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On quitte Nairobi

Et voilà c'est le moment de quitter le centre ville pour l'aéroport et profiter du dernier soleil qui se couche au Kenya pour nous et qui se lèvera entre Dubai et Genève..

Décollage prévu à 00h05 à Nairobi (22h05 pour vous).

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Toujours aller en force

Ahh les bouchons à Nairobi... ça va pas manquer !

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Nairobi city

Après une bonne nuit de 9h qui fait du bien, et après avoir enlevé toute la peau qu'il me reste (je pèle comme jamais), deux douches qui ont inondé la salle de bain, on prépare nos valises et on prend la direction du Musée National du Kenya.

On en a lu que du positif, un musée qui raconte l'histoire du Kenya avec une partie ethnologique et animaux empaillés, une conclusion à tout notre périple.

Donc un taxi nous y dépose et on passe une bonne heure sur place. C'est hyper intéressant, on relit des choses qu'on a apprises d'Emmanuel, des lieux qu'on a visités. On a compris l'influence indienne, anglaise, italienne du lieu. Aussi la jeunesse du pays, indépendant depuis 1963.. et vu des crânes de plus de 17 millions d'années, des animaux sauvages croisés vivants dans les parcs, juste devant nous mais empaillés.

Après ce petit tour de l'histoire du Kenya, on file manger (10 fois trop) et faire un tour au city market faire nos emplettes. Grosse négociation pendant 20 bonnes minutes qui nous ont épuisés.

Nairobi est fatigante, on ne l'a pas trouvé accueillante et à l'air d'une ville de passage entre le port de Mombasa et Ouganda. Ethiopie etc.... et pour les touristes avant ou après les safaris.

On retourne à l'hôtel prendre notre petite bière et attendre le taxi qui nous conduira à l'aéroport.

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Test de patience

Et oui après le test Covid, on a eu un test de patience..

On arrive à la gare de Mombasa pour prendre le train 3 heures plus tard direction Nairobi terminus (express, pas d'arrêt).

A l'entrée, tout un process Covid en place. D'abord se laver les mains, passer nos valises au scanner, les poser sur un tapis et les laisser là pendant qu'on va imprimer nos tickets.. euuuh les laisser là ? Avec l'appareil, l'objectif tout ça tout ça quoi ? "It is safe hakuna matata".. oui oui bon admettons on n'a pas le choix on ne peut pas entrer dans la gare avec les bagages pour l'instant.

Train apparemment annoncé complet (plus de tickets affichés disponibles) ça promet. Il fait déjà très chaud (35 degrés affichés déjà).

On demande si on peut rentrer avec les bagages (et libérer Emmanuel) mais la sécurité refuse et nous envoie vers les scanners de sacs.. on attend apparemment les chiens renifleurs à 12h30 (j'ai eu l'image des chiens qui se pointent en voiture, avec un uniforme de police et ça m'a fait rire dans ce moment interminable).

Ils nous demandent d'où on vient puis "Zidane... Benzema... Paul Pogba!!" Oui oui tout ça. Le mec trouve une ressemblance à Benzema que je trouve pas et prend un air sérieux "vous pouvez aller entrer que si vous voulez prendre des sodas" on va attendre c'est bon et avec son air insistant de policier "quoi ? Vous ne voulez pas acheter nos sodas?" 🤣

Encore 20mn à poireauter dans cette chaleur...

La sécurité nous fait nous placer derrière nos sacs contre la bâche, les téléphones sortis, "pire qu'en prison" sort Robin, qui a bien fait rire Emmanuel encore une fois.

Ahhhh les chiens sont là. Alors pas des bergers allemands racés et agressifs, mais de gentils golden retrievers fatigués, qui reniflent à peine la ligne de bagages posés au sol.

Enfin, on prend nos valises et on peut rent..... ah non. Il faut encore passer les bagages une seconde fois dans le scanner de bagages.

Çaaaaaa y est... on dit au revoir pour de vrai à Emmanuel on lui donne toutes nos barres Lion et Sundy et (sans larmes cette fois ci), on quitte notre meilleur ami kenyan après l'échange des numéros et les traditionnels "vous viendrez de nouveau au Kenya"...

