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Le T de LGBT+
Par Delphine Briançon-Pinard
LGBT: Lesbienne, gay, bisexuel et transgenre. Même si on les confond à tord, contrairement aux 3 autres, être transgenre n’est pas une orientation sexuelle mais plutôt une identité. Une personne transgenre se définit par la naissance dans le “mauvais” corps, par une identité genrée contraire à celle avec laquelle ils sont née. On connaît tous les difficultés qu’ont ces personnes dans la société, que ce soit pour l’embauche, les relations sociales ou même la sécurité, mais qu’en est-t-il à l’intérieur communauté LGBT? Quels sont les problématiques au sein de ce groupe par rapport au transgenre?
On estime qu’environ 211 millions d’humains sont gay, lesbienne ou bisexuelle sur Terre, comparée 15 à 18 millions d’adultes transgenre. On peut donc remarquer que la communauté trans est en minorité par rapport aux LGB. Il n’existe pas de statistique sur la discrimination des transgenre à l’intérieur de la communauté LGBT, mais on peut se fier à l’expérience de personnes impliquées. Dans la vidéo “Trans Women Discuss Online Dating” et “Trans Men Discuss Online Dating” on peut comprendre certains des obstacles que les personnes transexuelles ont à passer pour se trouver un partenaire. Un des problèmes relevé est le refus de l’autre à entrer en contact avec la personne dès qu’elle annonce qu’elle est transexuelle. On peut citer une exemple donné par un des participants :“Lorsque la conversation arrête, la première chose que j’assume c’est que parce que je suis trans, ils ont perdu l’intérêt.”
L'inconfort ou le refus total envers la personne transgenre n’est pas rare, même dans la communauté LGBT. Puisque l’identité genrée est complètement séparée de l’orientation sexuelle, une personne transgenre peut être hétérosexuelle, gay, lesbienne, bisexuelle ou de tout autre orientation. Pour faire simple, on se réfère toujours à l’identité et non au genre de naissance, donc un homme transgenre qui est attiré seulement par les hommes est gay. De la même façon qu’une femme transgenre qui est attirés seulement par les femmes est lesbienne. On peut donc imaginer que si une personne trans est gay ou lesbienne, la personne du même genre qui elle aussi est gay ou lesbienne peut se questionner sur sa propre sexualité si il y a une attirance. “Si tu est une femme trans, alors je suis gay?” pour les hétéros et “Si tu est une femme trans, alors je suis hétéro?” pour les homos.
Pour régler ce problème, il faut comprendre que la sexualité est beaucoup complexe que ne l’on pense. L’identité et l’orientation sexuelle sont fluides, changeantes et dépendantes de choses beaucoup plus profonde de ce qu’il y a entre les jambes de quelqu’un. Il faut éduquer la population sur les différentes orientations et identités sexuelles, présentant l'acceptation et l’égalité entre tous. C’est en gardant l’esprit ouvert et une opinion nuancée qu’on peut créer une société dans laquelle chaque personne à une place égale et les mêmes opportunités.
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Définitions
Par Azana Guinhouya
Les termes entrant en jeu dans la section transgenre/transsexuelle de LGBT+ peuvent être difficiles à comprendre. Afin de ne pas offenser qui que ce soit, il vaut mieux avoir une idée générale des termes à utiliser. On retrouvera plus bas une liste de termes que nous pouvons utiliser. La liste n’est pas complète et sera modifiée au besoin.
Développement de genre atypique : lorsqu’un qu’un garçon ou une fille ne se comporte pas de la façon attendue (un garçon se comporte comme une fille, une fille se comporte comme un garçon).
Diversité de genre : Attention accordée aux différences; l’existence d’autres identités que homme/femme.
Dysphorie de genre : Malaise que l’on ressent lorsque notre sexe biologique et notre identité de genre ne correspondent pas. Certaines personnes transgenres ne ressentent jamais ce malaise.
Femme transsexuelle : Quelqu’un qui à la naissance a été déclaré garçon, mais qui a une identité féminine.
FtM : Littéralement Female to Male; Un homme qui, avant sa transition, était reconnu comme femme.
Genre : Peut signifier le sexe, mais souvent utilisé pour faire référence aux aspects sociaux, culturels et psychologique associés à la masculinité et à la féminité.
