dansmon
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Dans mon tumblr il y a des souvenirs et des voyages.
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dansmon · 7 years ago
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Tout au long du voyage on aura eu la chance de voir des dizaines et dizaines de sortes d’animaux différents. Iguanes, ratons laveur, coati, agouti, grenouilles, trois sortes de singes, et des centaines d’oiseaux.
A 15h30, lorsque les rangers poussent les touristes vers la sortie du parc de Manuel Antonio, les animaux, malins, savent qu’ils vont se retrouver seuls et sortent tous de leurs cachettes. Les singes capucins choisissent les meilleurs fruits et nous balancent les pourris à la gueule. Les ratons laveurs viennent faire leur lessive. Les paresseux tapent un sprint d’un mètre pour rejoindre une branche plus en hauteur, à l’abris des flashs qui crépitent.
Sur la plage d’Uvita, c’est un couple de Coatis qui vient nous dire bonjour, peu farouches, alors qu’on se repose à l’ombre. Dans la péninsule d’Osa on est entourés par des couples de Aras rouges, dont certains semblent vivre en ménage à trois… Dans la réserve de Carara, les iguanes viennent quémander à manger alors que l’on pique-nique. Le plus gros menace le petit. Il secoue sa tête et fait jaillir des jets de morve de ses narines en éructant. Quelques jours plus tard un autre iguane me fera le même coup pour m’intimider, alors que je l’embête durant sa session de bronzette. On a aussi vu le taureau détenteur du Guiness record des plus grosses couilles, Patrick était jaloux.
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dansmon · 7 years ago
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Le voyage a commencé en van. Un vieux van avec 160 000km au compteur, des suspensions plus très en forme, un évier dans le coffre et une tente sur le toit.
On roulait à maximum 60km en première dans les côtes, et on se faisait dépasser par les cyclistes.
Mais c’était un chouette van, qui nous a permis de camper sur des plages parfaites, et de voir des couchers (et des levers !) de soleil magnifiques. Chaque soir est un concert, entre les grillons, les oiseaux et les singes hurleurs, Patrick est ravi d’enfin entendre les sons dont je lui ai parlé, et enregistre tous les solos qu’il entends.
La seconde nuit on s’installe sur une plage où apparement le camping sauvage n’a pas l’air interdit. Après avoir confirmé la possibilité d’y dormir avec les locaux on se baigne dans la mer, la nuit. Au matin on fait la rencontre d’un gosse incroyablement curieux et intelligent qui me pose mille questions sur le van et sur nous. Il a repéré le frisbee dans le coffre, on se lance dans une grande partie, à laquelle tous les gamins du coin viennent se joindre.  En partant, on avise un panneau que l’on avait pas lu la veille : Attention, ne pas nager, crocodiles. Oups. Ils auraient pu nous faire la peau la veille dans l’eau.
La nuit suivante on fait tout le tour pour voir si des panneaux similaires existent sur notre nouveau spot. Rien. On se re-baigne. Dans la nuit noire. Au matin  Patrick vient me chercher en courant et m’emmène 500 mètres plus loin, où un groupe de pécheurs a attrapé une bestiole. C’est un croco, qu’ils ont ficelé et qu’ils essaient de sortir de l’eau. La bête a passé tellement de temps dans l’eau de mer que des coquillages sont incrustés dans ses écailles. On descends chaotiquement jusqu’à la Péninsule de Osa. Je tombe malade une nuit, et la passe à me vider simultanément par tous mes orifices. A moitié nue sur le sable, je suis sans forces et peine à creuser des trous où enterrer mes entrailles. Au matin je prie pour que les gens venus installer leurs chaises de plage et leur parasol ne tombent pas sur les grumeaux qui gisent en dessous de la surface du sable blanc.
Deux jours plus tard, alors que je viens de récupérer,  c’est Patrick qui tombe malade (une insolation) et souffre tellement qu’il en vient à espérer que les noix de cocos de l’arbre sous lequel il est allongé lui tombent sur la tête.
J’ai été un peu trop ambitieuse dans mon itinéraire, on avance trop vite à son goût, heureusement les jours suivant on pourra se reposer dans une maison que l’on a louée dans la péninsule d’Osa, le coin de plus reculé du pays.
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dansmon · 7 years ago
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Après dix jours de pluie sans discontinuer, je rêvais de soleil. Je suis donc repartie sur la côte Ouest, en longeant le lac dans un voyage interminable en bus, ce que j'avais réussi à éviter à l'aller, en prenant l'avion.