La gare est grande, direction les toilettes car ce n'était pu possible le thé, le jus et la bouteilles d'eau c'était trop pour autant d'attente. Haha pas de verrou, pas de papier.. chouette. "Le papier est dans l'autre wc", super merci du tuyau "du coup vous venez manger dans mon restaurant?" Ha oui, tout se monnaie...

On voit le train arriver 1h avant le départ et débarquer les passagers de Nairobi, puis on se dirige en voiture 8, 2nde classe...

Place 101 et 102...? Ah non il y a déjà quelqu'un... bon on s'assoit on verra.

La gauche du train sont des carrés de 2x3 places et à droite 2x2 qui se font face.

On est donc à gauche à côté d'une maman d'un petit d'un an. Face à nous 2 hommes, et nous. Du coup peu d'espace, le thermomètre affiche 28 degrés et dehors 40. Train chinois bien sûr, Robin en reconnaît certains éléments.

J'ai la sensation de malaise qui arrive alors je vais me passer un coup d'eau (les bébés qui crient partout, tout le monde parle, gigote, il fait chaud... et on en a pour 5 HEURES).

Arrivée prévue pour 20h08.

Si je fais l'impasse sur les toilettes pas très propres (ils ne vident pas, même la fille au haut-parleur le leur rappelle), la chaleur, le bruit et le petit qui me tapait, s'étalait les jambes sur les miennes et le reste, le trajet est censé être plutôt sympa car il passe par de nombreux viaducs, ponts, et coupe la réserve Tsavo est et ouest donc on a pu voir éléphants, zèbres.. c'était top. Le balais des femmes de ménage et autres intervenants dont on ne sait pas à quoi ils servent nous arrivons en gare de Nairobi après une grosse épreuve de patience.

On a perdu 15 degrés, le sourire des gens et il fait nuit. On attend William, le taxi qu'Eric a envoyé pour nous. Il nous dépose à un hôtel "sûr" de la ville de Nairobi réputée pour ne pas l'être. On meurt de faim.

L'hôtel nous annonce la couleur "le restaurant est fermé avec le couvre-feu". Haha la bonne blague.. bon on teste une appli de livraison (Glovo). Commande en préparation, plus qu'à commander des bières à l'hôtel et la journée compliquée se transforme en soirée sympa.

Notification de Glovo "nous avons annulé votre commande".. je me décompose... comment ça ?

Euhh il est 21h57, le couvre feu est dans 3 mn on n'a plus de solution... on appelle Éric.

Alors sa première proposition : "ah mais j'envoie le taxi vous pouvez aller chercher du poulet et des frites"

Mec, c'est mort. D'une je sors pas de nuit à Nairobi mais encore moins pendant le couvre feu, je le fais pas en France donc pas question ici. D'autant que c'est un coup à aller en prison et on a un avion nous.

Devant notre fermeté, il se ravise "ok vous mangez de tout ? Je ramène ça dans 30mn"

Petite douche, et il est déjà là. Il a cru qu'on était affamé plus que de raison.

Une pizza, du poulet, des frites, un coca, une bouteille d'eau... okayyyy vu l'hôtel on va manger sur le lit.

En rigolant je dis "hahah ça serait vraiment une sale journée s'il nous avait pris une pizza hawaïenne (avec ananas)". Robin ouvre la boîte et rigole..aie.. il nous a pas respectés 🤣

Bon impossible de finir.. on se couche le ventre ultra plein, prêts à lancer notre dernière journée au Kenya.

Aaaahh la bonne nouvelle : le médecin nous a envoyé nos résultats Covid on est NEGATIFS !! Et il les a bien datés au 22.03 haha.. l'Afrique.

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Direction la gare de Mombasa, bye Watamu

Toutes les bonnes choses ont une fin (ou faim.. oui c'est le dernier super bon petit-déjeuner au bord de l'eau).

Et pour notre départ le cuistot a été d'humeur blagueuse ce matin, quand on nous a apporté nos "fried eggs", ils avaient un visage de personne triste avec des grains de poivre pour les yeux et des tomates pour le sourire retourné.

A l'image de notre tête sûrement ? Quoique, même si on a adoré être ici, on a fait plus ou moins le tour (excursion, mangrove, repos) et on est quand même content de partir.