Homme transsexuel : Quelqu’un qui à la naissance a été déclaré fille, mais qui a une identité masculine.
Inhibiteur de puberté : Des substances qui envoient au cerveau un signal d’arrêt de production d’hormones.
Intersexualité : La caractéristique d’une personne qui a des traits sexuels masculins et féminins à la fois.
MtF : Littéralement Male to Female; Une femme qui, avant sa transition, était reconnue comme homme.
Non-conformité au genre : Lorsque le comportement d’une personne ne correspond pas à ce que l’on attend de quelqu’un de leur sexe; un garçon agissant de façon considérée féminine ou vice versa.
Préférence sexuelle : Attirance éprouvée par une personne pour une autre personne de sexe avec lequel elle est confortable.
Queer : Signifie différent. Leur orientation sexuelle et/ou leur sexe biologique n’ont aucune importance, ne sont pas utilisés.
Sexe biologique : Anatomie physique établie à la naissance, déterminant le sexe homme/femme.
Transgenre/trans : Designe le trasvestisme, le transgendérisme, la transsexualité ainsi que les autres formes de genres.
Transsexualité/transsexuel(le) : Lorsque l’identité de genre ne correspond absolument pas au sexe biologique. Leur corps ne leur correspond pas.
Trouble d’identité de genre/trouble de l’identité sexuelle : Synonyme de dysphorie de genre.
Les gens transgenres et transsexuels ne sont pas toujours acceptés, utiliser les pronoms qu’ils préfèrent et utiliser les bons termes lorsqu’on leur parle pourrait faire un grand changement dans leur estime personnelle.
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Quelques problèmes légaux
Par Ivanna Bullon Matos
Commençons en déclarant l’évidence, être transgenre ne peut pas être facile. Tout le stress, tous les problèmes, toutes les complications qui viennent inévitablement accabler les personnes qui se sentent nés dans un corps qui ne devraient pas être le sien ne peuvent être compris que par d’autres dans la même situation. Ce n’est pas compliqué, pourtant tellement de personnes, de nations dans le monde ne semblent pas pouvoir accepter qu’il y ait des personnes différentes de la « normale ». Même dans les pays les plus avancés, il reste encore du travail à faire pour que les transgenre puisse être complètement acceptés à la fois légalement et culturellement. C’est ridicule. Prenons les États-Unis, par exemple. Ils sont la puissance mondiale, LE pays qui est censé donner l’exemple.
Ils font un piètre travail.
Dans le pays le plus puissant au monde, les personnes transgenres sont seulement reconnues un état à la fois. En gros, non seulement est-il assez difficilement par endroit d’obtenir une autorisation, le fait que leur changement de sexe légal (certificat de naissance) soit valable dans un état ne veut pas dire que la personne ait officiellement changé de sexe, puisqu’elle va devoir réappliquer sa demande aux tribunaux de chaque état où elle décide s’installer. En plus, le gouvernement à un droit de véto sur toutes les décisions de ce genre des tribunaux et avec le nouveau locataire de la maison blanche, les choses ne subiront probablement pas un revirement positif.
Un prix de consolation : le Canada est plus avancé dans le sujet que nos voisins du sud. Le changement de sexe légal le plus important qu’est le certificat de naissance est non-seulement permit dans toutes les provinces, la personne désirant changer de sexe n’est même pas obligé d’avoir subi l’opération du changement de sexe pour avoir le droit d’entreprendre les modifications désirées, bien qu’il y ait d’autres exigences à remplir. Tout ça s’applique à TOUTES les provinces et territoires. Pas mal plus avancé, si vous voulez mon avis.
Cependant, même le Canada, comme tout pays, doit encore faire place à l’amélioration. Notre pays utilise la 4e version du DMS, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux américain, mais qui est aussi utilisé au Canada, bien que la régularité de son usage ne soit pas précisée. La 4e édition identifie l’identité transgenre comme une maladie. Bien qu’elle ne soit pas vue comme telle généralement, ce n’est quand même pas un bon message, puisque le gouvernement a approuvé ce manuel. Ce manuel devrait être abandonné ou remplacé par le nouveau qui rectifie cette erreur.
