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11/11/21 - 31
Aujourd’hui je n’ai pas fait grand chose. Rien d’exceptionnel. Réveil vers 9h30, sport, lessive, courses et voilà. Une journée plus qu’ordinaire.
D’habitude, depuis quelques années, à ce jour, je me sentais un peu déprimé, aujourd’hui non. Je me rends juste compte, que le temps passe vite. Dans mon post précédent, j’ai parlé d’un nouveau cycle. Me voilà, ici, un an et un mois après. Professionnellement, je me sens bien. Je fais ce qui me plaît, et je profite de chaque instant car je sais que c’est tout à fait éphémère et que le plus compliqué est à venir. Peu importe, j’y pense pas pour le moment.
“Professionnellement je me sens bien”. C’est tout. Fier de moi et de voir où j’ai pu arriver, mais c’est tout. J’ai beaucoup perdu. J’avais ma petite famille, j’étais bien, ma petite routine mais je voulais avancer et puis.. le coeur en avait décidé autrement. C’est comme ça, je n’y pouvais rien à part subir et je subis encore. Rio... désolé...
Je me demande, de plus en plus, si je trouverai quelqu’un. Si ce n’est pas trop tard pour vivre le vrai amour, pour les papillons au ventre. Qu’est-ce qui cloche avec moi ?
Professionnellement je vais bien.
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Nouveau cycle
Longtemps je me suis demandé si j’avais fait le bon choix. Longtemps je me suis regardé dans le miroir à me demander où j’allais. Pendant longtemps j’ai eu honte. Pendant longtemps j’ai eu l’impression de piétiner , de ne plus avancer voire même de reculer. En parallèle de ce point mort tellement d’autres choses changeaient. Décidément je ne suis plus le même. J’ai traversé tant d’épreuves, s”il y a bien un mot qui résume parfaitement la période 2009-2020 c’est persévérance. Oh oui, j’ai persévéré, sans aucun doute. Je suis tombé maintes fois mais je me suis toujours relevé. Tout compte fait, cette molécule représente bien mon parcours: associée au plaisir, à la motivation et au système de récompense et renforcement. La fierté d’avoir réussi, voilà la récompense; le plaisir d’avoir d’en être arrivé là, il m’aura fallu énormément de motivation. Je n’ai pas fini, loin de là, ce n’est que le début: le début d’un nouveau cycle. Chacun évolue dans son temps. La vie n’est pas une course collective, c’est une course individuelle, personnelle. Ceux à côté de toi ne sont pas en compétition contre toi ni contre personne. Heureusement j’ai compris ça assez tôt, même s’il a été difficile et extrêmement compliqué de ne pas se mesurer et de se comparer aux autres. Ce “retard” qui n’en est pas un, pourra être un frein plus tard, car nombreux sont ceux qui croient à l’idée de la course collective, cette compétition mal saine et maladive. A moi, le moment venu de savoir argumenter, démontrer et impressionner; mais là, ce sera encore un autre cycle qui n’est pas près de commencer. Demain c’est le début d’un nouveau cycle, ardu mais riche en apprentissage. J’espère être plus qu’à la hauteur. J’ai l’ambition d’exceller. De montrer que je suis là et de montrer mes capacités. Cette année aura été vraiment exceptionnelle, dans le bon et le mauvais sens, à titre personnel et au niveau mondial. Malheureusement, ce nouveau cycle tant attendu pour moi sera à jamais tacheté par ta perte... tu aurais été tellement fière. Je n’arrive pas encore à m’y faire. Parfois, je tombe sur des photos de toi, j’évite les regarder comme si j’évitais la réalité. Tu aurais été tellement fière.. demain c’est un nouveau cycle et tu seras à jamais dans mon coeur, mes pensées et mes souvenirs, pour ce nouveau cycle ainsi que pour tous les autres à venir. Je t’aime
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2020 (2)
Tellement exceptionnelle (l’année) que me voilà ici, à écrire ces quelques lignes, en tentant de rendre mon coeur plus léger à mesure que les mots tombent.
