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ৎ 【 𝗲𝗹𝗶𝗼 𝗰𝗮𝗿𝗮𝘃𝗮𝘁𝗶 】 ╯

༄༽❜ 𝒃𝒆𝒕𝒘𝒆𝒆𝒏 𝒔𝒉𝒂𝒅𝒐𝒘𝒔 𝒂𝒏𝒅 𝒍𝒊𝒈𝒉𝒕𝒔.
𝐈𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐭𝐲 : Elio Caravati. 𝐒𝐭𝐚𝐠𝐞 𝐧𝐚𝐦𝐞 : Eliel. 𝗔𝗴𝗲 : 28 ans 𝐁𝐢𝐫𝐭𝐡𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 : Une ville moyenne, trop grande pour être tranquille, trop petite pour être une échappatoire, quelque part en Italie. 𝐓𝐨𝐰𝐧 : Séoul. 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲 : Greco-italienne. 𝐇𝐞𝐢𝐠𝐡𝐭 : 1m78. 𝐉𝐨𝐛 : Rappeur underground, travaille à mi-temps pour financer sa passion. 𝐅𝐚𝐦𝐢𝐥𝐲 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : Rupture quasi-totale avec sa mère, qui a refait sa vie avec un homme riche qu’Elio méprise profondément. Aucun contact avec ce beau-père. Frère décédé en 2021. 𝐏𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲 : Papillon social animé d’une rage sourde. Loyal mais distant, méfiant mais en quête d’authenticité. Il a du mal avec les relations humaines trop stables, préférant les interactions floues et les attaches incertaines. Il garde ses douleurs pour lui, préférant s’effondrer en silence et l'autodestruction plutôt que de demander de l’aide. 𝐓𝐫𝐨𝐮𝐛𝐥𝐞𝐬 : Insomnies chroniques, crises d’angoisse parfois silencieuses. Addict en voie de rétablissement, enfin peut-être.
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𝗱𝗿𝘂𝗴𝘀 𝗶𝘀 𝗳𝗼𝗿 𝗲𝘃𝗲𝗿𝘆 𝘁𝗮𝘀𝘁𝗲 ﮩ٨ـﮩﮩ٨ـ

Il a grandi dans un environnement instable, quelque part entre un quartier populaire et une maison qui n’a jamais vraiment été son foyer. Un père qui n’a jamais été là, comme un fantôme qui n’a jamais compté, trop désœuvré, trop insupportable. Une mère qui s’est salement battue pour tenir le cap, mais qui n’a jamais été du genre démonstrative, poussant l'affection dans ses retranchements. L’amour n’a jamais été une évidence chez eux. Heureusement, il y avait son frère. Plus jeune, petite tête brûlante et brûlée, il était son repère, sa seule stabilité. C’était Elio qui le protégeait, qui le guidait, qui lui filait ses premiers sons de rap gravés sur des CD rayés. Mais c’était, lui, un mec bien paumé, trop lunatique pour son propre bien, attiré par la vitesse, l’excès, les excès. Puis, il y a eu l’arrivée du beau-père. Un type riche, propre sur lui, qui a changé la vie matérielle de sa mère mais a creusé un fossé encore plus profond entre eux. Il ne l’a jamais accepté. Trop parfait, trop condescendant. Il parlait comme si eux, avant lui, n’étaient rien. Sa mère, elle, a changé. Elle voulait qu’il suive "le bon chemin", qu’il prenne exemple sur ce mec et soit un bon exemple pour son cadet. Il a refusé et ça a brisé ce qui était déjà fragile entre eux. 𒀁 ────── 𒀁 Lui, était déjà dans la spirale. Un monde de découvertes, de drogue, de nuits sans fin, de petits trafics, de rêves. Lui, au début, il regardait de loin puis il a voulu tester. Juste pour voir. Juste pour ressentir quelque chose de plus fort. Les amphétamines sont entrées dans sa vie comme un coup d’accélérateur. Au début, c’était génial il écrivait des textes d'une qualité pleine, il pouvait rapper pendant des heures sans s’arrêter, il avait l’impression d’être invincible, de pouvoir comprendre le monde et combattre ce dernier jusqu'à la mort.
