bien souvent les sportifs et les musiciens l'utilisent sans le savoir. En effet, la pleine conscience est une pratique où l’on vit pleinement le moment présent, comme lorsque nous sommes tellement concentrés sur ce que nous réalisons que nos pensées sont dévouées à 100% à notre exercice. C’est pour cela que l’on peut marcher de manière consciente en laissant ses sens prendre le contrôle et en laissant derrière nous nos pensées envahissantes et nos jugements, pour profiter pleinement de la vie.
Je suis certain qu’il y a mille et une façons de pirater notre cerveau, il ne reste plus qu’à les découvrir et à les utiliser.  
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Écrit par: Alexis Grondin-Landry
1 PASSERPORT SANTÉ. Le pouvoir de la méditation : peut-elle guérir ? [En ligne], http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=pouvoir-meditation-peut-elle-guerir
2 ANDRÉ, Jérémy. 5 juillet 2014, La méditation améliore le cerveau. [En ligne],  http://www.lepoint.fr/sante/la-meditation-ameliore-le-cerveau-05-07-2014-1843575_40.php http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=pouvoir-meditation-peut-elle-guerir-sur-quelles-maladies-la-meditation-a-t-elle-deja-fait-ses-preuves-
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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Les bandes riveraines aux Québec : leurs avantages et comment les préserver
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Le Québec est reconnu pour abriter de nombreuses étendues d’eau et posséder une quantité incalculable de rivières. En fait, c’est près de 22 % de la superficie du Québec qui est recouvert d’eau. On y dénombre environ de 3,6 millions d’étangs, marais et lacs, ainsi que des millions de kilomètres de rivières faisant du réseau hydrique du Québec un élément vital de l’environnement. (MDDELCC, s. d.).
Durant les dernières décennies, pour des raisons reliées à l’urbanisation, l’expansion des activités humaines dans les milieux naturels et l’augmentation des pratiques culturales, plusieurs cours d’eau se sont dégradés, ceux présents en milieux agricoles se sont linéarisés et bon nombre de bandes riveraines ont été anthropisées et certaines ont même disparues. La transformation des bandes riveraines et les pressions anthropiques qu’elles subissent ont eu des impacts importants sur l’environnement tant au niveau de la pollution diffuse dans les rivières et les lacs, l’augmentation de la sédimentation dans les cours d’eau et leur eutrophisation, ainsi que la diminution des espèces fauniques et florales qui y vivent.
Mais qu’est-ce qu’une bande riveraine
Selon le glossaire du guide d’interprétation de la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables (PPRLPI), la bande riveraine est désignée comme une « lisière végétale permanente composée d’un mélange de plantes herbacées, d’arbustes et d’arbres qui longe les cours d’eau ou entoure un lac » (Québec. MDDELCC, 2015, p.111). Cette définition prend en considération deux aspects importants de la bande riveraine, soit l’aspect de permanence et les différents types de végétaux que nous y retrouvons.
La Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec (FIHOQ), qui se base également sur cette définition dans son guide de bonnes pratiques, insiste sur le fait que la bande riveraine fait office d’écotone soit de « zone de transition entre les écosystèmes aquatiques et terrestres » (FIHOQ, 2013) assurant du même coup certains services écosystémiques favorables à la biodiversité, à l’environnement et à la filtration de l’eau. Nous pouvons également considérer les bandes riveraines qui se situe dans un milieu fortement peuplé ou même ceux bordant les cours d’eau des zones agricoles comme étant des « éléments anthropisés du paysage » (Hébert-Marcoux, 2009, p.i). Afin de vous faire une meilleure idée de ce qu’est une bande riveraine, voici quelques photos.
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Bande riveraine comprenant des plantes aquatiques,  des arbustes et des arbres sur les rives d’un étang dans un quartier résidentiel
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Vue aérienne d’une bande  riveraine agricole au Québec
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Illustration  d’une bande riveraine idéale et règlementaire près d’une rivière
 Avantages de la végétalisation des bandes riveraines
Les bandes riveraines sont des éléments importants de notre environnement. Elles permettent une transition entre le milieu hydrique et terrestre et possèdent une valeur environnementale non négligeable et économique pour le milieu agricole.
Au Québec, l’érosion des sols peut engendrer des pertes pouvant atteindre jusqu’à 30 tonnes métriques par hectare (Canards Illimités Canada, s. d.). Les bandes riveraines permettent de limiter l’érosion des sols en créant une barrière naturelle. Les espèces végétales des bandes riveraines sont aussi en mesures de capter les polluants protégeant ainsi les cours d’eau. Cela empêche dans une certaine mesure les engrais et les pesticides de se retrouver dans les cours d’eau et ainsi nuire aux espèces végétales et aux animaux. Selon une étude de l’IRDA menée entre 1997 et 2001 sur une terre agricole expérimentale, une bande riveraine d’une largeur minimale de trois mètres peut suffire à capter 48 % du ruissellement de surface, 90 % des matières en suspension dans l’eau, 69 % de l’azote total et pas moins de 86 % du phosphore total (Duchemin et Majdoub, 2004).  La diminution de la perte des sols cultivables, des pesticides et des engrais est un gain économique net pour les producteurs agricoles.
Les bandes riveraines peuvent aussi agir comme brise vent entre les terres des producteurs agricoles. Cet effet brise vent limite les dégâts des intempéries sur les terre, améliore les récoltes, crée un microclimat favorable à la croissante des plantes et diminue les dommages causés aux bâtiments.
Enfin, les bandes riveraines agissent aussi comme un lieu où peuvent s’abriter plusieurs espèces animales. Cela favorise un équilibre naturel entre les espèces et la prolifération de la biodiversité.
Les obstacles à la végétalisation des bandes riveraines
Les bandes riveraines ne sont pas aussi végétalisées qu’elles le devraient afin d’offrir des services écosystémiques adéquats. La première cause de la dévitalisation des bandes riveraines au Québec est le manque de volonté politique des élus municipaux. Il est de la responsabilité des municipalités d’adopter une règlementation encadrant les bandes riveraines afin de les protéger. Malgré cette responsabilité, les administrations municipales n’ont souvent pas les effectifs nécessaires ou même les moyens budgétaires afin de faire respecter la règlementation en vigueur. De plus, plusieurs élus ne font pas grand cas de la préservation des milieux hydriques et ne vont pas de l’avant afin que la règlementation soit appliquée.