Tu es partie.
on s’est parlé à exactement un mois et douze jours. Tu paraissais bien. Tu t’es plainte d’une fatigue et que, comme d’habitude, je te manquais. Je ne savais pas qu’à la fin de cette appel, je te dirais mon dernier je t’aime. Avant ma partie, on se le disait jamais; Chose pas courante dans cette famille où les mots d’affections sont remplacés par des gestes et où la réciproque devient tacite. Avec la distance, où les gestes ne sont plus possibles, ces mots-là se faisaient nécessaires; Je te le disais souvent: je t’aime.
Je te savais à l’hôpital, je te savais malade mais j’y croyais. Il m’était bizarre et étrange d’imaginer cette famille sans toi, et ça l’est encore. Le matin, couché sur le canapé, devant la télé, quand j’ai lu le message, je suis resté immobile. Je ne savais pas quoi faire, quoi répondre, quoi dire, quoi penser. J’étais loin, physiquement et mon esprit divaguait. Aujourd’hui, presque un mois après, je me surprends à penser à toi, à nos derniers souvenirs ensemble en 2015. Tu n’est plus, et ta disparition a été violente, fulgureuse et surtout injuste. Je te vois encore, tous les dimanches matins te lever pour aller à la première messe de la journée dominicale, prier tous les jours, dans ta chambre assise sur ta chaise et les pieds allongés, reposés sur le lit. Définitivement, tu ne méritais pas ça, pas de cette manière. Cette pandémie, ce virus, a privé notre famille de faire le deuil correctement, de te voir partir apaisée et reposée. Tu ne méritais pas ça et notre famille non plus.
Je te vois encore dans ta cuisine, à préparer à manger. Je te vois encore debout et moi qui passe derrière pour te mettre une claque aux fesses, c’était mon je t’aime à l’époque, dans les gestes. Je te vois encore allongée dans le canapé, devant la télé, après avoir mangé à regarder video show avant de laver la vaisselle. Je te vois encore faire des câlins à willy. Je te vois encore, le matin, appeler tes soeurs, tes filleules, pour prendre des nouvelles de la famille. Je te vois encore, le vendredi matin te lever pour faire le ménage. Je te vois, le soir, faire des pastéis de queijo, parce que je te l’ai demandé ou parce que tu sais que j’aime bien.
Je nous vois encore.
Je ne me rends pas encore compte de ce vide que tu as laissé. J’appelais de temps en temps, te savoir vivante me suffisait. Je ne me rends pas encore compte de la déchirure de ton absence, ce sera pourtant frappant à mon retour. Revenir là où je t’ai laissé en bonne santé, les larmes à l’oeil de me revoir encore partir, une dernière accolade, la dernière. Je vais revenir à me rendre enfin compte de ce vide-là. Mais les autres, eux, seront déjà accoutumés. Ta partie ne fait pas encore partie de ma routine mais de la leur. Cette semaine, on m’a déjà parlé de toi au passé, ça m’a fait bizarre, ça m’a choqué. Ca m’a attristé.
J’ai versé quelques larmes mais tu mériterais beaucoup plus. Te savoir partie me hante les pensées. Tu m’as choyé, tu m’as grondé, tu m’as défendu, tu m’as élevé. J’ai encore du mal à accepter, voire y croire. La violence de ta partie tu ne la méritais pas.
Je t’aime.
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2020
Presque 2 ans depuis mon dernier post, me (re)voici le 27/06/20.
Cette année 2020 a été exceptionnellement particulière; pour s’en rendre compte il suffira, dans quelques années, de regarder les journaux. Le monde s’en souviendra encore. Pandémie mondiale, confinement total de plusieurs pays et à l’écriture de ce texte, presque 500.000 morts dans le monde.
Je reparlerai, dans quelques lignes, de cette période et comment je l’ai vécue, pour le moment posons les bases et remontons jusqu’à la rentrée 2019-2020: Master Synthèse Organique pour les Industries Pharmaceutiques et Agrochimiques (SOI-PA).
Après m’être fait refuser dans toutes les candidatures pour le M2 ChemTechCO, j’ai été admis dans le parcours recherche, finalement le destin à ma place. Pour conclure et obtenir le diplôme, j’effectue un stage dans la synthèse de sondes organiques à base de lanthanides; ce stage aurait dû durer 6 mois cependant n’aura duré que 3 mois (+ 3 mois en “télétravail”), Pourquoi ? Eh bien, COVID-19! (J’ai dit que j’allais y revenir).
