Tumgik
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Les soirs de pleine lune putain
Premier jour de cycle : je suis une personne exceptionnelle, je suis incroyable, bizarre que tu sois célibataire.
Second jour de cycle : je suis assez normal en faite, dans la norme quoi, tout le monde a ses particularités, normal quoi.
Troisième jour de cycle : j’ai merdé quelque part, ça doit être au collège je crois quand j’ai fais la bise au lieu du bisous de circonstance.
Quatrième jour de cycle : ok si la pma est autorisé au famille monoparentale, qu’on m’accepte un crédit immobilier au smic, franchement j’aurais rien à envier à personne.
Cinquième jour de cycle : le destin ma gueule, si tu laisse faire le temps, le bonheur viendra à toi.
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Les blogs c’est démodés ?
Tout à l’air soit dramatique, soit futile. je ne me reconnais en rien. Ce qui m’oblige à venir étaler mes problèmes existentiels sur le merveilleux internet. Que toutes les dystopies du monde m’en garde.
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Attention psychanalyse
Je suis déjà partagée entre plein de sujets. Ma mère, mes frères, mon chien, mes amis, mes amours. Je vais commencer par celui qui je crois me torture en ce moment. On est jamais bien sûr de reconnaître soi-même ses problèmes, et une femme (comme j’ai du mal avec ce mot) en période période de règle sait que ses hormones vont amplifier toute chose vécue. Alors je sur-réagis certainement la plupart des mes ressentis, et franchement je l’espère. Ou bien c’est une super occasion d’enfin mettre le doigts sur mes angoisses personnelles, balancer des vérités, ça, ça m’enchante moyen. Il faut avoir que je ne parle jamais de ces choses là, sauf en terme générique du genre philosophique. Alors pensez bien que je ne suis sûre de rien.
Voilà l’histoire de la semaine. Cela fait quelques mois que je suis revenu vivre chez mes parents, pensant à une année de “pause” dans mes études. Evidemment ce n’est finalement pas le cas, puisque j’ai un boulot et aucune envie de redevenir étudiante. Bref un autre jour peu-être. J’a donc la joie de revoir toute mes amies d’enfance, primaire, collège, lycée, job d’été... AmiE, car ceci est un aspect non négligeable de ma personne, pas d’amitié fille-garçon sans ambiguïté. Amie donc que je découvre sous un nouveau jour, comme elles le font avec moi. C’est rafraîchissant, même si on a toujours dans un coin de nos têtes ce truck malsain de comparaison. C’est justement ce truck là que je balade avec moi en pensant au seul garçon de ma vie que je crois avoir aimé. Parce que ça ne m’est plus jamais arrivé après ça. Voilà la situation, je revois des amies, croise par hasard ce gars avec qui j’étais en primaire (nan mais sérieux) et là ne me quitte plus l’esprit. En vérité j’y pense depuis que je suis rentrée il y a quelque mois, surtout depuis que quelqu’un m’en a parlé par pur hasard. Il n’en fallu pas plus à la petite fille que je suis pour monter sur ses grands chevaux de sentiments.
Tout de suite j’ai un réflexe : relativiser. “Oui mais attends, fais le tour des hommes qui t’entoure, es-tu sûr de ton sentiment ? d’ailleurs quel est-il ?”. Cet automatisme me permet de passer un semaine à me poser des questions pour finir sur rien. Ok donc je fais le tour. Mon coloc de l’année dernière, que j’aime beaucoup, bon feeling, quoique jeune. Je me suis toujours imaginée avec quelqu’un de plus vieux, parce que posé (c’est bête oui). Une amie m’a fait remarqué son “regard” et j’ai moyen envie d’y croire. Je peux pas m’empêcher de penser que c’est chiant. Ensuite un collègue, un keep away clairement, mais je me complets assez dans mes désillusions, ça m’occupe l’esprit. Un autre où y vraiment une ouverture, mais pas le feeling. Le truck super quand on est en période haute (j’entends par là un bon feeling avec soi-même, une confiance en soi au max), c’est qu’on joue un peu avec son charme, pour voir ce que ça donne, se rassurer. Enfin c’est ce que je crois faire, tout ceci reste toujours dans ma tête, pathétisme toujours. Ah parce qui oui, je n’ai jamais vécu aucune relation (je suis sereine mais ce fait un une bombe à retardement régissant ma vie). Tout ceci me fais dire que, merde, j’ai vraiment envie de discuter avec lui. Sans savoir si c’est pour comparaison égocentrique, ou par sentiments latents. La seconde option me terrifie. La terreur, c’est ce qui règne chez moi concernant la confiance en autrui. Si je me donne, et que je suis blessée, que restera-t-il de moi ? 