Dans le milieu agricole, il n’est pas rare de voir des terres être cultivées jusque sur le bord des fossés ou des rivières. En croyant augmenter leur rendement, les producteurs agricoles vont souvent labourer et semer jusqu’à la limite de leur terrain. En fait, c’est tout le contraire qui arrive, car le sol est plus à risque de se lessiver lors des fortes pluies et les derniers rangs qui sont semés près des milieux aquifères sont rarement aussi productifs que les autres.
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Bande riveraine dévastée en milieu agricole
En milieu résidentiel et de villégiature, les riverains voulant bénéficier de l’ensemble de leur propriété vont tondre le gazon jusque sur le bord du cours d’eau et vont aménager la bande riveraine de façon « esthétique et utilitaire » et non en fonction des besoins de la faune et de la flore (Phoenix, 2016). La végétation va donc davantage servir de cadre paysager (Cyr et Sinave, 2016). La construction de murets ou l’utilisation de pierres par les riverains afin de stabiliser les berges pour éviter leur érosion diminue la qualité des rives et nuit à leur végétalisation. La construction d’infrastructures près des cours d’eau dans les zones urbanisées est également considérée comme un frein au maintien des bandes riveraines.
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Bande riveraine dévégétalisée en milieu résidentiel ayant un muret de soutènement
Comment préserver les bandes riveraines
La destruction des bandes riveraines n’est pas irréversible. La nature est résiliente et peut facilement reprendre ses droits. En effet, en évitant d’effectuer toute action humaine sur une bande de terre, les herbes vont pousser davantage et les arbres et arbustes vont s’intégrer à ce nouvel écosystème. Afin d’arriver à de bons résultats la partie à protéger peut tout simplement être balisée pour indiquer qu’aucune activité ne doit être effectuée à l’intérieur de ce périmètre.
La plantation d’arbres et arbustes est également très efficace afin de renaturaliser les rives d’un cours d’eau. Cette action peut même être jumelé à la première afin d’accélérer la reprise des espèces végétale. Plusieurs organismes ou institutions organisent annuellement des activités de reboisement des cours d’eau pour les protéger. La ville de Sherbrooke, par exemple, a décidé de végétaliser ses cours d’eau en plantant des arbres sur ses terrains et dans les parcs. Des périmètres ont même été installés pour y restreindre les activités humaines. Lors des activités de plantation, il est important d’inviter la population afin de les sensibiliser à l’importance de bien végétaliser les cours d’eau.
La distribution d’arbres par une municipalité ou un organisme comme les Organismes de bassin versant (OBV) est également une action concrète qui encourage les citoyens et les corporations à prendre soin de leur environnement et de leur cours d’eau. Lors de cette activité, les organisateurs peuvent davantage répondre aux questions des participants concernant leur terrain et leur donner des trucs pratiques pour bien planter leurs arbres et arbustes.
Enfin, une des meilleures voies à suivre est l’application règlementaire. Toutes les municipalités au Québec doivent se doter d’une règlementation encadrant les activités en bordure des cours d’eau. Cette règlementation doit respecter la PPRLPI qui stipule qu’une bande riveraine doit avoir de 10 à 15 mètres en milieu urbain et être de trois mètres en milieu agricole. Toutefois, avoir une règlementation en vigueur ce n’est pas tout, il faut également l’appliquer sinon elle est inutile. Pour l’instant, l’application règlementaire concernant les bandes riveraines est un des problèmes majeurs des municipalités québécoises nuisant ainsi à la préservation des écosystèmes riverains.
Dans le but de renverser la vapeur, plusieurs instances municipales comme les MRC de Brome-Missisquoi et de la Haute-Yamaska ont décidé d’agir et se sont dotées d’un plan d’action pour améliorer la qualité de leurs bandes riveraines. Depuis plusieurs année, ces deux MRC de la Montérégie ont su faire preuve d’initiative et ont permis d’améliorer grandement la qualité écosystémique des rives de leurs cours d’eau. Pour y arriver, elles ont décédé de distribuer des arbres, construire une serre d’arbustes, instaurer des patrouilles vertes, informer les citoyens de l’application règlementaire et mesurer la qualité des bandes riveraines et de l’eau des rivières. Pour l’instant ces actions portent fruits et on constate dans les deux MRC une amélioration constante de la qualité des bandes riveraines. D’ailleurs, voici trois photos prises au même endroit entre 2008 et 2015 dans la MRC de la Haute-Yamaska qui attestent de l’amélioration d’une bande riveraine agricole suite à l’intervention des instances municipales.
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Illustration d’une bande  riveraine en 2008 avant l’envoi de l’avis de courtoisie dans la MRC de la  Haute-Yamaska
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Illustration d’une bande  riveraine en 2012 après l’envoi de l’avis de courtoisie dans la MRC de la  Haute-Yamaska
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Illustration d’une bande  riveraine en 2015 dans la MRC de la Haute-Yamaska
 Les bandes riveraines tiennent un rôle de premier plan dans le maintien de l’équilibre entre les écosystèmes aquatiques et terrestres. Elles permettent, non seulement d’assurer une transition nécessaire au déplacement des espèces fauniques qui y vivent, mais aussi, à la flore indigène de s’y développer. Des bandes riveraines saines et végétalisées adéquatement facilitent la filtration de l’eau de ruissellement qui coule vers les cours d’eau et permettent de diminuer la pollution urbaine et la pollution agricole diffuse provenant des terres en culture. De plus, elles offrent des avantages esthétiques à nos paysages dont les riverains, les industries récréotouristiques et les personnes qui pratiquent leur sport de plein air peuvent bénéficier. Végétaliser nos cours d’eau ne doit pas être perçu comme une corvée insurmontable ou une fatalité pour les adeptes de la pelouse, mais plutôt comme une action environnementale qui apportera à tous des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux en lien direct avec le développement durable de nos communautés.
