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Prints for sale
A selection of my work is now available as limited edition handmade prints. Images from both archive and new series can be viewed on my website.
Demoniac Babble. 2006-2016
Dondoro. 2008
Demoniac Babble. 2006-2016
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Prints for sale
A selection of my work is now available as limited edition handmade prints. Images from both archive and new series can be viewed on my website.
Imaginary Ornithology. 2018
Odissea Veneziana . 2022
Dondoro. 2008
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Une trĂšs bel article d'Arnaud Robert sur la tradition Suisse des "SilversterchlaĂŒse" publiĂ© dans Le Temps.Â
"Cela paraĂźt loin. La neige crisse sous une demi-lune. Le restaurant, aux guirlandes Ă©lectriques, semble arrimĂ© Ă la colline. Il nâest pas 5 heures du matin. Une voiture gravit le serpent de route glacĂ©e. En plissant les yeux, on aperçoit un jeune homme, solide, silencieux, sâextraire du siĂšge avant. Il porte une chemisette aux manches bouffantes et une jupe de velours.
Il prend sa place, autour dâune tablĂ©e dâhommes. De tous Ăąges. Certains portent une boucle dâoreille dorĂ©e. Ils rĂ©pondent aux questions dâun haussement dâĂ©paules. Ils sirotent tranquillement des alcools sucrĂ©s. Et puis, tout Ă coup, pour se donner du chaud, lâun dâentre eux Ă©lĂšve la voix. Une voix dâenfant ralenti dans sa course. Les autres le rejoignent. Sans un regard lâun pour lâautre. Les voix de quinconce, les harmonies au bout du compte qui semblent ne pas redouter la friction. Ce qui frappe, quand ils chantent, câest leur sĂ©rieux.
On sâĂ©tait dit quâil y avait lĂ une belle maniĂšre dâescamoter ce dĂ©but dâannĂ©e. Passer une nouvelle fois le RĂ©veillon, la Saint-Sylvestre dâun calendrier plus ancien. Depuis plus de deux cents ans, dans quelque vallĂ©e dâAppenzell Rhodes-ExtĂ©rieures, on la joue Ă contretemps. Chaque 13 janvier, le village dâUrnĂ€sch, son Ă©glise, sa rue pavĂ©e, ses cafĂ©s aux boiseries peintes et ses fermes alentour sâaniment dâune ferveur rĂ©sistante. On vient de loin pour voir ça. De Zurich, de Suisse romande, du Japon aussi, par un petit train rouge qui arrive Ă lâheure.
DerriĂšre le restaurant, dans ce matin frileux, le jeune homme en tenue de femme peine Ă ouvrir le portail de la grange. Sur une table attendent les masques. Des masques en escalier, aux visages poupins, surplombĂ©s de scĂšnes sportives sculptĂ©es de bois et Ă©clairĂ©es de lumignons. Ce sont les Schöne KlĂ€use, les beaux Nicolas: des costumes de paysans XIXe et des masques qui illustrent les traditions villageoises, mais parfois aussi des avions de la compagnie Swiss, des hommages aux marques appenzelloises, une forme de patriotisme local. Le groupe de Schönesâajuste en cercle. Et ils chantent, de ce jour qui nâaura de fin quâĂ lâaube suivante.
Cantique de yodel naturel
Sur la piste minuscule, le sentier qui longe la colline blanche, le groupe sâenfonce. Ils sâavancent de maison en maison, armĂ©s de leurs cloches Ă©normes, de leurs grelots disposĂ©s en batterie. Ils rĂ©veillent les habitants, porte aprĂšs porte, avec un ZĂ€uerli, ces cantiques de yodel naturel qui paraissent relever de la forĂȘt profonde plutĂŽt que du folklore. Entre chaque Âmorceau, les fermiers glissent sous le masque des chanteurs une paille, reliĂ©e Ă une chope dâalcool. Câest la monnaie dâĂ©change. Une gorgĂ©e contre un chant. Mais il nây a pas que les beaux, parmi les ÂSilvesterklĂ€use.
