Tumgik
emilieteparle · 3 years
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SÉANCE #14 - Le numérique pour tous au 21e siècle : un mythe ?
Les médias numériques peuvent sembler accessibles et exploitables pour tous. Pourtant, on remarque que certains groupes de la société sont exclus en ce qui concerne les technologies de l'information et des communications.
On peut parler de fracture numérique pour certains groupes de la société vivant de l'exclusion par rapport aux médias numériques. Entre autres, les personnes âgées représentent un des groupes qui rencontre ce problème par rapport à l'environnement numérique. En effet, les aînés peuvent se sentir dépassés par les appareils qui sont en place. De plus, les motifs d'utilisation des TICs sont différents pour cette génération. Par exemple, leur besoin de s'exposer sur les réseaux n'est pas présent comparativement à la génération actuelle. Ainsi, des incompréhensions font surface par ce groupe exclu quant aux activités faites sur ces plateformes. Il est donc difficile pour ce dernier d'utiliser les médias numériques sans faire face à des problèmes techniques et de participer socialement sans avoir à aller contre ses propres valeurs. Un autre groupe qui se trouve discriminé par les médias numériques concerne les personnes en situation d'handicap physique. Entre autres, l'accessibilité est désuète pour ce groupe. La manipulation des appareils peut être plus complexe et peu de formations spécialisées pour améliorer l'utilisation des technologies sont offertes et admissibles. La consommation d'information et le pouvoir de communiquer ne sont pas adéquats. L'inégalité est présente à ce sujet.
Des recherches effectuées en 2010 ont prouvé que, pour contrer l'exclusion sociale des personnes en situation d'handicap physique, l'utilisation des TICs est un moyen envisageable. En effet, utiliser Internet leur permettrait d'entrer plus facilement en contact avec les personnes ayant des intérêts communs. Pourtant, il est ironique que la solution proposée représente, en grande partie, le problème lui-même. En peu d'années seulement, l'univers médiatique a fait preuve de plusieurs progrès et d'innovation. Toutefois, il est difficile de parler de progrès numérique tandis que certains appareils restent inutilisables pour certains groupes. Étant donné que l'information est aujourd'hui grandement accessible grâce aux TICs, il est nécessaire que tous puissent accéder à ce bien.
En bref, l'accès aux TICs ne devrait pas être limité à qui que ce soit, compte tenu de l'évolution rapide et constante de ces plateformes. De ce fait, il serait aussi pertinent de s'intéresser aux groupes privilégiés qui peuvent utiliser les TICs dès leur plus jeune âge, à savoir quels sont les bénéfices et les conséquences de cette activité.
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emilieteparle · 3 years
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SÉANCE #13 - L’union fait la force dans les débats en ligne
Avec l’accessibilité de tous des médias numériques, le débat public en ligne est présent plus que jamais. En effet, on retrouve sur la place publique des enjeux de tous genres. 
Le débat public en ligne se rapporte à tous ceux et celles qui souhaitent y participer. En effet, cette plateforme rend accessible tant aux amateurs qu’aux professionnels leur implication quant aux questions qui soulèvent des enjeux. Le répertoire des différents points de vue auxquels les internautes peuvent s’associer s’avère large car chaque opinion pèse même poids sur le web. En effet, l’opinion d’un expert ne sera pas priorisé davantage que celle d’un amateur. 
Avec la montée du débat en ligne sur les réseaux sociaux, on assiste également à une légitimation de la brutalisation des propos. L’agressivité sur ces plateformes est courante.  Celle-ci sert aux acteurs des débats publics de manière à faire passer leur message. Par exemple, la grève étudiante de 2015 a suscité des propos agressifs en ligne. En effet, on a assisté à la normalisation du discours agressif. Ce phénomène a contribué à un effet de foule, dont le lynchage. Les gens ayant des propos agressifs se rallient pour avoir plus d’influence sur les médias. Chaque individu sent qu’il fait partie du groupe et oublie son individualité. Enfin, même si ce moyen de transmission des intérêts est efficace, il n’est pas préféré.  