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Ouverture et barrières
Par Simone D’Aoust-Girouard
De nos jours, les personnes transgenres sont reconnues comme un genre à part, un être humain qui n’est ni de sexe féminin, ni de sexe masculin. Pourtant, les transgenres sont des personnes comme vous et moi, ce sont simplement des personnes nées dans le mauvais corps, par exemple, un homme désirant devenir une femme, s’il était à la base une femme, il n’aurait pas eu de problème à s’intégrer comme un autre dans notre société. C’est pour cela que nous désirons sensibiliser la population à leur cause et aider les gens à ouvrir leur esprit aux différences. Voici dans ce texte plusieurs solutions qui pourraient aider certaines personnes à voir les trans comme des humains à part entière.
Un moyen de contrer la fermeture d’esprit des futures générations dès le bas âge fut proposé par la féministe québécoise Manon Massé. Celle-ci proposait que toutes les écoles faisant partie de la commission scolaire de Montréal instaurent des toilettes neutres pour les jeune se posant des questions dur leur sexualité, ou simplement pour ceux ne sentant pas bien dans leur peau. Les toilettes non genrées ne feraient de mal a personne et serait un excellent moyen de contrer les stéréotypes sur les trans.
Dans certains pays avancés, technologiquement et psychologiquement parlant, plusieurs solutions existent pour sensibiliser les jeunes dès leur plus bas âge. Notamment, en Suède. Dès que les jeunes arrivent au primaire ou même à la garderie, ils sont habitués à l’égalité des genres. On ne sépare pas les jeunes selon leurs sexes, on a banni les mots « filles » ou « garçons », on parle d’eux comme des « enfants ». Dans d’autres cas on empêche aussi de dire des stéréotypes de chacun des sexes, pas exemple, on ne vas pas dire à une petite fille qu’elle a une belle robe ou a un petit garçon qu’il doit faire du sport comme les autres. De plus, les enfants peuvent explorer toutes les possibilités malgré le fait qu’une activité soit plus genrés pour les filles, parce que les stéréotypes ne sont pas enseignés aux jeunes.
Une solution apporter par le gouvernement est de tout simplement proposer un projet de loi qui sera destiner à protéger les droits des canadiens qui se définissent de la sorte, à interdire les propos insultant à leur égard et à lever toute interdiction qui pourrait leur être imposer. Le projet de loi C-16 aide beaucoup la communauté LGBTQ+ car elle dit clairement que ces personnes ont le droit de vivre leur vie comme une autre. Et que si on les empêche pour raison de fermeture d’esprit ou même de dégout, il y aurait une nouvelle loi pour les protéger. De plus, ce projet aide les générations futures à comprendre que la discrimination ne sera plus acceptée au Canada.
En conclusion, notre société a besoin d’encore beaucoup d’effort pour obtenir une ouverture d’esprit générale. Mais je suis sure qu’avec un peu plus de travail de la part de chacun, qu’un jour une personne non genrées sera aussi bien vu dans notre société qu’une autre.
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La société et ses problèmes
Par Dalianne Gosselin
Depuis que nous sommes tout petits, ils nous mettent déjà dans des cases. Partout, nous nous faisons dire que tout le monde, dépendamment de son sexe, a une place précise dans la société et qu’il devrait s’en tenir à cela, mais c’est n’importe quoi ! Je crois réellement que cela n’affecte pas seulement l’inégalité des sexes, mais aussi l’idée que nous nous faisons que les genres sont fixes, plutôt que fluides. Mes prochains 400 mots seront dédiés à trois gros problèmes que la société a pris tant de temps à nous cramer le cerveau avec.
Pour commencer, dès l’enfance il est possible de voir une délimitation entre les garçons et les filles. Il ne suffit que de passer au Toys’R’Us pour le voir. Le côté des filles est bien rose avec des poupées et du « maquillage » à l’infini. Celui des garçons est d’un beau bleu plein de camions et de fusils miniatures. Même les Lego, un jouet reconnu pour être neutre, a une version pour les garçons et une version pour les filles. Bref, ils nous donnent les jouets - ou les vêtements dans d’autres cas - « appropriés » pour notre sexe. Si seulement nous pouvions prendre des mesures pour empêcher cela, comme les Suédois l’ont fait, notre société aurait sûrement moins de difficulté à accepter les gens qui ne se sentent pas bien avec les limites de leur genre assigné.
