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Meet me halfway

Un café bu sur une terrasse parisienne comme il en existe des tas et je repense à la première fois ou je l’ai vu. Ses cheveux châtains, ses yeux timides, ses mains moites, son visage abrupte et sa voix minaude. Je bois une gorgée. C’est amer, c’est froid. Elle sourit bêtement. 

Je la regarde intensément.

Elle me parle de ses études et ça ne m’intéresse guère. Je lui parle de mon travail, elle semble passionnée. Je l’embrasse : elle est heureuse.

Crédit photo : https://fr.pinterest.com/pin/316729786273724255/

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Y’a pas de secrets, y’a pas de secrets, y’a une vérité simple, sobre, crue quoi un truc. A l'heure de la contrebande, tu la réussiras uniquement quoi uniquement, si tu t'isoles, si tu t'isoles quoi, tu comprends ce que ça veut dire isole ? Isola l'île quoi ! Tu crée ton île et tu l'efface au maximum quoi, faut que les gens soit extrêmement loin de toi, loin parce que, parce que l'univers sera vaste quoi, sera immense, énorme, il sera énorme l'univers quoi, énorme puissance de l'univers quoi. Caracnol il existe en toi complètement, Peeter Snobzy faut qu'y soit toi quoi, Piedro de la Rocha tu le devienne et là, goûte aussi tout l'univers et tout le vent. Tu vives complètement là dedans quoi, c'est ça qui faut, y’a que ça qui faut quoi, tu restes collé au vent, collé au vent, collé au vent quoi, et que tu te batte et que tu, tu, tu fasses aucune concession sur le reste. Tu oublies tout quoi, t'es pas consultant, t'es rien, le consulting c'est de la merde quoi, la seule chose qui ai de la valeur c'est quand t'es capable de faire un chapitre comme celui-là quoi, ça, ça resteras ça, mais tu mérites que tu vives quoi, tu peut vivre pour écrire ça, ouais , ça, ça mérites que tu vives ça, tu vois là, là, là, t'es pas né pour rien, t'es nécessaire quoi, t'es pas surnuméraire ça, là, comme dirait Sartres t'es pas superflus là, là, là, t'as une nécessité quand t’écris ça, t'as décidé d'être et c'est ça qui faut se dire mec, c'est ça qui faut putain de tenir quoi, là. Lâche pas le morceau te fais pas enculer, te fais pas disperser, te fais pas fragmenter, fais pas de concession quoi, y’a pas de concession avec la vie quoi, y’a pas de concession quoi, tu vis et faut vivre à fond. C'est, c'est, c'est .. y’a une nécessité d'être quoi, et c'est ça qui faut tenir mec. Putain de merde quoi c'est quand même extraordinaire.

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La Vie très privée de Monsieur Sim, un film de Michel Leclerc (adapté du roman de Jonathan Coe).

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“Le fusil à lunette, c'est la première arme qu'on doit apprendre à maîtriser. Parce que c'est la seule qui te permet de rester suffisamment loin du client. Plus tu auras l'expérience du boulot, plus tu te rapprocheras du client. Le couteau par exemple, c'est ce qu'on apprend toujours en dernier.”

Jean Reno, Léon (1994). 

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À écouter sans modération sous la couette par une journée d’hiver..

Bien à vous,

L’étrange étranger.

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/!\ PROJET /!\

Bonsoir,

J’ai comme projet de faire des vidéos (GO PRO avec serre-tête pour un POV ou harnais au niveau du torse) de Paris, en vous parlant. Aller boire un café, vous montrer les quartiers, leur histoire, vous parler.. vous montrer aussi comment j’écris et ce qui me donne tant envie d’écrire à Paris.. 

Ce n’est pour l’instant qu’un projet.. Je ne sais pas encore si c’est réalisable (prix de la caméra + enregistreur + micro, temps à consacrer en sachant que je travaille, réactions des gens qui peuvent gêner le plan ou ne pas être content d’être filmer, rapport à la loi..). Beaucoup de soucis.. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ça m’aiderait.. 

Bien à vous,

L’étrange étranger.

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Le café encore chaud fumait sur la table de la salle à manger. Les murs et les meubles froids et sobres peignaient l'ambiance simple et pauvre dans laquelle elle vivait. Une larme de sueur coulait sur mon front ; il faisait chaud. Ma mère vivait dans un appartement éloigné de l'agitation du centre ville. Elle y était seule depuis la mort de Roger. Je ressentais entre ces murs une certaine nostalgie. Rien n'avait bougé, pas même elle. Elle était innocente, comme avant, dépourvue de toute joie, de tout désir. Soudain, quelqu'un frappa la porte. C'était José, son seul voisin et ami. La seule visite qu'elle recevait. José avait la cinquantaine. Il était veuf, vivait de sa maigre retraite. Il venait lui tenir compagnie quand il n'était pas au bistrot ou à l'hopital. Elle, elle n'allait jamais le voir. Innocente, comme avant, dépourvue de toute joie, de tout désir.

