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Notre Instinct, une boussole pour la prévention

Au Centre ontarien de prévention des agressions (COPA), dans nos programmes de prévention des agressions, nous mettons l’accent sur l’importance d’écouter nos Instincts, notre voix intérieure comme outil de prévention des agressions. En effet, ce ressenti interne qui nous parle, peut se manifester de différentes façons, soit comme un sentiment qui vient à nous ou comme une perception physique. C’est comme si nous avions une boussole en nous, individuelle à chaque personne.

C’est grâce à elle que nous pouvons sentir que quelque chose ne nous convient pas, par exemple, si notre bulle de confort ou nos limites personnelles ont été traversées.

Grâce aux fonds de la Direction générale de la condition féminine de l’Ontario, le COPA a conçu une campagne Ça commence avec toi. Ça reste avec lui qui réside sur ce site : http://www.cacommenceavectoi.ca/ 

Le but de la campagne est d’inciter les hommes à servir de modèles aux garçons et à les renseigner sur l’équité entre les sexes et les compétences en matière de relations saines et égalitaires. En tant que papa ou tuteur (ou toute personne qui prend soin des enfants et qui s’identifie comme homme), le fait de valoriser les émotions, le ressenti et l’Instinct du petit ou jeune garçon va l’encourager à s’écouter intérieurement.

En tant que papa ou tuteur, nous avons au quotidien plusieurs moments dans nos communications où nous pouvons, en faisant preuve d’une écoute attentive, encourager notre enfant à être à l’écoute et à respecter sa boussole. Cette valorisation est importante pour les enfants, et si l’enfant est un garçon, ceci va contribuer à briser les stéréotypes qui disent que les garçons ne vivent pas d’émotions ou ne doivent pas les considérer.

Les pères et les tuteurs peuvent réfléchir aux façons de promouvoir des relations saines et égalitaires entre les hommes et les femmes notamment en changeant les stéréotypes et en permettant aux garçons de développer leurs potentiels d’écoute de leurs perceptions. Si vous êtes papa ou tuteur, vous êtes un des modèles masculins le plus important dans la vie des garçons. Votre capacité à communiquer des messages qui font la promotion des relations saines et égalitaires a des répercussions non seulement sur votre fils, mais aussi sur votre famille et la société. Nous vous encourageons à aller visiter d'autres pistes sur ce lien de la campagne: http://www.cacommenceavectoi.ca/peres

Si vous souhaitez découvrir les programmes de prévention des agressions du COPA, allez sur ce lien : https://www.infocopa.com/programs/?locale=fr

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La lecture, une belle activité pour la journée de la famille!

Profitons de la journée de la famille pour nous offrir un moment privilégié, de partage, de confort et de lien avec nos enfants.

Le COPA a créé trois magnifiques contes illustrés pour les jeunes enfants abordant des thèmes liés à la prévention de l’intimidation, au sentiment d’appartenance et au soutien. La couverture étoilée, Une sortie à l’aquarium, et Le moment rêvé de la fête! abordent tout en douceur des messages sur l’écoute, la gentillesse, l’empathie, la compassion et le courage.

Ces trois contes s’adressent aux enfants de 4 à 10 ans. Pour les plus grands, le COPA a créé une bande dessinée Ça colle! pour les 10-12 ans.

Le COPA mène une campagne Ça commence avec toi. Ça reste avec lui, pour inciter les hommes à servir de modèles aux garçons et à les renseigner sur l’équité entre les sexes et les compétences en matière de relations saines et égalitaires. Pour la journée de la famille, nous conseillons aux papas, la lecture comme tremplin pour discuter de la prévention de la violence et initier une réflexion avec leurs enfants. Lire ensemble favorise le développement de l’enfant tout en créant une complicité familiale.

Le COPA a d’ailleurs développé une liste de questions à poser à vos enfants comme guide de discussions. Cette liste figure au dos de chaque conte et en ligne pour la bande dessinée.   