Assise à côté de moi, une madame très élégante et digne tenait un poulet vivant et très sage, emballé dans un sac en plastique. Dans l'allée des vendeurs ambulants préparaient des empañadas et autres casse dalle, dans des seaux en fer. Un homme en costume nous vantait les mérites d'un médicament pour prévenir le cancer du côlon, schéma à l'appui.
À l'arrivée, après sept heures, on a jeté mon sac au sol en me disant que ma correspondance pour Granada était de l’autre côté de la rue. J’ai couru pour monter dans un bus qui roulait au pas, pendant qu’un homme s’est saisi de mon sac pour le jeter sur le toit du chicken bus. Il n’y avait plus qu’à prier pour qu’il y reste.
Granada est la ville rêvée pour les blogueuses mode. Partout ses murs colorés étincellent au soleil et tous les backpackers sont pourvus de piscines, dans de jolies cours intérieures.
Après quelques jours je suis descendue vers le Costa Rica, en m’arrêtant à la Full Moon Party de Popoyo, qui avait lieu dans le plus joli backpackers que j’ai jamais vu. 
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dansmon · 7 years ago
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La Gro Pro ne permets malheureusement pas de faire des zooms, en attendant que Peter m’envoie les photos qu’il a pris avec son petit appareil, voilà une petite vidéo qui résume notre merveilleux tour dans l’ Indio Maíz Biological Reserve.
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dansmon · 7 years ago
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Le troisième jour à El Castillo, Peter, un australien vivant à Londres m’a rejoint. Je l’avais déniché sur FB, dans un groupe de backpackers, et ensemble on avait réservé le tour dans la jungle de la réserve Indio Mais. 
Enfin, le jour tant attendu est arrivé ! Ce n’est pas Juan, le guide avec qui je discute depuis 2 semaines qui nous emmène, mais son ami Yarlen. Yarlen a 38 ans, il est né dans la réserve, y a servi de garde forestier durant des années et connaît toute la jungle et ses habitants. Il peut repérer n’importe quel animal à 150 mètres (et les attraper à mains nues) et sait exactement où les trouver.
Durant les trois jours, on a descendu le fleuve en canoe, pour mieux approcher la faune, comme je l’avais déjà fait à Bornéo et au Laos. Dès les premières minutes on aperçoit un nombre hallucinant de bestioles. Hérons, aigrettes, paresseux, singes, iguanes, perroquets, agoutis et autres tortues viennent se sécher au sommet des arbres ou sur les rives, dès qu’un rayon de soleil apparaît miraculeusement entre deux averses.
On se baigne dans les affluents du Rio San Juan (dans le fleuve vivent crocos et caïmans, mais aussi des requins d’eau douce, vers l’estuaire) on boit des noix de coco avec du rhum, on essaie de faire un feu et de cuisiner en se protégeant des pluies diluviennes sous des bâches en plastique. Lors d’un court trek de deux heures on aperçoit de nouveaux animaux, dont des lézards Jésus Christ (qui courent sur l’eau) et des fourmis de 3cm de long, dont la morsure est si redoutable que la douleur est impossible à apaiser durant 24h. 
La première nuit nous dormons dans des hamacs installés sous un abris en bois sur lequel on a installé des bâches. Aller pisser est une aventure, à chacun de nos pas on vérifie minutieusement qu’aucun serpent, fourmi, araignée ou grenouille venimeuse (les indiens Rama prélèvent leur poison pour y tremper les épines des arbres qu’ils utilisent comme fléchettes pour leurs sarbacanes) ne se trouve sur le chemin ou en dessous de nos fesses. Malgré l’orage qui nous force à nous lever pour installer de nouvelles bâches,  je dors comme un bébé et me réveille 12h plus tard (!) avec le petit dej’ servi au lit. 
Le deuxième jour nous continuons nos explorations. Sur la rive gauche, côté Nica, la forêt est majestueuse, intacte et sauvage, sur la droite, côté Tico, elle est arrachée, clairsemée de champs et de plantations. Yarlen nous donne des milliers de détails sur ses animaux préférés et me promets d’attraper un serpent quand il apprends que je suis gaga de tous les animaux, même des araignées et des reptiles. En installant le camp le 2ème soir sur une petite île (hamacs installés sous des bâches en plastiques tendues sur des bambous) il trouve un joli petit boa constrictor qu’il place dans mes mains. (Avant ça j’ai aussi eu droit à une tarentule, un iguane et un gecko, j’ai été couverte de cadeaux.) L’île n’est pas naturelle : c’est en réalité un bateau qui a coulé il y a 200 ans, et sur lequel la nature a décidé de s’installer. Les navires apportaient des vivres aux chercheurs d’or qui travaillaient le long des rives, et repartaient avec les richesses du pays, direction l’Angleterre et l’Espagne. 
