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Lumigraph Film (c. 1969) by Elfriede Fischinger. Oeuvre performance   “Lumigraph” d'Oskar Fischinger. Le toucher sur le tissu est assimulé à un son 1955

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CLOUDS PINK EVERYWHERE

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SOAK, the light dying

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[Firewall installation] : Aaron Sherwood, 2012

Frirewall est une installation interactive, elle est composée d’un tissu lycra pour concevoir une interface évoquant une membrane sensible. Sa flexibilité provoque différents niveaux de profondeur que les gens peuvent franchir afin de créer une musique expressive. Selon l’intensité de la pression la musique devient de plus au moins fort.

Cette oeuvre me rappelle le dispositif Metamorphy de Scenocosme. J’aime le fait que le visuel s’adapte selon le son. Cet écran sensible varie selon l’implication du spectateur et devient un véritable instrument de musique où le corps est l’interface.

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[Capteur poils] : Jérome Abel , 2012

Le capteur poils est un instrument électronique qui permet d’effectuer des variance sonore selon le mouvement des doigts sur le poil. 

Le capteur piezo est transformé ici en fil sensible Le spectateur ou l'acteur effleure et caresse le fil au lieu de jouer sur la percussion d'une surface comme avec le piezo classique.

Cette approche sensible de la musique par le corps en utilisant comme outil un poil n’est pas anodin, cela met en avant les bruits intimes du corps. Cet oeuvre m’apporte un apport technique sur l’utilisation du micropiezo, de plus la grande sensibilité du micropiezo serait appropriée dans mon projet qui veut capter des vibrations infimes du contact humain.

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[Small world machines] : Leo Burnett Chicago & Sydney, 2013

Cette installation est un écran tactile reliant l’Inde et le Pakistan. Une captation est effectuée de chaque côté de l’écran, ainsi la distance est infime entre les deux individus. Ce marketing sensoriel pour Coca-Cola permet de mettre en relation deux individus qui ne se connaissent pas afin d’effectuer une action commune et tactile pour obtenir une bouteille. Ces deux pays depuis longtemps en conflit ont mis de côté leurs différences pour aboutir à un but commun. 

Je trouve ce projet cohérent avec le mien, si l’une des deux personnes ne participe pas alors il ne se passe rien. De plus un contact tactile s’effectue même si c’est une simulation, semble rapprocher les individus physiquement.

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[ La peau et le toucher. Un premier langage ] : Ashley Montagu, 1979

Ashley Montagu questionne les répercussions d’une absence de contact lié au touché sur notre comportement (le non-toucher).

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[La synergologie] : Philippe Turcher, 2010

Ce livre nous donne à voir le lexique corporel, cette communication non verbale basée uniquement sur les émotions.

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Je me suis intéressée notamment aux nouveaux gestes engendrés par l’utilisation d’interface numérique tactile. Ces gestes commencent à être intégrés dans nos mémoires collectives comme étant un nouveaux langage de communication. Ce qui m’amène à comparer les gestes de la communication directe et indirecte.

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[Blanc comme neige] épisode spécial noël extrait de la série Black Mirror : Charlie Brooker, 16 décembre 2014 

Dans cet épisode Charlie Brooker nous montre la complexité des relations comme elles pourraient devenir entre les individus dans le futur à avec les nouvelles technologies. Ainsi tout comme une relation en réseau nous pourrons bloquer une personne dans la relation in situe. 

Cet épisode m’a intéressé car il repose sur la notion d’impacte. En effet, une relation en réseau n’a pas d’impacte direct, la temporalité et l’espace y est différent (nous pouvons répondre quand nous le souhaitons et où nous voulons). Dans une relation in situe, un mauvaise interprétation, une réflexion déplacée a un impacte direct. Transposer l’action de bloquer une personne comme zapper une chaîne dans une relation in situe, m’a fait réfléchir sur les fondements même d’une relation.