Sur les mĂȘmes pentes douces, les beaux croisent les laids, les WĂŒeschte. Ils portent des costumes de paille, des corps de branchages, des barbes de mousse, des dents dâanimaux, de coquilles dâescargot, tout ce qui se trouve, des feuilles sĂ©chĂ©es qui ajoutent un murmure constant aux chants. Et des masques dâeffroi, cubistes, premiers, on se croirait ailleurs, peut-ĂȘtre pas en Afrique. Mais dans un passĂ© lointain, paĂŻen, oĂč des esprits furieux Ă©taient chargĂ©s de repousser la mort. Il y a quelques dĂ©cennies, les WĂŒeschte ont aussi ouvert le champ Ă une nouvelle race: les «beaux laids», qui ont le corps vĂ©gĂ©tal mais le visage moins brutal, souvent de pives sĂ©chĂ©es.
A UrnĂ€sch, il existe plus dâune trentaine de groupes de SilvesterÂklĂ€use, plus de 200 soldats de lâannĂ©e neuve, pour une population de seulement 2000 habitants. «La tradition est vive. Mais le nombre de compositions se rĂ©duit. Il existe plus de 1000 chants. Il nây en a quâune trentaine qui sont pratiquĂ©s.» Câest Noldi Alder qui parle. On lâa connu dans le film documentaire HeimatklĂ€nge, qui avait participĂ© au renouveau des musiques traditionnelles suisses. Membre dâune dynastie de musiciens, violoniste, chanteur, il a longtemps dĂ©filĂ© avec les KlĂ€use, avant de se retirer. Il est un guide bĂ©ni, qui sait comment Ă©chapper Ă la meute des touristes.
Etat second
«Jâai compris grĂące aux KlĂ€use ce que pouvait ĂȘtre la transe. Il y a la chaleur, le poids des costumes, la fatigue Ă©norme aprĂšs avoir arpentĂ© des heures durant les montagnes, mais aussi les vapeurs dâalcool dans lesquelles on baigne en permanence dans nos masques: les chanteurs, au fil de la journĂ©e, tombent dans une forme dâĂ©tat second.»
Dans son appartement, Aurelia, femme de Klaus, raconte la mĂȘme chose. Ce mari qui, une semaine avant le 13 janvier, semble dĂ©jà «disparu», «ailleurs». Elle attend son groupe, pour les rares pauses quâils sâaccordent; ils ĂŽtent leurs masques, sâĂ©crasent sur des siĂšges de massage louĂ©s pour lâoccasion, ils boivent doucement, avalent quelques Schnitzel et repartent, pour que chaque maison soit visitĂ©e. Pour que le cycle des saisons enfin puisse sâachever.
Autre personnage du film ÂHeimatklĂ€nge, la musicienne valaisanne Erika Stucky est lĂ aussi. Elle porte un pull-over Ă capuche ornĂ© dâun squelette. Elle est une fanatique de yodel naturel, celui quâon ne voit presque jamais dans les shows de la tĂ©lĂ©vision alĂ©manique. DĂšs quâelle entend un ZĂ€uerli, son visage devient une patinoire sous les tropiques.
«Je ne sais pas pourquoi mais cela me touche profondĂ©ment, jâai le sentiment dâĂȘtre confrontĂ©e Ă une sorte de vaudou suisse, un rituel trĂšs ancien.» On dit que les KlĂ€use, mĂȘme dans leur rĂ©fĂ©rence chrĂ©tienne, en appellent Ă des dieux nordiques, Ă Odin, aux cĂ©rĂ©monies animistes de dissipation des malfaiteurs. Câest un drĂŽle de paradoxe. Dâune nuit Ă lâautre. Devant la porte dâune salle commune, pleine dâAppenzellois qui dĂ©gustent des saucisses bouillies, un groupe dâenfants en costumes forestiers attend son tour pour chanter. Un reprĂ©sentant Ă©minent de lâUDC est venu un peu plus tĂŽt serrer des mains. Ce Nouvel An tardif du calendrier julien ne revĂȘt pas quâune seule couleur. Il dit la rĂ©volte du rural sur lâurbain, lâindĂ©pendance fĂ©roce de ces peuples qui se perçoivent Ă la marge. Il dit aussi lâappĂ©tit de transmission, la nĂ©cessitĂ© que le joli folklorisĂ© ne recouvre pas toutes les traditions. Il est sauvage, dans tous les sens.
