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Océan dans mon verre
Ta mer verte Ta bouche béante Entre et reste au corps Tes vallées s'étalent dans un coton rouge flore Eteint les lumières avec tes phares de jade Tes routes lisses Glissent sur un océan de pavot Poivrot voit flou Poivrot voit flou Poivrot est fou Unité dans le cri d'une bouteille vide Figue ouverte Figue donne ton nectar de reine Parfum de jasmin acide sur ta robe mon domaine Eclate la nuit A en mourir Mourir d'amour Mourir sur les contours Plante transpirante, emmène folie au delà de l'insomnie Voyage d'être en chaleurs et en émois Longue et courte sont tes baguettes qui alignent l'aurore Achève l'hôte, amène au courant d'air ce qui doit être prit Futur et présent forment l'avenir Qui vient ausitôt te rejoindre dans la course Ta cité éclaire les passages sombre Qui attendent la rosée Avec impatience Que tu apportes doucement mais sûrement depuis l'enfance Amour AMOUR Amour en toi et sur toi
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Belle bleue
Planète bleue entends-tu mon soupir Armé de sourire Tu fais briller en ton ciel des éclats de fer A tes vents nos cheveux virevoltent amer Fruit dont la douceur font couler nos yeux Depuis tu es, tu es, tu es, tu es Tu étais Bleue
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Songe
Elle rêve de se faire toute petite
A ses lèvres construire son nid
Déposer son sac à dos
Et se prélasser à ses commissures pour boire son eau
Elle fera de ce puits
Un oasis où écouler sa vie
Elle rêve de l'immobiliser
D'observer avec minutie ce petit bout d'anatomie
Douce ou rude
Les voir rire et pleurer
Sourire et manger
A sa voix se délecter
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A l’aube de ses lèvres
Au creux de son oreille
Le renard lui raconte son histoire
"Tu sais, le présent appartient à ceux qui se couchent tard."
Il rêve de les embrasser, de les lécher
D'enfiler son casque et jouer à l'explorateur
Avec ou sans pudeur
Passer entre tes lèvres et incisives
Pour rejoindre ta langue charnue
Et sans ses chaussures
Sauter sur le trampoline chaud et humide de l'amour
Jusqu'à en avoir la tête qui tourne
Jusqu'au lever du petit jour
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Verse moi ton eau
Il y a une dame de feu, qui chaque nuit, dans un coin de ma tête
Aux hurlements du loup, se dénude
Qu'il vente ou qu'il neige
Chaque nuit, le dame de feu se déshabille
Quand elle arrive à ce stade
Vierge de coton, elle a la classe et en jette
Son art c'est l'excitation.
Elle me plante avec ses yeux verts natures
Ni une, ni deux, j'en deviens esclave
Fini de faire le dur
L'objet de sa visite intracrânienne?
Que je le devienne
Que mon entre-jambe se dessine pour ma reine
Discrète, comme un serpent, mais en continu
Tombant du versant de mes pensées qui fluctuent
La dame ondule
Ondule, ondule, ondule...
Inlassablement en se rapprochant
Dans un cliquetis mouillé du bout de sa langue rose
Le son de sa voix se balade gracieusement
Elle me chuchote amoureusement, écarlate
-Dis moi, jeune homme...
Puis marque un temps d'arrêt
Ses seins se pressent contre mon stress
Que dire? C'est une vraie fournaise
Le feu a ses lèvres me nourrit
-... pourquoi rien ne se passe? Rajoute-t-elle
Avec ses mots en messe basse
Elle m'impressionne
Muet comme un mur blanc d'oeuf
J'en deviens transparent
Mes sens transpirent
D'un coup, comme incontrôlable
Mon palpitant s'agite
A l'image du pop corn, il crépite
A mon corps
Je sens la générosité de ses labiales
Se mêler à mes soucis qui en mouvement de vague lingual
Jouent délicatement le son du loup, "mordant mais doux"
Elle s'agrippe d'une main sur mon torse
Enfonçant de l'autre, ses ongles a mon dos
Bien que je ne puisse dire mot
Ses dents à mon cou, n'arrêtent pas la symphonie
La vague continue
Mon stress toujours entre sa douce poitrine laiteuse
Se détend peu à peu
Pour se prêter au jeu
L'incendie commence à réanimer les braises à mon corps
Et comme le Vesuve à son mont de Vénus
Ma terre en craque et elle me mord
Sans sirène et sans prévenir
La lave à mon puit, tremble, se met à frémir
Les valves s'ouvrent et laissent s'évacuer
Avec sueur et animosité
La sève du guerrier
A mon réveil, les draps étaient collant d'une honte assumée
A la porte de ma chambre fermée
Mon chien comme à chaque matin
Grattait et hurlait
Pour réclamer son "ptit lait"
"Aouuuuh! Aouuuuh!"
