In(e)motion est l'accord entre "in motion" et "emotion" pour laisser à tous la possibilité de dévoiler ses ��motions sur le papier afin de pouvoir avancer plus facilement dans leur vie. Vous aussi, partagez moi vos écrits !
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Honte & émotions
J’avais tort, je n’aime pas être amoureuse. Ça me rend vulnérable, dépendante, inquiète et j’étais un million de fois plus forte lorsque ce n’était pas le cas. J’arrivais tout de même à m’octroyer le droit d’être vulnérable même en étant seule. Dans certains cas, dans certains faits. Je pense que le seul et unique compliment que tu m’aies fait d’ailleurs c’est celui-ci, être forte. Tu as accueilli et applaudi ma force comme s’il s’agissait d’une chance alors qu’il s’agissait plutôt d’un fardeau. Je n’étais pas forte à ce moment-là. J’étais dépendante. Je n’ai jamais été aveugle, j’y ai juste cru, une part de moi n’aurait pas pu se détacher de toi, même si je l’avais un jour voulu. Je n’ai jamais été aveugle, mais je n’avais pas pour autant envie de te tourner le dos. Si j’avais été si forte et si peu vulnérable, si j’avais été la seule chose positive que tu prétendais que j’étais, j’aurai tourné les talons et tu aurais disparu de ma vie à tout jamais.
C’est fou comme un compliment lancé dans une conversation peut vous convaincre et guider votre vie. J’en ai fait mon motto pour les années qui sont arrivées après ça. Je devais être forte. Pour te faire honneur ? Après tout, n’était-ce pas le seul compliment que j’avais reçu de ta part en quelques années ? Il fallait lui faire honneur pour le reste de mon existence. D’y penser me donne envie de vomir. J’ai l’impression que tout ce que tu as fait c’est guider ma vie dans le sens inverse de ce que j’aurais voulu. J'étais en colère, et j’avais honte de moi.
J’ai donné le bon Dieu sans confession à tes paroles, et je les ai bus en m’en délectant pendant une partie de ma vie. Je me les suis répétées en boucle pour m’empêcher de pleurer quand quelque chose me blessait, pour ne pas avoir honte de me sentir vulnérable, faible. Pendant très longtemps, trop longtemps, ma vision des choses était que la faiblesse, chez n’importe qui n’était pas acceptable. Particulièrement pas chez moi. J’en ai fini par avoir honte de moi-même et de qui j’étais.
Un jour, j’ai compris. Que ce n’étaient pas les mots que tu avais eu à mon égard qui avaient heurté et créé cette carapace de fond. Mais le contexte dans lequel ils avaient été énoncés, et leur poids lorsqu’ils sont énoncés par une personne qu’on a aimé un jour. Jusqu’au jour où cet amour disparaît et te permet d’y voir plus clair.
En y repensant, c’était sans doute la pire chose qu’on pouvait me dire dans un contexte très malhonnête et en vérité qui blessait encore plus que les mots qui m’ont égratigné les années qui ont suivi.
Mais toute mon introspection et les gens que je rencontre sur mon chemin et qui continuent à faire partie de ma vie m’ont tous montré qu’il était simple de se sentir vulnérable. Que tout cela était normal. Qu’il fallait l’accepter plutôt que de le repousser et craquer. Et pour avoir craqué une fois, je peux assurer que c’est de loin ma meilleure leçon que d’avoir appris à être faible sans en faire un gros mot.
Je me sens plus forte en étant consciente de ma vulnérabilité. Je me sens à l’aise avec le fait de pleurer sans raison apparente que les hormones. Je me sens en phase avec mes émotions la plupart du temps, et surtout je me sens forte, plus forte que jamais je ne l’ai été lorsque je me suis laissé guidée par ces quelques mots prononcés il y a de çà quelques années.
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- peur -
Peur
Ceci est une brève introduction à un texte qui compte énormément à mes yeux (qui est aussi bien plus long dans la réalité). Bien que romancé, il est tiré de mon vécu et je souhaitais coller à la réalité de ma peur à l’instant présent ce jour-là. Nous vivons tous des expériences qui forgent notre personnalité et notre esprit. C’est pourquoi, ce texte n’est pas une liste de gestion de vos émotions pour une fois, mais bel et bien une histoire romancée centrée autour de la peur la plus naturelle qui soit. Celle qui fait appel à nos sens premiers : la peur de la mort.
Le jaune vieilli des phares brisés avait rompu la nuit dans un éclat de douleur. Il formait des ombres torturées sur le bitume d’un noir d’encre. Ils clignotaient progressivement, de plus en plus rapidement comme une respiration haletante.
J’ai l’impression de souffler l’entièreté de l’air contenu dans mes poumons. Pourtant, les va et vient de la lumière semblent s’accorder parfaitement avec ma propre respiration. Saccadée, effrayée, incertaine.