Le 3ème jour on remonte les rapides dans un bateau à moteur qui est venu nous chercher. On peut ainsi s’approcher plus près des crocos et des caïmans que nous n’avions pas vu lors de nos expéditions nocturnes. A peine de retour à El Castillo, j’ai déjà envie de repartir dans la jungle... Au Costa Rica se trouve la péninsule d’Osa, réputée pour sa forêt sauvage et ses plages de sable blanc, et je crois ne pas avoir trop de mal à convaincre Patrick d’y aller avec moi quand il viendra me retrouver.
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dansmon · 7 years ago
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Embarquée sur un petit bateau à moteur, j’ai descendu le fleuve. Premier stop, la ville de Boca de Sabalos. (La bouche des Sabalos, du nom d’un poisson géant qui peuple la rivière)
Boca de Sabalos est un village à cheval sur la rive d’un des affluent du Rio san Juan. D’un côté un hôtel sur pilotis un peu classe et des maisons sur pilotis en bois et en tôle, de l’autre une guesthouse un peu craca, des bars qui crachent de la pop latino, et des maisons en dur. Pour passer d’une rive à l’autre il faut payer 10 centimes le passage dans une petite panga (une barque).
J’ai d’abord opté pour l’hôtel, car il offrait DES DOUCHES CHAUDES, ma première en 2 semaines. Avec la baisse des températures et les pluies constantes, j’en rêvais. Le soir, les employés de l’hôtel m’ont déposée  de l’autre côté « chez les pauvres » pour aller boire une bière (et qu’au passage j’essaie de me trouver un autre logement pour le lendemain) et m’ont donné un quartier libre de 1h30, j’avais l’impression d’avoir seize ans en colonie de vacances.
Pas franchement convaincue par le maigre choix en matière de logement, j’ai continué de descendre le fleuve jusqu’à El Castillo, où m’attends le guide déniché sur Facebook, et d’où partent les treks pour la réserve naturelle. Hélas, si les hôtels sont mieux, le nombre de touristes venus en masse pour faire des tours à la journée rends quasi impossible toute forme de contact autre que mercantile.
D’habitude il suffit que je me promène lentement avec mon air de ravi de la crèche et rapidement quelqu’un vient me parler (sois j’ai l’air sympa, sois je leur fais pitié). Mais ici, c’est peine perdue. Dans les restos les serveurs sont au moins aussi polis qu’à Paris.  Ces trois jours sont donc un peu longs, d’autant qu’hormis le fort à visiter, il n’y à rien à faire, et la présence de caïmans rends la baignade impossible.
Alors je lis, je nourris les multiples chiens faméliques et abimés, je caresse les poneys assoiffés attachés devant le stade, je me balade dans les jolies petites ruelles colorées et fleuries, et j’apprends un peu plus sur la région. Le fort espagnol a été construit au 17ème siècle, pour protéger les colonies espagnoles des attaques des pirates et des soldats anglais  qui remontaient le fleuve, depuis les Caraïbes. Le fort a ainsi été attaqué par Francis Drake, Henry Morgan et l’amiral Nelson, qui a faillit y laisser sa vie ce jour là.
Aujourd’hui, El Castillo ne subit plus les invasions des pirates mais le coin est réputé pour être un passage clandestin vers le Costa Rica. Des chercheurs d’or des deux pays fouillent les anciennes mines illégalement et d’après les conversations entendues au village, se font menacer et tuer par l’armée. Autre bizarrerie sordide du village, partout sont placardées des affiches pour informer les jeunes sur les dangers de la traite des personnes, et des fausses annonces qui recrutent des jeunes gens « sans expérience ».
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dansmon · 7 years ago
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La ville de San Carlos où je suis arrivée depuis Ometepe, me fait penser à Vieng thong au Laos. Il n’y a absolument rien à y faire mais c’est un des axes commerciaux les plus importants, il n’y a aucun touriste, à part moi. San Carlos fait la jonction entre le lac Nicaragua et le fleuve du Rio San Juan. Ses murs sont pauvres, souvent fait de tôle ondulés, mais colorés, vivants.