 Écrit par : Samuel Pépin
Références :
Canards Illimités Canada (s. d.). Les bandes riveraines et les haies brise-vent. Canards Illimités, 2 p.
Cyr, J. et Sinave, E. (2016). Discussion au sujet des bandes riveraines de la région de Vaudreuil-Soulanges. Communication orale. Entrevue menée par Samuel Pépin avec Julie Cyr, directrice générale et Émilie Sinave, chargée de projets et des communications pour le Conseil du bassin versant de la région de Vaudreuil-Soulanges (COBAVER-VS), 30 mars 2016, communication téléphonique.
Duchemin, M, et Majdoub, R. (2004). Les bandes végétales filtrantes : de la parcelle au bassin versant. Vecteur Environnement, vol. 37, nº 2, p. 36-50.
Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec (FIHOQ) (2013). Bande riveraine : Plantation et entretien, pour une restauration durable!. In FIHOQ. Identifier la végétation. http://banderiveraine.org/identifier-les-zones-vegetatives-et-hydriques/reperer-le-modele-naturel/ (Page consultée le 15 décembre 2015).
Hébert-Marcoux, S. (2009). Les écosystèmes riverains, les bandes riveraines et les corridors écologiques : regard sur la capacité des bandes riveraines définies selon la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondable du Québec de maintenir la fonction de corridor écologique. Essai de maîtrise, Université de Sherbrooke, Sherbrooke, Québec, 90 p.
Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MDDELCC) (s. d.). De l’eau du nord au sud et d’est en ouest. In MDDELCC. Rapport sur l’état de l’eau et des écosystèmes aquatiques au Québec. http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/rapportsurleau/portrait-Qc-aquatique-eau-nord-sud-est-ouest.htm#abondance_lacs (Page consultée le 17 mai 2015).
Phoenix, E. (2016). Discussion au sujet de la végétalisation des bandes riveraines au Québec. Communication orale. Entrevue menée par Samuel Pépin avec Élise Phoenix, agente d’intervention aux cours d’eau de la MRC de Vaudreuil-Soulanges (MRC-VS), 22 mars 2016, salle DATE, bureau du DATE de la MRC de Vaudreuil-Soulanges.
Québec. Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) (2015). Guide d’interprétation de la Politique de protection des rives du littoral et des plaines inondables. Québec, Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, 165 p.
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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Pirater son cerveau pour être heureux
Plusieurs croient que le bonheur est un choix, moi je le perçois plutôt comme des lunettes au travers desquelles nous percevons le monde. Il est vrai que voir le monde au travers de ses lunettes du bonheur semble parfois bien difficile, mais consciemment l’on peut prendre cette décision fondamentale qui changera notre perception de la réalité. Comment faire alors pour porter ses lunettes du bonheur ? Il existe plusieurs méthodes afin d’y arriver, mais selon moi la plus facile est de pirater notre cerveau.
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Pirater son cerveau pour être heureux.
Lorsque nous sommes heureux, nous sourions, mais sourire peut aussi nous rendre heureux. C’est ici que la magie du piratage entre en scène ; simuler un comportement décrypté par le cerveau comme une réaction heureuse déclenche une réaction émotionnelle positive et du coup un sentiment de bonheur (1). En clair, pousser notre cerveau à croire que nous sommes heureux, amène notre cerveau à nous rendre heureux. Donc, le simple fait de s’efforcer à avoir un sourire empreint de joie augmente le sentiment de bonheur général (2). Toutefois, plusieurs études tendent à démontrer qu’un faux sourire, utilisé par exemple pour cacher un sentiment de tristesse aurait l’effet contraire, soit de diminuer le sentiment de bonheur général (3). Comment faire pour y arriver? Rien de plus simple, on a tous un événement passé, futur, ou encore quelque chose qui nous fait sourire à tout coup. Pourquoi ne pas prendre le temps de se le remémorer, prendre une grande respiration et accepter ce sourire qui se dessine sur notre visage? Qui plus est, le sourire est contagieux; essayez-le au travail en souriant sans raison à tout un chacun et vous verrez qu’ils vous le rendront. Plusieurs utilisent aussi le rire pour améliorer leur niveau de bonheur dans leur vie, parfois même en se donnant rendez-vous pour ce qui est appelé la thérapie du rire. Une petite vidéo vous explique le principe :
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Si je ne vous ai pas convaincu de devenir un adepte de la thérapie du rire, je vous conseille un autre truc que j’aime bien pour me faire rire et me détendre : les vidéos drôles sur YouTube. Résultat garanti ou argent remis!
Les mots que nous utilisons et les sentiments que nous avons lors de certaines situations peuvent eux aussi être transformés afin d’améliorer grandement notre niveau de bonheur. Le dicton : « vaut mieux en rire qu’en pleurer » prend presque tout son sens ici. En fait, lorsque nous décidons consciemment d’utiliser des mots négatifs qui viennent renforcer notre sentiment négatif d’une situation nous ne faisons que rendre encore négative notre perception de la situation. Au contraire si nous décidons consciemment de changer notre sentiment négatif en relativisant la situation et en verbalisant cette transformation nous serons bien moins impactés par celle-ci. La même chose peut se produire lorsqu’une situation heureuse arrive, nous devons la verbaliser, la communiquer afin de laisser une place plus importante à ce sentiment. En somme, il faut consciemment décider de laisser une situation ou un sentiment nous affecté et choisir de quelle manière. (4)(5)
1 CUDDY, Amy. 2016, Montrez-leur qui vous êtes! .  Marabout. 360 p.
2 WENNER, Melinda. 1 septembre 2009, Smile! It Could Make You Happier, Making an emotional face—or suppressing one—influences your feelings. [En ligne], https://www.scientificamerican.com/article/smile-it-could-make-you-happier/
3 MERCOLA. 14 avril 2011, How to Overcome Fear and Negativity Almost Instantly. [En ligne], http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2011/04/14/a-fake-smile-can-be-bad-for-your-health.aspx.