Une autre source d’inspiration figure sur le site de la campagne, où le COPA vous offre une liste de pistes pour vous aider en tant que père à continuer à être un modèle accessible et à donner l’exemple de relations saines et égalitaires allez sur: http://cacommenceavectoi.ca/peres

Bonne lecture aux papas, tuteurs ou autre homme responsable d’un ou des enfants! Ce moment partagé va enrichir votre lien papa-enfant et vous permettra d’aborder toutes sortes de discussions.

Vous pouvez gratuitement :

-télécharger les contes en version PDF à http://www.copahabitat.ca/fr/contes-et-boites-a-outils/contes,

-commander les contes et la bande-dessinée à la boutique en ligne du COPA à https://infocopa.com/products?locale=fr,

-écouter les contes en version audio à https://soundcloud.com/infocopa/sets/livres-audi,

-télécharger la bande dessinée en version PDF à http://copahabitat.ca/fr/contes-et-boites-a-outils/bande-dessinee.

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Ouvrir l’horizon de nos enfants

Si vous lisez le présent blogue, c’est que vous vous souciez probablement du lien qui existe entre le sexisme et la violence faite aux femmes. Vous êtes peut-être à la recherche d’approches parentales qui n’enseigneraient aucun stéréotype sexiste ou lié au genre à votre fille ou garçon de façon à ne pas influencer sa perception présente et future. Un grand nombre de pères et d’hommes qui prennent soin d’enfants et qui défendent le droit à l’équité des filles et des femmes sont déterminés à aider les enfants à développer des aptitudes qui favorisent les relations saines et égalitaires. Nous pouvons y arriver – en partie – en ne communiquant aucune attente ni règle sexiste ou liée au genre.

De toute évidence, une telle discussion est aussi diverse et profonde que la vie elle-même étant donné que le sexisme et les attitudes, les règles et les attentes liées au genre font partie intégrante de notre société. Nous pouvons poser d’innombrables gestes au quotidien pour éviter d’imposer des idées et des attentes sexistes et liées au genre à nos enfants (pour des idées pratiques, voir cacommenceavectoi.ca/peres).

Dans notre souci d’élever nos enfants de façon ouverte et égalitaire, bon nombre d’entre nous tentent de ne pas remplacer une série de normes et d’attentes par une autre. Faire la morale ou imposer des idées et des règles (même si elles sont antisexistes et libres de restrictions liées au genre) pour faire obéir les enfants peut embrigader leur monde et leur esprit plutôt que de les élargir. Nous nous efforçons plutôt à encourager les enfants à devenir qui elles et ils sont véritablement (sans faire mal à qui que ce soit) – l’essence même de l’autonomisation. Bien que cela puisse paraître simple, nous sommes nombreuses et nombreux à être confrontés tous les jours à des situations et à des échanges qui peuvent nous laisser perplexes.  

Voici une anecdote racontée par un parent qui illustre comment nous pouvons facilement présumer de la vision de l’avenir d’un.e enfant, même quand nous n’avons nullement l’intention de le faire.

Un parent discutait avec son fils de son avenir. Conscient des attitudes hétérosexistes qui imposent des normes basées sur la présomption d’hétérosexualité, ce parent s’est assuré de tenir des propos ouverts, n’excluant aucune possibilité : « Quand tu seras grand et que tu auras ton propre logement ou ta propre maison que tu partageras avec l’homme ou la femme de ta vie, vous pourrez bâtir un palais rempli de jeux pour votre enfant ou vos enfants! » La réponse du fils a été très révélatrice : «  Non! J’aurai plutôt une grande maison où je vivrai seul avec des chats. Si je gagne assez d’argent, je pourrai construire un endroit comme Disney World. Il y aura des jeux partout et une aire d’amusement où les chats pourront s’amuser. Et si je gagne vraiment beaucoup d’argent, j’aurai une plus grande maison et encore plus de chats! » Ce parent s’est rendu compte que son fils avait développé une vision interne bien imagée de sa vie future. Depuis ce temps, cette conversation est devenue un point de référence pour la famille qui fait souvent allusion à « … ta grande maison avec tes chats ».  