Ensuite, de nos jours, les médias ont une grande place dans notre vie. Ils sont partout et nous envoient des informations par la tête sur une base régulière. Alors dans une société où nous ne prenons pas - ou bien très rarement - la peine de réfléchir profondément sur un sujet précis, nous sommes trop facilement influençables. C’est le cas de la trans-identité. Dans les bulletins de nouvelles, ils nous parlent de transgenres menaçant les toilettes publiques ; dans le domaine de la mode, ils nous disent que les transgenres sont moins désirables que le genre cis ; et évidemment, ils n’osent même pas les mentionner dans les séries télévisées ou les films. Même si nous ne voulons pas le croire, il est difficile d’avoir un esprit indépendant, surtout quand tout ce qui nous entoure nous dit du mal des gens différents comme les transgenres.
Finalement, comme je l’ai dit plus tôt, nous sommes très influençables. Le problème est que ce qui nous entoure n’a pas assez de bonnes sources de renseignements, pas assez de bonnes représentations et pas assez de source d’aide. Ce que notre société a réellement besoin est d’une meilleure éducation sur le sujet des transgenres. Il faut arrêter la désinformation, parce que c’est elle la vraie source du déni des droits fondamentaux des gens non-binaires.
En conclusion, toutes ces petites actions peuvent paraitre anodines, mais à répétition, elles font en sorte que les genres non-conformistes se sentent inévitablement à l’écart. La bonne nouvelle est que, inversement, les solutions à l’ouverture d’esprit sont nombreuses et plutôt facile à intégrer dans les institutions. Il ne reste plus qu’à se mettre en action !
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Avant et pendant la transition
Par Shanny Provost
J’espère qu'en lisant ce texte, vous comprendrez que ces gens ne sont pas des bêtes de foire mais bien de simples êtres humains qui sont enfin qui ils sont vraiment à l'intérieur grâce au processus de la transition.
Premièrement, comment ces gens en arrivent-ils à la transition? La plupart du temps, les signes de transgenre sont visibles dès un très jeunes âge. Je vais vous parler de l'histoire d'un homme transgenre qui avait toujours su qu'il n'était pas comme les autres petites filles sans savoir le terme exact. Il adoptait un comportement qu'on observerait plutôt chez un garçon de cet âge. C'est à dire qu'il préférait jouer au ballon avec les garçons, courir après les filles, avoir les cheveux coupés très court, etc. C'était vraiment quelque chose de naturel, c'est ce qu'il était à l'intérieur. Non, ce n'était pas une passe et non, ce n'était pas le résultat de problèmes familiaux ou de parent absent. Il a vraiment commencé à se questionner lorsqu'il avait vu une entrevue d'un homme transgenre. Il en avait jamais entendu parler auparavant car il y avait très peu de recherche faite sur le sujet et encore aujourd'hui, nous commençons tout juste à en faire. Il a vraiment compris qui il était le jour où sa mère lui a demandé “mais qui es-tu vraiment?”. Souvent les parents vont voir les signes, mais vont tenter d'ignorer la situation n'étant pas prêt à entendre la vérité. Sa mère a eu de la difficulté à accepter que sa petite fille lui dise qu'elle était un garçon. C'est quelques temps après que sa mère l'a envoyé chez le psychologue pour ensuite entamer le procesus de la transition.
Deuxièmement, quels sont les étapes de la transition de genre? La personne souhaitant changer de sexe devra avant tout suivre des psychologues afin de s'assurer que la personne est bel et bien transgenre. Une fois diagnostiqué transgenre elle peut entamer la prise d'hormones. D’ailleurs, la personne sera suivit d'un psychologue tout au long du processus. Par la suite, la personne changera son nom et son sexe sur ses papiers légaux afin de pouvoir passer à une nouvelle étape de sa vie. Enfin, si la personne le désire, elle pourra entamer des chirurgies.
En conclusion, ces gens sont des êtres humains normaux. Ils ne sont en aucun cas différents de tout autre être humain, tout ce qu'ils souhaitent c'est d'être accepter comme ils sont.
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