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festival-meteo · 7 years
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LE PROGRAMME DU FESTIVAL METEO 2017 EST EN LIGNE || FULL PROGRAM ONLINE : http://www.festival-meteo.fr/spip.php?mot1538
MARDI 22 AOÛT 2017
* SHEEP TRIO (Sébastien Jeser, Lukas Rickli, Johannes Von Buttlar) * MATTHEW SHIPP & EVAN PARKER « HOMMAGE À JOHN COLTRANE » * MARC RIBOT’S CERAMIC DOG (Marc Ribot, Ches Smith, Shahzad Ismaily)
MERCREDI 23 AOÛT 2017
* EVE RISSER SOLO * KRISTOFF K.ROLL « A L’OMBRE DES ONDES » (J-Kristoff Camps, Carole Rieussec) * ALVIN CURRAN SOLO * YANN GOURDON SOLO * MILESDAVISQUINTET! (Valentin Ceccaldi, Sylvain Darrifourcq, Xavier Camarasa) * BIC (Julien Desprez, Mette Rasmussen, Ingebrigt Håker Flaten, Mads Forsby) * THE NECKS (Tony Buck, Lloyd Swanton, Chris Abrahams)
JEUDI 24 AOÛT 2017
* BILL ORCUTT SOLO * BEAMS (Alvin Curran & les stagiaires) * ISABELLE DUTHOIT & HILD SOFIE TAFJORD * SPILL (Magda Mayas, Tony Buck) * INCERTUM PRINCIPIUM (Edward Perraud, Ingebrigt Håker Flaten, Aymeric Avice, Benjamin Dousteyssier) * WILL GUTHRIE & OREN AMBARCHI
VENDREDI 25 AOÛT 2017
* LAURA CANNELL SOLO * OREN AMBARCHI SOLO * JASON KAHN & NORBERT MÖSLANG * ONCEIM & JOHN TILBURY - “SANS” (Frédéric Blondy, Pierre-Antoine Badaroux, Félicie Bazelaire, Sébastien Beliah, Patricia Bosshard, Cyprien Busolini, Giani Caserotto, Xavier Charles, Pierre Cussac, Jean Daufresne, Bertrand Denzler, Vianney Desplantes, Benjamin Dousteyssier, Jean Dousteyssier, Benjamin Duboc, Yoann Durant, Rémi Durupt, Elodie Gaudet, Antonin Gerbal, Jean-Brice Godet, Louis Laurain, Julien Loutelier, Jean-Sébastien Mariage, Frédéric Marty, Anaïs Moreau, Stéphane Rives, Arnaud Rivière, Joris Rühl, Diemo Schwarz, Alvise Sinivia, Deborah Walker) * MUSICA ELETTRONICA VIVA (Alvin Curran, Frederic Rzewski, Richard Teitelbaum) * THE TURBINE! FEAT. TOSHINORI KONDO (Hamid Drake, Harrison Bankhead, Benjamin Duboc, Ramon Lopez + Kondo Toshinori) * BILL ORCUTT & CHRIS CORSANO & GURO SKUMSNES MOE
SAMEDI 26 AOÛT 2017
* FRANZ HAUTZINGER SOLO * ONCEIM «LAMINAIRE #7» (Frédéric Blondy, Pierre-Antoine Badaroux, Félicie Bazelaire, Sébastien Beliah, Patricia Bosshard, Cyprien Busolini, Giani Caserotto, Xavier Charles, Pierre Cussac, Jean Daufresne, Bertrand Denzler, Vianney Desplantes, Benjamin Dousteyssier, Jean Dousteyssier, Benjamin Duboc, Yoann Durant, Rémi Durupt, Elodie Gaudet, Antonin Gerbal, Jean-Brice Godet, Louis Laurain, Julien Loutelier, Jean-Sébastien Mariage, Frédéric Marty, Anaïs Moreau, Stéphane Rives, Arnaud Rivière, Joris Rühl, Diemo Schwarz, Alvise Sinivia, Deborah Walker) * L’OCELLE MARE SOLO * PERE UBU « MOON UNIT » (David Thomas, Steven Mehlman, Keith Moline, Gagarin, Darryl Boon) * PETER BRÖTZMANN & HEATHER LEIGH & KONDO TOSHINORI 
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festival-meteo · 8 years
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LES PREMIERS MUSICIENS CONFIRMÉS DU FESTIVAL MÉTÉO 2017 // FIRST MUSICIANS ANNOUNCED FOR THE NEXT METEO FESTIVAL !!! MANY MORE TO BE ANNOUNCED SOON ! LOOKING FORWARD !!! Programme complet en ligne début mai // Full program online in early may ! www.festival-meteo.fr (visuel : Thomas Danthony)
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festival-meteo · 8 years