Les vendeurs à la sauvette grouillent, les chicken bus (anciens bus scolaires américains reconvertis en transports de passagers en Amérique centrale) klaxonnent en tous sens, la boue gicle, les quartiers de viande pendouillent tandis que les hérons et les buses pêchent dans l’estuaire. 
Comme à Vang thieng j’ai rencontré pas mal de gens, sauf que cette fois je parle leur langue. J’ai enchaîné les conversations sur le mariage, la contraception, le libre arbitre, le design intelligent et le pouvoir d’achat, j’ai l’impression d’avoir la tête qui va exploser tant je me suis concentrée mais ravie de pouvoir plus ou moins me faire comprendre, et d’avoir pu converser aussi longtemps. Deacachimba ! (C’est génial) 
C’est d’ailleurs bizarre de voir que j’ai finalement très peu écrit sur mes expériences à Vang thieng, alors qu’en y repensant, cela reste parmi mes meilleurs souvenirs de voyage, et parmi les plus émouvants. La simplicité de la vie quotidienne d’une petite ville, la possibilité de vivre au rythme des locaux pour quelques heures, ce sont ces instants d’échanges que je cherche et chéris sur la route. 
J’avoue qu’une fois de plus ma condition de femme seule m’aide beaucoup, je n’ai qu’à m’asseoir quelque part et sourire dans le vide pour que quelqu’un (un homme donc) vienne me parler. Ils sont tous mariés ou pères de famille (avoir cinq enfants de cinq femmes différentes est d’une banalité totale ici) mais ne se privent pas de venir tchatcher avec une petite gringa.
Autant à Libéria et Ometepe, l’effet de groupe de 4 nanas en short déclenchait des sifflements et commentaires, autant ici, seule et en pantalon, on m’aborde normalement. Ca les fait beaucoup rire que Patrick soit “resté à la maison” pendant que je voyage, et les perturbe beaucoup que je puisse prendre six mois de vacances. 
Demain je prends un bateau pour enfin descendre le Rio San Juan, j’espère que les dieux du fleuve seront sympa, il n’arrête pas de pleuvoir depuis hier. 
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dansmon · 7 years ago
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Un vol épique entre deux volcans, depuis Ometepe jusqu’à San Carlos, dans un avion de douze places. Ca méritait bien une bande son adaptée.
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dansmon · 7 years ago
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Admirons tous ensemble ma grace légendaire.
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dansmon · 7 years ago
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Après quelques jours passés dans la ville de Moyogalpa on est parties dans la Finca (ferme) Zo Pilote, qui m’avait été recommandée par ma prof d’espagnol. Dans cette partie de l’île les hostels ressemblent à ceux qui devaient peupler Kho Pangan en Thaïlande il y a 30 ans. 
La ferme est étendue sur plusieurs hectares, entre la jungle, les plantations de café, de haricots et de bananes. Une reception à laquelle est attachée un petit resto et une aire de repos avec le wifi, où s’entassent les backpackers rechargeant leurs téléphones, et tout autour des cabanes dans la jungle, des hamacs, pas d’électricité, des chiottes au compost et des douches dans la nature. Une plateforme de yoga où des cours gratuits sont dispensés, et des jardins potager. Des petits signaux indiquent « you are loved » «  you are beautiful » « food made with love » un peu partout. Des ptéroglyphes, vieux d’il y a mille ans sont aussi visibles un peu partout dans le coin. Le Nicaragua doit son nom à la tribu des Nicarao, implantée sur les berges du lac, et dont le chef fut le premier en contact avec les Espagnols en 1502. 
Les quelques jours passés ici m’ont un peu replongée dans ce que j’ai pu ressentir au Festival Nowhere ou à Kho Pangam justement. Comme à chaque fois que je me retrouve dans ce genre d’endroit je suis partagée entre l’envie d’apprendre de nouvelles choses (acro yoga,  aerials, body consciousness, méditation, etc.) et l’envie de me barrer loin de ces faux hippies qui prônent l’amour de l’autre et le retour à la nature mais ne jettent pas leurs bouteilles de bière à la poubelle une fois saouls et n’adressent pas un mot aux guides ou aux locaux qui, lors d’une fête organisée chaque semaine,  nous ont dit qu’ils avaient du mal à discuter avec les « extranjeros » - ils étaient tout heureux qu’on reste discuter avec eux.