Le stage se passait bien jusqu’à ce que toute la France (et certains pays) soient confinés à cause de l’épidémie qui se répandait rapidement et faisait beaucoup de morts.
La période était déjà assez pesante en soi, les journaux ne parlait que de ça, les morts et la future crise économie mondiale. Parallèlement à cela, je traversais aussi ma propre crise. Qui dit parcours <recherche>, dit poursuite en thèse, or, mes notes n’étaient pas glorieuses, malgré ma certitude de valoir beaucoup plus que ce qui y était figuré par des chiffres. J’ai commencé ma recherche assez tôt, vers fin février. Ça a été dur d’essuyer encore tous ces refus, l’ambiance pesante de cette pandémie n’a fait que décupler mes sentiments. J’avais peur d’être arrivé au bout. Un BAC+5 en poche, à 29 ans, et rien en perspective. Depuis mes débuts à l’université, mon âge a toujours été mon talon d’Achille, heureusement j’ai su faire preuve d’auto-dérision (beaucoup). Mais là, il fallait trouver quelque chose: continuer. Un travail dans les sciences à “seulement” BAC+5 ? Très peu probable, et puis, j’avais envie de continuer. Mais comment ? Où ? Les nombreux refus (après, ou non, entretien) me détruisait le moral. Sera-t-il possible de trouver quelque chose ? Un sujet qui me plaira ? Ne suis-je pas “trop vieux” ? Tellement de questions et de craintes. Insomnies, rage, tristesse, déception. Oui, ça é été dur.
Heureusement, dans ma vie, j’ai toujours eu la chance de croiser de bonnes personnes, toujours eu la chance de savoir les captiver. Grâce à ça et à leurs recommandations la nouvelle est tombée: j’ai été retenu pour une bourse de thèse à Paris! Le jour de ma soutenance de stage, le 25/06, la nouvelle est tombée quelques heures après, pendant un deuxième entretien.
Je suis encore en train de digérer cette nouvelle. Comblé. Voilà l’adjectif qui me définit en ce moment. Même si la suite sera encore très incertaine, et mon âge jouera (encore) en ma défaveur, je ne veux pas y penser pour le moment.
3 ans dans un projet qui me fera rire, sûrement pleurer, rêver, stresser. Surtout, suite à ces 3 ans, j’en sortirai Docteur! Docteur en chimie organique. Jamais le lycéen A. aurait pu y penser, même pas dans ses meilleurs rêves. Quelques années après, déménagement dans un nouveau pays, maîtriser une nouvelle langue, se remettre en question, pleurer, penser ne pas être à sa place... futur docteur! Le lycéen voulait être docteur, mais pas ce docteur-là. Mais J. s’en fout, il a trouvé sa voie (ou croit avoir trouvé).
Merci maman. Merci d’avoir cru en moi, de m’avoir aidé. J’ai hâte de pouvoir te l’annoncer. Dans un mois. Je veux et tu mérites que je te l’annonce en regardant dans les yeux. Je sais que tu seras si fière et je suis si content de pouvoir te rendre fière!
Cette année 2020 aura été pleine de surprises. Une année particulière. Mon année. Elle n’est pas encore finie, il me reste toute la paperasse administrative à faire, il me reste les résultats officiels du master, trouver un hébergement, les 30 ans... les 30 ans! Mais ça, ça fera (peut-être) l’objet d’un nouveau texte. L’année de mes 30 ans sera l’année des plus beaux changements (et accomplissements) dans ma vie. L’étranger, a appris à parler, a échoué mais a aussi réussi, a redoublé mais a été aussi diplômé et bientôt un nouveau chapitre s’ouvrira: le doctorat.
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Une décennie
29/06/18, vendredi après-midi.
Une date aléatoire à laquelle j’ai décidé d’écrire ces quelques lignes après un temps de suspension.
Aléatoire, mais pas tant que ça. Ironie du destin ou simple nostalgie.