Et moi, encore dans l'essence de feu
J'entend résonner au fond d'ma tête
-Aouuuuh! Aouuuuh!
Ta louve se love de toi
Me chuchote t-elle tout bas.
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Douze belles dans la peau
Bien trop de jeux sans feux
Bien trop de vieux sans queue
Bien trop de jeunes sans fun
Alcool dans le biberon
Coule, coule, coule à foison
Les fleurs du mal poussent au fond de ma cale
Avec des blessures ouvertes au corps
On ne peut que douter d'être fort
De Voltaire à Rimbaud c'est mon bateau qui s’enivre
Inconnue en ma compagnie
Qui câline un peu trop
De la maison à l'infini
Les fameuses douze belles dans la peau
Transportent mon fardeau.
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J’ai mal au crâne
J’ai dans l’crâne, cette p’tite qui m’tiraille
Autour de mes pensées se pavane, cette p’tite qui m’assaille
Dans ma main, mon blue gin
Du chemin à ma bouche, elle s’affine
Ca y est, v'là la fête
L’essence de la boisson m’emporte
Et en un instant dans ma tête
Pour que nos lampes se frottent
Elle retire son jeans
Là, juste au bord de nos portes
Pour que s’agenouillent nos Jins
Voilà les deux vœux que j’exprime
Avec tes yeux en goutte d’eau, viens provoque-moi !
Avec ton parfum qui fait chavirer mon cerveau, s’il te plaît dompte-moi !
Elle m’a dit « pisse ou love ? Il faut choisir son contenu »
Je lui ai dit « mon vice sur ton l’ove, de jouir voilà ce qui est convenu »
Elle a souri et nos mains on fait avec
Oula...
Je commence à voir double au milieu de la fête
Du coup, j’ferme les yeux pour qu’on ne soit plus que deux
Que rien ne s'arrête
Voilà les deux vœux que j’exprime
Avec tes yeux en goutte d’eau, viens provoque-moi !
Avec ton parfum qui fait chavirer mon cerveau, dompte-moi
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Bruxelles ma veine
-Depuis tout jeune
On se touche, on se caresse et on s'effleure
De pas en pas, je martèle ton corps et ton cœur
Sous ton voile, j'essuie les larmes écoulées pour ses dames
Elles ont abreuvés les sillons de tes pavés, enivrés de nos jeux d'été
Ca t'agace quand autour de toi j'gravite
Ca te rassure quand j'te susurre les histoires qui m’effritent
Tes jambes résillées se balancent entre humour et pognon
C'est la déchéance du coq et du lion
Ah...
... J'en ai fait des crasses qui sous ta robe s'entassent
Partant des quartiers où mon toit était de tôle
Aux autres ruelles qui filment nos yeux qui se frôlent
-Et puis j'ai grandi
Ta pluie sur mon visage, emmène mes idées sombres loin sous ton tapis
-Dans ce monde, on a rien sans faux semblant.
Du poison dans l'affection, c'est ça créer des relations?
Plus rien n'a de sens
Que ce soit de Flagey au Parvis
J'écris mon errance dans ma ville aux mille et un bruits
Tigresse, tu mords toujours et ce sans répit
De Molenbeek à MOLENBEK
Tu as fais naître des faiseurs de rêves
Seulement le portefeuille de nos jeunesses diplômées
A fait de toi et de ton visage les pleurs d'une mère mal aimée
-Je commence à me faire vieux
J'ai longtemps frôlé tes murs tatoués
Cherchant ce que je voulais en hurlant les prénoms qui m'brisaient
Maintenant, j'ai la muselière sur la gueule pour taire mon arrogance
J'ai assimilé les craintes et les franges
Ce soir, je te prends dans mes bras avec mon plus beau sourire
J'ai compris ce qui me laissait sur place à chaque secousse
L'important n'est pas d'perdre mais d'recommencer
-Faut bien qu'la bière mousse.