4 NEWBERG, A. WALDMAN, M. The Most Dangerous Word in the World. [En ligne], https://www.psychologytoday.com/blog/words-can-change-your-brain/201208/the-most-dangerous-word-in-the-world
5  LOS ANGELES UNIVERSITY, 22 juin 2007. Putting Feelings Into Words Produces Therapeutic Effects In The Brain. [En ligne], https://www.sciencedaily.com/releases/2007/06/070622090727.htm
Écrit par: Alexis Grondin-Landry
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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Pirater son cerveau pour être plus confiant.
Hacker votre cerveau :
Si vous pouviez hacker ou pirater quelque chose afin d’être plus heureux, vous décideriez sûrement, comme plusieurs, de pirater votre compte en banque pour y ajouter plusieurs zéros. Si je vous disais qu’il serait bien plus simple de pirater votre cerveau me croiriez-vous? En fait, des études scientifiques l’ont prouvé, l’Être humain peut consciemment décider de devenir heureux ou du moins pousser son cerveau à le devenir (1). Le bonheur n’est pas le seul état que l’Être humain peut volontairement décider d’atteindre. Pirater son cerveau est bien plus facile qu’il ne le semble; voici pour y arriver un exemple d’une série de trois et les résultats escomptés.
Pirater son cerveau pour être plus confiant.
Notre corps et notre cerveau ne forment pas deux entités, mais bien une unique et même chose. L’un des Tedtalk les plus vus, celui de Amy Cuddy professeur au Harvard Business School, présente un aspect jusque-là insoupçonné pour beaucoup d’entre nous, la possibilité d’avoir un impact à long terme sur notre corps ainsi que sur notre esprit en adoptant certaines postures. Depuis longtemps nous savons que les animaux ayant des postures dominantes au sein de leurs groupes produisent aussi en plus grande quantité un cocktail d’hormones (2) qui leur permet de préserver cette dominance. Une étude menée par Amy Cuddy (3) démontre que le simple fait d’adopter ces postures dominantes chez l’Être humain permet la production de ce même cocktail. En effet, cette étude démontre que le simple fait de conserver une posture de puissance augmentait chez les participants, après quelques minutes seulement, la production moyenne de testostérone de 19 % et diminuait en moyenne l’hormone du stress, le cortisol, de 25 %. L’inverse aussi a pu être démontré, le fait d’adopter une posture d’impuissance augmentait en moyenne de 17 % le cortisol et diminuait en moyenne la testostérone de 10 %. En quoi ces résultats sont-ils si significatifs? Simplement par l’effet de ces deux hormones sur le corps et l’esprit. On parle ici de réduction de l’anxiété, de réduction du stress, d’augmentation de la mémoire et de plusieurs autres avantages qui, dans certaines situations, peuvent être déterminants. (4) Donc, si vous vous rendez à un examen ou à une entrevue, voici les postures à adopter et les postures à éviter avant et pendant l’événement.  Pratiquez celles-ci à la maison et vous verrez, la différence est impressionnante.
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Voici le tedtalk de Amy Cuddy
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(1) GREGOIRE, Carolyn. 13 décembre 2013, This Is Scientific Proof That Happiness Is A Choice.  [En ligne], http://www.huffingtonpost.com/2013/12/09/scientific-proof-that you_n_4384433.html
(2) MUEHLENBEINCORRESPONDING, Michael,  et WATTS, David. 9 décembre 2013, The costs of dominance: testosterone, cortisol and intestinal parasites in wild male chimpanzees. [En ligne], https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3004803/
(3) CUDDY, Amy. 2016, Montrez-leur qui vous êtes! .  Marabout. 360 p.
Écrit par: Alexis Grondin-Landry
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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Les Earthships : la maison du futur au service de l’environnement
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Repenser la façon de nous loger est un élément essentiel à notre époque où la consommation intelligente de nos ressources et de l’énergie est une nécessité. Le développement des énergies renouvelables pour satisfaire nos besoins se heurtent à l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz de schiste qui sont moins dispendieux. La réutilisation de l’eau et la production urbaine de denrées alimentaires sont également des enjeux de tailles qui sont d’actualité dans un contexte où nous connaissons davantage de perturbations climatiques amenant des périodes de sécheresse et d’inondation à plusieurs endroits dans le monde.
Face à cette problématique grandissante concernant la gestion et la maximisation de nos ressources, redéfinir nos habitations afin de s’adapter aux changements climatiques semble inévitable. Afin de répondre à ces nombreux défis, Michael Reynolds, un architecte américain, a développé à Taos un concept d’habitation résilient et axé sur le développement durable nommé Earthship. Ces habitations ne répondent pas seulement au besoin fondamental d’avoir un toit sur la tête, mais sont aussi construites de telle sorte qu’elles produisent leur propre énergie, une partie de la nourriture que ses habitants consomment, régulent la température ambiante à l’aide de systèmes géothermiques et d’échange d’air et récoltent l’eau de pluie afin de la purifier et la rendre propre à la consommation.
Les matériaux de construction
Les matériaux utilisés afin de construire ces habitations sont choisis en fonction de leur disponibilité et du fait qu’ils favorisent la réutilisation de nos ressources. Par exemple, des pneus sont utilisés afin de construire le mur de soutènement arrière de la bâtisse. Ces pneus en fin de vie sont récupérés et sont ensuite remplis de sable et empilés comme des briques afin de créer un mur solide permettent de supporter la structure
Le mur de pneus est recouvert d’un monticule de terre dans le but de créer artificiellement un effet de géothermie et d’isoler la section nord de l’habitation des températures hivernales. Environ 150 pieds de tuyaux sont installés dans ce monticule de terre afin d’y faire circuler de l’aire qui sera maintenu entre 10 et 15 degrés Celsius pour ensuite être diriger dans le Earthship pour le réchauffer en hiver et le rafraichir en été. Ce système est jumelé à un échangeur d’air pour la faire circuler dans l’ensemble des pièces. Le mur de pneus permet également de récupérer la chaleur du rayonnement solaire provenant des faces est, ouest et sud où se trouve les différentes sections d’une serre solaire passive servant à réchauffer la maison, mais également à procurer de la nourriture tout au long de l’année.
