Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Dorian Wotton • Age inconnu du grand public •
Membre de la Haute.
Colérique, Mauvais, Matérialiste, Pervers, Sadique, Possessif, Jaloux maladif, Passionné d’art, Imprévisible, Bonnes manières, Violent, Narquois, Manipulateur
“The only way to get rid of temptation is to yield to it.”
0 notes
Text
THE BOY WHO BECAME A MONSTER
L’été a commencé. Kevin se tient dans le salon, écoutant l’horloge qui produit le son répétitif du tic toc, l’approchant chaque seconde du moment où ses parents reviendraient d’aller chercher sa petite soeur à l’école. Il se ronge l’ongle et regarde avec dédain la maison dans laquelle il vit. Trop clean, trop claire, trop classique.
-Hmpf.
Kevin rêve de vivre comme un vrai prince, un Dandy. Il n’en peut plus d’entendre tous les soirs ses parents chuchoter à la faible créature qui lui sert de petite soeur que tout iras mieux dans le meilleur des mondes quand ils trouveront un moyen de renverser la Haute et leurs idées fascistes. Il n’en dit rien. “Tu ne parles pas, Kevin?”. Kevin ne parle pas, en effet. Il sourit, et continue son dîner. Ses parents pensent alors qu’il est d’accord, qu’il n’a rien à ajouter.
Coup d’oeil à l’horloge, c’est bientôt l’heure. Le brun repose sa copie du Portrait de Dorian Gray sur le canapé, et se lève tranquillement. Il s’étire comme un félin en baillant, et part chercher son arbalète comme il irait se servir un verre d’eau. La poignée de la porte se tourne et ses parents entrent. Sa petite soeur dirige sa tête blonde, ses cheveux ondulant au gré de ses sautillements, jusqu’au réfrigérateur, où elle se prend un quatre heure. Le père souris en regardant son fils bander la corde de son arme.
-Tu t’entraînes pour la révolution, fiston? C’est b-
Un gargouillis coupe sa phrase en mi chemin, suivi du cri étranglé de sa mère tremblante qui se tétanise devant la scène. Le père de famille se tiens la gorge, un filet de sang régulier s’éjectant de son cou où il a retiré la flèche comme un sombre idiot. Il tente de parler, mais manque de tomber inconscient sous le choc. Sans bruit, une autre flèche l’atteint en plein coeur.
La mère de Kevin regarde son fils avec horreur, les yeux écarquillés à outrance, ses mains marquées par l’âge qui commence à prendre de l’avance sur son physique de quarantenaire tremblant. Son mari se tiens à ses pieds, mort, le sang avançant petit à petit sur le parquet vernis. Kevin aime cette image. Après avoir profité du spectacle, il souris en grand à sa génitrice.
-Ah! Heureusement que vous m’avez donné des cours. Tu vois comme je suis un as de la flèche ? ... Ben quoi ? Tu vas pas me féliciter ? C’était précis.
La petite dans la cuisine fixe la scène, son goûter à ses pieds, livide, pendant que la mère crie de rage et de deuil, tentant d’avancer vers le fruit de ses entrailles pour l’attraper par la gorge. Kevin, en possession de ses moyens, recule avec souplesse, montant sur la table en gloussant. Un, deux, trois flèches dans le corps de sa pauvre mère, qui crie de douleur la première fois, gémis de détresse la deuxième, avant de s’écrouler complètement au sol la troisième, un faible geignement sortant de sa gorge. Elle bouge encore.
Le brun lui marche dessus pour aller à la cuisine après avoir sauté de la table. Il approche sa soeur avec un grand sourire. La petite sanglote, regardant son grand frère avec un espoir. Un espoir qu’il lui dise que tout va bien, qu’ils vont se relever. Qu’il s’agissait simplement d’une répétition pour tuer des gens de la Haute. Pourquoi aurait-il tué papa et maman ? Il se penche à sa hauteur, lui caressant les cheveux lentement, et elle se calme. De ses lèvres étirées en un grand sourire aussi contagieux que la Grippe PF0, sortent des mots horribles, ses yeux noirs s’écarquillant et se remplissant d’une étincelle malsaine.
-Toi, petite merde, tu aura au moins appris quelque chose avant de mourir : la vie appartiens aux plus forts. Et tu as eu bien de la chance de vivre aussi longtemps. Maintenant, je vais être miséricordieux et te tuer, pour que tu ne vives pas toute ta vie avec un gros traumatisme. Mais aussi parce que tu ne sert absolument à rien. Ni intelligente, ni belle, ni cultivée. Tu vois, c’est pour garder les gens qui servent à quelque chose et éviter les vermines qui sur-peuplent la terre que la purge a existé.