Même si l’effet de groupe peut mener à une normalisation de la brutalité en ligne, celui-ci peut aussi s’avérer positif pour d’autres personnes. Depuis récemment, on aborde de plus en plus des sujets dans les médias qui n’y figuraient pas auparavant. Entre autres, les médias sociaux ont contribué grandement à la montée de plusieurs mouvement sociaux, tels que des mouvements féministes. En effet, en été 2020, une vague de dénonciation de violence à caractère sexuelle pris une grande place dans les réseaux sociaux. Le mouvement « Me too » s’est avéré important pour la société puisqu’il a permis à plusieurs victimes de se faire entendre, protéger des victimes potentielles et faire prendre conscience à l’ensemble de cette dernière le problème. Ce mouvement a permis à une communauté de se supporter et se rallier contrer les agresseurs.
Bref, le débat en ligne est puissant puisqu’il inclut une énorme partie des internautes sans tenir compte d’aucun critère. Il crée un effet de groupe important et change totalement la manière de débattre. 
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emilieteparle · 3 years
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SÉANCE #10 - L'intelligence artificielle nous aura-t-elle?
Sur les médias sociaux, il est maintenant anodin de voir du contenu qui concorde parfaitement aux intérêts des internautes qui les utilisent. En effet, les algorithmes d'intelligence artificielles soulèvent plusieurs questions par rapport à l'éthique de cette dernière dans l'espace numérique d'aujourd'hui.
D'abord, il faut savoir que les algorithmes sont des entités puissantes en ce qui concerne l'intelligence artificielle. Ces derniers ont pris plus d'ampleur depuis les années 1990. Depuis ces années, l'intelligence artificielle est basée de plus en plus sur des apprentissages statistiques. Ceux-ci concernent des structures telles que des arbres de décision et des réseaux neuronaux qui augmentent la performance d'apprentissage. Toutefois, c'est la machine qui établit les règles à l'intérieur de ces systèmes. Même si les fonctions d'entrée et de sortie sont déterminées par l'être humain, il reste que la machine façonne la constitution de ce système d'apprentissage. Cet espace déterminé par la machine est appelé la boîte noire. Seule la machine la calcule et elle est très complexe à comprendre pour les humains. Ce phénomène se manifeste de manière difficile à comprendre aussi pour les utilisateurs de technologies. Désormais, les publicités ciblées deviennent des informations comme les autres aux yeux des récepteurs. (https://edisciplinas.usp.br/pluginfile.php/5179735/mod_resource/content/1/20%20-%20CARDON%2C%20Dominique.%20%20%C3%80%20quoi%20r%C3%AAvent%20les%20algorithmes.%20Nos%20vie%20%C3%A0%20l%E2%80%99heure%20%20des%20big%20%20data.%20%20Paris%3B%20Seuil.%202015.pdf ) Par exemple, tiré du même texte, ce qui apparait sur les pages des moteurs de recherche tels que Google sont de plus en plus personnalisés et répondent aux désirs que les internautes ne connaissent pas encore. Les algorithmes sont donc devenus anodins pour les individus et ceux-ci vont avoir tendance à suivre les décisions algorithmiques sans les questionner.
Certains enjeux relèvent donc de ce phénomène, dont les libertés individuelles. Entre autres, plusieurs personnes ne comprennent pas les décisions algorithmiques et ne peuvent donc pas les contester. De plus, les institutions n'arrivent pas à les cerner totalement. Il serait donc important d'avoir une certaine autorité sur ces entités afin que celles-ci respectent les individus et ne viennent pas qu'à remplacer les humains en prenant les décision à leur place. Si on arrive à comprendre ce type d'intelligence artificielle, on pourra par la suite y établir les limites requises.
En conclusion, les algorithmes d'intelligence artificielles fonctionnent de manières mystérieuses aux yeux des utilisateurs ainsi que des professionnels. Il serait intéressant d'examiner la puissance de ce phénomène chez les jeunes qui sont plus influençables afin d'en mesurer les effets.
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emilieteparle · 3 years
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SÉANCE #9 - À l'abris des fausses informations !