Mais après l’euphorie...il y avait toujours le crash, le vide, la paranoïa, le manque. Et le besoin de recommencer.
Son frère, doux être à la tête pleine de sentiments avait l'envie de suivre ses lignes, malgré la demande au contraire, il le prenait encore pour modèle et l'autre n'avait pas conscience de l'être à ce point. Il l'a laissé faire, il tapait plus fort, il essayait d’oublier des trucs qu’il ne racontait jamais puis une nuit, son frère a fait le dernier pas. Une overdose. Fin de l’histoire.
Il l’a trouvé trop tard. Ou peut-être qu’il aurait pu faire quelque chose. Peut-être qu’il aurait dû voir les signes. Peut-être qu’il a trop voulu être son étoile, au lieu de le sauver. La culpabilité est devenue son héritage. 𒀁 ────── 𒀁
Il a plongé encore plus profondément après ça, perdu dans les abysses de la galère et de la volonté d'oubli. Il n’y avait plus de frein, plus de limite. Les amphétamines sont devenues un besoin vital. Pour oublier. Pour ne pas dormir. Pour ne pas penser.
Sa mère l’a vu se perdre et elle a essayé de l’aider, de manière maladroite. Et il rejetait absolument toute aide, il méprisait cette femme, cet homme à ses côtés, il se méprisait lui-même. Les tensions sont devenues violentes. Il y avait des cris, des coups qui pleuvaient, la torpeur du malaise et des silences pesants.
Puis un jour, il a compris qu’il devait partir. 𒀁 ────── 𒀁
La musique a été son seul fil rouge. Il a recommencé à écrire, à poser en studio, à chercher une identité dans ses sons, dans sa propre visualité artistique. Sa douleur est devenue sa force. Il n’est pas là pour faire des tubes commerciaux, il rappe la vraie vie, celle qui brûle et qui laisse des cicatrices, celle qui s'anime avec ses sentiments, celle qui pulse dans ses veines.
L’industrie est une jungle, et il est encore loin de pouvoir en vivre. Il enchaîne les petits boulots pour payer le studio, pour survivre. Il cache ses cernes sous une capuche, il écrit des punchlines entre deux shifts. Il déteste ça, mais il n’a pas le choix.
Avec sa mère, le dialogue est quasiment mort. Elle l’aime, il le sait. Mais elle ne le comprend pas, elle voudrait qu’il "se range", qu’il oublie cette vie de rappeur, qu’il se rapproche de son beau-père pour "s’élever". Il préférerait crever.
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❝ 𝐞.⠀𝒉𝑒𝑙𝑙 𒈔

C’était une nuit comme les autres, une nuit à la lune pleine, le genre de nuit qui pousse à la confidence. Il était avec son frère, rentrant d'une soirée quelconque, les rires sonores s'amplifiant à chaque pas décalés qu'ils pouvaient faire.
Ce soir-là, Elio savait que son frère était parti trop loin. Il l’avait vu dans ses yeux, ce regard vitreux, ces mouvements trop lents, cette façon de rire sans raison et de parler comme si le temps n’existait plus. Dans une vie d'homme stable, il aurait compris assez vite que c'était un comportement dangereux, qu'il n'était pas normal de mener son propre frère vers la calamité. Mais c'était son problème, il n'avait jamais été stable.
Ils étaient dans ce petit appart miteux où ils avaient déjà passé tant de nuits à cramer leur avenir. Un studio en désordre, des cendriers débordants, une lumière jaunâtre et clignotante qui rendait tout encore plus oppressant. Un endroit où les âmes se perdaient. Elio était là, lui aussi défoncé, presque autant que son frère. Pas encore tout à fais comme lui. Son frère tapait plus fort depuis quelque temps, des cocktails de merde, mélange d’oxycodone, de benzodiazépines et de tout ce qui pouvait lui anesthésier la tête, tout ça offert bien tranquillement sur un plateau par son looser de frère.