Dans nos nombreuses interactions, négociations et conversations de tous les jours avec nos enfants, soyons conscients de nos présomptions. Assurons-nous d’être à leur écoute, de comprendre leur vision et leurs perspectives d’avenir – peu importe ce qu’elles sont – plutôt que d’imposer les nôtres par inadvertance.

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16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes

Les 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes débuteront le 25 novembre et se termineront le 10 décembre. En tant que père ou homme responsable d’un enfant ou d’un ou de plusieurs jeunes, engagez-vous! Choisissez une action à accomplir durant cette période pour combattre la violence faite aux femmes. Vous pouvez vous inspirer de la liste ci-dessous ou choisir votre propre action. Ensuite, encouragez d’autres hommes à suivre votre exemple en partageant votre action sur les médias sociaux.

Vos gestes, votre attitude et vos paroles ont une influence sur les garçons dans votre vie. Soyez un modèle pour vos enfants pour prévenir la violence faite aux femmes.

Sur Facebook, copiez et collez ce texte :

Lors des 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes, du 25 novembre au 10 décembre, montrez votre engagement en trois étapes!

1) Choisissez une de ces actions ou créez la vôtre! 2) Choisissez deux pères ou deux hommes responsables d’un garçon 3) Copiez et collez ce texte dans votre statut Facebook

Pour les 16 jours d’activisme j’ai [ÉCRIVEZ VOTRE ACTION ICI !]

Et je lance le défi à  [NOM DE PERSONNE 1]  et [NOM DE PERSONNE 2]

À tous les papas ou autres hommes responsables des enfants et des jeunes : #cacommenceavectoi !

Sur Twitter : faire un tweet de l’action prise avec le mot-clique #cacommenceavectoi

16 idées d’actions à prendre:

1)   Signez la déclaration antisexiste http://www.cacommenceavectoi.ca/enonce

2)   Lisez ou offrez un livre qui remet en question les stéréotypes sexisteshttp://naitreetgrandir.com/blogue/2015/01/29/des-livres-pour-enfant-qui-bousculent-les-stereotypes/

3)   Faites connaître le cours en ligne sur l’équité aux enseignants de votre entourage http://www.cacommenceavectoi.ca/ambassadeurs-de-lequite

4)   Contribuez financièrement à un organisme qui lutte contre la violence faite aux femmes http://www.women.gov.on.ca/owd/french/ending-violence/wapm.shtml

5)   Organisez une collecte de fonds pour les causes liées à la prévention de la violence faite aux femmes

6)   Discutez du sexisme dans les médias avec votre enfant http://c325b44ce2.url-de-test.ws/

7)   Faites part de vos commentaires et de votre réaction au documentaire #cacommenceavectoi http://www.cacommenceavectoi.ca/film-documentaire

8)   Lisez « Passez à l’action » pour vous inspirer sur la façon de prévenir la violence faite aux femmes http://www.cacommenceavectoi.ca/vers-le-changement/passer-a-laction

9)   Parlez aux garçons des femmes qui vous ont marqué

10) Renforcez la visibilité de la violence faite aux femmes en écrivant un blogue, un tweet ou en dialoguant sur vos sites de réseaux sociaux

11)  Parlez des comportements homophobes afin de remettre en question les stéréotypes sexistes liés à ces comportements http://infoccat.tumblr.com/post/130156292357/y-a-t-il-un-lien-entre-homophobie-et-sexisme

12)  Devenez encore plus conscient du fait que vous êtes un modèle accessible pour votre enfant https://vimeo.com/66829835

13)  Lisez avec votre enfant. Écoutez ses idées en lui demandant son avis, inspirez-vous des questions à la fin des contes

14)  Riez, jouez, partagez des moments avec vos garçons https://vimeo.com/66843964

15)  Dites-lui qu’il n’y a rien de mal à montrer ses émotions.