Comparativement aux médias traditionnels, les médias numériques représentent un répertoire exhaustif de données informationnelles dans lequel il faut savoir se repérer. En effet, il peut être difficile de plonger dans des fausses informations qui circulent librement et rapidement dans le web car celles-ci ne sont pas vérifiées comparativement aux données présentées dans les médias traditionnels.
De nos jours, plusieurs moyens sont possibles pour s'informer. On peut utiliser les médias traditionnels comme la télévision, la radios ou les journaux, les médias sociaux, des sites web de nouvelles et plusieurs autres. Étant donné que les jeunes ont une relation importante avec les appareils numériques, la plupart d'entre eux ont plutôt tendance à s'informer par les médias sociaux. C'es malheureusement sur ces plateformes que les fausses nouvelles et informations circulent le plus. En effet, dans médias sociaux tels que Facebook, YouTube et Twitter, la désinformation est un problème courant. Les gens qui privilégient ces plateformes dans le but de s'informer de l'actualité, ont plus de chance d'être alimentés par des fausses informations. Afin de remédier au problème, il devrait y avoir une sécurité plus importante sur le web afin de d'exercer une meilleure qualité des plateformes. Étant donné que la plupart des gens qui consultent ces dispositifs informationnels sont des jeunes, il serait primordial qu'une surveillance accrue des médias soit de mise pour les protéger des fausses informations qui circulent. De plus, il serait important qu'une éducation de l'utilisation des médias informationnelles soit prônée pour les jeunes internautes. En effet, puisque ceux-ci vont inévitablement avoir à se servir de sources, il serait important de leur apprendre, par le biais de cours à l'école, à savoir interpréter des sources fiables. De ce fait, le risque de désinformation, de propagande ou de rencontrer des discours radicaux ou complotistes serait moins accru.
Enfin, le web peut être nébuleux pour ceux qui veulent trouver de l’information fiable. Étant donné que la technologie évolue continuellement, il serait intéressant, dans le futur, de savoir si elle arrivera à semer les fausses informations. 
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emilieteparle · 3 years
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SÉANCE #7 - Savoir comment savoir
Parmi les diverses fonctions des médias numériques, la transmission de l’information est une importante responsabilité. Désormais, l’accessibilité des données informationnelles est meilleure grâce è ceux-ci. 
 En effet, grâce à multiples plateformes et au web, il est possible d’avoir recours à des ouvrages scientifiques. Par le biais des médias, la société est bombardée d’information. Est-il injuste que tout individu peut puiser et publier des ressources informationnelles? D’abord, l’information est un droit que chaque personne possède. Par l’intermédiaire de celui-ci, la société se voit plus éduquée et plus consciente de la vie qui l’entoure. Il est donc primordial que l’information présente sur les plateformes reste accessible à tous. On peut prendre comme exemple la pandémie mondiale concernant la Covid-19. La diffusion d’information représente un élément essentiel à la campagne de sensibilisation en ce qui concerne les mesures à prendre ainsi qu’à la compréhension du problème. Toutefois, dû à la grande quantité d’information présente sur le web, la désinformation est aussi possible. Il se peut que des personnes non qualifiées transmettent des informations fausses. Pourtant, cela ne remet pas en question l’autorité des experts, d’après moi. Au contraire, il est du devoir de la société de s’assurer que l’information est crédible et qu’elle provient bel et bien d’un expert. Enfin, les faux savoirs nombreux rendraient les vraies ressources plus précieuses et plus autoritaires. Il est capital que les internautes sachent à qui faire confiance. Toutefois, il est important de prioriser les experts. En ce qui concerne la santé, la culture, l’éducation et la science, les professionnels ont une longueur d’avance, si on compare aux amateurs, sur des études à ces sujets. Afin de s’approvisionner en connaissances, je pense que l’on devrait se tourner davantage vers les experts. Ils représenteraient davantage des leader d’opinions de confiance.
Pour terminer, l’information peut prendre plusieurs chemins et être transformée. Toutefois, il est important pour ceux qui veulent s’en servir de s’assurer qu’elle soit bien crédible. Dans un prochain billet, il serait intéressant de développer sur savoir comment bien s’informer. 
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