Ma belle, ma reine...
... Tu sais?
Toi et moi, je m'obstine à y repenser car sur ta tête sont nées les soirées qui m'ont forgé.
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Miss is the death
Elle me regarde de près M'observe et me scrute Vicieuse, elle attend Car c'est doucement qu'elle te prend Elle se glisse du bas vers le haut En agitant comme un enfant Son énorme faux J'en transpire de sa froideur contre moi De ses mains diaphanes, elle m'accorde son antre avec émoi Douce et agrippante Elle me susurre "Viens, toi ma plante!" Son appétit comme offrande au grand méchant loup Ses crocs arrondit tracent sur mon ventre Son prochain souffle, son prochain nous Des doigts à la paume, toujours ses mains Enfument mon corps et le sien Moi transporté jusque dans sa faune Son vent qui pousse et nous tire Aux sons de son essaim fantome S'il te plaît ma jolie, enracine moi jusqu'à l'essence Que j'en crie à ne plus en avoir faim Fin d’errance.
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Jusqu’a la lie
J'ai dans les mains Une bière et un whisky En ville, il fait bon pleuvoir Quand le blues danse avec la nuit Le bras braqué vers le tintement délicat Des deux verres pleins d'ivresse La bière et le whisky Ca s'boit sans amis Juste toi et eux La réunion des mals en point La fraîcheur et la rondeur Accompagne là où on stagne Vers un passé aux odeurs enfumées Joliment décoré d'une fille dépassée Mes fluides et moi fermons les yeux Nous trois seuls face aux vieux Je parle, raconte et médis A monologuer face au miroir Rien ne s'entend La bière et le whisky, c'est meilleur la nuit C'est meilleur avec les ennuis La seule chose que je contrôle vraiment Ma descente de la lie Je joue avec les débris d'anciennes Ce soir, c'est bien ma veine La bouteille est encore pleine Le déhanchement des liquides Celui de ma putain de gnôle Fait tanguer les barreaux de ma geôle Le jaune pisse des piliers de comptoir est dans ma main Dans mes yeux vascille l'image de ses reins De gauche à droite, à l'image de mes verres vides L'inconnue danse au clair de la brume J'y repense, tu sais "Des arbres, du bitume, la fameuse fille et on fume" Alala rien à faire Viens par ici Que j'me r'serve un verre Pour trinquer à ceux, comme moi Qui s'mettent trop souvent en terre
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Mon hématome scolaire se lit dans ma bière
Qu’elles soient jeunes ou vieilles On s’fuit, on se suit On grandit, on se lasse Ca s’enraille et on s’casse Les relations n’ont plus qu’un charme amer J’ai laissé échapper de mon emprise plusieurs fleurs empoisonnées Qui dans la brise continuent à s’pavaner
On ne va pas mettre des fleurs au bout des canons Même pour ça, on n’a pas assez d’pognon L’air terrorisé, nous marchons dans les rues vides A pas feutré ou à pas stressé, on a perdu l’guide "Faites des enfants !" Voilà ce que nous disent nos parents T'façon, quand les gosses s’agitent Il suffit d’une main pour qu’ils s’abritent Nos relations s’épuisent Tiens, tu veux encore une petite friandise ? Regarde-moi... Regarde-moi!! J’ai peur qu’on se soit aimé trop Jusqu’à ne plus savoir avec l’autre appr��cier un simple verre d’eau
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Des bottes en boite ont la cote et s’emboitent
Sur la piste une rouquine se dandine, à la main d’la vinasse Elle virevolte, tournoie en faisant briller l’strass D’après son regard, elle veut que je l’enlace Miss renarde tente de laisser une marque, une trace Aux grimaces que fait sa jolie face J’ai compris que la p’tite joue à la garce
Devant la populace Doucement, je l’embrasse Parce que je sais que ça l’agace Que je montre à ceux qui nous r’garde, mon audace
Mon cœur crève sa glace Un mot à son oreille, une main sur ses métatarses Je l’emmène faire un tour dans ma vieille carcasse Arrivé à l’hôtel de ‘’la bonne paillasse’’ Aux chambres faites de glaces à face Histoire d’attiser les regards salaces Sans détour et sans faire le farce Elle retire enfin ses godasses Et en un tour de passe-passe Perle sur ses formes avec grâce Un liquide qui déjà se prélasse A la courbure de son ass Où se cache un bel AS