16) Parlez des limites personnelles et du consentement avec vos jeunes. http://www.cacommenceavectoi.ca/consentement-aux-relations-sexuelles

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Écoutons-nous?

Ceux d’entre nous qui sont les pères de jeunes enfants ou qui en prennent soin savent à quel point il est crucial de les écouter. Bien que les adolescentes et les adolescents expriment cette soif d’écoute différemment – semblant parfois distants, voire indifférents – il reste qu’elles et ils dépendent tout autant de nous pour combler ce besoin d’attention. Il est donc important de comprendre la composante essentielle que représente notre écoute dans nos relations avec les jeunes.

Nous nous rendons compte du pouvoir que représente le besoin d’attention lorsque des adultes arrivent à s’en servir pour abuser des jeunes ou les exploiter. Même si nous n’en sommes pas toujours conscients, une bonne partie de notre pouvoir et de notre influence s’appuie sur ce besoin. La façon dont nous exerçons notre influence peut transmettre des messages puissants à nos jeunes sur l’utilisation positive du pouvoir et sur l’essence d’une relation saine et égalitaire.

Nous pouvons consciemment soutenir les enfants et porter attention à leurs besoins de façon à affermir leur estime de soi, leur développement sain et leur pouvoir d’action personnel. Nous pouvons les écouter activement et attentivement, admettre la perception qu’elles et ils ont de leurs expériences sans les juger, sans opposer de résistance et sans douter de leur véracité, leur permettant ainsi d’exprimer ouvertement leurs idées et leurs points de vue.

En revanche, si nous mettons en doute la validité de leurs sentiments et de leurs expériences, les jeunes ne se sentent ni vus ni entendus. L’écoute et l’acceptation apportent un sentiment de sécurité et de connexion avec nous, assurant que les lignes de communication restent ouvertes et augmentant la probabilité que les jeunes se tournent vers nous en cas de besoin.

Je suis désolée d’avoir déchiré ton ourson en le lavant. Je vois que tu as beaucoup de peine. Veux-tu m’en parler? Si tu veux, peut-être qu’ensemble nous pourrons trouver un moyen de réparer ton ourson.

Percevoir nos enfants comme étant des personnes à part entière, se soucier de leur vie et de leurs expériences, reconnaître et accepter leurs perceptions, leurs sentiments et leurs besoins en tant qu’êtres humains est un moyen simple et essentiel de partager notre pouvoir d’adultes. Nous validons ainsi les principales composantes qui sous-tendent l’estime de soi de chaque personne.

Tu sembles réellement vexée de ne pas avoir été invitée à la fête d’Halloween de ta camarade de classe. Je comprends – ce n’était pas gentil de sa part, et ce n’est pas facile d’être exclus. Parle-moi de ce que tu ressens – je suis à ton écoute.

Les parents et les personnes qui prennent soin de jeunes peuvent être dépassés par les événements, déchirés entre le besoin d’attention des enfants et celui d’accomplir certaines tâches et de remplir les obligations de la vie quotidienne.  Parfois, il nous est possible d’ajuster nos priorités, de mettre de côté un travail afin d’accorder notre pleine attention à un.e enfant ou un.e adolescent.e qui ressent le besoin pressant de nous parler d’un problème. À d’autres moments, nous ne pouvons tout simplement pas consacrer à un.e jeune le temps dont elle ou il a besoin. Nous pouvons dans ces circonstances exprimer avec respect et empathie nos regrets et nos préoccupations en suggérant une rencontre ultérieure, en disant par exemple :

Je comprends très bien que tu tiens à me dire comment s’est déroulée ta présentation à l’école aujourd’hui. J’ai vraiment hâte de le savoir. Mais, je suis obligé.e de te demander de patienter un peu parce que je dois aller travailler. Tu es sûrement déçue, mais je tiens vraiment que nous puissions prendre le temps d'en discuter ensemble avant que cela soit l'heure d'aller te coucher.