Énonçons les faits de cette époque-là ( du moins ceux dont je me souvienne à l’instant): J’étais lycéen, en terminale. Le lycée se trouvait à environ 15min de voiture de chez moi. Je prenais un bus qui montait la rue, une rue plus loin. Je l’attendais assis sur un muret autour d’un petit arbre. En uniforme, tenant mon classeur gris. Quand je me réveillais trop tard mon père était obligée de m’emmener à l’école en voiture, chose qu’il faisait non sans au moins un léger grognement. Arrivé à l’école je parlais à mes amis, je les charriais, on rigolait, on déconnait. Une fois arrivé dans la salle de cours j’allais voir ma copine, assise à sa place. Je lui faisais un bisou sur les lèvres. Je racontais une petite blague ou faisait une petite remarque drôle, histoire de bien commencer la journée. Pendant les cours on parlait de tout et n’importe quoi. Je voulais être médecin, pédiatre. Il fallait penser au “vestibular”. De toute façon, je ne pouvais faire que celui de Goiânia. C’est là-bas où il y a l’université de médecine la plus proche. Je pourrais m’y rendre pour le vestibular sans trop de soucis. Pour les autres universités, il me faudrait de l’argent pour les voyages, pour me loger, manger etc. Par les réseaux sociaux “Orkut, MSN“ j’avais des nouvelles de mon cousin et de ses péripéties avec son père, qui voyageaient un peu partout, en voiture, afin de passer les différents vestibular. J’étais un peu jaloux. Il avait le soutien financier et surtout psycho-motivationnel dont il avait besoin. Moi j’avais ma mère, en France.
Au cours de l’année ma mère m’a proposé d’habiter avec elle. Je devais alors finir le lycée, d’autant plus que c’était la dernière année. L’année s’est bien passée, j’en garde de très bons souvenirs. Plein de questions et de doutes venaient me hanter. J’aimerais ma copine, j’aimais mes amis, j’avais mes habitudes. Malgré cela j’ai décidé de tout abandonner et m’aventurer dans l’inconnu. Une langue inconnu, un pays inconnu; tout ça à coté de ma mère et d’un beau-père.. lui aussi jusqu’alors inconnu. Au moins, parmi tous ces inconnus, des opportunités s’offraient à moi. De nouvelles opportunités que je n’aurais jamais eues sinon. Il fallait en finir avec une étape et en commencer une toute nouvelle.
Les conséquences de cette décision n’ont nullement été simples. S’habituer à une nouvelle langue, gérer et surpasser les manques d’informations. S’installer dans une nouveau pays sans maîtriser un minimum sa langue et ses lois n’est pas chose aisée. Visa de tourisme de 3 mois passé, retour au Brésil, première demande de visa d’étudiant refusé, rentrer en France, s’inscrire dans une école de langue, apprendre le français, s’inscrire dans un DUT génie électronique afin de pratiquer mon français, m’intégrer et connaître des gens de mon âge. Tout ça dans le but de perfectionner ma maîtrise de la langue pour, enfin plus tard, tenter le concours de médecine.
Faire une première demande d’admission et se voir refuser l’admission car “niveau insuffisant”. Devoir retourner au Brésil et faire en 15 jours un examen me permettant d’atteindre le niveau exigé en France à tous les étudiants étrangers n’ayant pas le BAC.
J’ai connu la joie d’avoir été accepté au concours de médecine quand j’ai fait ma 2ème demande. La joie,a peur et la pression. Plus haut je parlais d’opportunités.. la voilà. Je l’ai eue. Ce qui s’ensuit: des échecs, des remises en questions, des larmes.
10 ans plus tard, 10 ans après ces périodes d’attendre le bus, déconner, rêver et faire un bisou à ma copine, voici les faits. Diplômé en Licence de Chimie Biologie à l’université Grenoble Alpes, admis en Master chimie au sein de la même université, une très bonne maîtrise du français, des amis géniaux et des liens d’amitié très forts, un permis B de conduire et.. un copain.
10 ans séparent le Adilson lycéen, rêveur, coureur de jupon du Junio, BAC+3, tête sur les épaules, quelque peu pessimiste et gay.
10 années m’ont façonné, tel que je suis aujourd’hui, tel que j’écris ces lignes. De mes 17 ans à mes 27 ans beaucoup d’échecs essuyés, beaucoup d’expériences que jamais du haut du petit muret autour de l’arbre j’aurais pu imaginer.
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Les incertitudes
Les temps sont durs.