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Ma toute petite existence (toutes ces choses que je n’ai pas vécu)
Ça doit faire quelque chose comme dix ans que j’y pense. De manière totalement fantasmé. Je ne sais jamais si j’écris pour moi, juste pour moi, pour me vider l’esprit, ou pour être vu. Dans les deux cas c’est toujours pour moi. J’écris des bribes d’informations inattendues et décousues à l’occasion, dans des endroits secrets parfaitement ignoré du monde et jusque là je m’en satisfaisais. Car se montrer c’est encore l’effort que je ne peux me résoudre à faire. Trop de choses à perdre ? 
Ah. Oui, non.. Je crois que non, pas du tout, mais à bien y réfléchir on ne construit pas 24 ans de temps humain sans que cela ne créé rien. Le mot que j’utilise le plus pour me décrire est indépendante. Ce qui est ni une qualité, ni un défaut. C’est un caractère qui n’avantage que les nécessitées pures de la vie. En résumé, je me sens seule. Fort heureusement c’est quasiment le propre de l’être humain, être sociable, je ne suis donc pas la seule. 
Je ne raconterais que tout ce qu’il me passe par la tête, sans réflexions préalables. Je regretterai la plupart de mes mots, je considérerai m’être trop livré sur ma vie intime et finirai par effacé tout ça. On m’aura vu, c’est ce que je voulais, mais finalement ce que je voulais, c’est que seulement une personne me voit. Avide d’un sentiment inexorable, qui peut revendiquer un non-besoin d’amour ? Je me rends compte, à chacune de mes inconstances, du naturel de ces pensées. Que oui bien sûr on cherche tous l’amour d’un être qui saura nous le rendre également. Que les amis et la famille n’ont pas ce rôle.
Ce rôle, celui de l’autre, l’égale. Mais qui ne fonctionne pas seul, je ne peux imaginer une relation de couple déconnecté du monde, quoique je l’envie. On connais, on vit ou on a pu vivre ce genre de moment dans nos vies, celle où on s’éloignait de nos amis, de notre famille, juste parce que l’autre suffisait. Puis le temps fait son oeuvre, et qui peut dire qui l’y échappe ? 
Le pire peut-être c’est encore ce qu’on ne vit pas. Ce que j’ai fait d’ailleurs. C’est que dont je viens me repentir ici. Tout les choses que je n’ai pas vécu.
Le truck chouette, c’est que cela passera par toute celle que j’ai vécu. Et après avoir bien digressé sur ce premier post,vous pouvez dès à présent sentir la teneur de la suite. Ma toute petite existence, non acquise, telle que je la vois.
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Typiquement
Si tu y penses, c’est encore effaçable, seul ton subconscient en gardera la trace. Si tu l’écris, le notes, le mentionnes, elle entre dans le tangible. Cette réalité qui t’effraie, tu ne sais pas bien pourquoi. Tu t’y vois peut-être mais rien que d’y penser tu l’effaçes aussitôt par d’autres pensées inutiles. Tu fomentes encore un plan sans le savoir toujours la boule au ventre. Quoiqu’il pourrait s’agir de puissantes pensées subconscientes surgissant d’un passé ignoré depuis longtemps. Ailleurs tu saurais, mais pas en ce moment, dans ce flou. Tu le sais que la conjoncture t’amène à trop réfléchir, que ton esprit n’est pas assez occupé, et pourtant. Pourtant tu sais ces choses à penser, clés de ton équilibre psychique. Tu n’écontes plus ton corps quand il te parle. Tu vas voir ailleurs du rien, du bien. Quelqu’un ne dira jamais ces mots, ils auraient alors une résonnance trop étrange, l’autonomie fait mal. Seul souffle aux petits riens d’estime de soi, ou d’occupation. Quand tu ne vois pas ta journée passer. parce que tu ne la regardais pas.
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Petit, surtout
Je n’ai jamais compris les suicides. Plus jeune cet incompréhension était emprunte d’intolérance et de dégoût, aujourd’hui ne reste que pure incompréhension. Je ne nie en aucun cas dépressions et autres maladies psychologiques. Je me vois simplement inconsidérente de cette extrémité, comme forcé d’ignorer une faiblesse proprement humaine. Ailleurs je ne m’entenderais pas dire ces propos, trop facile à réfuter, particulièrement par moi.
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Si je suis ici, c’est que ça va ?