Quand les jeunes ont l’impression au plus profond d’elles-mêmes et d’eux-mêmes d’être vus et entendus et comprennent que nous sommes vraiment sensibles à leurs besoins, leur estime de soi et leur acceptation de soi s’améliorent, donnant lieu à une source de force et de vitalité fondamentale qui jette les bases solides et inébranlables du développement de relations saines et égalitaires dans les autres sphères de leur vie, maintenant et plus tard.

Pour en savoir plus sur les stratégies et les aptitudes d’écoute favorisant l’autonomisation, consultez le document intitulé « Stratégies d’écoute pour favoriser l’autonomisation », dans le module 5 du cours en ligne à l’adresse cacommenceavectoi.ca.

Pour en savoir plus sur les stratégies de communication favorisant l’autonomisation, consultez la section sur la « Communication saine » du module de formation professionnelle sur la prévention de l’intimidation du COPA et de la FEO à l’adresse www.bienetrealecole.ca.

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Y a-t-il un lien entre homophobie et  sexisme?

Dans la campagne Ça commence avec toi. Ça reste avec lui., menée par le COPA, nous parlons souvent de l’importance de lutter contre l’homophobie. Vous vous demandez peut-être s’il y a un lien entre l’homophobie et les relations saines et égalitaires? Il peut paraitre, au premier abord, que les deux ne sont pas reliés. Cependant, le lien apparait lorsque l’on considère la relation entre l’homophobie et les stéréotypes de genre.

Nous savons que l’homophobie nous blesse toutes et tous. Elle est non seulement une forme de discrimination envers les personnes LGBTQ (lesbiennes, gais, les personnes bisexuelles, trans, bispirituelles, intersexuées, queers et en questionnement sur leur sexualité), mais surtout elle constitue un outil de contrôle qui renforce la socialisation traditionnelle du genre.

En effet, avez-vous déjà remarqué que les commentaires homophobes sont souvent dirigés vers les personnes qui se comportent d’une manière dite trop, ou pas assez, masculine ou féminine? Cela se produit peu importe si cette personne est réellement homo ou non. Par exemple, un garçon risque d’être la cible d’insultes homophobes s’il se montre « trop » sensible, puisque la société nous dit que les hommes doivent être forts et ne pas montrer d’émotions. Il en va de même pour une fille qui se montre « trop » affirmative, puisqu’on associe la féminité avec la douceur et la passivité.

En conséquence, certaines et certains jeunes (et adultes) vont essayer de contrôler leur comportement pour éviter de se faire intimider. En d’autres termes, l’homophobie est un moyen de contraindre toutes personnes (LGBTQ et hétérosexuelles) à se conformer à des stéréotypes de genre qui vont les empêcher de vivre pleinement leur identité. Les répercussions de ces stéréotypes sont multiples et complexes. Ces stéréotypes sont irréalistes, néfastes et sexistes, et ils perpétuent un déséquilibre du pouvoir entre les sexes qui constitue une des bases de la violence envers les femmes.

Alors, que faire pour lutter contre ces tabous? En tant qu’homme important dans la vie d’un garçon, vous avez plusieurs moyens à votre disposition pour encourager ce dernier à s’exprimer librement et à le conscientiser sur les effets de l’homophobie et les stéréotypes de genre. Par exemple, dans votre façon de lui parler de son avenir en ne présumant pas qu’il se retrouvera dans un couple hétérosexuel, ou encore, en dénonçant l’homophobie et toutes les formes de discrimination lorsque celles-ci se manifestent dans les médias ou dans votre entourage. Il y a d’innombrables façons d'éviter les stéréotypes et d’encourager la reconnaissance des droits de toutes les personnes. Fiez-vous à votre instinct et tirez avantage des occasions qui se présentent à vous pour briser le cycle de la violence.