L’eau et l’énergie
La récupération de l’eau de pluie dans les Earthships leur permet d’être indépendants du service d’aqueduc local. Le toit plat et en pante permet une récupération efficace de l’eau qui est emmagasinée dans des citernes enfouies dans la terre à l’arrière du mur nord. Cette façon de conservation favorise le maintien de l’eau à une température d’environ 10 degrés et sert aussi de masse thermique l’hiver tout comme en été pour tempérer le Earthship. Une fois purifiée, cette eau est propre à la consommation et est utilisée pour les soins corporels. Après sa première utilisation, elle est réacheminée afin de faire fonctionner la toilette et nourrir les plantes intérieures et extérieures.
La production d’électricité est un des éléments fondamentaux des Earthships. Des éoliennes et des panneaux solaires alimentent en électricité l’ensemble des électroménagers, des lumières, des ordinateurs et de tout autre objet fonctionnant à l’électricité. Les systèmes de production d’énergie sont suffisants pour subvenir à l’ensemble des besoins des habitants sans être obliger de connecter l’habitation au réseau électrique local.
Les Earthships, un avantage indéniable
Les Earthships encouragent la gestion intelligente des ressources, favorisent une certaine résilience face aux changements climatiques et atténuent les effets négatifs des crises économiques et climatiques en offrants à ses habitants de l’eau, un minimum de nourriture, un système permettant de tempérer l’air ambiante et de l’énergie.
Afin de faire la promotion de ce type d’habitation et de partager le savoir acquis depuis plus de 45 ans, un village a été construit depuis les années 1970 et une académie a été inauguré il y a quelques années afin d’y instruire tous ceux qui veulent apprendre à construire un Earthship.
L’engouement entourant ces habitations futuristes n’est pas qu’un effet de mode. Les gens optant pour cette option afin de se loger le font par conviction, car ils comprennent que ce type d’habitation respecte l’environnement et est une des solutions à adopter afin d’assurer un environnement plus durable.
Malgré que les Earthships ont été développés dans le désert de Taos, ils sont facilement adaptables au climat québécois. D’ailleurs, plusieurs Earthships ont déjà été construits dans la belle province. C’est le cas de L’Es-Cargot, le premier Earthship construit au Québec, situé à Chertsey et qui intègre l’ensemble des différents systèmes des Earthships en y incluant un poêle aux bois de type « Rocket stove » afin d’obtenir plus de chaleur en hiver. D’autres projets de maisons ont été réalisés à Saint-Élie-de-Caxton et Saint-Mathieu-du-Lac. Des serres solaires passives de type Eathship ont également vu le jour à différents endroits du Québec afin de produire des aliments durant toute l’année.
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Image des différents systèmes se retrouvant dans les Earthships
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Intérieur d’un Earthship
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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L’étalement urbain
L’enjeu de l’étalement urbain
Améliorer l’urbanisme de nos villes est un impératif économique et environnemental. Le modèle urbain actuel coûte très cher aux citoyens, et ce, sur l’ensemble des sphères de sa vie. Il lui coûte cher en taxe puisque l’étalement urbain génére des coûts importants en entretient des services publics (route, aqueduc, égouts, déneigement, service de police et de pompier). Qui plus est, comme il y a moins de population pour payer au kilomètre carré dans certains quartiers, les citoyens du centre de la ville se retrouvent à payer en partie pour les services des gens qui habitent des quartiers peu densifiés.
Dans les années 90, une étude a permis de déterminer qu’en réalisant une croissance urbaine plus concentrée pendant 25 ans, la région Métropolitaine de Toronto pourrait réaliser des économies allant jusqu’à 16 milliards de dollars en infrastructures et jusqu’à 4 milliards en coûts d’opération et de maintenance (1). Sur un laps de temps similaire, une étude réalisée pour la région d’Halifax a permis d’établir que si seulement 25% des nouveaux développements résidentiels étaient construits en zone urbanisée la Ville économiserait 670$ millions de dollars et 3 milliards de dollars si l’on augmentait ce chiffre à 50%. De plus, l’étalement urbain détruit les espaces naturels de la communauté. La communauté perd donc les milieux qui lui fournissent ses services écosystémiques comme la filtration des polluants aériens, la filtration des eaux et la production alimentaire puisque l’étalement urbain est la première cause de la disparition des terres agricoles. L’étalement urbain est aussi en partie responsable de la diminution de la biodiversité puisqu’elle cause la destruction de milieux naturels et son fractionnement. Elle augmente aussi la pollution produite par l’augmentation des déplacements humains, principale cause des émissions de gaz à effets de serre.
Il faut aussi noter que le modèle urbain actuellement utilisé empêche à la fois la mixité des usages (commercial et résidentiel) mais aussi la mise en place de système de transport collectif ou actif efficace simplement de par sa conception inefficiente. En effet, le réseau routier actuel est fait pour ralentir la circulation et limiter au maximum l’efficacité du transport dans les quartiers.
Trois solutions à l’étalement urbain
Taxer l’étalement urbain
L’une des solutions pour ralentir l’étalement urbain et son impact financier dans les villes est d’imposer une taxe contre celui-ci. On imposerait donc une taxe aux citoyens (non pas aux agriculteurs) vivant dans une zone où il y a une faible densité de population. L'objectif de cette taxe serait de rendre plus juste la taxation actuelle qui est principalement réfléchie en fonction de l’évaluation foncière et non pas selon le coût de chacune des maisons pour la ville. Il faudrait donc que le concept d’utilisateur payeur soit utilisé afin de créer une taxe sur l’étalement urbain. Cette taxe donnerait alors un avantage compétitif aux propriétés en milieux plus concentrés et réduirait l'avantage économique qu'ont les maisons dans des zones d'étalement urbain.  Bien sûr cette taxe palie principalement aux problématiques économiques liées à l'étalement urbain. Elle ne règle pas la problématique environnementale de destruction des milieux naturels, mais la ralentit en rendant l'étalement urbain économiquement moins avantageux.