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[Lights contact] : Scenocosme, 2009

A travers ce projet Scenocome questionne le contact entre les gens et la rencontre. Plus la proximité entre deux individus est mince et plus la notion d’intime est grande. Scenocosme traduit la proximité par la symbolique des couleurs et l’utilisation de gammes sonores.

Cette installation a fondé toute ma réflexion dans l’élaboration de mon projet. J’ai en premier lieu évoqué la symbolique des couleurs au niveau des sentiments et des cultures puis j’ai finalement décider de m’orienter dans le contact humain de manière primaire par l’utilisation du contact et du toucher.

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[Piège à rêves] : Maurin Donneaud - Maria Laura Mendez, 2006

Cette interface textile réagit au contact de l’utilisateur qui peut créer des sons différents selon la position de la main en x,y mais surtout avec le geste, qu’il soit rapide, doux...

Ce projet m’a séduite par son aspect sensoriel presque intime, je souhaiterai faire part dans mon projet de cette dimension intime et sensorielle que propose les nuances gestuelles qui sont présentes dans une relation in situe et les transposer dans une situation en réseau qui est dépourvu de cette sensorialité et voir ce que cela peut m’apporter.

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[Interface] : Peter Campus, 1972

Cette installation vidéo propose deux visions de soi, une représentation directe par la vision de son reflet (en couleur) et notre représentation vu par d’autres personnes (en noir et blanc). Cette installation questionne l’espace et le temps.

Cette installation m’a remise en question sur cette notion d’espace/temps car en effet lors d’un contact en réseau, l’espace est autre mais le temps identique.

Cette installation m’intéresse car elle questionne les relations entre notre corps et la perception que nous en avons. De plus, elle fonctionne en circuit vidéo fermé et en temps réel ce qui donne lieu à de la surprise et du hasard.

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[Negative crossing] : Peter Campus, 1974

Ici, Peter Campus nous propose de, confronter, défier l’image de soi. L’image projetée sur l’écran nous donne à voir une rencontre virtuelle entre deux représentations de soi. 

Cette notion de rencontre m’intéresse, notamment dans l’adaptation du sujet avec un autre (les individus vont-ils accepter la rencontre? ou l’esquiver? En quoi une rencontre virtuelle est-elle différente d’une rencontre réelle? La notion de proximité entre deux individus impacte-elle la rencontre?)

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[ J'observe les animaux dans la nuit ] : Claude Delafosse, 1997

Pour utiliser ce livre pour enfant il faut insérer une lampe torche en papier dans la fente entre deux papiers : le fond contenant l’image couleur et une feuille transparente imprimée en noir.

Ce livre m’a étonné par ce concept à la fois simple et magique. J’apprécie le fait de découvrir l’arrière plan, comme une exploration se réfère à mon projet, nous nous attardons sur des détails néanmoins le fait d’avoir un masque et de ne pas voir l’ensemble nous frustre. Je souhaiterai transmettre cette frustration de la relation en réseau à travers mon installation, la torche serait remplacé par la main.

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Je me suis intéressée au Smart textil ou textile intelligent, le contact dans une rencontre est essentiel, même si une rencontre en réseau est moins sensorielle qu’une rencontre in situe on utilise quand même le terme “rentrer en contact” sans pour autant utiliser le toucher. J’ai voulu traduire cette ambiguïté de contact entre ces des types de rencontre en mettant le toucher au centre de mon projet.

Je me suis questionné quand à l’utilisation du textile flexible comme frontière et lien entre les individus. 

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[Limès] : Aubadja, 2015

Limès est une installation interactive qui capte la silhouette du spectateur laissant ainsi entrevoir ce qu’il y a derrière le mur. Avec sa silhouette l’individu accède à un fragment du paysage, ainsi plus il y a de protagonistes devant le mur et plus le champs de vision s’agrandit. Ce travail découverte au Quai des Savoirs de Toulouse m’a inspiré dans la participation du spectateur devenant acteur. La frontière entre deux lieux est supprimée par l’implication de l’individu. Ce qui m’intéresse c’est la notion de point de vue subjectif de l’individu représenté par sa silhouette et les différentes silhouettes  additionnées représentant un regard objectif.