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ROSCOE MITCHELL TRIO Festival Météo day#4 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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SONIC COMMUNION Festival Météo day#4 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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CLAYTON THOMAS Festival Météo day#4 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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ZEITKRATZER Festival Météo day#3 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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GREEN DOME Festival Météo day#3 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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HAMID DRAKE / WILLIAM PARKER / PAT THOMAS Festival Météo day#3 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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ÁINE O’DWYER Festival Météo day#3 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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DARK SIDE OF THE WILD
Legendary Hearts. « Que les hommes fuient, s’ils veulent. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. » Au Vème siècle à Paris, Geneviève l'ascèse, aujourd'hui sainte patronne des Gendarmes, met avec cette phrase pleine de ferveur Attila le Hun en déroute. À Mulhouse et quelques années plus tard, dans l'église du même nom, pas de sauvages mais une ferveur féminine au moins aussi intense et ascétique. Avec des titres comme The Feast Of Fools ou An Unkindness Of Ravens, Áine O'Dwyer n'est pas prêt de se faire prendre par la patrouille et la légende veut bien raconter que la seule déroute qu'elle aurait provoquer est celle des nettoyeurs de l'église où elle aiguisait son répertoire à l'orgue. Ceux-ci lui demandèrent gentiment de ne pas trop longtemps sur une note unique. En nait un disque en deux chapitre  : Music For Church Cleaners I & II (Fort Evil Fruit, 2012), longues phases de drone music reptilienne aux enjeux de puissance beaucoup plus maîtrisés que lors d'une session plénière onusienne.
 Lors de cette version live, un chant élégiaque et sibyllin naît parfois et répond aux échos du rythme visuel des tuyaux de l'orgue. La liturgie sensiblement de tradition populaire déroulent des paysages où s'étendent grands lacs et forêts sombres. Ultime pied de nez à l'académie, chaque page de la partition graphique jouée tombe doucement du balcon lorsqu'elle a fait son office. Autre réponse à l’ondulation narcotique et parfaite des phases ascendantes du set, lourdes de graves et de forte  : la danse légère finale où Áine O'Dwyer tournicote comme un feu follet lysergique, cloches à la main, en remontant l'allée centrale. Cas de possession mystique avancée. Mein Gott !

Nobody’s Business. Dans la Légende Dorée, Mike Majkowski serait, lui davantage affilié à la fraction St François d'assise. Humble, ascétique et généreux. Le contrebassiste jouera son set assis à la croix du transept, contrebasse enlacée et cordes traitées avec une déférence passionnée. 7 pièces au long cours. 1 motif unique pour chacune d'elles. Modulations à peine perceptible et répétitions tendues comme des questions jusqu'à atteindre le seul but qui leur a été fixé : jouer avec le silence alentour. L'engagement physique de Majkowski, ses attaques ultra soignées font de ce solo un corps à corps avec sa basse une réussite saisissante au point où il est plus guère possible de ne voir dans l'instru une simple extension pensante ou discursive mais déjà une forme de prière laïque et très personnelle. Àrme Tèifel !
Patrimoine toujours. Pour la soirée au Noumatrouff, Météo investit dans la pierre de taille. Le trio Hamid Drake / William Parker / Pat Thomas puis Zeitkratzer rééduquant le Metal Machine Music de ce bon vieux Lou Reed (RIP).