J’ignore mon ventre qui se noue, mes poumons qui semblent vouloir sortir de front de ma cage thoracique. D’une main tremblotante je détache ma ceinture, ouvre la portière et pose mes deux pieds sur le sol. C’est étrange, car à ce moment-là, je me vois tomber. Dégringoler dans le vide, encore et encore. Pourtant, je suis debout. Je soupçonne secrètement l’adrénaline de jouer un rôle sur ma volonté et ma force devant la scène qui s’étale sous mes yeux.
Il avait plu aujourd’hui. Des semaines d’ensoleillement entières, puis de l’eau sur le goudron. Tous les conducteurs expérimentés sauront que rien de tout cela ne fait bon ménage. Cette route, je la connaissais sur le bout des doigts. Je l’avais emprunté des milliers de fois. Pourtant en la regardant dans cet état, j’eus l’impression de ne l’avoir jamais parcouru auparavant.
J’étais arrivée rapidement. Trop rapidement sans doute, mais pas plus qu’occasionnellement. J’avais pilé. Je remercie mon père de m’avoir un jour mis derrière le volant, en me demandant d’accélérer énormément, pour enfin appuyer sur la pédale de frein d’un seul coup, sur une route déserte. J’avais pilé.
Chaque jour, je me dis que si je n’avais pas eu ce réflexe humain ou simplement si j’avais été plus rapide, cet instant d’hésitation aurait pu subitement se transformer en une éternité.
Le spectacle devant moi était désolant. J’ai eu cinq maigres secondes pour aviser de ce qu’il se passait autour de moi et la manière dont j’étais supposée réagir. Ces cinq secondes ont été, je pense dès lors, les plus longues de toute ma vie. J’avais dix-huit ans, et jamais je n’aurais pensé toucher la mort d’aussi près. Même s’il ne s’agissait pas de la mienne cette fois-ci. Pas aujourd’hui dans tous les cas.
Comprendre, assimiler, accepter, avant de pouvoir réagir. La peur a d’abord guidé ma réflexion avant de guider mon action.
Elle m’a fait voir tout ce que je refusais d’accepter sur le moment. Dans le noir d’encre de la nuit, la voiture stoppée près de la mienne semblait être la seule chose proche de la vie quand moi-même, j’ignorais si je savais réellement respirer. Je me suis tournée vers son conducteur et je lui ai demandé s’il savait qui était dans l’autre véhicule. Enfin non, j’ai haussé le ton. La peur et la colère, l’incompréhension surtout, ce sont mélangées pour ne former plus qu’un paquet entier d’émotions que je cherchais absolument à canaliser.
On pouvait le deviner, face à la peur de la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux, l’autre acteur de cette scène me répondit d’un ton froid et amer, tout aussi déplaisant que celui que j’avais employé. Cela dit, j’avais déjà tourné les talons sans prendre le temps d’écouter sa réponse assassine. Parce qu’après tout, je savais déjà qui était le dernier conducteur présent sur les lieux. J’avais juste besoin des trois secondes restantes pour m’en assurer.
Dans mon champ de vision s’étalait un sac en bandoulière qui avait traversé la vitre arrière quand elle avait éclaté. Son contenu s’était étalé sur le bitume tel un amas de paperasses administratives dont on aurait que faire. Premier indice, mais encore pas assez pourtant, pour m’assurer de l’identité de l’accidenté. Au fond de moi, pourtant tout était clair comme de l’eau de roche, mais ce n’était toujours pas suffisant.
Deux secondes.
La voiture est rayée. Rayée est un maigre mot quand j’y pense, elle s’est retournée d’un bloc, après avoir sans doute terminé sa chute dans les plots en béton sur le bas-côté. Les vitres ont explosé. Le toit est écrasé sur le sol et la possibilité de sortir de cette situation indemne semble impossible. J’aperçois le sigle à l’arrière de la voiture, tout commence à être clair.
Une seconde.
Je me penche à la fenêtre. Je prononce ton nom. Tu me réponds. De manière intelligible, certes, et qui manque de sens, mais tu me réponds. Ça y est, c’est clair. Et dans l’espace de ces cinq minuscules secondes j’ai compris que j’avais raison depuis le début. J’accepte la peur qui vient à moi dans ma course contre la montre et la tienne.
Soudain, je vois le sang. Comme ces cinq secondes gravées dans mon esprit comme dans le marbre, le sang est ce que je retiens le plus. Je revois ta main ensanglantée tenter de se frayer un chemin vers la mienne depuis ta prison de ferraille. La peur, d’un seul coup, prend tout son sens. Elle me rappelle à l’ordre. Je sors de ma torpeur et décroche mon téléphone d’une main ferme, assurée.