Comme à chaque fois que je viens écrire sur ce blog. C’est un moyen pour moi de me vider, de réfléchir au mots employés plutôt qu’à l’actualité de ma vie.
Tout au long de ces 26 ans ( bientôt 27 - ce sera peut-être une occasion de plus pour venir écrire ) j’ai appris énormément de choses. J’ai relevé petits défis, j’ai essayé de gros échecs qui ont notamment fait l’objet d’un texte de plus ici plus bas. Parallèlement à tout ça, beaucoup de sentiments différents. La joie, la tristesse, le courage, la motivation etc. Mais de tous ces sentiments l’incertitude a toujours été le plus constant et stable. Côtoyer l’incertitude à chaque petite victoire, à chaque échec.
A mesure que je vieillis je constate que je n’évolue plus. Stagner dans une période de la vie se traduit par échouer un peu plus tous les jours. Étudiant, sans revenus propres et spectateur des accomplissements de mon entourage.
J’ai enfin réussi à trouver quelqu’un qui me complète d’une certaine façon, qui me fait me projeter dans un futur à deux, main dans la main. J’ai envie de pouvoir penser au pluriel et d’accomplir au pluriel. Pas de moi mais nous. Hélas, je suis encore stagné à mon statut d’étudiant et de plus en plus fauché. A 26 ans.
Age auquel la plupart des gens ont déjà une vie indépendante et à peu près stable financièrement.
J’ai fait des choix et je les assume. Je n’ai jamais obtenu les choses facilement ( quand je les obtiens, Bien entendu. ) Petit à petit j’ai malheureusement appris à moins rêver et des garder les pieds sur terre quitte à être pessimiste de temps en temps. C’est ma façon d’éviter un maximum de déception. Je ne dis pas que je suis la seule personne au monde à avoir essuyé des échecs mais je les digère mal.
La vie pour certains sont tellement plus simples. On dirait presque que l’univers conspire en leur faveur. Sans trop demander, sans forcément le vouloir, tout leur tombe dessus comme un cadeau.
Oui je sais, j’ai moi aussi de la chance. Je suis en bonne santé, je n’ai jamais manqué de rien dans ma vie et il y a des gens beaucoup plus à plaindre que moi. Mais j’écris ces lignes pour râler et donner voix à ce que j’ai sur le coeur. On n’est jamais content de ce qu’on a. J’en suis conscient.
L’impression que j’ai c’est que ma vie est un jeu de stratégie avec quelques lancées de dés de temps en temps et que je suis un piètre joueur et que la chance n’a jamais vraiment été de mon côté.
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Indifférent ?
Encore une journée qui avait tout pour être ordinaire, c’était bien parti.
Il a fait beau et je suis allé manger dans un parc avec mon ex, qui une fois fini son année à la fac, rentrait chez lui. Rien de choquant ou d’inhabituel.
Arrivé chez moi, je me connecte sur facebook.
Défilant le fil d’actualité je tombe sur une publication de mon oncle. Une image partagée, au fond le drapeau LGBT où il y avait écrit “Aucun parent n’est fier d’avoir un fils gay“.
J’ai fixé cette image du regard pendant quelques instants et j’ai fait alors un constatation très pertinente: - Je ne suis pas aussi indifférent à ce qu’en pensent les autres que je ne pourrais le croire. Surtout quand il est question de quelqu’un d’aussi proche.
Pendant une partie de mon enfance j’ai grandi dans la même maison que mon oncle. Même après ce fut toujours quelqu’un de présent dans ma vie.
Étant protestant et étudiant la bible quelques fois dans la semaine afin d’obtenir un diplôme de théologue ce n’est pas étonnant qu’il ait cet avis à propos de l’homosexualité. D’autant plus qu’il ignore pour moi.
Cependant, s’il le savait, cela ne le ferait pas changer d’avis. Par respect (?), il ne ferait que se taire, se priver de donner son avis tant que faire se peut.
Mais là, ça m’a atteint d’une toute autre manière.
ça parlait d’un père, d’une mère qui aurait honte de son fils.
“Aucun parent n’est fier d’avoir un fils gay”
J’ai beau crier sur les toits ( pas trop fort sinon ma famille pourrait l’entendre ) que je m’en fous de ce que les gens pensent et que je n’ai aucun problème par rapport à ça, la réalité c’est toute autre chose.