Emmanuel, hyper ponctuel déboule dans l'allée avec la même confiance qu'à l'arrivée, la quiétude de l'hôtel le matin chamboulée par le moteur du 4x4 et la musique à fond fenêtres ouvertes. Déjà à peine on le voit on se marre "Salut comment ça se passe ici?". On charge les sacs, Emmanuel éteint la radio et nous rappelle le programme, puis prend la peine de ranger l'antenne, et non sans mal on quitte l'hôtel (il a fallu 5mn de manœuvre en marche arrière pour sortir le monstre 4x4 de la jolie petite entrée du Kobe resort).

On lui demande comment se sont passées les "4 nuits imprévues à Watamu", il nous dit "comme vous avez remarqué je repars avec les mêmes vêtements. Mais très bien ici il cuisinent avec du lait de coco.. et moi j'aime bien ça" (inutile de vous dire que ça nous a beaucoup fait rire).

Direction la station, paiement par mobile (ici je ne sais pas si je l'ai déjà dit mais les paiements sont majoritairement faits par le portable entre locaux via une plateforme Mpesa. Ils paient tout, y compris l'essence par ce biais).

On prend la route pour Mombasa avec "les raccourcis d'Emmanuel" (qui nous ont parfois rallongés) mais cette fois ci ça fonctionne.

Des forêts de baobabs sur notre chemin, plantations de cacahuètes, marchés ouverts avec ananas, pastèque... toujours bien guidés "vous voyez là c'est le marché ouvert.. le business.. et là la foret avec les éléphants..."

Après 3h de route nous voici arrivés à la gare de Mombasa, on le devine : les odeurs de cacahuète grillées deviennent celles des pots d'échappement, beaucoup de conteneurs, d'énormes camions, et la ville sous la pollution en contrebas.

Welcome to Mombasa..

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Merci Audrey

Pour tous ceux qui me demandent qui s'est occupé de nos petits chats pendant le voyage, c'est Audrey. Elle aussi aura vécu avec des fauves, où les animaux règnent en maître, un peu comme nous.

Donc merci à elle d'avoir été la marraine parfaite, pleine d'attention et on s'excuse pour les réveils matinaux et des betises...

Merci mille fois 🥰🥰🥰🥰

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Dernière soirée les pieds dans l'eau

De retour de notre excursion, on profite de la piscine, et on se prépare pour le soir.

Le premier jour on avait repéré la table au bout du jardin, en promontoire vue sur la plage, ce sera donc là où on sirotera notre dernière piña colada (oui on entre dans la série des "derniers" 😉 car la fin du voyage approche).

Quelle belle vue.. on profite encore une fois du super restaurant de l'hôtel avec des pâtes délicieuses en ragoût avec porc haché, ou version mer avec poulpe et bisque... il va nous manquer celui là.. pas une fausse note !

On passe à la réception demander s'ils ont des nouvelles d'Emmanuel (on est censé prendre le train Mombasa-Nairobi le lendemain et on n'a pas encore nos billets ni l'heure de départ. Du coup le réceptionniste appelle Emmanuel et me le passe.. voici la conversation (qui nous a bien fait rire) :

- Moi : Salut Emmanuel ça va ?

- Emmanuel : Bonjour Marie comment ça va ? Ça va bien ? Ça se passe bien ? Comment ça se passe ici hein ?

- Moi : Niquel, on venait aux nouvelles pour demain ça se passe comment ?

- Emmanuel : Oké oké, demain je viens à 8h30 et je vous emmène à la gare de Mombasa pour le train pour Nairobi

- Moi : Ok, parfait merci

- Emmanuel : Hé ça convient à Robin n'est ce pas ? Il est là mon ami Robin ? Passe-le moi s'il te plaît.

- Robin : Allo? Salut ça va ?

- Emmanuel : Oui, ça va. Je ne parle pas aux gens qui sont en plastique (on en a déduit que si Robin était à côté il voulait lui parler aussi).

Tout le monde a rigolé et ça s'est fini là dessus 🤣

Bref, retour vers la chambre pour préparer les affaires car on se lève tôt demain pour aller en direction de la gare.

Ces quelques jours au bord de l'océan nous aurons valu coups de soleil, et déjà la peau qui pèle mais c'est le jeu. Ici le soleil tape tellement fort... crème, préparation de la valise et dodo...