Je veux crier au secours, je veux leur expliquer, je veux crier ton nom, dire à cette personne au bout du fil qui tu es. Mon esprit, plutôt que de fonctionner au ralenti avait désormais compris que même si l’accélérateur t’avait porté préjudice dans ce virage, le mien pouvait peut-être te sauver aujourd’hui. Tout ronronnait beaucoup trop fort dans mon crâne. Il n’y avait personne, personne pour tenir le volant et me guider cette fois-ci.
Dans ce laps de temps d’attente entre le moment de mon appel et l’arrivée des pompiers, je me tiens ferme sur mes deux jambes, je ne bouge pas, j’attends. De leur arrivée, je n’ai aucun souvenir comme si on avait rayé cette image de ma mémoire. Je me rappelle simplement ma réaction corporelle. Mes jambes se plient sous le poids de la peur et de l’inquiétude. Elles tremblent, en comprenant que désormais ta survie n’est plus de ma responsabilité.
On me demande de déplacer ma voiture. De m’en aller. Je ne veux pas m’en aller. Pire, j’ai peur. Peur de prendre la voiture en pleine nuit, peur de me remettre derrière le volant. Sur les pédales, mes jambes tremblent de toute leur force. Je n’ai que deux ou trois kilomètres à faire et cela me parait impossible. Je ne pleure pas, je prends une grande inspiration, je calme mon souffle et j’essaye de calmer les soubresauts dans mes mollets. Juste le temps de me rendre à l’hôpital.
J’ai besoin de cinq petites minutes pour faire ce trajet. Cinq minuscules minutes. Quand je vois de quelle manière j’ai vécu les cinq secondes qui ont suivi l’impact, je me questionne sur ce qui m’est humainement possible d’accomplir.
Pourtant voilà, j’y suis. Nous y sommes même, désormais. Devant les portes vitrées de l’hôpital, je fume. Parce que sur le moment c’était tout ce qui me semblait le plus naturel. Enfin, je souffle un grand coup et je traverse le couloir de l’attente. Ce long couloir noir éclairé uniquement par des néons fatigués qui sonnent comme un constant rappel des phares brisés dans la nuit noire.
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- colère -
Colère.
Si certains font face à l’angoisse, la tristesse, la vulnérabilité, l’émotion que j’ai personnellement maudite pendant des années était la colère. Associée parfois à la vulnérabilité, à une forme de faiblesse dans mon esprit. Je peux affirmer que chaque emportement parfois, s’est finalement avéré être une libération.
On apprend, dès notre plus jeune âge, à contenir cette émotion que l’on définit à tort comme étant négative. Dans le langage commun, il existe des émotions positives comme la joie, et d’autres négatives comme la tristesse. Si en remuant un peu tous les éléments de ce schéma, on pourrait transformer toute cette négativité en une leçon de vie. Un moyen d’apprendre de soi. Si au lieu de dire aux enfants de ne pas hurler, on leur faisant comprendre à quel point il est bénéfique de se délaisser de sa colère dans la non-violence.
Si certains aiment crier, écouter de la musique, ou faire du sport, d’autres comme moi privilégient l’écriture. Je ne dis pas que je n’ai pas eu recourt aux initiatives ci-dessus. Longtemps, avant de pratiquer le yoga, je courais simplement pour me vider le cerveau à chaque grosse contrariété.
Et il y en a eu.
Je n’ai jamais été colérique enfant. Je ne criais pas, je ne hurlais pas, je ne me roulais pas par terre lorsque je n’obtenais pas ce que je voulais. Souvent, comme les belles expériences forgent votre caractère, les plus difficiles mentalement parlant le font aussi. Par respect pour d’autres protagonistes dans mon histoire, je ne rentrerai pas dans les détails. Mais oui, comme beaucoup de gens, ma colère venait des actions de quelqu’un d’autre. Et plus spécifiquement de mes réactions face à cette personne.
Lorsque l’on vous fait du mal injustement, vous auriez envie de hurler et pourtant parfois, vous baissez les yeux et vous regardez le sol. Cette personne ça a été moi pendant des années. Sans m’en rendre compte, je menais un combat avec moi-même que j’allais indéniablement perdre.
Je pense que beaucoup d’entre vous pourront se reconnaître dans ce que je nomme « l’effet cocotte-minute ». Ou, à force de sans cesse baisser les yeux et encaisser sans répondre, vous vivez en conflit perpétuel avec vous-même. Comme vous n’êtes pas capables de tout sortir d’un coup, vous devenez potentiellement irritable, agacé, désagréable, impatient. Jusqu’à l’explosion Tout ça, c’était moi.
Notre esprit fait bien les choses, il tente d’effacer très progressivement, les souvenirs et les images malsaines que vous avez pu conserver d’une relation d’amour, d’amitié, familiale même. Il tente de remplacer ces souvenirs désagréables durant lesquels vous n’avez pas osé exprimer votre ressentiment, jusqu’à ce que, progressivement, vous puissiez oublier sereinement. Cela dit, si certains d’entre vous me ressemblent et se retrouvent dans cette description, notre subconscient n’élimine pas nos ressentis sur le moment. Au contraire, si cette tendance vous anime, il collecte, collecte et collecte encore, et il encaisse. Si bien que, s’agissant de la colère, vous ne savez même plus contre quoi vous la nourrissez.