Nous vous invitons à allez faire un tour sur le site de la campagne Ça commence avec toi. Ça reste avec lui., où vous trouverez une panoplie d’outils pour aider les garçons à bâtir un avenir où les hommes et les femmes vivront sans violence et en toute équité.

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Les jeunes nous observent!

Les jeunes apprennent principalement en nous observant. Nos paroles et nos gestes quotidiens transmettent des messages puissants sur les relations saines et égalitaires entre hommes et femmes et filles et garçons. Les pères ou les tuteurs, et toutes les personnes qui jouent un rôle important dans la vie des jeunes, sont particulièrement bien placés pour avoir une influence positive à cet égard.

En prévision de la fête des Pères qui sera célébrée le 21 juin prochain, nous lançons une série de quatre cartes de souhaits superbement illustrées soulignant l’importance de l’exemple de relations saines et égalitaires donné par les pères, les tuteurs et d’autres hommes qui prennent soin des enfants. Les cartes ont été conçues de façon à refléter la grande diversité des personnes qui prennent soin des enfants et qui ne sont pas nécessairement pères.

Les cartes de souhaits créées dans le cadre de la campagne Ça commence avec toi. Ça reste avec lui. (cacommenceavectoi.ca) permettent aux jeunes garçons d’identifier des hommes dans leur vie qui leur servent de modèles. Les jeunes ont la possibilité de présenter à ces hommes une carte dans laquelle sont écrits les mots « Tu es mon héros » et d’expliquer pourquoi ils considèrent cette personne comme étant un modèle à suivre.  

Les illustrations sur les cartes représentent des hommes en train de prendre soin des enfants de diverses façons, par exemple en faisant des activités physiques, en cuisinant, en faisant la lecture ou en étant à l’écoute d’un jeune.

Les cartes illustrent la grande influence que les hommes exercent sur les jeunes. Au verso, on propose des pistes pour parler de relations saines et égalitaires de manière positive avec les garçons. Loin d’être exhaustive, cette liste de suggestions vise à encourager chaque personne à réfléchir aux innombrables façons d’agir comme modèle accessible.

Nous croyons qu’il est important d’élargir notre définition du mot « famille » et de reconnaître le rôle primordial que jouent toutes les personnes qui s’identifient comme hommes et qui prennent soin d’un enfant. Nous pouvons y arriver en élargissant notre vision de la gamme de personnes qui célèbrent la fête des Pères! Nous vous proposons de distribuer ces cartes aux garçons de votre entourage qui ont un lien étroit avec un homme qui prend soin d’eux!  

Vous pouvez commander les cartes – individuellement ou en paquet – en vous rendant à la boutique en ligne du COPA à l’adresse infocopa.com. Elles sont idéales pour les anniversaires, la fête des Pères ou n’importe quelle autre occasion où un jeune veut souligner l’influence d’un homme dans sa vie.  Les cartes et la livraison sont gratuites jusqu’à épuisement des fonds.

Nous souhaitons une joyeuse fête des Pères à tous les hommes qui prennent soin d’un enfant ou d’une jeune personne!

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Jamais trop jeune!

Le mois de mai est le Mois de la prévention de l’agression sexuelle. À cette occasion, nous avons choisi de publier notre nouveau blogue qui s’adresse aux pères et aux tuteurs (incluant toute personne qui prend soin des enfants et qui s’identifie comme homme). Nous publions ce blogue dans le cadre de notre campagne Ça commence avec toi. Ça reste avec lui. Notre blogue vise à amener les pères et les tuteurs à réfléchir aux façons de promouvoir des relations saines et égalitaires tout en élevant leurs enfants.