Comme d’habitude je vois en premier lieu les choses négatives. Pour le positif, j’ai appris à faire un peu d’aérial, de l’accro.  J’ai fait un tour à poney sur un petit bolide, et un trek de 8h pour monter un des deux volcans, le Maderas, dont le cratère, inactif depuis 30 ans est rempli d’eau fraiche, vu des mono carablanca (singes capucins), et des mono congo (singes hurleurs, ceux à grosses couilles). Des armadillos (tatous) et des daims vivent aussi sur l’île mais on ne les a pas vus. Enfin, j’ai pas mal pratiqué mon espagnol avec les guides et avec toute personne que je peux rencontrer.
J'ai dormi dehors, dans un hamac autour duquel est installé une moustiquaire, enveloppé dans un sac de couchage je me sens comme dans un cocon, c’est surement ce que ressentent les foetus dans le ventre de leur mère, je fais une regression. L’air frais et les bruits de la jungle me bercent, et j’ai hâte de m’y enfoncer plus profondément.
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dansmon · 7 years ago
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Le 4ème jour j’ai quitté Libéria pour l’île d’ Ometepe, dans le sud du Nicaragua. On a embarqué dans des bus, passé la frontière à pied après avoir payé des taxes d’entrées et de sorties aux montants fluctuants et grimpé sur un ferry pour rejoindre la ville de Moyogalpa.
Moyogalpa est très charmante, avec une ambiance un peu caribéenne, très colorée, très chill et une très jolie petite église jaune. On a loué des vélos pour se balader, aux bords des routes les chevaux et les vaches broutaient tranquillement, on a croisé pas mal de charrettes et le travail du bétail se fait à cheval. Dans les forêts, des oiseaux, papillons et singes couillus.
L’île est volcanique, au sud le volcan Maderas, vert et luxuriant, au nord le volcan Concepcion, plus sec et rocailleux. Les deux parties ressemblent à un sablier, au centre duquel est située une mangrove.
Le soir les rues sont calmes, à l’exception du Kocha Bomba, un karaoké où les locaux viennent pousser la chansonnette. Les tubes du pays se sont enchaînés, j’ai déjà appris leurs refrains, et on a massacré des chansons de Shakira. Entre deux sessions, le Dj passait tous les tubes de Sean Paul tandis que des femmes twerkaient lascivement au dessus de leurs novios et des autres aussi.
Ce matin on est partie pour le sud de l’île, encore moins peuplée, pour rejoindre un backpacker dans la jungle. 
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dansmon · 7 years ago
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Trois ans après mon voyage en Asie du Sud Est, jour pour jour, je repars enfin pour un long voyage! 
Arrivée à 6h30 à San José, la capitale du Costa Rica, je n’ai absolument aucun plan pour le mois qui arrive, avant de commencer mon volontariat à la retraite de yoga-poney.  Sortie de l’aéroport je rencontre Hector, un chauffeur de taxi qui me demande où je vais, je n’en ai aucune idée, ça le fait beaucoup rire. On discute (en espagnol ouais maggle) et convient qu’il me déposera à l’arrêt de bus direction Liberia, dans le nord du pays. Au passage il me donne pas mal de conseils, prodigués avec un grand sourire. Si tous les Ticos sont comme le premier que je rencontre, c’est merveilleux.
Cinq heures de bus plus tard, et 17h de vol dans les pattes, j’arrive à Libéria dans la région des ranchs, en ayant traversé des paysages très divers, allant de la forêt tropicale en passant par les plaines volcaniques et les prés où paissent de jolies vaches aux yeux de biche et aux grandes oreilles. 
Je fais la rencontre de deux couples de québécois(es) sympathiques. On se rend ensemble aux jolies chutes d’eau de Llanos de Cortez. Les jolies vaches curieuses nous regardent bizarrement tandis qu’on chante Despacito et Suavemente pour les mettre à l’aise. Elles viennent s’abreuver à nos côtés tandis que j’essaie de voir si le body language équin marche aussi sur les bovins.
Le lendemain on prend un bus pour la Playa de Coco, après avoir englouti un énorme déjeuner local de “Gallo Pinto con Huevos” (oeufs, riz et haricots noirs) dans un “Soda” soit une petite cantine pas chère. La plage est belle, bien qu’à la saison sèche les collines tout autour soient un peu desséchées, l’eau est chaude, les petits singes sont mignons, les jus de mangue sont pas chers, et les noix de coco sont partout. Le Costa Rica semble très propre comparé à l’Asie, très peu de déchets jonchent les routes, 
Demain, direction le Nicaragua, sur l’île d’Ometepe, puis dans la jungle, où je compte m’enfoncer une quinzaine de jours, en descendant le Rio San Juan. Mais pour cela il me faut un guide, ou un groupe auquel me greffer... Je reviendrais au CR début février et ce n’est que mi-mars que je pourrais vraiment l’explorer plus longtemps, accompagnée de Patrick. 