La première étape a été pour moi de comprendre ce qui avait impacté mon comportement. Ce qui avait guidé ces changements. Ce qui me rendait agressive et qui me faisait détester la personne que je voyais dans le miroir chaque matin.
Plusieurs choses se sont bien compilées dans ma vie par la suite et m’ont aidé à comprendre et à assimiler cette émotion qui me pourrissait la vie, car je l’avais laissé grandir. J’ai d’abord commencé le yoga, qui m’a soigné le corps et l’esprit et qui m’a permis de comprendre à quel point accepter ses propres émotions était capital pour évoluer et grandir positivement.
Parce que oui, plus jeune j’étais persuadée que mes émotions devaient être enfouies. Que la seule image que je devais renvoyer était celle d’une femme forte. Je ne voulais pas qu’on distingue mes faiblesses de peur de les voir se faire abuser par quelqu’un de mal intentionné. J’aimais à dire que j’avais de la distance et un cœur inatteignable.
Quand j’ai compris qu’il n’y avait rien de tabou dans le fait de ressentir, j’ai tout compris. Toute la colère, je la voyais désormais. Alors, j’ai pris un papier et un crayon et j’ai commencé à lister toutes les raisons et tous les épisodes dont je me souvenais qui me mettaient hors de moi dans mon histoire difficile.
Je n’étais pas heureuse à l’époque, c’était comme imaginer qu’une montagne d’accumulation revenait d’un seul coup se déverser sur vos épaules et vous accablait soudain. Il a fallu pardonner, pardonner à l’autre, et c’est si compliqué quand vous ne ressentez pas l’impression que la personne devant vous mérite votre pardon. Puis, pardonner à soi-même.
Tout au long de mon chemin j’avais compris que j’étais en colère contre moi-même. De m’être sentie faible, d’avoir baissé les yeux si souvent, de ne pas avoir su répondre ou d’avoir cédé maintes et maintes fois. Je ne considère pas en être libérée complètement aujourd’hui, mais mon chemin vers l’acceptation de soi et de ma colère est lui engagé dans le bon sens. Il suit son court, lentement, et lors de certains événements, la colère ressurgit, à l’affut des bribes de mon passé. Sauf que cette fois-ci, je sais comment m’en détacher. Mieux encore, je l’accepte. Je ne l’accumule pas, je la laisse filer, je le note sur un papier si besoin. Parfois je brûle le papier parce que ça me fait un bien fou.
Le secret de la dernière étape est de voir ce que cet épisode de colère, de tristesse ou tout autre émotion aura changé chez vous. Oui, vous avez accumulé de la colère des mois durant, des années même. Mais que vous a-t-elle apporté ? Pour ma part elle a forgé mon chemin vers le yoga et je ne serais probablement pas en train de tenter d’éduquer tout un chacun sur la face cachée des émotions aujourd’hui. Ni même d’écrire ce texte.
La preuve en est, que le négatif n’a pas lieu d’être quand on évoque l’émotion. La colère peut être tant de choses. Un facteur de motivation au travail ou pour faire du bien à son corps. Une aide précieuse permettant d’évacuer, et en arriver à des discussions plus calmes améliorant votre relationnel avec une personne. Il n’y a pas d’émotions négatives si ce n’est quand elles s’attachent à la violence. Tout le reste ne sont que les embûches éducatives qui façonnent votre chemin.
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Plume toujours !
Salut Tumblr, ça fait longtemps.
À toi qui te serais égaré par hasard sur ce compte au gré de tes allées venues sur le web, ou de tes swipes incessants sur Instagram, je te souhaite la bienvenue.
Mon histoire avec Tumblr, ne date pas d’hier. Mon premier post avait été rédigé en mai 2013. À ce moment-là, si je ne me trompe pas, j’avais à peine 17 ans. Je vous défie d’ailleurs de retrouver le dit compte que je ne parviens pas à supprimer en raison d’un changement de mail. Personnellement, je ne peux me résoudre à lire mes premiers textes qui me donnent la larme à l’oeil tant ils semblent enfantins. La rédaction était maladroite, adolescente, ravagée par les sensations du premier amour, de la première goutte d’alcool et des premiers déboires amicaux. J’avais été publié une ou deux fois, et je pensais déjà avoir fait carrière. C’est joli l’adolescence, n’empêche. Les rêves semblent avoir une portée plus réalisable qu’à l’âge adulte.