L’enfant pleure, la morve lui coulant du nez, impuissante, alors que Kevin recule, bandant une dernière fois sa corde. Il lui offre un grand sourire, et lui envoyant un baiser suivi d’un “Bonne nuit, le rat.”, avant de tirer, en plein dans son front.
Le plancher est couvert de sang, et le jeune homme chantonne en retournant dans le canapé, reprenant tranquillement sa lecture après avoir appelé les personnes responsables du maintient de l’ordre. Il attend tranquillement, tout heureux de pouvoir bouger, et d’avoir la vie qu’il mérite.
L’ordre était déjà en place et avait remplacé le gouvernement, et cet enfant avait l’air prometteur, là, dans sa grande villa, couvert du sang de ses proches, un sourire insolent sur ses lèvres, saluant les nouveaux venus avec un petit signe de main, fier de lui. Il était un bon élément pour prétendre au titre de citoyen de la Haute. Ses parents, éveillés hérétiques déjà surveillés par la Haute, avaient été éradiqués par cet adolescent clairement dérangé. Tout sourire, docile, il les suivaient, démarrant sa nouvelle vie.
“ Au moins, eux, ils ne mourront pas de la grippe? Je suis un fils modèle, moi madame.”
0 notes
Text
“ I am tired of myself tonight. I should like to be somebody else. “
LORD HENRY WOTTON
A nobleman and a close friend of Basil Hallward. Urbane and witty, Lord Henry is perpetually armed and ready with well-phrased epigrams criticizing the moralism and hypocrisy of Victorian society. His pleasure-seeking philosophy of “new Hedonism,” which espouses garnering experiences that stimulate the senses without regard for conventional morality, plays a vital role in Dorian’s development.
DORIAN GRAY
A radiantly handsome, impressionable, and wealthy young gentleman, whose portrait the artist Basil Hallward paints. Under the influence of Lord Henry Wotton, Dorian becomes extremely concerned with the transience of his beauty and begins to pursue his own pleasure above all else. He devotes himself to having as many experiences as possible, whether moral or immoral, elegant or sordid.
“Hello, my name is Dorian Wotton,
pleasure to meet you.”
Depuis qu’il a rejoins la Haute, Dorian a changé de nom. Grand fan du travail du romancier Oscar Wilde, il a repris le nom également de son second personnage favoris. Habitant dans un somptueux appartement en ville, il s’amuse souvent à descendre dans les quartier pauvres pour y entuber des personnes, leurs faisant croire qu’il va leurs donner le remède car il les aimes plus que sa propre vie.
Dandy de la Haute, il est extravagant. Il porte du maquillage, moult bijoux, de la fourrure, et beaucoup de costumes fort chers. Il aime le vintage, et les couleurs voyantes, quand il ne porte pas du noir ou du bordeaux. Poli, habile de ses mots, souriant, on pourrait croire au Prince charmant. Et Dieu qu’il est beau! Pourtant il est pourris. Pourris jusqu’à la moelle, odieux, méchant et parfois pathétique. Un enfant qui se prend pour un Roi, une vermine qui se cache derrière des paillettes et de l’or.
On ne connaît pas son âge, il ne le donne pas. Ni son ancien prénom. Il vous montre la facette de lui même qu’il veut bien que vous voyez, jusqu’à ce qu’il n’en ai plus rien à faire de l’opinion que vous vous faites de lui, qu’il n’a plus rien à obtenir de vous. Et là, il se montre comme un monstre. Tel la Barbe Bleue, il aime avoir de la compagnie chez lui, mais quand il s’ennuie, à défaut de les tuer, il les jettes une fois devenus fous, à la rue. Son nom est une rumeur, certains disent qu’il faut s’en méfier, d’autres que c’est un charmant jeune homme. Et les deux opinions favorisent la légende. On veut s’en approcher, savoir si c’est vrai, ou le remettre dans le droit chemin, qu’il devienne doux comme un agneau. On veut toujours, au fond, être celui ou celle qui transforme le bad boy en adorable mari. Ainsi , l’araignée attire dans sa toile plusieurs insectes différents, joue avec, et une fois rassasiée, les laisse pourrir.
Croyez moi, il vaut mieux pour vous que vous écoutiez avec attention les mots sages de cette folle en haillons au coin d’une rue, qui fait la manche, tremblante et mourant de la Grippe, qui vous chuchote que “Dorian Wotton est un monstre, un monstre, un pourri du cul!”
0 notes
Text
E X T R A V A G A N Z A
Ah! Vous voilà chez Dorian. Entrez, c’est cosy.