Men Of Good Fortune. Dans une journée marquée par le drone, la souplesse de l'échine du premier trio est du genre salvateur. Courbe parfaite USA-Maghreb-Afrique, le répertoire du set finit en apesanteur là où il avait comment par le versant Free de la musique US. Une heure d’appauvrissement royal, amusé et entêté qui vous décharge la tête et les jambes d'idées grises et inutiles. Le Nouma finit en lévitation face à ces chamanes avant-garde se réinventant in fine Griots à l'eau de vie. Spirituel, inévitablement. Spiritueux, assurément. Pat Thomas à l'écoute et l'inventivité tendues vers les désirs du benjamin du trio, William Parker, fort d'un vocabulaire légendaire rodé comme le loup blanc. Hamid Drake, lui, traçant à grands renforts de drums et de frame drums ses cercles incantatoires, finira par marmonner en boucle suaves : « Nothing left but Life upon Life.  »
Kicks. Plus dur, radicalement, le dernier concert du soir. Mais loin d'être, et c'est une surprise de taille, lourd et épuisant. Zeitkratzer nous joue un de ces tours qui sembleraient bien à un challenge de fin de soirée lancé à Ulrich Krieger : retranscrire en musique la longue litanie involontaire de larsen créée en 1975 par Reed et titrée avec une simplicité toute germanique Metal Machine Music (MMM pour les intimes du Lou). Sexe, drogue et escroquerie. Voilà grosso modo la trinité qui sert de pied à la majeure partie de l’œuvre du rejeton impénitent du Velvet. On ne sait pas de prime abord ce que MMM doit aux deux premiers, mais on connait à peine davantage ce qu'elle doit au troisième. Doigt tendu à une maison de disque et un contrat ? Oubli de sa guitare allumée près d'un ampli pour raison de coït impromptu ou de fix urgent ? Les supputations pourraient aller bon train. Baste, le boulot effectué par les musiciens de Zeitkratzer porte l'attention bien ailleurs. Non content de se réjouir que MMM sonne in fine, dans cette version spectaculaire, à une pièce écrite par John Cale, frère ennemi du Lou, on ne peut que rester coi devant la légèreté et l'intelligence de cette interprétation. Le challenge est réussi haut la main et le projet culte dans le milieu. Tracer une droite entre les as de la musique spectrale et le New York pré-punk-noise est une forme d'insolence. Crazy Feeling chantonnera d'ailleurs Lou Reed quelques mois plus tard. Holly Guts !
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festival-meteo · 8 years
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Les chaussettes roses d’Edward Perraud (Part Three)
Fréquentes-tu d’autres batteurs ?
On a des duos de batterie avec Franck Vaillant qui me remplace parfois dans Supersonic. C’est un immense batteur. On a un duo qui s’appelle Double Rainbow. C’est un frère de son. Chacun sa vie et chacun sa façon de jouer de la batterie ! Keith Moon n’avait pas de charleston par exemple. Il faut inventer et se réinventer. Rencontrer d’autres batteurs permet de découvrir d’autres façons de faire.
 Y a-t-il des batteurs qui font des trucs que tu es incapable de faire ?
Sûrement. C’est un métier de faire des choses très précises, très régulières. Je suis incapable de faire ce que fait Steve Gadd. Je peux imiter, mais ça va durer trois minutes alors que imiter Steve Gadd c’est toute une vie.
 Quand tu joues, tu écoutes tous les musiciens ?
Hier soir, le groupe jouait fort donc je sentais tout le monde. Mais je n’entendais pas tout… Par exemple, il y a des trucs dans le piano qui m’échappaient.
 Te souviens-tu de tous tes concerts ?
Je ne me souviens pas de tout, mais je me souviens de ne pas mettre la même chemise quand je reviens au même endroit ! C’est presque une offense aux gens qui viennent te voir de remettre la même tenue. C’est symbolique : on ne va pas refaire la même chose ! Je me souviens par exemple, de mon premier concert à Jazz à Mulhouse. C’était au Noumatrouff en 1999 et c’était un chouette concert. J’étais très ému de jouer ici parce que je savais que c’était la Mecque du free-jazz à l’époque. Je crois que j’avais une chemise rouge. Je pense qu’à l’époque je mettais des pantalons à rayures et des chemises rouges.
 Comme les White Stripes ?
Jack White ! J’aime bien ce mec là ! C’est un campagnard. Le mec il envoie ! J’ai beaucoup d’admiration pour un type comme lui. Il n’y a pas beaucoup de bluesmen blancs de sa trempe.