Depuis, mes écrits ont évolué. J’ai renoncé à m’apitoyer sur mon sort une bonne foi pour toutes pour privilégier l’écriture comme exutoire de mes émotions. Si je survole chacun de mes textes, la plupart ne sont pas toujours joyeux, mais j’ai appris à considérer mes émotions comme quelque chose de toujours positif. Si je ressens de la honte, de la tristesse, l’écrire me permet de comprendre pourquoi et d’analyser ce que cela a fait évoluer en moi. Alors oui, ce que j’écris n'est pas toujours synonyme de bonheur et de joie, mais ils sont nécessaires et cela ne vous empêche pas de lister les choses positives de votre vie quotidienne quand vous vous lancez.
Cependant, cette passion pour l’acceptation de mes propres émotions n’est pas venue d’elle-même et est apparue progressivement avec le temps, avec quelques grands coups de pouce dont l’un que je souhaiterais mettre en avant : le yoga. Le yoga dans sa définition en sanskrit (langue indo-européenne) a pour but la libération. Je considère que le yoga m’a permis et aidé à libérer mes émotions et mes sentiments lors de chacune de mes pratiques sur mon mat. De me libérer et les laisser guider mon corps dans chacun de ses mouvements. De même, l’écriture est un refuge dans lequel je me vide de tout ce que je ressens en procédant à un travail plus profond d’introspection et d’acceptation.
In-e-motion pour moi symbolise le fait d’être systématiquement en mouvement grâce à ses émotions. C’est le fait de pouvoir se laisser évoluer d’être “in motion with your emotions”.
Ce tumblr sera donc à la fois une manière de se défouler et de se partager. Il est une manière de dévoiler de la fiction, comme des bribes de ma vie personnelle romancées. À terme, il sera j’espère lié à un site web pro et à des outils de communication un peu plus concrets, pour j’espère, pouvoir apprendre à tous à quel point l’écriture, peu importe ce qu’elle symbolise, a des vertus libératrices, comme toute autre forme d’art qui nous fait du bien. Si un jour, je me vois partager les écrits des autres, je n’en serais que plus heureuse.
Quelques mots sur votre serviteur : je suis Tiphaine, j’ai 25 ans, une appétence pour les mots doux et francs. Mon but est d’aider à l’introspection et au bien-être mental de chacun en suivant actuellement une formation de professeure de yoga (croyez-moi, si on m’avait dit que c’était ce à quoi j’aspirais il y a quatre ans, je n’y aurais pas cru). À côté de ça, vous pourriez me convaincre de faire beaucoup de choses si vous êtes honnêtes et que vous aimez cuisiner.
Vous pouvez me retrouver sur les réseaux ici ou encore ici.
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- culpabilité -
Culpabilité. Parmi tous les sentiments traversés pendant cet enfermement, c’est celui-ci qui revient le plus régulièrement. Je me compare constamment aux autres, ceux qui respectent mieux les règles ou ceux qui semblent si proactifs face à la difficulté. Devant l’avalanche de contenu et sa pression sociale parfois, je ne peux pas m’empêcher de culpabiliser.
Durant cette crise, différents sentiment sont venus affecter mon mental. La colère, la tristesse et la peur font partie intégrante de mon quotidien depuis plus d’un mois. Comme figée dans une sensation de doute, ces émotions permettent de se recentrer, et le confinement amène à devoir leur faire face puisqu’il s’avère plus ou moins impossible de leur échapper en étant séquestrés.
J’ai tenté de voir cette période complexe comme une chance. La chance de pouvoir débuter de nouveaux projets, d’étudier de nouvelles méthodes, de nouveaux langages. Pourtant malgré le côté positif que j’ai imposé à cette vie de confinée, je fais face chaque jour à une émotion non désirée : la culpabilité.
Comme tout bon humain justement constitué, je jalouse ceux qui profitent d’un extérieur où l’herbe fraîche et les premières fleurs du printemps font leur apparition. Je suis pourtant loin d’être la plus à plaindre, même dans ce confinement parisien.
Et tous ces gens que je jalouse, comment puis-je savoir qu’ils profitent des premières chaleurs de l’été ? Ma foi, c’est très simple, pour ma part plutôt que de profiter d’un livre sur un transat, je les jalouse sur les réseaux sociaux. Pas très sain, me direz-vous ? En effet, oui.
Je cède à la pression sociale sur le web, à la comparaison, à la peur, à la jalousie, et après coup à la culpabilité d’avoir été jalouse quand certaines personnes vivent peut-être dans un minuscule taudis quand je peux apprécier mon grand appartement.
Beaucoup se sont lassés des sources d’informations originelles ces derniers temps, assez redondantes et anxiogènes. Ils se sont rabattus sur des contenus plus légers. Seulement voilà, là aussi, je vois des conflits virtuels se créer. Guidés par du contenu qui ne pense parfois pas à mal, mais qui agace. Qui impose une forme différente de pression sociale... en confinement. À la suite de ça, des commentaires parfois agressifs, vindicatifs se voient naître en réponse à ces impositions non désirées.