Il a pris soin de redécorer un immense appartement pour que l’on s’y croit dans les années 1900. Là , au dessus de la cheminée, se tient un grand portrait de l’hôte. Comment as-t-il eu autant d’objets anciens ? Mes chers, avec le nombre de morts sous la Grippe pendant la Purge, il y avait tellement de beaux objets abandonnés, de l’art, des livres, des vinyles, des tenues.. Et il a pris tout ce qu’il a pu!
Collectionneur, chapardeur, il aime énormément tenir des soirées avec les gens de la Haute. C’est le Party Man des alentours, un vrai Gatsby. Cela dit, il ne fait rien de tout cela pour attirer une femme, mais bel et bien simplement pour s’amuser. Vivre comme un gentleman, comme un Dorian Gray.
Il aime être aimé. Sourire poli, courbette, il embrasse la main des femmes qui entrent, leurs priant de se mettre à l’aise tandis qu’un orchestre joue des valses anciennes et qu’un domestique prend les vestes des invités. Dorian est connu pour son sens de la fête.
Mais il y a deux facettes aux fêtes de Dorian.
Quand il n’est pas l’hôte de grandes soirées mondaines, il traîne dans des tenues moins extravagantes dans les bas quartier, couchant avec des prostituées, couchant des piliers de bar comme s’il était immortel, comme si lui n’allait jamais mourir. Son nom lui est monté à la tête et parfois il regarde le portrait en attendant qu’il bouge. Le portrait ne bouge pas, mais les rides d’expressions sur son visage, que le miroir lui renvoie plus clairement nuits après nuits , elles, sont bien visibles. Du moins à ses yeux écarquillés d’horreur. Dorian peste, crie, balance ses meubles et supplie le diable de le rendre immortel.
Chaque personne qui m'a vu briller tard le sait. Je suis comme votre idéal secret, et si vous n'm'aimez pas encore,
Vous finirez par le faire c'est plus fort que vous,
Car je suis malin, gentil, vif. Loyal, précis, curieux, créatif. Mais encore puissant, génial, honnête. Charmant, drôle, sage et rapide. J'ai plus d'un millier d'idées par semaine, Chaque personne qui m'a vu briller tard le sait.
Je suis comme votre idéal secret, et si vous n'm'aimez pas encore Vous finirez par le faire, c'est plus fort que vous. Oui vous finirez par le faire : c'est plus fort que vous. Oui vous finirez par le faire : c'est plus fort que vous. Je suis comme votre idéal secret, et si vous n'm'aimez pas encore, Vous finirez par le faire,
c'est plus fort que vous .
0 notes
Text
“THE SYBIL VANES”
La jeune femme se plaît, dans ce grand et bel appartement, au milieu du quartier de la Haute. Le matin, elle se promène dans sa magnifique chemise de nuit blanche et légère, dont l’arrière traîne sur le parquet ciré, et elle ouvre la fenêtre pour y observer la ville, surprise d’y voir un environnement qui ne date pas des années Victoriennes. Elle inspire l’air qui entre et qui fait bouger les rideaux dans un courant d’air.
Cela fait bien une semaine qu’elle vit ici. Et Dorian est si adorable, si gentil. Il la traites comme une princesse, brosse ses cheveux, l’embrasse comme aucun homme ne l’a jamais fait. Il n’est pas rebuté par les symptômes de la grippe qui la ronge, non. Il lui a promis de lui ramener le remède. Car il l’aime. Elle sourit en s’étirant, connaissant à présent l’appartement de long en large et en travers. S’avachissant sur le canapé de velours olive, elle soupire d’aise, fermant les yeux.
Une porte s’ouvre, et Dorian descend de l’étage, boutonnant doucement sa chemise blanche, ses cheveux humides tombant légèrement sur son front. Qu’il est beau, son Dorian. La rousse se redresse avec un grand sourire.
-Mon amour!
Mais cette fois, Dorian ne sourit pas. Il la regarde simplement, sans aucune émotion. Le sourire quitte les lèvres de la jeune femme et un pic de panique la prend à la gorge, elle porte une main à son coeur, entre ouvrant les lèvres en se demandant ce qu’elle a fait de mal. L’homme s’approche lentement, sévère, et la reluque en fronçant le nez avec un dégoût qui lui brise le coeur.
-Dorian..
Il finit par lui tourner le dos, faisant craquer sa nuque en soupirant, lui lançant ces quelques mots comme s’il lui demandait si dehors, il n’y avait pas beaucoup de nuages.
-Dégage de chez moi.
Elle croit tomber dans les vapes. Dégager ? Mais hier même, sur l’oreiller, il lui avait dit qu’il l’aimait, encore une fois.. Qu’avait-elle fait de mal ? Il l’avait pourtant vu au détour d’une rue dans un quartier mal fréquenté, et lui avait proposé de lui offrir un verre, et le lendemain il était venu chez elle lui offrir une rose. Un vrai conte de fées. Et là, il lui disait de partir ? Elle ne comprenait pas, lui qui parlait mariage..