"T’es bien ?" a balancé Elio, la voix traînante, un sourire fade au visage, proche de la décadence mentale. "Ouais... T’inquiète."
C’était toujours ce qu’il disait. T’inquiète. Comme si lui-même y croyait encore. Les minutes passaient. Des heures qui sait. Elio n'arrivait plus, dans cet état, à comprendre le schéma du temps. Il était dans sa bulle, les oreilles bourdonnantes, la tête en vrac. Il écrivait peut-être un texte, ou il parlait tout seul, ça lui arrivait souvent quand le seuil était dépassé. Puis le silence, l'inquiétude. Son frère ne bougeait plus.
"Yo ?" ... "Hé, mec, lève-toi."
Il l’avait secoué. Rien. La panique s'imprégnait de son corps, de son être entier. Son cœur s’était mis à cogner dans sa poitrine, son cerveau englué dans la drogue essayant de recoller les morceaux. Il avait crié son nom. Toujours rien. Puis il avait vu sa peau devenir pâle. Son souffle, comme un doux murmure inaudible, une longue plainte glaciale. Puis plus rien.
Un froid glacial avait traversé son corps. Non. Pas lui. Pas maintenant. Ses mains tremblaient salement quand il avait tenté de le redresser, frappant sa joue, le secouant encore plus fort à chaque fois, son frère comme une poupée de chiffon dans ses bras. "Putain, ! Gabriele me fait pas ça, merde, arrête, putain, arrête ! "
Puis l’adrénaline avait pris le dessus, il avait cherché son téléphone, mais ses doigts refusaient de fonctionner normalement, il se perdait complètement entre son frère et l'écran. 911. Il tapait mal, il recommençait, il hurlait dans le combiné. "IL RESPIRE PLUS !"
On lui parlait, on lui disait de faire certaines choses, des basiques secouristes. Il avait essayé de se souvenir des gestes, d’appuyer sur sa poitrine, de souffler dans sa bouche. Ça ne marchait pas. Ça ne marchait plus. Quand les secours étaient arrivés, il savait déjà. Il le savait putain. Il voyait bien leur regard, leur précipitation mécanique, l’agitation soudaine. Il s’était reculé, figé, spectateur impuissant de la scène. Le monde s’était brouillé après ça. Le bruit des sirènes. Le clignotement des gyrophares. Les questions qu’on lui posait, auxquelles il répondait à moitié. Il était encore trop stone pour assembler tout ça et en même temps les larmes coulaient seules sur son visage, sans qu'il s'en rende vraiment compte.
Quand sa mère était arrivée à l’hôpital, elle ne l’avait même pas regardé. Juste son fils, étendu sous un drap blanc. Il se souvenait encore du cri qu'elle avait poussé et qui était le témoin infernal de celui qu'il n'avait même pas eu la décence de hurler, trop silencieux, à l'instar du cadavre de son frère. Puis, quand elle s’était retournée vers lui, il a vu la tempête dans ses yeux et la culpabilité l'avait attaqué.
"Qu’est-ce que t’as fait ?"
Comme si c’était lui. Comme si c’était sa faute. Une simple phrase, qui des années après le brisait encore. Son frère était parti et lui était mort en même temps.
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𓂅 𝗹𝗶𝗻𝗸𝘀 !!