 Ton dernier choc esthétique ?
Les fresques de Piero della Francesca. Magnifique ! J’ai acheté la chemise que je porte aujourd’hui en Italie après avoir vu la Naissance de Vénus de Botticelli… C’était très raccord… Aujourd’hui le ciel bleu immaculé me fait penser à l’Italie et ça va très bien avec mes chaussures bleues.
 Propos recueillis par Philippe Schweyer
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festival-meteo · 8 years
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WHOLE LOTTA SHAKIN’
Keep A Knockin'. Jeudi midi, plein soleil. Alexandre Babel nous joue un chouette tour avec un set de batterie solo foncièrement anti-gadget. Qualificatif paradoxal à bien considérer les alentours de Babel sur scène : toms, grosse caisse, lames métalliques, woodblocks, cloche suspendue, paire d'archets. Son utilisation du spray doit être la plus judicieuse depuis celle de Martin Hannett sur la prod de She Lost Control de Joy Division et son utilisation pince-sans-rire des petits pétards claque-doigt est aussi pauvre et secs qu'un plâtrée de poids cassés servie à un sioux dans le Nevada. Mais pléthore n'est pas gavage. Babel pousse même la politesse jusqu'à donner raison à monsieur schwailleur et son point mode de mercredi en ne portant qu'un très sobre t-sheurt noir uni. Foin de babille, Babel, tout à son art, fore le silence avec un amusement tendu et patient. Maîtrise maîtrise, lui n'est visiblement pas prêt de Lost Control again...
Tout de la longue phase musicale prend place à la vitesse qu'impose la construction. Pas d'urgence. Pas de précipitation. À l'heure où d'aucuns ont l'estomac qui frappe les talons, c'est déjà très malin. Aux antipodes de la démonstration, Babel semble surtout imposer l'idée que la matière première du batteur reste sans doute l'air et le souffle. Le sien sans doute d'abord, qui nourrit chacun de ses  mouvements aboutissant aux frappes mais aussi celui de l'air mis en vibration qui nous prend à son piège d'hypnose. On aimerait beaucoup à ce sujet le voir dans proto-punk Sudden Infant avec Joke Lanz. Manque un poil d'organique pour tout à fait nous ravir, au deux sens du terme.  Percuteur sonore méditatif plus que batteur ? On enquête. 
Rip It Up. Gros morceau annoncé, gageure technique et excès musical programmé, les douze musiciens du Nu Ensemble de Mats Gustafsson allait trinquer ensuite à la gloire mixée de la partition graphique et des sauts de cabri rock'n'rolliens de Little Richard. Bien sûr de little, Richard Wayne Penniman (born in USA en 1932) n'a que le surnom, ces quadrilles harmoniques ont su à l'époque de l'Amérique chromo mettre un sacré putain de coup de pied aux habitudes musicales et culturelles ségrégo-racistes. Facilement cantonné aujourd'hui dans sa salade de Tutti Frutti et de hoquets de fin de phrase, on en oublie, a l'instar d'un Chuck Berry, qu'on tient là de satanés faiseurs de musique et de textes poético-documentaires sur la vie quotidienne ricaine. Coloriste sans tâche, Richard le Grand avait l'appétit aussi grand que sa moustache de dandy était fine. Gustafsson, dont l'appétit vorace semble très visiblement indéniable, pose sa selecta personnelle d'une vingtaine de hits au sein de sa musique catatonique et imparable dirigée à l’œil.
Wonderin'. Avant cela, on a pu goûter à l'âpreté organique du duo d'ouverture issu du Nu Ensemble à venir : Agustí Fernández meets Kjell Nordeson. Avec un damné talent d'utilisation de la couleur, eux aussi, pour lier la sauce, le duo piano préparé/batterie augmentée alterne phases sismiques et détentes imprévues à dynamique constante. Cela est fortement vivifiant et montre pour une part que le contrepoint est pas mal du tout quand il est embusqué dans les intentions plus que dans la structure musicale. En résulte une dramaturgie vivante, une façon d'instantané hyper urgent et bienveillant nourri d'une écoute au cordeau. Classe !
