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Voilà, j’ai 32 ans et je suis en train de bouffer de la glace à même le pot dans ma chambre. Dans l’appartement de ma mère. Sur le clic clac auquel il manque deux lattes qu’on a ramassé dans les poubelles. On est à 5 jours de Noêl. A priori ça sent la lose. Pas tant que ça ? Si quand même. Ma mère me gueule dessus comme si j’avais treize ans et demi. Je suis un peu attardée je sais mais quand même. A ce point ?
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Parfois je pense foncièrement que ma mère est malade. Elle a une manière si étrange de fonctionner. Elle dit constamment que je la rabaisse alors que c’est ce qu’elle elle fait. Elle communique mal, me critique ou me crie dessus dès mon réveil et ensuite elle me demande pourquoi je ne suis pas plus productive ? Un jour ou je suis productive je lui demande de se préparer pour partir. Je regarde une série en l’attendant. Une heure après elle n’est toujours pas prête. Elle réponds à la question « quand seras-tu prête » par « parce que tu veux regarder un autre épisode de ta série c’est ça ? Ben vas y regarde le » on dirait que son souhait c’est de me voir échouer et de pouvoir continuer à me rabaisser indéfiniment. Son cerveau est vraiment bizarrement foutu.
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Le parc un soir d’été
Ce soir j’étais solo au parc et je pensais : “Combien d’entre nous sont seuls ?”
Maybe all of us... Maybe none of us.
La vraie question ici serait plutôt combien d’entre nous se sentent seuls ? I do. I tend to feel lonely at times. Even if I’m a lot more surrounded than a year ago. I have friends, my relationship with my mother is way better; I even let some guys caress my skin... But I still tend to feel lonely, fragile and overwhelmed. Maybe that’s better this way. Feeling nothing would be only sadder.
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32 and presque a half.
32 and presque a half in a month. Still lost. I still don’t know what to do with my life. Maybe that’s the good kind of lost, maybe that’s how we find ourselves. Idontknow.
Somehow, things are way better than a year ago. I mean... a year and two months ago. But I still don’t know where the fuck my life is heading to.
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L’aimer
C’est une torture. Ca fait bien trois ans que je n’ai pas aimé, une bonne année que je n’ai pas crushé. Il est à part, il est autre part. Il n’aime pas prendre part à ces jeux de faire voir, faire valoir, je vous le dis, il est à part. Il est assuré, bien solide sur ses deux pieds. Doux, tranquille, groundé et une âme d’enfant il a gardé. Il aime jouer. Décontracté, il saurait mettre à l’aise la plus grande timidité. Il est fin, bienveillant, intelligent et je ne peux m’empêcher de rêver à l’aimer. Quand il se confie sur ses fragilités, j’aimerais que ça ne puisse pas s’arrêter. j’aimerais le connaître, le séduire et le garder. Tous ses secrets, tous ses baisers, les treasurer, les protéger. Je ne peux m’empêcher de l’admirer, de vouloir m’approcher, je me sens frustrée de cette barrière, de cette impossibilité de pénétrer son univers secret. J’aimerais l’aimer, mais n’est-ce pas déjà fait ? Pourtant je ne peux dire que je le connais. Mais plus j’en sais, plus j’aimerais m’approcher encore plus de cette vérité. Je le vois comme un trésor caché, comme un précieux secret, un coffre fort bien gardé. C’est une torture. Car c’est le premier depuis une éternité qui passe le fossé de mon château si bien gardé. Le premier qui m’intrigue, qui me captive et ça a tout à voir avec sa personnalité et rien avec son métier. J’aime le fait qu’il semble carré, sérieux et respectueux. Je crois que c’est un homme en qui je pourrais avoir confiance et avec qui je me sentirais en sécurité. Je sens qu’il a des valeurs, une honneteté naïve, presqu’enfantine et de la douceur. Il est mignon quand il me parle de ses minions, de sa passion pour le beach volley du 1er au 15 août, de ses soirées que j’imagine arrosées, de sa gaieté, de sa soif de vivre et de s’amuser. Ouais, il me plaît.
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Temple
Ma maison sera un temple. Un temple enfantin et régressif.
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Désespoir et Dignité
Quand on a tellement mal qu’on a plus rien à perdre ou à gagner,
On peut pleurer en pleine rue
Quand le désespoir a pris le pas sur la dignité.