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Dernière excursion

Réveil 7h tous les matins pour profiter des courtes journées de soleil de Watamu. Petit dej royal en mode buffet (des croissants fourrés au chocolat terribles), fruits tropicaux à volonté, jus frais, oeufs et bacon... ici on adore prendre un petit-déjeuner.

9h, on retrouve notre contact pour l'excursion du jour devant l'hôtel avec un tuk-tuk et on se rend au port de Blue Bay pour embarquer sur un bateau en bois avec d'autres personnes.

1ère étape de l'excursion : la réserve marine de Watamu pour aller voir les dauphins. C'est la toute fin de la saison sèche, donc les derniers moments où on peut les apercevoir : petite chance donc !

Avant d'arriver dans la réserve marine, on passe devant tous les hôtels de la côte (dont celui où on est), et là... des dauphins apparaissent comme par magie, par dizaines à jouer autour du bateau. Tout le monde suit les dauphins sur le bateau (au moins qu'on entende crier "équilibrez le bateau svp" bref ça tanguait pas mal.

Notre guide nous dit "on saute dans l'eau ?".. euuuhhh hésitation "c'est sans danger ?" Il me répond "c'est juste de la folie".. Robin bien motivé me motive, on enfile nos masques, le bateau se positionne dans la direction des dauphins, et quand on entend "Jump" on saute dans l'eau. Incroyable... on est dans l'océan, les dauphins nous passent quelques mètres plus bas sous nos pieds... on arrive à peine à réaliser, mais ils sont déjà partis.

On remonte sur le bateau pour une deuxième tentative. 3..2....1 "Jump" !

Cette fois ci on est face à eux, on essaie de plonger plus profond pour s'en rapprocher. On voit une maman et son petit.. le souffle nous manque on remonte.

Et c'est l'heure de remonter à bord.

Waouh quelles émotions !! Nager avec les dauphins, même s'ils ne sont pas tout près était fou !

L'étape suivante nous conduit dans un autre endroit pour pratiquer le snorkelling (plongée en surface avec masque et tuba). On fait une petite balade où on voit encore Dori, et d'autres super beaux poissons (zèbres, et d'autres dont j'ai oublié le nom), un concombre de mer, une étoile de mer et les coraux.

C'est déjà l'heure du déjeuner, petit passage le long de la mangrove pour aller manger sur l'île Waka Waka. On récupère les plats cuisinés par les femmes du coin et on débarque sur l'île. Il fait tellement chaud, le sable est bouillant.. Un barbecue artisanal est mis en place et des tables à l'ombre nous attendent (il va falloir courir vu le bouillant du sable).

Riz à la noix de coco, poisson grillé, homard et crevettes préparées au menu.. un délice !!

Les locaux nous font une danse et c'est l'heure de retourner à l'hôtel pour la fin de l'après-midi..

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Fin de journee farniente

De magnifiques lumières au coucher de soleil le soir vers 17h. On en profite pour aller se balader au bout de l'île, avec les rochers c'est super joli.

Balade de courte durée car la marée est déjà bien montée donc si on ne veut pas être bloqué, il faut faire demi tour.

Sur le chemin du retour, des centaines de crabes sortent du sable pour se diriger dans l'océan.

Au retour, apéro de fin de journée avec piña colada de vacances et petite soirée tranquille... avec un super coulant chocolat.

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Test PCR vue mer

Ce matin, programme : transat et test PCR pour (déjà) prévoir le retour. Alors la Suisse et la France demande qu'il soit fait 72h avant l'entrée dans l'avion maximum.

Notre vol est le 23 au soir donc on doit faire le test au plus tôt le 20 au soir (à minuit 5, heure de notre vol). Problème : les médecins ne travaillent pas à cette heure, ni le dimanche.

Pour des raisons logistiques et rester plus longtemps au bord de l'océan, plutôt que faire le test à Nairobi dans un hôpital, nous avons demandé à l'hôtel de faire venir le médecin sur place. Ce médecin, en arrivant qui nous a demandé quelle date on voulait sur le résultat du test. Eh oui, les arrangements en Afrique... 😉

11h les deux intervenants arrivent et la réceptionniste vient nous chercher sur nos transat, on enfile quand même une robe et un t-shirt (il faut pas abuser). Et on monte dans une petite salle ou le médecin et son assistant sont là.