Mais, je ne vais quand même pas m’excuser pour quelque chose que je n’ai pas choisi! A aucun moment de ma vie il m’a fallu faire un choix entre l’hétérosexualité ou l’homosexualité. Je me suis découvert ainsi.
Au collège, il y avait des mecs que je trouvais mignons. Dans ma tête je voulais tout simplement être amis avec eux, leur parler, déconner pendant la recrée. Le soir, avant de m’endormir j’avais hâte de les voir le lendemain. Je ne le disais à personne parce que, je ne sais pas pourquoi, je savais que c’était “mal“.
Une fois l’adolescence arrivée, la puberté, les hormones etc, tu comprends mieux. Il s’agit d’une attirance, une préférence.
Où est ma part de culpabilité dans tout ça ? Non, je ne m’en excuse pas.
Si pour ma famille c’est une honte ce n’est pas mon problème.
Mais pourquoi est si difficile de faire comprendre à ces gens que ce n’est pas un choix ?
Je ne rentrerai pas dans les aspects religieux, où je trouverai sûrement la réponse à ma question, je ne serai pas d’accord de toute façon.
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(Des)espoir
Il est précisément 00:58, veille de Noël. Je commence à écrire ce texte car, comme toujours, tout à coup j’ai ressenti un besoin de mettre des mots sur mes sentiments en ce moment.
Il faut avoir, les périodes de fin d’année me rendent nostalgique ( triste ? ). Peut-être je me rends compte d’une manière plus claire et objective qu’encore une année s’est écoulée et pas grand chose a avancé dans ma vie. Je regarde derrière avec une certaine amertume et devant avec une certaine crainte.
A 25 ans, pas beaucoup de succès professionnels ( pour ne pas dire aucun ), sentimental ( c’est une blague ? ) et j’en passe. Du coup mon instinct de survie psychologique se cramponne désespéramment à ces idées philosophiques qui s’interrogent sur le sens de la vie, le but de l’existence de l’être humain et sur le bonheur etc, de manière à trouver un certain réconfort pour la suite. Je dois avouer, ça marche plutôt bien.
Ma mère et mon beau-père ( à l’heure actuelle ils sont toujours ensemble ), ont déménagé. Une maison plus petite et à deux chambres. Une fois que ma soeur et moi habitons à Grenoble la plupart de l’année, payer plus pour une maison à trois chambres dont deux vides serait effectivement du gaspillage. N’empêche, ça m’a fait bizarre de rentrer dans une maison, censée être <ma maison> aussi où je n’avais plus de marques ni de repères. Quelques affaires rangées par ci et par là dans une pièce qui est devenue “la chambre d’amis“. Finalement je me retrouve à dormir dans le salon (dans mon ancien matelas, quand même!) chassé par ma soeur, qui dort dans la “chambre d’amis“ pour cause de “ronflement“.
Tout cela me fait un peu penser à ma période où j’habitais parfois avec mon père, parfois avec ma grand-mère.. un peu en fonction des mariages de mon père. Être logé, avoir une maison à soi sans vraiment l’avoir; Avec une condition, ma mère a dû faire ça à contre coeur. Certainement elle perçoit la situation un peu comme moi, rien au monde ne lui ferait plus plaisir qu’une grande maison et une chambre pour chacun de ses <bébés>. Mais l’argent ( ou faute de celui-ci ) a voulu ainsi. Personne est à blâmer. Au moins ça mettra un peu plus d’élan à ma volonté de réussir, d’avancer et de construire, au plus vite, un petit chez moi quelque part dans ce monde. Avec quelqu’un..
Oui, le célibat commence un peu à peser.. encore une fois je me cramponne au vieux dicton “mieux vaut être seul que mal accompagné“ pour essayer de ne pas trop brasser du noir ( du moins dans ce domaine ). On m’a déjà sorti quelques fois “franchement j’ai dû mal à croire que t’es célib, t’es bg..“ ou encore “tu te sous-estime trop, un mec comme toi se fait courir après et pas l’inverse“, c’est bien flatteur tout ça mais la vérité c’est que je suis toujours célibataire, merde! Peut-être je suis un peu trop sélectif.. je vais travailler sur ça, promis.
Il est précisément 01:33 et je vais aller me coucher.