-Dorian, je..
Il soupirait, gonflant son torse et fermant les yeux, ses narines se dilatant alors qu’il perdait patience, sa voix devenant plus grave et menaçante.
-Je t’ai dis de prendre la porte.
Elle sanglotait à présent, et le son le dégoûtait autant que l’odeur d’un cadavre en pleine putréfaction. Il se retournait, lui hurlant dessus en la prenant par le bras, la traînant jusqu’à la sortie.
-Sors de chez moi!! Tu me dégoûtes avec tes jérémiades!! Tu n’es pas intéressante, tu est vide, vide comme les vases entre le temps où on retire les roses fanées et celui ou on en ajoute de nouvelles! VIDE!
Elle l’ennuis, toujours la même rengaine. Et à force à ses yeux, elle deviens laide. D’un coup de pied, il la pousse dans le couloir sur le pallier, et elle manque de tomber dans les escaliers, appelant son prénom en pleurant hystériquement.
Il ferme la porte, et il l’oublie.
Plus tard, en ville, Dorian aperçoit un jeune homme de sortie. Il hausse les sourcils, piqué par un vif intérêt. Qu’il est beau et gracieux. Si jeune, si frêle, si androgyne. Un sourire étire ses lèvres et il l’approche.
-Bonsoir, Dorian Wotton. Je vous paie un verre ?...
“Some things are more precious because they don't last long.”
0 notes
Text
Quel mal te ronges, Dorian?
Trouble de la personnalité Borderline.
Le trouble de la personnalité borderline (TPB), ou trouble de la personnalité limite (TPL), est un trouble de la personnalité caractérisé par une impulsivité majeure et une instabilité marquée des émotions, des relations interpersonnelles et de l'image de soi.
Le terme anglais borderline (« cas-limite » ou « état-limite ») est issu de l'expression utilisée par le psychiatre américain Charles Hamilton Hugues, en 1884, « the borderland of insanity », et s'est ensuite appliqué aux hypothèses psychanalytiques dans lesquelles le terme désigne un type frontière entre « l'organisation névrotique » et « l'organisation psychotique ». D'après cette théorie, il reposerait sur l'angoisse de perte d'objet et se traduirait par une insécurité interne constante et des attitudes de mise à l'épreuve de l'entourage incessantes. Les personnes atteintes souffrent fréquemment de dysphorie.
Les relations interpersonnelles sont particulièrement instables et intenses pouvant facilement passer de l'idéalisation à la dévalorisation de l'autre. Les modalités défensives permettant de décharger l'angoisse ressentie comprennent: réactions impulsives voire agressives, troubles alimentaires, comportements et sexualité à risque, conduites addictives, voire dans les cas les plus extrêmes automutilation ou tentatives de suicide. Ces comportements peuvent provoquer par la suite une phase de culpabilité et de honte qui peut engendrer à son tour une nouvelle phase de comportements impulsifs.
Narcissime.
En psychiatrie, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Mini DSM-5. Critères diagnostiques, 2016) classifie actuellement les troubles dits « narcissiques ». Selon ce manuel : « Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d'être admiré et de manque d'empathie qui apparaissent au début de l'âge adulte et sont présents dans des contextes divers (Le sujet a un sens grandiose de sa propre importance. Il surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport. Etc. ».
Syndrome de Dorian Gray.
Le syndrome de Dorian Gray (SDG) désigne un phénomène culturel et social caractérisé par l'orgueil extrême d'un homme en ce qui concerne son apparence et ses capacités physique. Il est souvent accompagné de difficultés d'adaptation à la maturation psychologique et au vieillissement du corps.
Le SDG se caractérise par une triade de symptômes qui se superposent et de ce fait combinent des signes de dysmorphophobie, d’une personnalité narcissique et d’une immaturité engendrée par un ralentissement de développement, souvent remarqué dans la paraphilie.
Afin de conserver sa jeunesse éphémère, l’homme atteint de ce syndrome aura tendance à recourir à des produits et services tels que des greffes de cheveux, des médicaments contre l’impuissance, et des interventions chirurgicales. Par conséquent, il pourra résister aux implications psychosomatiques et psychodynamiques du syndrome. Le nom “Dorian Gray” fait référence au protagoniste du roman Le Portrait de Dorian Gray paru en 1891. Dans ce roman, un bel homme détruit sa vie personnelle, sociale et émotionnelle à cause de son hédonisme et de son amour-propre excessif, cependant, en gardant un portrait de lui vieillissant surnaturellement à sa place, celui-ci parvient à préserver sa beauté des ravages du temps et de son style de vie immoral.
0 notes