L’étrange étranger.

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moi: même les méchants rêvent d'amour

elle: mais les gentils meurent d’amour

Source : https://patiinparis.wordpress.com/tag/graffiti/

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Pas content / Content

Toujours avec le 85 un peu avant la Porte de Clignancourt.

Random nonsense in Paris #2

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Je passe souvent devant mais en bus (85), je n’ai pas le temps de prendre une photo. Près de Louvre-Rivoli.

Random nonsense in Paris #1

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En somme, je vais parler de ceux que j'aimais

Albert Camus (dans “Le Premier Homme”)

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Je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi beau..

Mon corps se dirige sans frémir dans une direction interdite. Ma tête cherche à le détourner. A peine. Avec peine. La hauteur parfaite de mes talons allège mon pas et mon corps sourit déjà. La douceur de l'air me pousse. J'aime la lumière. Pourquoi toujours placer des barrières. J'étouffe mes pensées j’inspire le vide et je tourne à angle droit juste au bon endroit. L'abondance du rosier jaune me surprend. Mon audace aussi. Je ne fais aucun détour j'avance toujours je longe le sofa. Bleu. Sourire petit. Je ne regarde aucun visage. Je monte je ne veux pas me voir. Propulsée presque, c’est comme si je me recevais sur deux pieds après la dernière enjambée, je crois d'abord qu'il n'y est pas. 

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Love it.

Belle nuit … Mes baisers Dernière frontière avant la nuit Je pose là toute pudeur … J'insolente J'audace La chaleur des draps J'abandonne au sommeil Ce que tu sais de moi Embrasse moi ….que je rêve encore …

Iamjustnow .

Clo.

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Une personne que j’apprécie énormément a écrit un très beau chapitre sur la rencontre avec « L’autre ». J’ai lu ce chapitre dans son rapport de stage (avec des personnes handicapés). Merci Clara (http://growinsanewithme.tumblr.com/).

La rencontreavec « L’autre »

 Dans le dictionnaire, au mot « autre » on trouve la définition suivante :

Autre, adjectif : Différent, distinct.

Autre, pronom indéfini : Personne, chose différente.

Les synonymes associés à ce terme sont : ailleurs, prochain, distinct, séparé, différent.

 D’après ces définitions, l’Autre est un étranger, quelqu’un de différent, distinct de nous.

Lorsque j’ai commencé à démarcher pour trouver mon stage, je possédais de nombreuses représentations du handicap, de cet « Autre » que moi, qui était considéré comme quelqu’un d’anormal, qui déviait des normes sociales.

J’ai donc pratiqué ce stage dans le milieu de handicap, afin de détruire les représentations que j’en avais.

Durant mon stage, des questionnements sont apparus au niveau de « l’Autre ». Qui est l’autre ?

En effet, si on suit la définition du dictionnaire, est « autre » toute personne étrangère ou distincte. Si l’on continue ce point de vue, l’Autre que je vois comme différent de moi, me considère aussi comme autre que lui.

Qu'est-ce qu'autrui ? Un autre moi-même, c'est-à-dire celui qui est à la fois comme moi et autre que moi. Rencontrer autrui, cela suppose donc d'une part la vie en communauté ; mais d'autre part, comme je ne saurais être moral tout seul, la moralité elle-même suppose la rencontre d'autrui.

Autrui, ce sont les autres hommes dans leur ensemble. Cela signifie que nous ne comprenons jamais autrui comme étant seulement autre chose que nous, comme étant une chose parmi les choses. Dès la perception, nous ne visons pas autrui comme nous visons une chose inerte, c'est-à-dire comme une pure altérité : autrui est tout à la fois autre que moi et identique à moi.

Selon Hobbes,  nous avons besoin d'autrui parce qu'il est dans la nature humaine de désirer l'honneur, c'est-à-dire de désirer qu'autrui admette notre supériorité. La rencontre d'autrui nous révèle donc ce qu'est le fond de la nature humaine : le désir de pouvoir.

D'une part, on a besoin du dialogue avec autrui pour sa construction intellectuelle, même si cela comporte des risques. D'autre part, autrui est essentiel à la construction morale : son jugement est implacable, au point où le regard des autres peut constituer un enfer.