Ceux que l’on qualifient de nos jours de prescripteurs, deviennent aussi des influences sur mes habitudes de confinement, avec comme média de choix : les réseaux sociaux. Comme ils portent si bien leur nom, ils transmettent des informations et je me retrouve soudainement avec cette volonté de les appliquer. Mais pourquoi faire ? Pas parce que je ressens le besoin de suivre à la lettre chacune de leurs idées, mais parce que c’est une source d’information comme une autre. Des recettes de cuisine, des idées de création, des cours de sport ou de yoga. Mais sans le vouloir et sans le savoir, celles et ceux qui dominent le web en adoptant leurs discours quotidiens habituels, et en ne prenant pas toujours en considération la situation, diffusent des injonctions. Ce n’est pas vraiment de leur faute, ni celles de vos proches qui parfois ont cette même tendance à vouloir guider vos actions. De même ce n’est pas de la vôtre d’entendre ces mots comme des remises à l’ordre, vous êtes guidés par la peur et la culpabilité, et cela vous pousse à réagir. D’autant que parfois, vous êtes plus que dans le vrai.
“Habillez-vous le matin”, “1 séance de sport par jour”, “cuisinez tous les jours”, “ne vous faites pas livrer”, “ne faites pas vos courses”, “fabriquez vos propres masques”... Ce qui pourrait ressembler à des discours moralisateurs engendrent une pluie de réactions négatives face à une communauté qui se rejoint en une seule émotion : la peur. Avec la peur, vient la rébellion d’une certaine manière. La portée de l’information publique et médiatique offre un rayonnement si grand que les propos du premier venu peuvent retentir à des kilomètres à la ronde. Chacun d’entre nous devient alors son propre savant, son propre homme politique ou son propre coach sportif.
Que se passe t-il, si vous vous êtes subitement découragés à vous mettre en cuisine ? Voilà que la culpabilité vient vous frapper de plein fouet face au nombre de partages en masse de la recette sur laquelle vous vouliez faire vos preuves. Aussi, sur laquelle vous avez renoncé en chemin. Par manque d’envie ou simplement parce que vous n’en aviez pas l’énergie. Vous vous sentez démunis, inférieurs, face à tous ces gens qui ont puisés dans leur force pour se mettre aux fourneaux, prendre un cours de sport ou tout simplement pour écouter un podcast. Pourquoi n’en suis-je pas capable, moi ?
Ceux qui n’auraient d’habitude pas osé commenter une seule publication sur Instagram, soudain guidés par la peur, réagissent avec vigueur. Tout cela pour manifester leur mécontentement (mais aussi leur contentement, souvent) face à des conseils pas toujours avisés ou bien un emploi de l’impératif intrusif. Vous avez la sensation d’être jugés, pointés du doigt parce que vous êtes dans l’inaction. D’une certaine manière, vous vous jugez vous-même et immédiatement, vous culpabilisez. C’est ce qui vous fait réagir vigoureusement.
Ce jugement, c’est aussi ce qui consume celles ou ceux qui se seront offert le luxe de sortir une fois ce mois-ci pour faire quelques pas plutôt que d’être confinés dans des taudis. Ce sera aussi cette personne, comme moi par exemple, qui privilégie la livraison de courses pendant les premières semaines de confinement de peur d’être porteur sain. Ce sera aussi celles et ceux sur les réseaux qui vous indiqueront de vous habiller tous les matins et qui pourtant n’ont qu’une envie : rester en jogging toute la sainte journée. Tout le monde est humain, et chacun d’entre nous, personnalité publique ou non a le droit de faiblir, d’être honnête avec soi-même.
Nous avons le droit de ne pas suivre un cours de sport malgré le fait que nous nous étions promis la veille d’y assister. Nous avons le droit de ne pas avoir envie de produire du contenu parce que la situation nous affecte. Certains vous diront que c’est en étant actifs constamment, que l’on prend le contrôle de sa vie et que l’on se sent bien. Non, écoutez-vous avant toute chose. Renoncer ne devrait pas être un gros mot. On nous a inculqué toute notre vie qu’il fallait que l’on réussisse pour avoir une belle situation. Réussir s’accordait avec le fait d’avoir un emploi à haute responsabilité, des revenus élevés, une famille peut-être. Ne culpabilisez pas de ne pas être cette personne, mais réjouissez-vous d’être vous-même et de trouver du plaisir et du bonheur dans ce que vous entreprenez.
Ma culpabilité en confinement n’en est qu’exacerbée, face à des choses qui me semblaient futiles habituellement, je me sens déçue de moi-même. Voilà que moi aussi, j’aimerais mettre un banana bread au four, alors que j’ai une aversion pour la banane. Voilà que je cherche chaque matin au plus profond de moi la motivation de m’habiller, travailler et faire une session de cardio. Je culpabilise parce que suivre des prescripteurs me donne envie de les imiter. C’est humain.