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Paradis
De bouts de papiers à chaque avancée J’ai de moins en moins pied Peut-être ai-je tort de m’y aventurer ? Pourtant, c’est sur la toile Que je décris son corps en imaginant son sort
C’est surtout cette sensation Celle qui te laisse dans la passion Qui me permet de m’éclipser quand elle dort Les volets fermés et les fenêtres ouvertes Elle rêve quand je lui parle
La lumière c’est dans la tête, pas devant les yeux Je m’agenouille et à ses chevilles, je ris Sous alcool je lui obéis
De bouche à oreilles se créent mes bouches à bouches D’iris au sommeil, se forment les belles que je couche Assis au fond du Paradis, je la fixe Je dessine ses cauchemars pour ne pas la réveiller Moi, solidement établi et ses courbes dans mes songes Elle paisiblement dans sa nuit Me plonge dans ses ronces
Petit à petit, je m’endors et comme une statue vivante Je m’éternise auprès des rêves dyonisiaques
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Route soixante neuf
Avec patience et délicatesse Je l’observe en face du calice Avec ma science sur ma princesse Sournoisement, je m’immisce Le regard profond droit sur son iris En empoignant farouchement ses fesses Sous la couette C’est mes sentiments que je lui confesse On peut ressentir Là près du pubis S’écouler avec maladresse Un liquide qui la laisse dans la passion Pleine de frissons la belle tigresse Fait rouler dans sa bouche, nos deux prénoms Ma langue affamée se déroule J’absorbe le miel à sa ruche Les yeux tournés vers les yeux pour un dernier instant Je l’emmène emmerder les Dieux
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Départ
Je reste et elle part Commencer ou stopper On s’en fout tant qu’on y goûte A cette putain de transe qu’est la danse des Essences
En retard mais polie Elle est entrée avec le sourire en main L’écart nous a rapprochés Des caresses se sont perdues Pour se retrouver à travers ses courbes La jolie figue a su retrousser mes poches trouées Une pomme en bouche, elle a les lèvres fraîches La destruction en souvenir, la construction en avenir On transporte nos projets les doigts entrecroisés Certaines vapeurs voyagent autour de nous Du grain d’orge à celle du houblon Le cuir sur les épaules Chacun a sa place pour mieux se faire face Elle me plaît, je lui plais, on se plaît C’est là que tout est parfait
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A ma facette diabolique
Cervelles bousillées Deux garçons paumés Du vernis à ongle multicolore sur le dos Des crampes à force de boire au balto Fumer, boire, branler, sniffer Des transes sans aucune absence Il y a toujours cette odeur sur ma peau Celle laissée par toutes ces poupées que j’ai blessé
Les bons et mauvais moments Les rires, les pleurs, les sourires Les amis, les filles, Surtout les filles L’alcool, les médicaments, les erreurs, l’enfance, En deux mots : notre errance
J’ai l’crâne fissuré par toutes ces âmes fustigées
L’amour… Les fleurs s’émerveillaient toutes Comme nous, à la vue de ce soleil si beau Qui a notre naissance s’annonçait si chaleureux Tu sais agréable et chaud C’est dans ses couleurs qu’on a perdu la tête Les pas récitent nos mésaventures En psalmodiant sur la terre déposée De centimètre en kilomètre, on s’adopte grâce aux susurrements des mûres Mon ami, l’astronaute de la psychologie Gestes et sons, nous alimentent
J’ai toujours mon rictus à l’âme Et je rêve l’œil dans le vide
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Champagne
L’ambiance est électrique La sociabilité est chimique mais ne t’inquiète pas nos conversations sont éclectiques De la finesse dans le geste, chut ! Rien ne presse Bourgeoisie et sensualité C’est l’alchimie de la légèreté La suggestion pétillante qu’est la promesse orgasmique S’éclabousse sur la peau avec des fruits sucrés ou amers
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