Juscagneux, souverainiste, je suis littérateur à mes heures. Rédacteur en chef de la revue Accattone et président du Cercle des Patriotes Disparus
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« Une rage froide nous prend à voir ces étrangers se chauffer au soleil sur nos places. Après quoi, il nous faut laver et lustrer les rayons pour en ôter la saleté et la rouille qu’y laissent ces gros sacs de suif, suants et poussiéreux. Et il nous semble chose impossible, il nous semble traîtrise que le soleil, au lieu de se retirer avec dégoût, touche de ses rayons ces étrangers, les réchauffe, les sèche, les dore. »
Curzio Malaparte, in "Ces chers Italiens"
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« Une interprétation saine et démocratique de la Constitution doit porter à dire que le président doit se soumettre à l’arbitrage qui a été rendu. […] On dit parfois qu’il doit se soumettre ou se démettre, il serait plus exact de dire que dans ce cas, le président de la République doit se démettre »
René Capitant, in Écrits constitutionnels, p.419, éd. du CNRS (1982)
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«Nous refusons de périr en joignant au malheur d'être victimes, le ridicule d'être dupes. »
Albert De Broglie (source inconnue, 1873)
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« La Ve République ne survivra pas à son fondateur si elle se borne à gérer au mieux le régime capitaliste. Il ne lui suffira pas d’avoir assaini la monnaie, ni d’avoir stimulé la production. L’élévation du niveau de vie ne fera que rendre plus aigu le sentiment de frustration qui, pour le salarié, découle du fait que, restant étranger à son entreprise, il demeure spectateur et non pas acteur de l’ensemble du processus économique de la Nation. »
René Capitant, in Écrits politiques 1960-1970 — "Gaullisme et capitalisme" (9 février 1968), p. 380-381, éd. Flammarion, collec. Textes politiques (1971)
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« À supposer même qu’une majorité hostile se forme, elle se heurterait au président de la République, qui a été élu au suffrage universel en décembre 1965 et a reçu à cette date du peuple français le mandat de poursuivre une politique dont les lignes générales étaient parfaitement définies. Le conflit ne tarderait donc pas à se produire. Il prendrait la forme d’une motion de censure votée contre le gouvernement du chef de l’État par la majorité parlementaire hostile à ce dernier. Cette motion traduirait-elle une volonté populaire ? Non, puisque la coalition ne se serait formée qu’après les élections. On serait un présence d’un acte d’opposition purement parlementaire contre lequel le président de la République aurait le devoir de faire appel au peuple, en prononçant la dissolution de l’Assemblée. »
René Capitant, in Écrits politiques 1960-1970 — "L'absence d'alternative" (24 février 1967), p. 122, éd. Flammarion, collec. Textes politiques (1971)
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« Tenons ferme au grand principe qui fait l'originalité de la Ve République : « La responsabilité du président devant le suffrage universel. » Cette responsabilité est la clef de voûte de tout le système. Elle exige que le président ait la confiance de la majorité du peuple. Sans cette confiance, il ne peut rien et doit se retirer. »
René Capitant, in Écrits politiques 1960-1970 — “Un président responsable” (14 juillet 1967), p. 54, éd. Flammarion, collec. Textes politiques (1971)
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« Si le jeu actuel se réduisait à un jeu parlementaire, si la majorité de l’Assemblée était réduite à ses seules forces pour se défendre contre les menaces de dissociations qui pèsent à la fois sur elle et sur le régime, je ne donnerais pas cher de son avenir. »
René Capitant, in Écrits politiques 1960-1970 — "30 « mais » de plus" (13 octobre 1967), p.55, éd. Flammarion, collec. Textes politiques (1971)
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« Mais le gaullisme, à son tour, ne saurait se définir par la seule condamnation de ses adversaires. Ni l’anticommunisme, ni l’anti-IVe ne suffiront jamais à lui donner son contenu, encore moins à lui fournir les sources de son inspiration et de sa force. […] La mission du gaullisme n’est pas de détruire ce qui est déjà en ruine »
René Capitant, in Écrits politiques 1960-1970 — "Cantonales" (20 mars 1964), p. 298, éd. Flammarion, collec. Textes politiques (1971)
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Si quelqu'un accepte, dans un esprit réaliste, une transformation qui n'est que régression et dégradation, cela veut dire qu'il n'aime pas ceux qui subissent cette régression et dégradation, c'est à dire les hommes en chair et en os qui l'entourent
Pier Paolo Pasolini in Lettres luthériennes
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La société de marché, fondée non sur la simple logique des besoins, mais sur l'expansion permanente de la marchandise, expansion nécessaire à l'incessante accumulation du capital, ne veut connaître l'homme que comme producteur docile et consommateur jamais rassasié.
