Bienvenue dans mon petit concentré de haine ordinaire.
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Introduction
Au XVIIè siècle, un immonde salopard du nom de Pierre Corneille écrivit ceci dans Le Cid : « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».
Mais tu sais, mon con, la gloire, on s’en balance, finalement. Donc du coup, le péril, je m’en serais passé avec grand plaisir. Non que j’aie une vie exceptionnelle, loin s’en faut, même. Elle paraîtra très certainement banale à bon nombre de gens. Cependant, à mon maigre niveau, je pense pouvoir résumer ma (courte) vie en citant ce formidable acteur qu’est Michael Caine : « I wouldn't have minded easy but things just never worked out like that. » (La facilité, je n’aurais rien eu contre, mais les choses ne se sont simplement jamais présentées comme ça.).
Bref, long story short : 26 ans, papa d’un petit bout (adorable au demeurant) de bientôt 4 ans, séparé de sa tarée de mère qu’il s’efforce de supporter sans faire de vagues depuis autant de temps (même s’il ne se fait pas d’illusions, il a sûrement ses mauvais côtés lui aussi), anxieux chronique depuis une quinzaine d’années, dépressif depuis… bonne question, situation professionnelle instable, bref, le cocktail explosif, non ?
J’ai besoin d’un déversoir. D’un endroit où laisser couler ce flot, ce torrent de pensées ininterrompu qui me monopolise, qui me paralyse, et qui (pas de nouvelle rime en -ise, sorry) me pousse lentement mais sûrement à l’atrophie.
Ce blog sera donc celui d’un aigri. D’un type qui n’y viendra que pour y déverser sa colère, sa hargne, et son courroux (coucou). Peut-être parfois pourrez-vous y constater une accalmie. Voilà qui serait d’ailleurs un bon exercice : me forcer à la positivité.
Ce ne sera pas travaillé. Ce sera du quasi-instantané. Le but, au-delà du simple fait de me plaindre, est aussi de vous donner un aperçu de ce qui se passe dans un cerveau comme le mien lorsqu’une phase anxieuse, par exemple, décide de le paralyser totalement, de ne l’épuiser pour n’en laisser qu’une sorte de noix moisie à peine capable de se régénérer.
Que dois-je vous souhaiter, du coup ? « Enjoy » ?
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