Orgie de carillons
Le petit garçon a 10 ans. Son visage est mangĂ© de rameaux. Son corps entier sent la terre et la forĂȘt. «Jâai appris Ă chanter dans ma classe de ZĂ€uerli. Mon papa lui-mĂȘme est chanteur.» On leur mendie une petite mĂ©lodie. Ils se posent en cercle. Ils nâont pas des visages de petits garçons mais une concentration mutine, une solennitĂ© quâon nâa pas vue souvent. Le chĆur de leurs voix mariĂ©es fait naĂźtre dâautres voix fantĂŽmes, des harmoniques insoupçonnables. On dirait quâun ogre joyeux surplombe la bande et recouvre le chant de ses mains immenses. «Cela vous va?» On acquiesce. Ils sâen vont dans le vacarme des ferrailles, de cloches et de tympans.
Il est plus que minuit, le jour dâaprĂšs. La vallĂ©e entiĂšre est une orgie de carillons qui surgissent des fermes les plus reculĂ©es. Rien ne semble menacer les SilvesterÂklĂ€use. Ni la dĂ©sertification de ces demi-alpages, ni le tourisme qui polit tout. Les Appenzellois ont besoin dâeux pour aller au-delĂ .
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LâĂTANG
My ongoing collaboration with GisĂšle Vienne led me to photograph her new play LâĂTANG. Here a few photographs from last autumn. The play will finally hit the stages of Switzerland then France and hopefully internationally as it used to be.Â
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PHOTOGRAPHY AS A GAME
Group show at Delpire and Co in ParisÂ
My photograph LES CITRONS taken during last spring is exhibited in Delpire and Co bookshop .
This exhibition takes as a starting point the idea of ââplaying, to question our relationship to the world and to the objects that surround us. From the documentation of childrenâs games to performance, including experiments with the medium, the artists go beyond the photographic exercise and integrate the game as the first stage of creation: having fun with their environment, intervening, recreating, realizing collages, associations, semantic games, playing tricks with images ⊠As if it were a question of reorganizing reality, these works reveal handmade worlds, where diverted objects free themselves from their primary function to fully integrate the dimension of pleasure and lightness.
Invited artists: Jason Fulford, Estelle Hanania, Jonathan LLense, Stéphanie Solinas, Clare Strand, Eric Tabuchi
The bookstore is open from Wednesday to Saturday from 11 AM. to 7 PM
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GisĂšle Vienne and I discuss about our long term collaboration and various topics. Thanks to La Mep and Clothilde Morette for taking the time to sit with us and conducting this discussion.
See the discussion here
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I invited Stephen OâMalley to invent something during my show at La MEP and he came up with this amazing 3 hours playlist ! So thankful to hear these released and unreleased tracks from various GisĂšle Vienneâs pieces.
Listen up itâs online for 3 months only.
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âItâs Alive!â my solo show at Maison EuropĂ©enne de la Photographie
 My show at la MEP just opened and will be on view until the end of october. Thanks for all the people who came to the opening last week.
âDans le cadre de la programmation du Studio, consacrĂ© aux artistes Ă©mergents, la MEP prĂ©sente Itâs Alive!, une exposition de la photographe française Estelle Hanania, consacrĂ©e au travail de la metteuse en scĂšne et chorĂ©graphe GisĂšle Vienne, notamment autour des marionnettes et de la ventriloquie.