Mais revenons sur ce qui est vraiment humain une seconde, et essayons de sortir de ce cadre nocif de chercher à écouter les autres, plutôt que de s’écouter soi-même.
Aujourd’hui, de quoi avez-vous envie ? Sans vous dire que vous ne respectez pas les règles, tenter de songer à ce qui vous fait du bien et que vous permettra de sortir la tête de l’eau si c’est nécessaire. Alors si vous ratez les applaudissements un soir et que vous culpabilisez, vous pouvez penser à demain. Vous pouvez vous imaginer poing levé prêt à défendre les droits de ceux qui ont défendu votre santé. Acceptez cette culpabilité d’un instant, parce que c’est ce qui vous rend humains. Ne pas culpabiliser voudrait dire que la situation vous est égale.
Vous n’êtes pas invincibles. Vous avez le droit de craquer. Vous avez le droit un matin de vous lever sans la moindre volonté. Vous avez le droit de prendre du poids, et idem, de faire du sport si vous vous sentez mieux ainsi. Vous avez le droit de faire à manger matin, midi et soir, ou de vous contenter d’une livraison Picard. Vous avez le droit de céder, car on vous offre le droit de le faire. Ce n’est pas aller courir tous les jours au milieu de tous, ce n’est pas aller retrouver ses amis le soir en cachette. Tentez de connaître où se trouve votre point d’acceptation de vous-même, pour venir en aide aux autres et respecter le plus possible les règles qui vous sont imposées.
Ce n’est pas parce que quelqu’un d’autre le fait, que vous devez vous sentir inférieurs ou démunis. Ou encore, moins respectueux que les autres des règles, si vous les respectez déjà au mieux. Votre seul prescripteur doit être vous-même. Les autres restent une source d’inspiration sans mener votre vie. Accordez-vous le droit d’être vulnérable et de vous sentir coupables car vous êtes humains. Faites vous plaisir lorsque vous êtes anxieux si cela est possible. Restez chez vous, mais restez en pyjama si cela est nécessaire à votre bien-être.
La culpabilité est une émotion saine, puisqu’elle est la démonstration même de votre solidarité, et de votre amour de l’autre. Mais ne vous auto-flagellez jamais. Ne vous dîtes jamais que vous êtes moins bons que les autres parce que vous n’avez pas fait comme tout le monde ou parce que vous n’avez pas suivi vos sources d’inspirations habituelles.
Alors à chaque décision que vous prenez chaque jour, si vous vous sentez coupable, acceptez cette culpabilité. Entendez-là. Ecoutez à quel point nous sommes tous humains, mais ne vous l’infligez pas, et tentez de ne pas l’infliger à ceux autour de vous, quand ils ressentent probablement la même chose que nous tous.
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- attirance -
Il faisait nuit noire. Il devait être aux alentours de minuit quand des rires alcoolisés se sont frayés un passage entre les fêtards et les rencards de la rue des Dames. Personne ne s’en souciait quand eux-mêmes, ne s’intéressaient pas aux autres. Pourtant ces rires résonnaient comme une jolie mélodie dans l’écrin sombre de la nuit. Le ciel de Paris était sans étoiles mais la douce chaleur nocturne du mois d’août semblait pourtant en mettre dans les yeux de ses passants.
Certains, pour pallier à l'ennui parisien d’août se seront contentés d’un rencard digital arrangé pour une partie de jambes en l’air estivale, où les peaux tannées se caresseraient langoureusement. De l’autre, il y a ces groupes d’amis, face à leur dure labeur du mois d’août. Quand toutes les familles semblent avoir désertées le quartier pour y préférer les plages du Sud, les passants restants apprécient l’éphémère solitude de l’été. Ils laissent aux vacanciers les plages du Sud, où les parisiens s’étalent au mètre carré sur le sable blanc. Collés serrés.
Collé serré, c’est aussi le comportement de deux des personnes présentes dans cette rue ce soir-là. Il paraît difficile de deviner la nature de leur relation et pourtant, leur proximité intrigue. Pas assez proches pour supposer une sensualité, et pas suffisamment lointains pour ne pas espérer la toucher du doigt.
Ils partagent une bière sur cette terrasse minuscule. Il ne s’agit d’ailleurs sûrement pas de la première. Leurs rires laissent à supposer qu’ils ont commencé leur soirée enivrante bien plus tôt que les autres habitués. Comme avec l’inquiétude de ne pas arriver à se confier sans être désinhibés. Un premier rendez-vous compliqué, peut-être. Parfois, ils semblent se confier des choses si secrètes qu’on arriverait presque à déceler une complicité plus historique et salvatrice. À chaque échange, on suppose le baiser. On le guette tant il se lit sur leurs lèvres avides l’une de l’autre. Mais rien ne vient. Si ce n’est un rapprochement physique peu feint, bien trop évident pour dissimuler l’attirance dévorante des deux protagonistes.