𓏲 𝗳𝘂𝗰𝗸 𝘆𝗼𝘂 𝗯𝗼𝘀𝘀 | Il bosse dans un taf alimentaire et son patron est une véritable teigne de son âge, il lui mène la vie dure simplement par envie de le faire chier. Il rêve du jour où il pourra lui dire "je démissionne". 𝗺𝗶𝘀𝘀 𝘆𝗼𝘂, 𝗯𝘂𝘁 𝗼𝗸. Iel l’aimait, iel croyait en lui, mais iel en avait marre de son mode de vie instable. Iel lui manque parfois, mais il sait qu’il l’a perdu.e à cause de sa propre instabilité, il mène dorénavant une relation assez toxique de fausses promesses et de faux semblants. (libre)
𓏲 𝗱𝗼𝗻'𝘁 𝗴𝗿𝗼𝘄𝗻 𝘂𝗽 𝗹𝗶𝗸𝗲 𝗺𝗲 | Un type plus jeune qui voit en Elio un modèle à suivre. Elio, lui, voit en ce jeune homme une version plus jeune de lui-même et essaie de faire en sorte qu’il évite les erreurs qu’il a faites. (pris)
𓏲 𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲𝗻 𝘁𝗼 𝗺𝗲 | Il l’appelle « Doc », mais ce n’est pas un vrai psy. Juste un gars un peu hors du monde, qui traîne dans un vieux bar ou un petit bureau mal éclairé où il "écoute les âmes perdues". Peut-être un ancien thérapeute qui a perdu sa licence, un ex-taulard reconverti en pseudo-gourou, ou juste un mec qui aime comprendre les failles des autres. Il n’en sait rien, il ne le connait pas. Le rappeur a commencé à le voir après avoir arrêté les amphétamines, cherchant quelqu’un qui pourrait l’aider à remettre ses idées en ordre. Au début, il trouvait ça ridicule, mais Doc avait une façon de parler, une manière de poser des questions qui forçaient à creuser. Il revenait de plus en plus souvent, pas toujours pour parler, parfois juste pour écouter les phrases cryptiques de ce mec et essayer d’y trouver un sens. Mais Doc n’est pas un ange, il se nourrit de la douleur des autres. Il pousse le rappeur dans ses retranchements, l’encourage à affronter ses démons, mais parfois, il enfonce la lame au lieu de l’aider à guérir. Il insinue des choses, le fait douter, joue avec sa culpabilité. Parfois, il le fait se sentir fort, comme s’il comprenait mieux le monde après leurs discussions. D’autres fois, il en ressort brisé, prêt à replonger. Mais il revient toujours parce que, d’une certaine manière, il a besoin de cet échange. (libre)
𓏲 𝘁𝗮𝗸𝗲 𝗺𝘆 𝗺𝗲𝗱𝗲𝗰𝗶𝗻𝗲𝘀 | Même s’il est clean, une personne de son passé continue de traîner autour de lui, lui rappelant ses anciennes habitudes. Ancien.ne dealer qui lui fournissait absolument tout ce dont il avait besoin, ils sont désormais dans une tendance poussée à la limite et tandis que l’un tente d’esquiver l’autre, le second s’amuse à le pousser dans ses retranchements pour en refaire son meilleur client. (libre)
𓏲 𝗺𝘆 𝘀𝘂𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 ? 𝗱𝗲𝗮𝗹 | Une personne qui veut "l’aider" à percer, mais ses conditions sont floues. Il pourrait lui financer un clip, un projet, mais à quel prix ? Le rappeur hésite à accepter son offre. Lien a étayer avec plusieurs voies. (libre)
𓏲 𝗺𝘆 𝗱𝗲𝗮𝗿 𝗯𝗿𝗼𝘁𝗵𝗲𝗿 | Il le hante, pas au sens surnaturel, mais à travers les souvenirs et la culpabilité. Parfois, il a l’impression d’entendre sa voix dans sa tête, lui demandant s’il fait vraiment ce qu’il faut pour réussir. Et puis un jour il rencontre une personne qui lui ressemble tant mentalement qu’il a l’impression de devenir fou et de voir la propre apparition de sa culpabilité. (pris)
𓏲 𝗮 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗰𝗿𝗲𝘁 | Il y a une vérité sur la mort de son frère que personne ne sait. Peut-être qu’il se sent coupable, qu’il était là ce jour-là, ou qu’il sait qui est responsable mais n’a jamais parlé. Ce poids le hante et se ressent dans ses textes et pourtant alors qu’il pense être le seul à savoir, voilà qu’une apparition sous forme diverses apparaît pour lui signifier le contraire. (libre)
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