Estelle Hanania sâest dĂ©jĂ intĂ©ressĂ©e au folklore, se focalisant sur les pratiques liĂ©es aux rites, costumes et masques vernaculaires, quâelle utilise pour aborder la problĂ©matique plus large des mĂ©canismes qui forgent lâidentitĂ©. Ă travers sa pratique, elle sâintĂ©resse Ă ce qui rend le corps humain unique, aux nombreuses transformations quâil peut subir, par le costume ou le dĂ©guisement notamment. Ses sĂ©ries de photographies sont le fruit de projets et de recherches menĂ©s sur de longues pĂ©riodes, au cours desquelles se noue une relation Ă©troite avec les gens ou les communautĂ©s quâelle immortalise. Son goĂ»t pour les traditions ancestrales et les pratiques culturelles lâont conduite en IndonĂ©sie, au Japon et dans les rĂ©gions montagneuses dâEurope. Son approche artistique nâest en revanche ni documentaire ni anthropologique : elle ne cherche pas Ă prouver ni Ă illustrer une thĂ©orie. Ses sujets, au contraire, restent nimbĂ©s de mystĂšre.
Le point de dĂ©part de cette exposition, Itâs Alive! est le dernier livre Ă©ponyme dâEstelle Hanania, publiĂ© par Shelter Press, qui revient sur les dix annĂ©es de collaboration entre la photographe et lâartiste et metteuse en scĂšne GisĂšle Vienne.
Ă partir des spectacles chorĂ©graphiĂ©s par GisĂšle Vienne, qui a souvent recours aux marionnettes ou Ă la ventriloquie, Estelle Hanania a crĂ©Ă© des sĂ©ries qui sont Ă mi-chemin entre rĂ©alitĂ© et fiction, entre le perceptible et lâinvisible. Ses photos, loin dâun compte-rendu documentaire, mettent en lumiĂšre ce qui est moins tangible pour le spectateur. Ce ne sont pas de simples photos prises au cours des spectacles ou des rĂ©pĂ©titions : lâartiste ne fournit au spectateur aucune information claire et lisible. Prenant ses distances avec les reprĂ©sentations traditionnelles du thĂ©Ăątre, elle sâintĂ©resse aux dĂ©tails qui interviennent loin du plateau, hors cadre. Ici, ce sont les fragments, les indices qui permettent au spectateur de reconstituer une histoire. La figure humaine occupe une place essentielle dans le travail dâEstelle Hanania comme dans celui de GisĂšle Vienne, elles jouent toutes deux sur la confusion entre animĂ© et inanimĂ© afin de laisser planer une forme dâincertitude dans lâesprit du spectateur.â
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A conversation on Nearest Truth podcast
Brad Feuerhelm and I discuss about my photography work and much more, on his prolific podcast Nearest Truth. Episode 74 of many super great interviews, check them out.
https://nearesttruth.com/episodes/ep-75-estelle-hanania-on-work-books-gisele-vienne/
âI met Estelle Hanania at the Shelter Press table at Offprint during Parisphoto in 2013 for the signing of her exceptional book Glacial Jubilee. I remember spotting the cover of the book from quite a distance off. It somehow reminded me of a testosterone driven power electronics or harsh wall noise fetish album cover-perhaps something by Vomir or Richard Ramirez. Being a fan of the genres, I moved quickly towards the table and snagged a copy. Inside, though not power electronics related at all, was pitched the fascinating pagan world of Perchta-the pre-christian pagan alpine costumes loosely associated with Krampus and other ritual forms during the mid-winter seasons. The costumes from across Europe are celebrated for the mythological and mirthful gaeity.Â
This was my introduction to the wonderful world of Estelle, which I would see morph and become stronger per annum with different book releases, but also a firm and recognizable style of fashion photography that has helped to solidify her commercial career. It has been a pleasure to watch her output expand and grow while also keeping the core tenants of her earlier focus on the grotesque, the outlandish and the positively perverse. I say the last line in friendly jest. You will get an idea of the work by looking at her books or even better her current exhibition ITâS ALIVE!  that launches at The Maison EuropĂ©enne de la Photographie this week. If you are in Paris, please make it a point to see the show. (...) â
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Up in the air
Saint-Briac-Sur-Mer solo exhibition from 11th July until 20th of September 2020.