En tant que pères ou tuteurs qui prennent soin de jeunes enfants ou d’ados, vous vous demandez peut-être comment faire pour prévenir les agressions sexuelles. Si vous lisez le présent blogue, c’est que vous vous êtes déjà engagés à trouver des moyens d’inculquer des valeurs à vos enfants et d’encourager chez eux l’apprentissage d’attitudes qui favorisent le consentement éclairé. Ce concept clé s’inscrit dans l’établissement de relations sécuritaires, saines et égalitaires et, bien sûr, dans la prévention des agressions. 

Une des prémisses fondamentales de notre campagne est la notion voulant que l’apprentissage du consentement commence par l’attitude et la réaction des adultes à l’égard des limites personnelles des enfants.  

Les parents et toutes les personnes responsables des enfants qui reconnaissent et respectent leurs limites personnelles assurent leur sécurité présente et future. Les enfants apprennent ainsi qu’elles et ils ont le droit de s’attendre à ce qu’on les respecte et qu’elles et ils peuvent défendre leurs limites personnelles, au besoin.

En croyant en nos enfants et en favorisant leur autonomie tout en restant présents, nous les aidons à prendre conscience de leurs sentiments. Elles et ils seront ainsi mieux outillés pour réfléchir et résoudre les problèmes que la vie mettra sur leur chemin.

Une telle approche favorise également les comportements positifs et prosociaux. Les enfants qui ont le sentiment d’être vus et entendus sont plus susceptibles de voir et d’entendre les autres – y compris les adultes, leurs pairs et les personnes plus vulnérables. Elles et ils apprennent à être plus compétents socialement en développant leur intelligence émotionnelle et en apprenant à respecter leurs droits et ceux des autres. Lorsqu’on respecte leurs limites de façon aussi fondamentale, les enfants ont plus de facilité à respecter celles des autres.

On peut expliquer et transmettre ces messages aux enfants. On peut aussi leur donner l’exemple par nos paroles et nos gestes. Grâce aux interactions constantes et cohérentes que les enfants ont avec les adultes, elles et ils absorbent ces messages puissants. Par exemple, nous pouvons dire à nos enfants qu’elles et ils ont le droit de refuser qu’une personne adulte les touche d’une manière qui les rend mal à l’aise. Il s’agit d’une stratégie de prévention des agressions judicieuse et fondamentale. Nous pouvons mettre ce message en pratique lors de la visite d’amis et de membres de la famille en respectant le droit de nos enfants de décider si elles ou ils veulent donner des câlins et des bisous.

Au fur et à mesure que les jeunes prennent de la maturité et apprennent à établir des relations indépendantes avec leurs pairs, nous pouvons exprimer ces messages de façon plus explicite. Nous pouvons aider les ados à comprendre le lien inséparable qui existe entre le consentement dans une relation sexuelle et le respect de leurs droits personnels et de leurs propres limites, ainsi que ceux des autres. Nous pouvons le faire en parlant de ce sujet chaque fois que l’occasion se présente dans la vie de tous les jours. Par exemple, un incident à l’école de nos enfants, le contenu d’un programme télévisé ou d’un film, ou une interaction dont on est témoin au magasin ou dans la rue sont toutes des situations qui peuvent engendrer ce genre de discussions.

Cela dit, nous pouvons aussi montrer aux ados (tout comme aux jeunes enfants) que les limites personnelles sont très importantes en donnant l’exemple de relations saines et respectueuses par nos paroles et nos gestes et dans nos interactions avec elles et eux.

Que nous le voulions ou non, nous sommes des modèles pour les jeunes étant donné qu’elles et ils nous observent constamment. En étant plus conscients de notre influence et de la façon dont nous l’utilisons, nous sommes plus susceptibles de faire des choix éclairés. Nous pouvons le plus souvent possible respecter les valeurs et adopter les attitudes et les comportements qui reflètent le type de relations humaines respectueuses, affectueuses et compatissantes (entre femmes et hommes et entre toutes les personnes) que nous désirons voir dans la société en général. Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour commencer!