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Violence
Elle m’attrape par les cheveux. Mauvais souvenir. Elle n’aurait pas dû faire ça. Je l’attrape moi aussi. Je la tire tellement fort, tellement fort. J’ai la haine. La haine d’avoir été victime et de l’être encore. Cette fois je ne me laisserai pas faire. Je n’ai pas perdu. Mais qui a gagné ? J’ai les bras griffés, perdu des cheveux et j’ai mal partout. Pour une cabine d’essayage. La misère. La misère sociale, la misère intellectuelle. Et puis cette accusation. Jetais d’apparence caucasienne, elle était maghrébine. L’employé était maghrébin, il m’a tenue pour responsable immédiatement. Et on ose dire que le racisme anti-blanc n’existe pas. Aberration. Le racisme existe dans tous les sens, il faudrait être sot pour ne pas le croire. J’ai mal ce soir. Mal de ma misère mais mal aussi de cette misère commune qui n’est pas prête de guérir. J’ai dormi trois heures ce soir. Épuisée, douloureuse, confuse, coupable, je souffre ce soir.
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Fille perdue, cheveux gris.
Gris souris, ces fils se glissent parmi mes cheveux brunis. Je devrais les assumer et je les assumais mais désormais je les chasse tels des ennemis. C’est pourtant pas si grave d’être gris. Parfois ils font aussi des frisottis. Je n’aime pas ces intrus qui me font remarquer impoliment que j’ai vieilli. Je le sais pardi ! J’essaie péniblement de ne pas cristalliser sur cette absurde histoire de chiffres maudits; après tout l’humain est bien plus qu’un nombre. Nous ne sommes pas des fruits pourris.
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Sous l’eau
Tout est calme. Etouffé. Des brouhahas de machines s’agitent mais ils sont estompés par la densité. Je suis sous l’eau. Je respire à nouveau. J’ai les yeux fermés, un seul sens concentré. Je prête attention aux sons. Et je remontais. Fini l’apnée. Air retrouvé bien mérité.
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La piscine
J’avais oublié combien c’était bon. L’eau. L’eau qui glisse sur ma peau. Moi qui glisse sur l’eau. Dans l’eau tous mes problèmes flottent à nouveau. Je peux me laisser porter et rêver d’un jour nouveau.
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Le Kiné
Il est beau, il sent bon le sable chaud, mon kiné... S’il savait... Qu’en plus de le texter je couche des mots sur le papier codé. Peut-être folle il me trouverait. Peut-être attendri il se trouverait. Chaque fois qu’il me parle de lui, je suis toute ouïe. Quelque chose m’attire irrémédiablement vers lui. Sa prestance, son regard intense, son sourire enjoleur, sa douce gestuelle, sa voix suave et son ton moqueur. Ses hésitations dans son assurance, son professionnalisme saupoudré d’un peu de son enfance, de ses hobbies, de sa curiosité et de son humour. Je ressens un étrange confort en sa présence. Comme si je le devinais, comme s’il était caché derrière un papier calque au travers duquel je le lisais. Il me plaît. J’ai rêvé de lui l’autre nuit. Je me demande si un jour l’histoire de ma vie me mènera à lui. En attendant j’ai peur, je ne sais plus si je dois continuer, cesser, lui dire, me taire, m’interdire... Je ne me sens bonne qu’à l’aimer, qu’à laisser grandir cette attirance irrémédiable et cette envie irrépréssible de le connaître. Je ne suis pas assez dans le contrôle, je suis tristement dans mon rôle, d’amoureuse impossible et impassible, irrépréssible et incompressible rêveuse.
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31
J’ai 31 ans, 32 dans un mois. Et je fuis mes responsabilités. Je vis dans un désordre innommable. Un genre de syndrome de Diogène. J’ai honte de le dire mais à quoi servirait-il de s’en cacher ? Je suis sans emploi, même pas à la recherche car je crois pas en moi. Et je suis si perdue que je ne sais plus qui je suis, ou je vais, ce que je veux, ce que je vaux. Le poids de mes traumas pèse trop sur moi. Et plus je me regarde en face plus j’ai honte. Honte de ce que je suis, de ce que je me suis laissée devenir. J’suis une vieille paumée qui couche ses pensées sur le web au lieu de les panser. Pourtant, je m’autoflagelle (pour changer) mais je fais tout pour les panser. J’ai couru au moins une dizaine de psys durant la dernière moitié de ma vie. Certains ont balayé d’un revers de main des éléments de ma vie. Je suis pas guérie. Je souffre d’un méga PTST et de TAG. J’en fais des crises de tachycardie. Why is it so hard for me ? Y’a-t-il une justice ? Est-ce que je vais mourir des souffrances qu’on m’a infligées ? Est-ce que mes agresseurs continueront leurs petites vies impunis ? Y’a-t-il une justice divine ? Quelque chose qui nous dépasse ? Un ordre “supérieur” ? Je ne crois pas en dieu. Ca m’aiderait, ça m’aurait aidé.
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