Le reste du monde ne semble plus vraiment exister pour eux. Il n’y a rien que cette petite table ronde sur laquelle leurs mains ne demandent qu’à s’entrelacer, mais choisissent plutôt de se jouer d’une cigarette ou d’un coaster pour échapper à l’attouchement irréversible. Comme pour retarder l’échéance.
On trouve le prétexte pour se toucher. Un récit de vie tortueux, ou une mésaventure incongrue. On place sa paume sur la cuisse, l’épaule parfois la main. On a ce regard de chien battu, pas de pitié, non, mais de sentiments refoulés pour l’autre, et sa peine nous touche. Le bar ferme et le rideau semble sur le point de se baisser sur ces deux inconnus. À cette annonce, ils affichent un regard désappointé. Trop tard, pensent-ils sans doute. Un verre de plus aurait eu l’effet escompté.
Aucun d’entre eux ne semble pourtant avoir envie de s’arrêter là. Ils se lèvent en riant dans la nuit sombre et se dirigent vers le peu de lumière restante à cette heure bien avancée de la matinée. Ils s’installent face à face, au milieu d’une grande table remplie d’inconnus. L’intimité n’a plus aucune importance, puisque plongés dans le regard d’un de l’autre, ils oublient les présences adjacentes. Puis dans un élan, l’un embrasse l’autre. Le baiser n’est pas contenu, il a été attendu toute la soirée. Il est physique, passionné.
Si passionné, que les deux innocents quittent la table à grand pas pour s’enfoncer dans le noir de la rue et poursuivre leurs embrassades dans l’ombre. Mais avant, on les entend rire. Rire comme on se réjouit face à une histoire qui finit bien. Puis les rires se taisent pour laisser place aux gémissements doux et satisfaisants de deux corps qui s’entremêlent dans une étreinte bien trop longtemps désirée.
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- hommage -
Salut grand-père,
Aujourd’hui même, tu as 93 ans. Alors d’abord, quel que soit l’endroit d’où tu nous regardes je te souhaite un merveilleux anniversaire. Car aujourd’hui je préfère célébrer ta vie et lever mon verre à toutes ces années passées. J’espère que tu festoies à l’instant au plus proche des plus grands, au son du piano de Chopin lui-même, peut-être même à ses côtés qui sait, ou même en l’accompagnant, poussant la voix sur du lyrique à l’italienne.
Alors je n’ai pas la prétention de pouvoir jouer de tels airs au piano, ni même un air en particulier à dire vrai, pour faire se lever et faire voltiger tous les gens dans l’assemblée devant moi pour ton anniversaire. Parce que tous ici sont avant tout là pour rendre hommage à ta vie. 93 ans, c’est si long et si court à la fois, et chacune des personnes présentes aujourd’hui aura probablement l’impression que le temps a filé si vite qu’elle n’aura pas eu le temps de saluer cet âge d’or. Alors grand-père, offrons-leur la possibilité de le faire aujourd’hui. Parce que pendant 93 ans, elles ont appris tant de choses à tes côtés qu’il serait insensé de ne pas les honorer.
Tes fils ont probablement appris à faire du vélo dans l’allée à tes côtés, et aujourd’hui ils collectionnent les cols de montagne avec brio. Tes belles filles ont appris à rire à leurs dépens de chaque plaisanterie que tu pourrais leur lancer. Une belle leçon de second degré, il en fallait ! Tes petits-enfants sont probablement tous passés sur le siège du piano et ont appris ce grand classique de la musique française, parfois contre leur gré, qu’était « Au clair de la lune ». Mais tout ça n’est qu’une minuscule pièce du tableau et j’invite chacun de tes proches à raviver ces souvenirs comme ils le souhaitent. Pour ma part, je me remémore chacun de ces moments de vie à tes côtés au-dessus d’une plâtrée de spaghettis cuites parfaitement al dente, comme tu nous les servais le midi pour échapper aux plats ragoûtants de cantine, et dieu merci.
Parce que pour ton anniversaire, tu vois tout le monde se jeter sur la pissaladière traditionnelle du Sud (enfin surtout moi) préparée par ta femme, et savourer un repas de famille autour de la table, qui t’ennuie peut-être plus vite que tu ne le dis et que tu animes à coup de plaisanteries. Ta dernière bougie supplante, évidemment, un baba au rhum des plus alléchants. Une fois soufflée, la dite bougie vient naturellement s’éclairer au ciel et l’illumine de tes plus belles 93 précédentes années.
C’est ainsi que ton anniversaire se terminera sur une note poétique, au son des souvenirs de chaque personne présente dans cette salle. Des souvenirs qui permettront à cette flamme de briller sans cesse pour tous tes anniversaires à venir.
Bon voyage, camarade syndiqué.
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