Alain de Benoist, in “Les démons du bien”, “Le nouvel ordre mondial, p.52, éd. Pierre Guillaume de Roux (2013)
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La société économique s'achève aujourd'hui en société de contrôle. Se met en place une logique de la domination qui n'est pas la vieille logique de l'exploitation, mais une logique quotidienne et réticulaire, ordonnée à des procédures de séduction, de fichage et de conditionnement
Alain de Benoist, in “Les démons du bien”, “Le nouvel ordre mondial, p.55, éd. Pierre Guillaume de Roux (2013)
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Les sociétés modernes se sont d'emblée voulues disciplinaires, que ce soit à l'enseigne d'un nationalisme concevant la vie sociale sur le modèle de la caserne (la « culture raide » dont raffolent les hommes de droite), d'un progressisme échevelé prétendant accoucher de force une nécessité historique à laquelle rien ne doit faire obstacle (l'espérance d'une société « plus juste » dont raffolent les hommes de gauche), ou d'un productivisme r��solu à s'imposer partout (la « dure réalité » dont raffolent les hommes d'affaires et les détenteurs du capital).
Alain de Benoist, in “Les démons du bien”, “Le nouvel ordre mondial, p.54, éd. Pierre Guillaume de Roux
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Non sanno vedere la trasformazione degli operai, perché non hanno alcun interesse per gli operai Non si accorgono delle facce dei ragazzi perché non hanno alcun interesse per i ragazzi (non hanno neanche occasione di vederli). Spesso mi sento stringere il cuore di fronte alla santità della gente. In fondo accontentarsi di mille lire di più in saccoccia è una forma di santità. Ma mi sento anche stringere il cuore di fronte alla paura Degli intellettuali comunisti a essere anche un poco, o solo idealmente, disobbedienti. Guardano con uno spavento misto di ammirazione o odio chi osi dire qualcosa di opposto all’opposizione istituita. Mi chiedo che cosa temono. Si tratta dell’antica paura Di essere lasciati indietro dal branco? Si tratta di umiltà?
Pier Paolo Pasolini, in La nuova gioventù. Poesie friulane 1941-1974" Torino, Einaudi (1975)
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Torno a te, come torna un emigrato al suo paese e lo riscopre: ho fatto fortuna (nell'intelletto) e sono felice, proprio com'ero un tempo, destituito di norma. Una nera rabbia di poesia nel petto. Una pazza vecchiaia di giovinetto. Una volta la tua gioia era confusa con il terrore, è vero, e ora quasi con altra gioia, livida, arida: la mia passione delusa
Pier Paolo Pasolini, in « Frammento alla morte » in « Poesie incivili» (aprile 1960)
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Si le développement survit à sa mort, il le doit beaucoup à ses critiques ! En inaugurant l'ère du développement « à particule » (humain, social, etc.), les humanistes ont canalisé les aspirations des victimes du développement pur et dur du Nord et du Sud en les instrumentalisant. Le développement durable est certainement la plus belle réussite dans cet art du rajeunissement des vieilles lunes. [...] Les adversaires de la mondialisation libérale ont certainement joué un rôle non négligeable dans cette « résurrection ». Par leur foi développementiste persistante, ils ont soufflé à leurs adversaires la rhétorique permettant d'embrouiller un peu plus les choses.
Serge Latouche, in Survivre au développement, p. 22-23, éd. Mille et Unes nuit
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« Le féminisme pense que les femmes sont libres lorsqu’elles servent leurs employeurs, mais esclaves lorsqu’elles aident leurs maris. »
Gilbert Keith Chesterton, Social Reform versus Birth Control (1927)
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L’État a un patrimoine, des finances, un budget, tout un appareil économique, mais ce n’est là pour lui qu’un moyen de vivre, d’assurer ses services, et ses services, quant à eux, ont un but de police, c’est-à-dire un but politique. L’État n’est pas une association pour travailler ensemble à la production des richesses, il est seulement pour les hommes une certaine manière d’être ensemble, de vivre ensemble, ce qui est essentiellement le fait politique.
Maurice Hauriou, note sous T.C. 9 déc. 1899
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