Sans laisser refroidir (!) le plateau du Nouma, DIEB13 pose un set electro grassement cinématique. Urbanité véloce et féroce, planisphère en modulation constante où le field recording devise allègrement concerne avec les trésors de la librairie musicale. On pourrait voir cela aussi comme une version solaire des cut-ups lardés la veille par Joke Lanz. Electronica inquiète, relecture suspens façon giallo, Monsieur 13 fait feu de tout bois. C'est Apollo 13 se posant sur l'Atomium de Brussels. Drôle, techniquement imparable et plein d'espoir. Ornette passe la tête par la portière pour taper un high five à Morricone. Et lancer un vague salut de la main à des Goblin en goguette. L'abstraction minimale cohabite sans vergogne avec des phases plus planantes mobiles et souples dans une forme de multiculturalisme qui sonne ses temps-ci comme une dissidence plutôt pertinente. Les racines de ce set sont aussi complexes que solides. Free DJing donc. Qui ira jusqu'à finir sans la présence en scène de son faiseur. Ce platiniste-là pourrait s'appeler Michel. Classe (bis) !
She Knows How To Rock. Revenons à l'Orphéon Rockab de Gustafsson qui en profite pour rejouer à douze un remake des 7 Mercenaires. La liste des musiciens – dont la prononciation aurait, à elle seule, valeur de concert pour ce festival – réunit la famille proche, les cousins et les maitres dans un bonheur non feint : Mariam Wallentin / Joe McPhee / Christer Bothen / Anders Nyqvist / Per-Ake Holmlander / Died13 / Agusti Fernandez / Kjell Nordeson / Paal Nilsen-Love / Ingebrigt Haker Flaten et Jon Rune Strom. Gonna rock it up... Gonna rip it up ! Souvent au cinoche, on use et abuse du ralenti pour souligner, expliquer ou décrypter une action importante. Gustafsson procède souvent ainsi avec des partitions comme Whole Lotta Shakin' Going On. Et le ralenti révèle les tensions, les sauts harmoniques et l'énergie inéluctable des construction richardiennes. Convoquant l'esprit à défaut de la lettre, agissant comme une mécanique de haute précision, ce projet – par ailleurs également un passionnant traité in vivo sur l'orga du travail sans tentation de 49.3 imbécile – va essentiellement chercher l'auditeur sur le plaisir du toujours plus, de l'amusement instantané et du bonheur collectif. Avant-garde jazz vs Trésors R'n'Roll. La greffe est une fuckin' réussite. Mention tout à fait particulière à Mariam Wallentin (déjà inscrite à mon panthéon perso avec son There Is No Light du duo Wildbirds And peacedrums mené avec son mari et autre compagnon gustafssonien, Andreas Werliin). La Sylphide éraillée de lorgner sans aucun mal du côté des folk forms nordiques, du Gospel et du contemporain. If she's got a lot of what they call the most / She can't help it, the girl can't help it. Classe (ter) !
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festival-meteo · 8 years
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Dieb13 Festival Météo Day#2 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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MATS GUSTAFSSON’S NU ENSEMBLE Festival Météo Day#2 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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FERNÁNDEZ / NORDESON Festival Météo Day#2 ©Sébastien Bozon
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festival-meteo · 8 years
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Les chaussettes roses d’Edward Perraud (Part Two)
Te souviens-tu du moment où tu as décidé de jouer de la batterie ?
Il y a Christian Vander au départ. Cette verve, cette énergie ! Et Terry Bozzio… Des gens qui me font pleurer. Quand je vois un live de Zappa aujourd’hui, ça me met les larmes aux yeux. C’est une musique qu’on ne fera plus jamais. C’est très beau et Terry Bozzio incarnait ça. Sinon en jazz, il y avait Elvin Jones et des gens comme lui auxquels on pense parfois comme hier soir en jouant un morceau où il y a un truc qui est entre Elvin et Keith Moon.
 Tu m’as fait pensé à Keith Moon…
C’est vrai ? Merci ! C’est prodigieux !
 Je ne sais pas s’il se levait autant que toi…
Oh, il pouvait être un peu fou, mais il ne se levait pas vraiment. C’est un des cinq grands artistes de la batterie. C’est dommage qu’il se foutait vraiment minable après les concerts parce qu’il était magnifiquement exceptionnel.