Aucune construction en milieu naturel
Une autre solution serait la mise en place de norme stricte qui protégerait l’ensemble des milieux naturels et empêcherait toute nouvelle construction. Cela créerait de la rareté puisque la valeur des habitations en milieux naturels ou en milieu peu concentré augmenterait rapidement de valeurs par le jeu de l’offre et de la demande.  Le mode de taxation municipale actuelle qui se base sur l’évaluation foncière pourrait alors fonctionner de façon plus efficace. Ceci augmenterait aussi la densification de l’urbanisation dans plusieurs secteurs des villes puisque les nouvelles résidences devraient se faire en milieu déjà construit. Cette solution aurait aussi pour impact de mieux répartir les coûts liés aux services municipaux.
Les deux solutions précédemment présentées ont une lacune importante. Comme l’étalement urbain deviendrait de plus en plus coûteux pour les nouveaux propriétaires, celles-ci deviendraient de plus en plus inégalitaires. En effet, les plus riches pourraient avoir accès à des propriétés en dehors des zones urbanisées, alors que les plus pauvres se retrouveraient toujours dans des milieux concentrés.
Repenser l'urbanisme
Il est temps de repenser l’urbanisme de nos villes. Nous devons faire table rase, redéfinir les besoins des villes du futur et établir un plan qui aura au centre de ses préoccupations le confort de l’être humain et l’efficacité. Les préoccupations environnementales ne doivent plus être vues simplement comme étant esthétique, elles doivent aussi rendent la société humaine résiliente et intelligente. Puisqu’en effet, les services écosystémiques (filtration des polluants dans l’air et l’eau, lieux récréatifs, etc.) sont des services gratuits que la nature nous rend, pourquoi payer plus cher pour en avoir des artificiels (Usine de filtration, centre sportif, etc.)? Fini les planifications qui mettent au centre de la ville la voiture, les routes et les stationnements. De toute façon, les jours de la voiture non autonome et à pétrole sont comptés, pourquoi concevoir le futur avec des idées qui seront dépassées? Réalisons plutôt une ville qui connaît une vraie mixité des usages (industrie légère, commerce, service, habitation multiple et unifamiliale), mais surtout une ville tournée vers l’efficacité. Donc, il faut que le nouvel urbanisme permet à la fois à la ville d’économiser et aux citoyens d’en faire autant. Comment y arriver ? En prenant l’exemple sur ceux qui y sont arrivés avant nous, mais surtout en regardant vers le futur plutôt qu’en réfléchissant en terme de passé. 
Voici plusieurs liens pour des exemples de villes qui ont réussi :
Copenhague:
Cophenhague ville du transport actif:  http://www.jpcharbonneau-urbaniste.com/index.php/villes/copenhague/le-plan-daction-pour-les-espaces-urbains-de-copenhague-des-territoires-de-centralite-a-copenhague/ 
L’un de ses projets de quartiers de Copenhague:
youtube
Séoul et sa métamorphose :
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http://www.treehugger.com/sustainable-product-design/city-of-seoul-transforms-freeway-into-a-river-video.html
L’Allemagne et l’un des plus beaux écoquartiers au monde :
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http://guideperrier.ca/vauban/
  (1) BLAIS, Pamela. 1995, The Economics of Urban Form. Greater Toronto Area Task Force. Toronto, Greater Toronto Area Task Force, 55p.
(2) TAVEAU, Benjamin. 4 mai 2015, Les chiffres de l’étalement urbain, [En ligne], http://territoires.blog.lemonde.fr/2015/05/04/les-chiffres-de-letalement-urbain/
Écrit par: Alexis Grondin-Landry
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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Recyclage alimentaire : solution au gaspillage alimentaire
Par Samuel Pépin
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), près de 1,3 milliards de tonnes de denrées alimentaires sont gaspillées chaque année. Cela représente le tiers de l’ensemble de la production annuelle globale. Il suffirait seulement du quart de cette nourriture pour combler les besoins des 842 millions d’individus qui vivent actuellement dans un état de famine (1). La valeur économique de ces pertes s’élève à 990 milliards de dollars (2). À titre indicatif, cette mauvaise gestion de nos denrées alimentaires monopolise 28 % des terres cultivables et nécessite 250 kilomètres cubes d’eau annuellement (3). Au Canada, ce gaspillage représente 40 % de la production annuelle et une perte de 30 milliards de dollars (4).
Cette situation est essentiellement dû au stockage défectueux des aliments, à un manque de logistique au niveau des transports, aux exigences esthétiques des commerçants et des consommateurs, à la surconsommation des ménages et des entreprises ainsi qu’à une foule d’autres facteurs reliés, pour la plus part du temps, à notre système économique basé sur la surconsommation. Les responsables sont essentiellement les ménages qui sont imputables à 42 % de ce gaspillage suivi par les industries agroalimentaires à 39 %, le secteur de la restauration avec 14 % et enfin, les détaillants avec 5 % (5).
Des initiatives qui portent fruits
Heureusement, en réponse à ce gaspillage massif des denrées alimentaires, plusieurs solutions sont possibles et sont déjà en application. Depuis quelques années, nous avons vu l’apparition des légumes moches sur les étagères des épiceries. Ces légumes ont été pendant longtemps négligés et jetés, car ils ne répondaient pas aux critères esthétiques de l’industrie. Ceux-ci sont maintenant prisés par les consommateurs, car ils sont vendus à 70 % du prix habituelle, ce qui représente des économies importantes pour les ménages (6).
Une solution allant dans le même sens que les légumes moches, et qui vient de prendre son essor en 2016, a été conceptualisée par la compagnie LOOP créé, entre autres, par David Côté, fondateur de la compagnie RISE qui vent du kombucha. LOOP a établi un partenariat avec la compagnie Courchesne Larose, un grossiste dans le domaine des fruits et légumes, afin d’obtenir l’ensemble de ces invendus voués à l’enfouissement. LOOP leur donne une seconde chance en les transformant en jus pressé à froid. Ainsi, ces déchets sont transformés en vrai mine d’or (7).
Malgré l’apparition des légumes moches et de la réutilisation des fruits et légumes comme le fait la compagnie LOOP, plusieurs denrées alimentaires sont gaspillées tous les jours dans nos supermarchés. Pour réussir à éviter un tel gaspillage, des solutions simples sont possible, comme donner les invendus à des organismes venant en aide aux plus démunis. En France, une loi obligeant les commerçants à donner l’ensemble des invendus à des organismes a été adoptée en février 2016 (8). Ce type de loi pourrait également être mis en vigueur au Québec afin de diminuer la perte d’aliments chez les commerçants. D’ici-là, certaines épiceries, comme les cinq concessions de IGA Marché Louis Ménard ont décidé de donner les produits alimentaires non-vendus à l’organisme Moisson Montréal (9).