Short, tatanes, et blouse (et quand même le t-shirt floqué "Minister of Health (ministère de la santé)", on déconne pas avec la santé), l'ambiance est donnée.

Process admin (passeport, mails pour les résultats...) puis c'est le tour de Robin : un prélèvement dans la gorge puis un autre dans le nez (une narine et sans tourner), en attendant je profite de la vue

... puis c'est mon tour, même procédure.

5mn plus tard, c'est fait on paie et on part.

Puis on se prend un petit cocktail de récompense 😊

Plus qu'à attendre les résultats pour savoir si on rentre..

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Soirée à Mida creek

On a entendu parler d'une mangrove dans le coin où on mange de super samoussas de crabe, on a donc réservé un petit tour en canoë et le repas là bas. On demande un tuk tuk à l'hôtel qui se présente "mon surnom c'est Jobi'", facile à retenir.

C'est parti pour 15mn de tuk tuk sur la route cabossée et les chemins de sable entre Watamu et Mida creek. On passe devant plusieurs maisons où des gens se font couper les cheveux dehors, mangent ensemble, trainent sur le seuil de leur porte, un autre répare son vélo, vend des cacahuètes sur le bord de la route, les enfants sortent de l'école, c'est plutôt animé.

On arrive à Mida creek et on embarque sur un canoë avec notre guide pour la balade (dont j'ai oublié le nom). C'est trop beau, il est 17h passées le soleil et la chaleur tombent doucement, on entre dans la mangrove et le vent frais, le calme (aucun bruit, pas de touristes) nous reposent, c'est hyper agréable.

Sur les branches des arbres en surface (l'eau est basse on est à la fin de la saison sèche, bientôt la saison humide va faire gagner 2 mètres), de petits crabes se montrent et se cachent rapidement de peur qu'on les attrape. Il y a aussi des petits poissons têtards qui sautent hors de l'eau et des coquillage. Cette eau est salée, du coup incroyable mais vrai... des huîtres poussent sur les branches des arbres. Il y a un petit effet de marée car l'eau monte et descend un peu tous les matins/soirs (océan), et selon les saisons elles baignent dans l'eau ou grandissent à l'air et au soleil. Bon elles sont minuscules par contre.

On croise un héron, et un pêcheur les pieds dans l'eau (je n'oserais pas y mettre les miens), qui a l'air bredouille... puis le guide nous ramène au départ, lieu du restaurant.

On arrive donc très tôt au restaurant pour le coucher du soleil et sa jolie lumière.

On commande nos fameux samoussas de crabe avec une bière et on savoure, des touristes arrivent (beaucoup italiens), eux nous prennent pour des espagnols (c'est flatteur depuis qu'on a bronzé.. avant on nous prenait pour des russes).

Le soleil couché, il est temps de rentrer de peur que les moustiques nous attaquent, et retrouver Jobi qui nous reconduit à l'hôtel.

Et une nouvelle journée de passée, celle-ci "pole pole".

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Watamu, "douceur" en swahili

Et on comprend le sens en arrivant à l'hôtel. Tout semble tranquille. Etant donné l'heure "tardive", la réceptionniste nous demande de passer au dîner avant d'aller à notre chambre (le couvre feu est à 22 heures et doit laisser le temps aux employés de rentrer chez eux). La carte est italienne, nos voisins de table également, la classe de l'hôtel sans doute aussi. On se pose après ce trajet en voiture épuisant (un petit Nantes-Paris bien compliqué par 30°C), avec une bière, et on savoure.

Les employés partent avant qu'on finisse de manger, on part à notre chambre. Et waouh !... on imaginait pas une si belle chambre. Bien décorée, bien pensée, tout est brut et épuré, une belle terrasse... sublime pour finir ce voyage avant le retour sur Nairobi. Un genre de belle fin avant le départ.

Du coup épuisés on se couche pas tard pour se lever tôt et profiter de la surprise du réveil.

Magnifiques ces dégradés de bleu sur l'océan. Programme ce matin : préparer nos 4 jours, baignade dans l'océan et petit-déjeuner bien sûr...