Puisque la relation avec autrui est à la fois une nécessité et un malheur, les hommes ont trouvé des manières de la faciliter. En effet, de nombreuses constructions sociales (les règles de politesse, les lois, les normes, etc.) servent à réguler et à faciliter les rapports mutuels.

Je reconnais autrui comme un homme, et en échange, il fait de même. Je ne suis véritablement libre que si je reconnais qu'autrui, malgré toutes ses différences, est le même que moi.

La moralité ne se fonde donc pas sur un prétendu « droit à la différence », bien au contraire : c'est parce qu'autrui, malgré ses différences, appartient au même, c'est-à-dire à l'humanité, que j'ai des devoirs moraux envers lui.

L’ethnocentrisme est un concept ethnologique ou anthropologique qui a été introduit par Claude Lévi-Strauss. D’après ce même auteur, l’ethnocentrisme consiste à refuser toutes les manifestations culturelles et les comportements qui sont différents des nôtres. L’anthropologue précise que cette opposition est enracinée au fond de nous. Cette situation est censée apparaître chaque fois que nous sommes placés dans des situations dérangeantes, de perte de repères. Chaque société a une approche différente suivant les siècles et les mentalités, par exemple lors de l'Antiquité grecque où la population considérait les étrangers comme des "barbares" ( " tout ce qui n'est pas grec est barbare " ). Quelques siècles plus tard, ce sont les Européens qui considéraient les étrangers comme des "sauvages" ( tout ce qui n'est pas européen est sauvage " ). Comme le souligne Lévi-Strauss, il faut rappeler que les termes "barbare" et "sauvage" ont un sens péjoratif. Donc, l'ethnocentrisme refuse tout ce qui est différent, ainsi que l'autre.

             La rencontre avec l’Autre, a été perturbante, car elle a réussi à détruire mes représentations du handicap.

J’ai eu la chance de participer à des activités variées avec les jeunes de l’institut comme l’équithérapie, le sport, la création. Partager leurs repas était aussi enrichissant que de les voir dans le bureau de l’assistante sociale.

Suivre les différents professionnels de la structure lors de leurs activités avec les jeunes me permettait d’avoir un angle de vue différent que de les voir pour le côté orientation ou administration. Ces moments informels, souvent joyeux, sincères, touchants, m’ont permis à mon tour de grandir et d’évoluer avec eux.

Mon regard a évolué, tant par ce stage que par l’enseignement théorique, enrichissant et prenant.

Au début de la formation, la partie théorique que l’on nous a enseignée prenait un sens différent que celui en stage.

En effet, lors du stage, j’ai pu comprendre les différents enseignements vus en promotion, et voir la réalité du terrain dont on nous parlait si souvent.

En effet j’ai pu rédiger quelques documents en vue de certaines démarches administratives des familles, ou encore voir que le métier d’assistante de service social est un métier du jour au jour, la journée pouvait être préparée au préalable, il n’empêchait que des imprévus arrivaient tous les jours ou presque.

Le fait de rencontrer les familles, de pouvoir assister aux entretiens, de capter les différentes émotions qui pouvaient être exprimées m’a permis également de commencer à comprendre autrui et ses émotions.

Puisqu'on comprend naturellement les sentiments de l'Autre, voire que l'on souffre avec lui, il est évident pour l'homme d'agir moralement envers autrui.

             En conclusion revenons sur la citation de William Shakespeare, « Juger autrui, c’est se juger ».

En effet nous avons pu voir suite aux différents éléments de réponse, que l’Autre n’est pas forcément l’étranger en face de nous, mais tout simplement nos différentes représentations de celui-ci.

L’Autre regroupe en réalité tous les êtres vivants, capables de penser, de communiquer.

Chaque protagoniste exprime sa pensée et se rend disponible pour écouter l'autre. Ce qui peut déboucher sur une compréhension mutuelle.

Ce stage m’a réellement conforté dans mon choix professionnel, tant par son public que j’ai découvert et qui m’a bouleversée, et tant dans les actions et réflexions que j’ai pu émettre durant celui-ci.

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Bonjour, Je trouve que vous écrivez très bien. On sent une touche particulière. Quelque chose de profond et d'intense voyez vous. Je peux être fan officielle ?

Bonjour,Tout d’abord, je tiens à vous remercier. Ça me touche énormément .. 

Je peins mes mots, mes émotions. 

À bientôt dans Paris ..

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Ça donne envie de se faire un thé, de se caler sous la couette et d’écrire : http://www.rainymood.com/

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“Celui qui écrit ne sera jamais à la hauteur de ceux qui meurent”