Pour aller plus loin
Afin de persévérer davantage dans le recyclage des denrées alimentaires, des personnes et des regroupements se sont organisés dans plusieurs villes du Québec comme Montréal, Sherbrooke et Gatineau pour aller ramasser les aliments qui sont encore propre à la consommation dans les poubelles des épiceries. Ce type de récupération alimentaire s’appel le «Dumpster Diving». Les adeptes de cette activité hautement écologique peuvent facilement obtenir des denrées de bonnes qualités tout en diminuant leurs frais d’épicerie et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, une solution de dernier recours, une fois qu’il est impossible de récupérer les denrées alimentaires en vue de les consommer, est de les composter afin de les retourner dans le cycle de la production agroalimentaire. Afin d’y parvenir, les aliments peuvent être compostés sur place dans des composteurs mobiles ou envoyés vers des sites de compostage en andin. Il est également possible de les faire parvenir vers des usines de biométhanisation qui les utiliseront pour produire de l’énergie.
Au Québec, comme ailleurs dans le monde, le gaspillage alimentaire est un problème qui est pris de plus en plus au sérieux. Avec la lutte aux changements climatiques, les famines répétées dans les pays en développement et les difficultés des classes pauvres à obtenir de la nourriture à l’année longue, il est primordiale de diminuer au maximum les pertes liées à notre consommation de nourritures. Heureusement, des solutions sont mises en place pour y arriver, toutefois chacun doit faire ça part afin d’éviter de gaspiller les aliments qu’ils achètent.
  (1) SHIELDS, A. (2013). Mettre fin au gaspillage alimentaire permettrait de nourrir la planète, plaide la FAO, [En ligne], http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/389994/mettre-fin-au-gaspillage-alimentaire-permettrait-de-nourrir-la-planete-plaide-la-fao (Page consultée le 7 janvier 2017).
(2) Boucher, J-M. (2013). Gaspillage alimentaire : 7 fois plus que l’aide au développement, [En ligne], http://www.consoglobe.com/gaspillage-alimentaire-7-fois-plus-que-laide-au-developpement-cg (Page consultée le 7 janvier 2017).
(3) ALIMENTERRE (s. d.). Impacts du gaspillage alimentaire sur l’environnement et les ressources naturelles, [En ligne], http://www.alimenterre.org/ressource/impacts-gaspillage-alimentaire-l%E2%80%99environnement-et-ressources-naturelles (Page consultée le 7 janvier 2017).
(4) TRAHAN, B. (2016). Gaspillage alimentaire au Canada : un fléau de 31 milliards, [En ligne], http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/affaires/201603/11/01-4959868-gaspillage-alimentaire-au-canada-un-fleau-de-31-milliards-.php (Page consultée le 7 janvier 2017).
(5) VAN EECKHOUT, L. (2015). 5 questions sur le gaspillage alimentaire, [En ligne], http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/12/10/gaspillage-alimentaire-les-grandes-surfaces-ne-pourront-plus-jeter_4829076_3244.html (Page consultée le 7 janvier 2017).
(6) FORTIN, P-O. (2014). Des légumes moches, bons, pas chers, [En ligne], http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/agro-alimentaire/201406/27/01-4779518-des-legumes-moches-bons-pas-chers.php (Page consultée le 7 janvier 2017).
(7) ALBORS, M. (2016). LOOP : le jus de fruits qui lutte contre le gaspillage, [En ligne], https://novae.ca/2016/06/loop-le-jus-de-fruits-qui-lutte-contre-le-gaspillage/ (Page consultée le 7 janvier 2017).
(8) AFP et LE MONDE FR (2016). La loi sur la lutte contre le gaspillage alimentaire adoptée au Parlement, [En ligne], http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/03/la-loi-sur-la-lutte-contre-le-gaspillage-alimentaire-adoptee-au-parlement_4858807_3244.html (Page consultée le 7 janvier 2017).
(9) BILODEAU, E. (2014). Récupération alimentaire : deuxième vie pour le filet mignon, [En ligne], http://www.lapresse.ca/vivre/gourmand/cuisine/201410/24/01-4812365-recuperation-alimentaire-deuxieme-vie-pour-le-filet-mignon.php (Page consultée le 7 janvier 2017).
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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Voitures autonomes
Par Alexis Grondin-Landry
Selon le magazine Forbes, il ne nous resterait plus qu’une quinzaine d’année avant que l’on puisse posséder notre propre voiture autonome (1). Des sites dédiés aux voitures autonomes parlent même d’environ cinq ans avant qu’on les côtoie quotidiennement dans nos déplacements (2)(3). Tout d’abord, qu’est-ce qu’une voiture autonome?  Une voiture qui peut se diriger du point A au point B sans intervention humaine. En fait, la seule intervention de l’homme dans l’opération sera de programmer la destination. Les avantages d’une telle technologie sont énormes.
Avantages économiques
Les économies réalisées au Canada grâce aux voitures autonomes pourraient atteindre 65 milliards par année, selon le Conference Board du Canada (4). Ces économies seront possibles en grande partie grâce à une réduction drastique des accidents de la route, sachant que 94 % des accidents sont dus à des erreurs humaines (5). La diminution des accidents réduira ainsi le coût des assurances automobiles, les coûts liés aux soins de santés des blessés ainsi que le coût social et économique provenant de la perte d’une personne active dans notre société. Le coût du transport des marchandises et du transport en commun sera aussi réduit avec les salaires des conducteurs en moins.
Réduction des bouchons de circulation
Qui dit voiture autonome dit aussi voiture interconnectée ou voiture échangeant des informations sur leur déplacement. Cet échange d’information augmentera la fluidité du trafic urbain puisque que les voitures communiqueront entre elles afin de déterminer la vitesse de croisière optimale et les manœuvres à réaliser afin de maximiser le déplacement de tous.