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Un masque
J’ai entendu aujourd’hui qu’un vrai masque ne cache pas, il rend visible. Il dissimule le visage mais pas l’âme. A chaque fois que je viens ici c’est parce que quelque chose ne va pas; Et si mes souvenirs sont bons, je ne viens ici que une fois la nuit tombée. Le silence de la nuit et cette chambre si petite me permet de <voir> plus clair ou plutôt de donne envie de venir ici, déprimer. Après tout ça me fait du bien. “A chaque fois que je viens ici c’est parce que quelque chose ne va pas“, hilarant. Depuis mon premier texte rien n’a changé. Si c’est le cas, je dirais que ça a changé en pire. Toujours aussi perdu, inquiet, solitaire.
Je me suis perdu. Je ne sais pas où ni quand. Difficile d’espérer que les choses s’améliorent quand tu ne sais pas vers où aller. J’ai tellement rêvé, j’ai tellement espéré que je me suis noyé. “On n’a pas tout ce qu’on veut“ dit-on. J’ai peur de l’avenir. J’ai trop d’orgueil, et comme mon père m’a dit une fois, les gens trop orgueilleux souffrent. Je n’ai jamais voulu un empire d’argent. A vrai dire je ne me considère même pas trop ambitieux. “Si on veut on peut“ dit-on. J’ai perdu l’envie. L’envie de quoi ? D’essayer peut-être. Par peur de l’échec probablement. Ou parce que je me suis rendu à l’évidence que je suis faible et fichu ? J’ose encore espérer que non.
J’ai besoin de quelque chose qui me face aller de l’avant. Un mobile, un nouvel espoir. Mais je sais pas où chercher et je sais que je ne peux pas rester dans cette léthargie. Vers qui ou quoi me tourner ? Pourquoi rien n’a changé depuis ? Où est ma place ? Existe-t-il une place à occuper ou c’est nous qui la construisons ? “Il y a beaucoup trop de pourquoi et pas assez de parce que“. J’ai tellement feint des sourires que j’ai l’impression de ne plus savoir en distinguer un vrai d’un faux.
Il faut faire quelque chose. Il faut agir.
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Un vide,
comme si je n’avais plus de but dans la vie. Comme si je vivais au jour le jour juste pour “la forme“. Juste parce qu’il faut le faire. Le réveil difficile et les gestes quotidiens exécutés machinalement, inlassablement. Les pensées et les peurs inexorables qui viennent frapper et tourmenter tous les jours. A vrai dire, je m’admire. Moi seul je sais à quel point certaines pensées et idées me tourmentent. Mon instabilité, ma vulnérabilité, la peur qui m’habite, le souvenir de l’échec qui me tracasse, et malgré tout ça, je garde le sourire et j’essaye d’avancer. Je ne peux pas garantir que le sourire est le plus sincère, mais je souris. Ca suffit pour l’instant. J’ai toujours su gérer plus ou moins bien les échecs, les aléas de la vie. Mais celui-là... je n’arrive pas à passer outre. Où que je regarde, où que j’aille, j’ai l’impression d’être constamment amené à m’en souvenir. Je sais ce dont j’ai besoin. De trouver un nouveau but, une nouvelle motivation, ce petit truc qui bouscule ta vie, qui te redonne l’envie d’avancer et de t’en donner à cœur joie. Je vais commencer à écrire plus souvent, c’est en quelque sorte apaisant d’essayer de trouver des mots qui traduisent à peu près ce que tu ressens. Une sorte de thérapie que je me suis inventée et je j’applique à moi-même.
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Case départ...