 Es-tu plus raisonnable que lui ?
Pas sur scène. Aucun compromis sur scène. Il faut faire attention à la crise cardiaque, mais il faut jouer jusqu’au bout. Il faut jouer à la vie à la mort.
 Es-tu parfois à la limite ?
Avec Supersonic j’ai l’occasion de repousser mes limites. Avec Frederick Galiay, mon alter ego de vingt ans à la basse, on aime aller au bout… J’aime la boxe et l’expression du corps quand le vrai adversaire c’est toi. Parce qu’il y a quelqu’un en toi qui te dit d’arrêter et quelqu’un qui te dit qu’il faut continuer. Je n’ai pas suivi les Jeux Olympiques parce que je n’aime pas la compétition. Par contre, repousser ses propres limites, c’est magnifique. L’art c’est aussi ça… La limite, c’est pour élargir ta palette physique, ce n’est pas pour jouer mieux. Même si chaque jour nous rend meilleur pour aller vers la mort, comme dit Montaigne.
 N’y a-t-il pas un moment dans la vie d’un musicien où ça va devenir moins bien ?
Le privilège de vieillir, c’est de pouvoir faire autrement. C’est ce que je trouve fabuleux dans la prestation d’Archie Shepp. Il a tellement joué ses phrases avec les plus grands comme Coltrane, et là il fait autrement parce qu’il n’a plus de muscles autour des lèvres et c’est toujours au sommet ! C’est ce qui est très beau. C’est une chance de vieillir parce qu’il faut faire autrement.
 Te vois-tu continuer à jouer aussi longtemps qu’Archie ?
C’est mon but ! Rencontrer des vieux grands, c’est là où ils sont les plus forts parce qu’il y a trois notes, trois sons… Hier soir, j’ai surpris Archie Shepp en train de jouer du piano tout seul dans sa loge. Ça c’est beau ! C’est la récompense. Je l’ai écouté derrière la porte, il a toujours envie. Gandhi disait qu’il faut apprendre comme si on n’allait jamais mourir et vivre chaque jour comme si c’était le dernier.
 Propos recueillis par Philippe Schweyer
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festival-meteo · 8 years
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PRISES D’AIR
Pleins poumons. À priori plus raide qu'un jésuite devant une assiette de Pavlova, LUFT fournit un vache de contrepied. Jointure sonore entre Erwan Keravec et Mats Gustafsson – née dans les coulisses de Meteo en 2014 – le combo souffleur taille dans le vif et part chercher de l'air dans une entame de set qui sent bon le meilleur des imprécations bouddhistes. Rythmiques clignotantes, salves graves et hypnose sous onduleur, leur musique est une traque organique et sans faille du microtonal, des sauts de volumes comme du bourdon obstiné. Souvent les solos de musiciens jouant à la Chapelle Saint-Jean pour les concerts de midi prennent des allures de combat entre le faiseur et son instrument. Chacun cherchant qui à en découdre avec l'académie, qui à épuiser son dompteur. Ici aussi. Il en va de même, même si LUFT est un duo. De traditions d'abord, au volcanisme de Gustafsson répond la rigueur armoricaine de Keravec. La géographie devient vite très simple. L'âme du Free ricain unit la Suède à la Bretagne. Rejeton exégète de Don Cherry contre descendant putatif des sonneurs bretons élevé à l'Aperghis. Mais si les deux bretteurs n'ont pas les mêmes armes, un sax baryton pour l'un, une cornemuse pour l'autre, le vocabulaire reste commun : bruits blancs, respiration inévitablement en jeu, ostinatos et spirales rapides à faire perdre inéluctablement le nom du Grand Lama au capitaine Haddock. Le solo de Christer Bothén (guimbri puis clarinette), autre suédois à descendre des Hautes Plaines, montrera un autre versant du même discours. Aux antipodes du combat, son solo tout en délicatesse verrouillée d'une hyper précision livre ses commentaires méditatifs dans le chaud du poumon. C'est très beau, impose une forme d'écoute pacifiste qui tend au respect du moment et finit redonner du souffle.