Redéfinition du concept de voiture individuel
L’un des points les plus révolutionnaires pour notre société est un changement possible de notre vision de la voiture. En effet, vos voitures autonomes pourront être programmés afin de devenir le taxi d’autres personnes pendant les moments où vous ne les utilisez pas, ou encore, les voitures pourront devenir des propriétés collectives avec l’augmentation du time-sharing et du covoiturage.
Transformation des villes
Les villes seront aussi appelées à changer avec les voitures autonomes puisque moins d’espaces devront être accordés aux voitures. Il y aura notamment la possibilité de réduire le nombre de places de stationnement; comme nos voitures connaîtront notre horaire, elles n’auront plus à être bêtement immobilisées près de l’endroit où nous nous sommes déplacés. Du coup, plus besoin d’une place de stationnement près de chacune de nos activités. Les voitures pourront elles-mêmes aller se garer ailleurs.
Un autre impact majeur sur les infrastructures de nos villes sera la diminution de l’espace accordé aux routes dans le paysage urbain. Avec la réduction des problèmes de circulation, les villes pourront également diminuer le nombre de voies réservées aux voitures.
Environnement
La rationalisation des déplacements en plus de la diminution de leur durée (circulation, stationnement et itinéraire) réduira la pollution liée au transport (gaz à effet de serre, pollution diverse liée à l’entretiens des véhicules). La réduction de l’espace utilisé par le transport automobile réduira aussi l’impact environnemental de nos transports (îlots de chaleur, pollution liée à la construction des routes, destructions des milieux naturels, etc).
Risque de la technologie
Bien sûr, la technologie connaîtra des problématiques, mais sa popularisation rendra son utilisation de plus en plus sécuritaire puisque les logiciels s’amélioreront alors plus rapidement. La diminution de l’interaction entre les véhicules conduits par des humains (moins prévisibles) et des véhicules autonomes (plus prévisibles et interconnectés) mènera aussi à une augmentation de la sécurité des voitures autonomes.
Perte d’emplois
Le plus grand impact social de l’arrivée des voitures autonomes sera la perte d’emploi de centaines de milliers de personnes. Au Canada, plus de 300 000 conducteurs de camions, des milliers de chauffeurs de taxi et des milliers d’autres perdront leur emploi avec cette technologie (6). Ces pertes d’emploi se feront principalement dans un secteur économique où les gens risquent d’avoir de grandes difficultés à se trouver rapidement un autre travail. Il faudra donc s’assurer de mettre en place les mesures nécessaires pour diminuer l’impact de l’arrivée de ces voitures dans notre quotidien.
Quoi qu’il en soit, d’autres emplois se formeront par l’arrivée de cette nouvelle technologie. L’argent économisé par l’ensemble des Canadiens sera dépensé ailleurs, créant du coup des milliers de nouveaux emplois. Il est clair que plusieurs seront réfractaires à la mise en place de cette technologie, mais les avantages humains (vies sauvées, moins de blessé, etc.) d’une telle technologie dépassent selon moi largement ses désavantages.
 (1) MULLER, J. (2015). The Road To Self-Driving Cars: A Timeline, 25 octobre, Forbes, [En ligne], http://www.forbes.com/sites/joannmuller/2015/10/15/the-road-to-self-driving-cars-a-timeline/#683fb8b07c1b
(2) HARS, A. (2012). Paths to adoption of driverless vehicles, 5 mars, Driverless-future, [En ligne], http://www.driverless-future.com/?p=678
(3) VOITURE AUTONOME (2012). Estimations actuelles pour l’arrivée des voitures autonomes, 19 octobre, [En ligne], http://voitureautonome.com/estimations-actuelles-pour-larrivee-des-voitures-autonomes/
(4) FLEMMING, B. GILL, V. et AL. (2015). Automated Vehicles: The Coming of the Next Disruptive Technology, 21 janvier 2015, [En ligne], http://www.conferenceboard.ca/press/newsrelease/15-01-21/shifting_gears%E2%80%94preparing_for_automated_vehicles.aspx
(5) BELL, L. (2015).  Humans vs robots: Driverless cars are safer than human driven vehicles, 23 septembre 2015, [En ligne], http://www.theinquirer.net/inquirer/feature/2426988/humans-vs-robots-driverless-cars-are-safer-than-human-driven-vehicles
(6) OWRAM, K. (2016). Driverless vehicles are going to change our world, but at what cost?, 20 mai 2016, [En ligne], http://business.financialpost.com/news/transportation/driverless-vehicles-are-going-to-change-our-world-but-at-what-cost
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innoverdemain-blog · 8 years ago
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Ouverture... enfin un premier pas vers l’innovation.
Cela fait un moment que nous voulions partager notre passion pour les nouvelles idées qui pourraient changer notre monde. Le concept derrière ce blogue est simple, propager au maximum les innovations sociales et les technologies qui feront de petites révolutions. Pourquoi faire ce blogue alors qu’il y en a des milliers (en fait il doit y en avoir des millions), parce que nous avions envie d’explorer avec vous ce que pourrait être notre futur. Nous avions aussi le désir de propager de bonnes idées afin qu’elles soient connues du plus grand nombre. Qui plus est, nous croyons sincèrement que la population a un rôle important à jouer en tant qu’acteur de changement pour pousser nos décideurs et les entreprises vers le changement. Puis-ce que ce monde est le notre, c’est à nous de décider à quoi il ressemblera demain et d’innover pour y arriver. Le rôle de la population est encore plus important lorsqu’on voit que les chefs d’entreprises canadiennes et notre gouvernement hésitent à aller vers de nouvelles idées, projets de société et technologies qui favoriseraient le plus grand nombre au profit d’acquis économique et politique. On peut même croire parfois qu’ils se complaisent dans ce manque d’audace et du coup fond stagner notre société.  
À chaque semaine, un article présentera une idée qui a le potentiel de changer notre monde de façon positive. Nous ferons à la fois une synthèse de l’innovation, mais aussi une analyse sommaire de celle-ci en y expliquant ses impacts sur notre société.
Merci et bonne lecture!
                                           Voici les deux blogueurs
         Alexis Grondin-Landry                                    Samuel Pépin
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