Allez il faut lâcher prise à un moment...

On est ici, à Turtle bay (baie des tortues), à Watamu.

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Route chaotique

Diani était une étape vraiment sympa de ce périple mais l'ambiance all inclusive c'était pas pour nous, trop de gens chiants qui courent au buffet (pourquoi ils sont stressés ?), et il y avait qu'un énorme groupe de polonais, du coup on est aussi content de voir un nouvel endroit.

Watamu s'annonce prometteur, apparemment très couru des touristes italiens.

Eric (notre organisateur safari) nous annonce une bonne nouvelle pour le transfert de Diani a Watamu : on va retrouver Emmanuel !!!

13h on attend dans la réception.... apparemment Emmanuel aura du retard il n'est rendu qu'au ferry de Mombasa (compter 1 heure). Ok bon, pas le choix.

14h... 15h...personne. Ça commence à nous soûler un peu.. on essaie de relativiser et se dire qu'il s'est tapé le train, le bus, le ferry depuis Tsavo et a du se lever super tôt.. 15h40 enfin il arrive. Lol...

Après donc 3h d'attente par une chaleur folle, nous retrouvons notre Emmanuel préféré, essoufflé, désolé pour le retard (bouchons, ferry...) il passe se mettre de l'eau fraîche et c'est parti.

Notre voiture a passé le séjour au parking de l'hôtel en plein soleil, autant dire qu'avec les coups de soleil, j'ai l'impression de cuire dans un four. Allez c'est parti, en route pour Watamu.

Le départ se passe tranquillement, petit tour par la station (à l'arrivée à Diani, on avait déjà bien bien roulé sur la réserve) et quelques minutes suffisent pour atteindre le ferry de Likoni. Incroyable... un ferry arrive devant nous et débarque des milliers de personnes revenant de la ville (pas de problème de covid ici). Un autre débarque des dizaines de voitures quelques minutes plus tard. On voit même des personnes qui reviennent de la ville avec des matelas qu'ils roulent sur une palette, des tuk tuks.. un joyeux bordel. Mais il est interdit de prendre des photos, voyez les photos comme un reportage d'Enquête Exclusive 😅

C'est notre tour d'embarquer, pas vraiment de loi de placement, c'est au premier arrivé. Quelques minutes suffisent pour remplir la cale et c'est parti. Apparemment c'est ici que l'eau est la plus profonde car les pétroliers et cargos passent ici aussi.

En à peine 5 minutes on est de l'autre côté et on entre sur "Mombasa island"... et là c'est un énorme bordel. Digne d'une grosse ville, mais avec aucune règle, aucune loi. Pollution ajoutée à tout ça et chaleur étouffante. Tellement chaud que je m'endormais malgré les klaxons, les gros coups de frein, les dos d'âne etc..

Tout le monde vend quelque chose et passe entre les voitures qui roulent, de jour comme de nuit, les dépassements sont toujours plus ou moins raisonnés... un énorme bordel cette ville. On comprend le retard d'Emmanuel qui a fait l'aller-retour dans la journée. En plus il nous avoue qu'il n'a même pas déjeuner.. ça me fait trop de peine alors on lui donne nos barres de céréales qu'on a dans le sac, si ça peut au moins le remplir jusqu'au soir.

Sorti de Mombasa il reste 3 heures de route, on arrivera donc de nuit à l'hôtel.

20h15, on s'embarque sur un petit chemin qui nous mène vers le bord de l'océan, et niché dans les cocotiers se dessine l'entrée de l'hôtel, on entre mais notre 4x4 de ranger est trop gros et Emmanuel doit manœuvrer plusieurs fois pour faire le tour. "Poussez vous on arrive" 🤣...

Emmanuel nous annonce qu'il s'occupera de notre transfert de Watamu à Mombasa pour le train pour Nairobi et il passera donc les 4 prochains jours ici, "mon fils va être très fâché, je lui avais promis que je rentrais ce soir" (oui Eric l'a prevenu de venir nous chercher à Diani la veille, et en conduisant vers Watamu qu'il allait rester sur place). À l'africaine.. je lui demande "mais tu as des affaires ?".. "non je vais me débrouiller", en partant en fou rire.

On vous rappelle le refrain ? Hakuna matata..