Mes schémas de vie préconçus semblent voués au report, à la fin prématurée. Non pas que cela n’indique un malheur pesant, ni une sombre suite de catastrophes. Je suis bien lotie. Mais une faiblesse certaine semble s’affirmer au cours des années. Une qui ne laisse pas les choses aboutir, une qui discredite mes dires après quelques mois à peine. Je ne crois pas que cela soit triste. Cela m’indique que j’ai perdu cette vue de l’esprit arretant ma vision à demain. Elle était pourtant bien pratique. L’âge ? Ciel non, l’âge n’est qu’une vue de l’esprit. Un mensonge organisé par subconscient et autre, me permettant sans peine de croire à une vie rêvée, inaccessible. Peu credible je ne suis pas rêveuse. Je crois. C’est l’autre, car il m’attire, il me dit que un c’est moins bien, que deux c’est plus drôle, plus long. Alors je mens. Ça doit etre ça, encore.
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Ce goût amer, le dire c’est l’annoncer.
Et si j’avais 23 ans, que je n’avais rien fait, rien appris, rien compris, rien donné, que je ne saurais donner plus que je n’ai su jusqu’ici ? Que mon temps passait dangereusement sans que nul, pas même moi, n’y trouve rien, rien du tout en faite. Juste que moi. Seul. Noeud que je ne sais défaire car si j’en suis l’origine je ne peux certainement pas être celle qui m’aidera. Quoique force fait la conviction qu’un deux ne s’envisage que dans une société l’imposant. Qu’un un ne saurait survivre, pas à des réunions de famille, pas même à des vacances. Car elle nous poursuit, même les deux, eux auront la chance de s’en tirer sain chaque fois, les uns resteront suspendu, en yoyo au dessus du vide. Dangereuse relation que de retourner vers ce rien, de s’en retourner gaiment tantôt humain, tantôt tombant des nues de ne rien y voir. Les autres ont un autre, ils le cherchent, ils le perdent. Pleur, cri, ne s’en remette jamais. Et vive quand même, sans trop savoir de quoi il en retourne, vaut mieux ne pas.
Mon coeur bas vite, comme avec les ours, comme avec ma grand-mère. Parce que j’y pense, il bat comme si il sortait de ma poitrine, juste de déraison, juste de peur. Ralentis, n’use pas ta force elle me raccourci la vie. Je lui donnerais un peu de mon temps si je n’avais pas peur d’en perdre. Désolé mami.
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anecdotique
C’est à chaque projection que me viens moult réflexions. Moult mais pas tant que ça, la recherche perpétuelle de la substantifique moelle me revient toujours. Interagir avec le monde comme un terrain de jeu, comme un terrain de vie. Chercher ici et là puis ne rien chercher du tout. Dire oui puis non puis ne rien dire, entendre ou voir. Ne pas savoir car savoir est prétentieux. Ne pas juger. Merde, tout ce contredit !
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Ce qui se passera, se passera
J'en n’envisage pas tellement les choses en général. Pour cette balade là j’ai dû changer mes habitudes, parce qu'il s’agit d’une plus longue et plus périlleuse balade. Pas dans le sens dangereux, dans le sens technique, un être humain doit avant tout assurer sa survit.
Commandé sans grands questionnements, certainement plus pour l'idée, ce billet d'avion amenait avec lui ribambelles de préparations. Certes l'aspect économique de la chose allait être central, tant mieux car le format envisagé ne demandait ma foi que du bon matériel. C'est décidé, l'humain est fait pour marcher, je marcherai. Chaque jour qui passe me rappelant ma condition, les premières nécessités le resteront, rien de trop juste ce qu'il faut, le reste comblera le vide. Le reste, c'est l'aventure.
Je n'ai pas l'assurance suffisante d'appeler ça une aventure, ni l'ambition de l'appeler un trek, ni même la volonté de le nommer tout court, quoique balade me plaît bien. Ma petite balade donc. Qui aurait cru qu'une balade nécessiterai le pesage au gramme près de chacun des objets transportés, et donc de la profonde réflexion de l'utilité qu'ils auront. Penser première nécessités avant tout. Fort heureusement tout ce casse-tête est dépassé de loin par l'idée de ma balade. Quoique je n'en sais trop rien encore. Peut-être vais-je déchanter aux premières pluies (sûrement), me plaindre au premier effort (pour sûr), déposer les armes les premières nuits (assurément), me haïr les premiers repas (j'y compte bien)… et pleurer au premier paysage, bloquer au premier coucher de soleil, m'émerveiller au premier animal, me saisir d'une flore simplement là, d'un monde juste là, et de mon être, là aussi.
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