I exhibit in a very special format this summer, invited by the Frac Bretagne and Saint-Briac-Sur-Mer to display my work onto 50 flags hanging in the city center. Wind, light, movement, transparency are various elements which affects in a very special way the images. Itâs interesting to see the work floating in the streets perspectives. Itâs also been quite a journey to see reaction of some people, good and bad ones. I really appreciate to have my work in close contact to people, not especially the ones who would validate my artistic practice or appreciate the people I'm photographing.
a few photographs of the install few days ago
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Up in the air
Saint-Briac-Sur-Mer solo exhibition from 11th July until 20th of September 2020.
I exhibit in a very special format this summer, invited by the Frac Bretagne and Saint-Briac-Sur-Mer to display my work onto 50 flags hanging in the city center. Wind, light, movement, transparency are various elements which affects in a very special way the images. Itâs interesting to see the work floating in the streets perspectives. Itâs also been quite a journey to see reaction of some people, good and bad ones. I really appreciate to have my work in close contact to people, not especially the ones who would validate my artistic practice or appreciate the people I'm photographing.
poster designed by Charles Villa.
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Solo Show this summer
11.07.2020 - 20.09.2020 Saint-Briac-sur-Mer
https://www.fracbretagne.fr/en/expositions-estelle-hanania-2/
I will exhibit several series of my work this summer, 50 flags will be displayed in the center of Saint-Briac-sur-Mer. A visual path through the town and my own work.
Cassandro el Exotico . 2018.
ESTELLE HANANIA
Masks and disguises, puppets or men of the fields, the affable figures and disturbing creatures of the French photographer Estelle Hanania adorn the streets of St-Briac-sur-Mer. A summer journey through 50 flags to discover a village with character and encounter with contemporary creation.
Graduated from Ecole des Beaux-arts de Paris in 2006, Estelle Hanania was awarded the same year at the HyĂšres International Fashion and Photography Festival. In 2010, she was also one of the winners of the American magazine Photo District News, PDNâs 30, which recognizes 30 emerging photographers. She quickly adds press commissions to her personal work and collaborates with major fashion brands as with famous Lifestyle magazines. Her work comes in series that she realizes through sometimes unusual and always humanly strong encounters.
Masks and disguises are recurring motifs in his iconography varrying between affable figures and disturbing creatures. The traditions in themselves interest her for their theatricality and the richness of their unusual details. But beyond the traditional, ritual aspect of events or celebrations, what pushes her towards all these âcommunitiesâ is rather a fascination for the âgroupâ. The way in which people unite and create strong bonds between them, bonds which govern certain principles of their life.
PRACTICAL INFORMATION
Free exhibition in the streets of Saint-Briac-sur-Mer. The exhibition Estelle Hanania is organize by the Ville de Saint-Briac-sur-Mer in partnership with the Frac Bretagne.
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Luncheon contribution
Luncheon Magazine does what they call a âLuncheon Lockdownâ in their instagram. Iââm happy to contribute to this with some of my daily hallucinations, Â on going series I started in my shelter home, center of France.Â
LA CHENILLE
LES VERRES VOLANTS
LE TABLIER
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I CONTRIBUTE TO THE TASK OF THE TRANSLATOR X CONVERSO
https://converso.online/en/the-task-of-the-translator
LâARBRE ROUGE.Â
LA MARCHE DE NUIT.
LA BAIGNOIRE.
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Amazing series by Ken Griffiths, The Sweetmans
Ken Griffiths' series, In An English Country Garden, followed a year in the life of Mr and Mrs Sweetman's cottage garden in East Sussex. The pictures were first published in The Sunday Times Magazine, March 24th 1973. They were later displayed in The Sunday Times Magazine 50th Anniversary exhibition at the Saatchi Gallery in 2012. They were also published in the book Zeit Wert Geben in 2013.1973
( from Ken Griffithâs website) see the full series on his website
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