Courants contraires. Beaucoup moins sage, la soirée à venir au Noumatrouff. Si Louis XIV écume la Californie d'un rock alternatif un rien flamboyant, Louis Minus XVI lorgne quant à lui davantage en direction des coulée de lave nordique. Nordique les quatre cocos du combo le sont, descendus en Alsace de leur Capitale. A Lille chez Maurice plus qu'à l'île Maurice, le pavé plutôt que la plage. Entre classe punk et crasse aristo, entre obstination pendulaire et salve Oï, c'est royal, forcément royal même si paradoxalement cela ne fera pas tomber les têtes des petits enfants (cf. Kindergarten, 2014). Dans leurs besaces, pioche qui veut belles balades obsessionnelles (Bain Atlas), spasmes lyriques et hymnes libertaires (La Marche) loin d'être arides. Le tout, modestement, un peu trop sans doute, posé sur une basse métal diablement efficace et grooves à la Picasso période gros cubes. On imagine facilement ces Jab Four assis à l'aise dans l'arrière cour d'une friterie où on doit sans doute écouter The Ex, du jazz éthiopien et deux ou trois galettes de Brötzmann. Sans rapport : ça donne quand même envie d'aller écouter le Wild Thing ahané par les Troggs.
Grand vent. De Brötzmann, il sera beaucoup question dans le set hyperbolique de The Thing mais avant cela prononcez 1827 fois cut-up très vite et la tête dans une grosse caisse en priant pour entendre dans le 1/4 d'heure qui suit les 4'33 de John Cage. Ça peut vous donnez une idée du set inventé par le trio inventé par la carte blanche que le festival 2016 attribue à Sophie Agnel, par ailleurs occupée à lever les foules d'une Masterclass. C'est très rapide, percussif à bonheur, jamais las et sans cesse ailleurs que dans les nimbes de l'attente. Le piano préparé est d'une humeur joueuse égale que ce soit pour du proto-stride aggravé de clusters-panzer ou pour dessiner des imaginary landscapes délicats et subliminaux. Face à cela, Michael Vatcher est saisissant d'inventivité comme de maîtrise du son. Infra-percussions à la frappe coléoptère, gongs presqu'incantatoires, pêches de grosse caisse à réveiller un clan de gothiques un soir de Toussaint, l'ex de The Ex affiche une écoute sur le rasoir. Son espace est mouvant et son drumming pousse, à l'impérial, Agnel dans ses retranchements. En embuscade, Joke Lanz, DJ pas ridé, scratche fournissant le gros œuvre des ce qu'on connait de lui : du cartoon pour sales gosses aux plus sérieuses poussées dark-electro-noise. Tout se joue irrémédiablement à trois et sur la touche. Le doigt dans la pâte. Rien dans les poches. Tout le plaisir (d'offrir) est au vu du quidam, toute la joie (de recevoir) semble un secret révélé. Fascinante petite sorte d'épiphanie.
Temps de chien. Pas grand à dire du set impeccable et enthousiasmant jusqu'au silence de The Thing épaulé par Joe McPhee. On pourrait parler ici de légende, d'héritage et de fureur mais ce ne serait que du bruit. On pourrait se souvenir longtemps d'Alien, cosmic trip cuivré, ou de Bota Fogo, hymne schizophrène et incendiaire. Aussi bucolique qu'un patin à glace sur un tableau noir, The Thing digère tout ce qu'elle engloutit, seul McPhee lui reste entre les dents, vivant jusqu'à l'insatisfaction dans une période drôlement chamboulée. Bien sûr on entend ici où la déférence au boulot de Peter Brötzamnn coincé dans le pavillon du sax de Mats 'modafucka' Gustafsson. Bien sûr la frappe de Paal Nilsen-Love est toujours plus assurée tutoyant un Elvin Jones ou un Billy Higgins. Bien sûr, Ingebrigt Håker Flaten a un patronyme bien moins intelligible que Sting mais son jeu de basse est autrement plus souple et sanguin. Mais au final, qu'elle soit sortie des boîtes de la Legacy of Don Cherry, de terre cuite obèse, morcelée et orange où dirigée sur grand écran par John Carpenter, cette chose-là est foutrement d'aujourd'hui. Pleine d'une urgence à jouir et à tenir debout. De quoi lancer à la sortie de la SMAC des hordes de priapes amateurs. Wadafuck ?!?
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