Et me revoilà quelques mois après... des mois où beaucoup de choses ont changé.. et peut-être malheureusement pas en mieux. Le rêve de ma vie de devenir médecin ? foiré. Encore une fois j'ai raté et j'ai dû faire face à cette dure réalité qui sûrement me hantera jusqu'au dernier jour de ma vie. Voilà que 23 ans passés, j'ai dû faire face à mon premier grand échec. Et a vrai dire, je m'en sors plutôt pas mal... ou alors en plus de le faire croire aux autres j'essaie de me le faire croire à moi aussi. En revanche j'ai eu de retour ma vie sociale... c'est déjà ça. Mais je me rappelle que malgré tout, par rapport à mes nouveaux amis, j'ai un léger décalage d'au moins 4 ans... et c'est là que je me rends compte ( avec une certaine amertume ) que j'ai beau retourner à cette fameuse case départ, mais le temps, lui, avance toujours. A peine 23 ans, et déjà la sensation d'avoir raté sa vie pour toujours. Peut-être un peu trop dramatique de ma part, mais ces derniers temps j'ai été contrait à renoncer aux choses qui me rendaient heureux, aux choses dont je rêvais depuis toujours, et lorsqu'on se rend compte que ces choses-là n'arriveront jamais... n'est-ce pas en quelque sorte avoir raté sa vie ? Je me sens seul, perdu. Tel un enfant, qui a besoin qu'on le prenne par la main et lui ordonne de faire des choses, qu'on le guide pas à pas. J'ai besoin d'un nouveau rêve, ou de nouveaux rêves qui réveillent en moi l'envie de réussir et d'avancer, non par défaut mais par passion. Et cette fois-ci de rêves que je pourrai les concrétiser.
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Un mois après...
Me voilà ici en train de <essayer de> donner des mots à mes sentiments. Cela fait un petit moment que je n'écris plus ici, les cours ayant (re)commencé j'ai voulu faire de mon maximum pour réussir cette année et c'était plutôt bien parti. Mais ça a duré une semaine! J'ai une tenace tendance à faire une déprime à chaque fois que je rencontre une difficulté. Et je me mets à me sentir une merde, je me mets à me présager un avenir raté et triste... Je suis bel et bien mon pire ennemi et je ne m'en vante absolument pas. J'espère que ce petit coup de blues ne dure qu'aujourd'hui et que demain je pourrai retrouver l'élan que je m'étais gardé et concocté pour cette année. Car ( il faut le dire ) c'est ma dernière chance maintenant. Quitte ou double, tout ou rien.
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Et en fin de compte qu'aurais-je à t'offrir pour me racheter ? Serait-ce également une prétention de ma part songer à un pardon ? En effet, j'ai trop voulu, j'ai trop rêvé et j'ai échoué. J'ai tendu la main vers l'inconnu, je me suis prosterné et prié aux dieux, rien ne s'est passé. J'ai échoué. Que puis-je faire dorénavant ? Je crains avoir la réponse. Il n'y a rien à faire. La peau sillonnée de rides, au creux desquelles se niche l'expérience, la sagesse conquise au long des jours. Les souvenirs empreints d'amertume. L'âme tachée de terre. Il n'y a rien à faire. Il n'y a rien à faire. Je m'assoies dans l'herbe, le vent froid me gèle le visage ainsi comme le passé a jadis gelé mon coeur. J'attends patiemment la mort. Les yeux baissés vers le sol. Je n'ose pas regarder vers le haut, vers le ciel. C'est un endroit aux victorieux, moi, j'ai échoué. Ici, par terre, j'attends, je ne prie plus. Il n'y a plus rien à faire, il n'y a plus rien à faire.
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Encore un jour qui se termine, encore un jour qui s'en va. Mais, il s'en va où ? Nulle part ? Comment est-ce possible ? A vrai dire, il s'en va dans nos mémoires et y reste gravé à jamais. Des jours, des nuits, des moments, des secondes, une fraction de temps suffit pour nous marquer dans nos vies. Un fraction si rapide, si éphémère qui s'éternisera à jamais dans notre mémoire. Nous, nous sommes construits de ça, de ces petits souvenirs, ces petites expériences, un enchevêtrement de mémoires, de joies, de pleurs, de fous rires de peurs, de rêves, d'illusions. Nous sommes tout cela en même temps. Nous sommes le passé dans le présent, la preuve de tout ce qui n'est plus.
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J'ai comme un bonheur enfermé, mis dans une cage, qui veut à tout prix s'en aller, éclater de rire, montrer sa joie et danser sous la pluie. J'ai comme un bonheur qui peu à peu s'affaiblit, devient triste, maussade. Un bonheur qui est d'autant plus beau que la serrure de cette cage est fermée.
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C'est tellement plus facile de sourire plutôt que d'être heureux
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Peut-on se passer d'amour ? D'amitié ? d'affection ? D'un bon fou rire avec des amis ?
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