Hasta luego Costa Rica, tu me plais déjà, pura vida. 
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dansmon · 7 years ago
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Budapest, tu es si jolie ! 
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dansmon · 7 years ago
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Lorsque le cheval que je montais s’est mis à boiter, un camion est venu m’apporter un nouveau cheval au milieu de la nuit. A la lueur des phares j’ai vu un tout petit machin descendre, que je n’avais jamais vu monté, ni par les gosses, ni par les guides ou les touristes. Je me suis dis qu’au choix c’était un bourrin ou un taré. 
Le lendemain matin,  je me suis rendue compte qu’il était aussi petit qu’orange. Poil de Carotte. Encore plus roux que Ron Weasley. Je l’ai baptisé Ginger. Original. Le cheval du guide, un bel étalon Isabelle vient me réclamer des gratouilles, alors que les premiers jours il ne se laissait pas approcher, et tandis que je vérifie leurs entraves, Ginger vient me mâchouiller les cheveux et m’en réclame à son tour.  Dès le premier jour, il me laisse m’installer à côté de lui alors qu’il fait la sieste, allant jusqu’à poser sa tête sur ma cuisse. L’étalon fera de même le dernier jour : Assise à côté de lui, je remarque que plus je me relaxe et m’allonge sur l'herbe, et plus il se détends à son tour. Il finit par complètement s’endormir, et rêve en poussant des petits hennissements.  Emotion.
Mon petit Ginger est complètement zinzin. Une fois le cul dans la selle, il ne pense qu’à galoper, c’est un vrai bolide. Un jour, lancé à toute vitesse, il se prends la jambe dans un trou de marmottes (ce pays est un vrai gruyère) caché par de la mousse, et se pète la gueule. Mon genou morfle un peu mais on repart de plus belle. Ces chevaux sont infatigables. Ils ne suent pas, ne boivent jamais, ne craignent pas le froid, ni le soleil : les températures d’Aout oscillent entre 0° et 30°, et l’hiver affiche facilement -30.°
Si ils vivent encore librement en hordes, seules les juments sont vraiment sauvages. Les hongres, et certains étalons donc, sont très habitués à l'homme, et leur affectuosité et leur générosité sont épatantes. Je crois vraiment que n’étant pas habitués à recevoir des caresses ils deviennent très vite très familiers. Pour voir de véritables chevaux sauvages, les Takhis qu’on appelle aussi chevaux de Przewalski, il faut se rendre dans le parc de Hustai. A la jumelle, j’ai eu la chance de voir deux petits groupes.
Au final, les liens que j’ai tissé avec Bor, mon poney roux et le bel étalon ont été si forts qu’ils m’ont fait oublier toutes les mésaventures du camp. Ces chevaux sont absolument exceptionnels, et j’ai quitté la Mongolie avec un gros pincement au coeur en laissant derrière moi mes nouveaux amis. 
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dansmon · 7 years ago
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Travailler avec des Mongols te force à mettre de côté toute ton éducation productiviste Occidentale. Déjà, les Mongols ont une notion du temps extrêmement flexible. Vingt minutes se transforment en deux heures, quelques heures en quelques jours. Un jour où je devais partir en trek, notre départ a été retardé par des athlètes de l'équipe Junior de Lutte Mongole, qui étaient venus s'entrainer sur le camp. Leur coach avait emprunté un cheval pour aller chasser la marmotte au fusil à lunette pendant que ses élèves s'appliquaient à faire des squats entre les crottins. Je suppose que ce rapport au temps est conditionné par leur rapport à l'espace: Tout est démesurément vaste et vide. Les chevaux sont ne sont jamais enfermés, et il faut donc envoyer un cavalier chaque matin pour les rassembler. Comme ils partent parfois loin, cela peut prendre une heure, ou une demi journée. Afin de les garder le plus près possible du camp, la pompe de l'abreuvoir n'est actionnée que le matin et le soir.
Autre symptôme du manque d'organisation, la jeunesse et l'immaturité des guides (voir l'arrogance pour l'un d'entre eux), pour la plupart saisonniers, et étudiants ou employés à Oulan Bator le reste de l'année. Je les ai trouvés touchants, cette nouvelle génération de sédentaires, partagés entre un héritage de nomade qui remonte seulement à leurs pères ou grands pères, et un mode de vie résolument moderne, influencé par les industries culturelles Américaines et Coréennes.  A Oulan Bator, où le racisme de classe sociale est très fort, les jolies vendeuses en tailleurs cintrés et talons hauts étaient assez condescendantes avec eux, tandis qu'à la campagne c'est les éleveurs, des colosses bedonnants, qui jetaient des regards méprisants sur leurs mollets de criquet. Si les guides étaient bon cavaliers, ils n'avaient pas les connaissances techniques des éleveurs, qui m'impressionnaient par leurs corps à corps avec les animaux : Pour immobiliser un poulain durant le marquage ils utilisent des techniques de lutte, coinçant leurs pattes entre leurs jambes, pour ensuite les retourner d'un coup comme une crêpe, avant se prendre une grosse rasade de vodka. Les steppes sont d'ailleurs jonchées de cadavres de bouteilles.
En Mongolie, le cheval est un symbole national, mais également un symbole de masculinité, de virilité. Pour impressionner les filles on excite les chevaux, on les fait se cabrer, pour qu'ils paraissent plus sauvages. Par réflexe, les guides confiaient des chevaux rapides à des débutants hommes, alors que leurs compagnes expérimentérs se retrouvaient avec des carnes. De mon côté j'ai du batailler souvent contre l'absurdité de leurs décisions : Un jour un guide me donnait la responsabilité d'emmener trois touristes en balade, le lendemain un autre, moins ouvert d'esprit, voulait m'interdire de partir toute seule sous prétexte que c'était trop dangereux. Un matin je galopais avec un cheval, l'après midi on me défendait de le monter car il était soit disant trop difficile. Alors que les gosses, pas encore formatés par ce « sexisme équestre » m'avaient rapidement jaugée en me mettant au défi de les suivre dans leurs folles escapades, les adultes étaient constamment en train de remettre en question mes capacités de cavalière. Lors d'un trek, le cheval que je montais s'est mis à boiter sur terrain accidenté, et bien que sur l'herbe il ne présentait plus de signe de boiterie, j'ai demandé à en changer pour lui permettre de se reposer. J'ai eu la surprise de le revoir monté par un autre guide deux jours plus tard, qui m'a dit que je n'y connaissais rien aux chevaux Mongols et qu'il allait très bien.
Dans la vie quotidienne, les Mongols ne sont pourtant pas du tout sexistes. Les femmes vont à l'école et à l'université, elles travaillent et disposent d'une grande liberté de mœurs, comme me l'explique Bagi, le chauffeur de la voiture de logistique qui nous accompagne : « Mongolian girls, want sex, cigarettes and vodka ! » Avec lui on rigole beaucoup, bien qu'il ne parle quasi pas anglais. On danse sur HotLine Bling de Drake, I just called to say I love You de Stevie Wonder et Telephone de Lady Gaga, pendant que Ocean, le guide, appelle chaque soir toutes les touristes des quatre coins du monde qui ont été ses petites copines l'espace de quelques jours. Au coin du feu on se marre en discutant avec des inconnus sur l'app Melon. Dans ce coin là de la Mongolie il y a du réseau partout : Les yourtes ont beau être très minimales, elles ont très souvent le satellite et des petites TV à écran plat posées sur des autels, qui servent aussi à faire sécher le fromage de chèvre.
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dansmon · 7 years ago
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Pour beaucoup de cavaliers la Mongolie est un rêve. C’était le mien. Après avoir passé des années à fantasmer sur les steppes, j’ai finalement concrétisé ce rêve en Août dernier. Je n’avais pas envie de partir avec un organisme de randonnée Européen et malheureusement les amis d’amis qui avaient voyagé en Mongolie m’ont tous déconseillé (ou du moins conseillé de faire très attention) de louer un guide en étant une femme seule. J’ai donc décidé de faire du volontariat avec Stepperiders une compagnie Mongole, où tous les employés, guides, soigneurs, cuisiniers ou chauffeurs sont locaux. Les tâches des volontaires sont très simples : accueillir et aider les touristes durant les treks à cheval, et passer du temps avec le staff afin qu’ils perfectionnent leur anglais. En échange, les volontaires sont envoyés sur les treks, à moindre frais.
En sortant de l’aéroport je me retrouve directement plongée dans l’anachronisme d’Oulan Bator : Dans le centre ville des statues de guerriers côtoient des bâtiments à l’architecture Stalinienne et des tours de verre qui rappellent la Corée du Sud ou Singapour. Au pied des tours délabrées, un groupe de jeunes habillés comme des stars de la K pop, blousons en cuirs, grosses chaines et sneakers qui brillent au pied. (J’apprendrais plus tard que les Mongols adorent la nourriture, la mode ou la cosmétique Coréenne.) Cent mètres plus loin un cavalier fait paître ses chevaux et vaches le long de la bande d’arrêt d’urgence. Plus loin un autre troupeau, près d’une station essence. Partout en périphérie des villes on aperçoit des yourtes de nomades sédentarisés: Elles sont installées dans des terrains clôturés et le soir parfois on peut voir les enfants y enfermer le bétail après l’avoir laissé brouter sur les terres-pleins et les terrains vagues. 
Au camp, les tâches se retrouvent encore plus simples que prévues : Quand il n’y a pas de touristes il n’y a rien à faire. Les enfants (je n’ai jamais bien su de qui ils étaient la progéniture) m’emmènent en balade avec eux. On me donne un cheval “slow, slow” et on me demande si je fais du fitness car je ressemble aux filles de la TV. OK, les mioches, je vais vous montrer que je suis pas une petite chose délicate. Je m’en sors pas trop mal. Je ne gagne pas la course qui s’organise spontanément mais je ne suis pas la dernière non plus, et surtout, je me démerde mieux que l’autre volontaire, un mec grande gueule à qui on a confié un cheval “good, fast” mais qui contrôle pas grand chose. Tout s’enchaîne très vite, les galops comme les arrêts dans les yourtes voisines pour boire un thé Mongol (du lait chaud avec du beurre salé) ou de l'airak (du lait de jument fermenté, servi avec quelques mouches et poils flottant à la surface.) Les gamins me font des pouces en l'air « nice, nice, good » quand comme eux je lâche les rênes pour faire l'avion au grand galop, c'est bon je suis adoptée, le lendemain ils me filent un de leurs chevaux de course.
Les Mongols ne donnent ni caresses ni noms à leurs chevaux. Pour les reconnaître ils utilisent le nom de leurs robes et leurs âges (le bai de 3 ans, le bai de 7 ans, l'alezan avec l'étoile sur le front etc.) Le petit cheval blanc qu'on me donne a une entaille verticale sur chacune des oreilles. Quand les gosses parlent de lui ils utilisent un mot qui ressemble à Boromir. Ca sera donc son petit nom pour la semaine. Bor s'essouffle vite (il est pas tout jeune) mais il est rapide et surtout il a la gagne. Ma deuxième course est un succès, mais les enfants, taquins, me font remarquer que j'ai un avantage : j'ai une selle alors que eux montent à cru. En descendant je reste longtemps avec mon nouveau p'tit pote, il a l'air d'apprécier les gratouilles derrière les oreilles et bientôt il vient se nicher contre moi, la lèvre pendante et les yeux fermés. Je m'attendais pas à ça de la part d'un cheval à la réputation de « semi sauvage » dont tout le monde m'a dit qu'ils n' étaient pas proches de l'homme, et je me mets à chialer d'émotion. Je crois que je réalise enfin où je suis.
Dès le troisième jour c'est le chaos au camp : L'autre volontaire  s'est bourré la gueule à la vodka et a entraîné avec lui le soigneur des chevaux. Ivre mort, il essaie de monter sur un cheval encore attaché et dessanglé, et se pète lamentablement la gueule. Pendant ce temps, le volontaire tente de seller son cheval qui lui décoche une splendide ruade en pleine tête, le tout sous les regards hallucinés des touristes et de la « Camp Manager »  une jeune occidentale de vingt ans, qui ne gère rien du tout. On improvise une ruse, et prétextant vouloir les aider on jette les selles au sol et libère les chevaux. Le lendemain l’autre volontaire est prié de foutre le camp et je pars pour mon premier trek. A mon retour je découvre que le soigneur a eu un accident de moto, certainement ivre, et que lui et la Camp Manager qui est aussi sa compagne, se sont fait remercier. Me voilà promue Camp Manager.
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dansmon · 7 years ago
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Girly trip dans l’East London avec Estelle pour voir Frank Ocean au LoveBox Festival.
Photos d’Estelle. 
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