confinees-en-plein-air
Confinées en plein air
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Accueillies sur une ferme collective en Aveyron, 6 compagnonnes de fortune qui ne se sont pas choisies ont pourtant choisi de rester ensemble et de faire de ce temps contraint un espace d'expérimentation, de réflexion, de création. Morceaux choisis.
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Pensées barrières contre le virus de la peur
Confinées mais pas atomisées ! Toutes ensemble le premier mai !
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Carte postale sonore n° 3 : Habitante pirate Cher Dédé-destinataire, Voila maintenant plus d’un mois que nous habitons sur la ferme de M. En cette mi-avril les pics verts et noirs chantent d’une allégresse contagieuse, et il est surprenant de se sentir chaque jour un peu plus chez soi. Nous quittons notre veston d’oiseau de passage pour devenir peu à peu des habitantes de cette drôle de zone d’autonomie temporaire. Et toi cher Dédé comment habites-tu cet espace éphémère du confinement ? Et le reste du temps, comment habitons nous au juste?
Cette semaine nous avons choisi de te présenter Clara, une des six compagnonnes de la Collectouffe. Elle nous a raconté sa manière à elle d’habiter. Habiter en bande, en joie, en lutte. Habiter en squatt. Haut les cœurs cher Dédé et continue de murir tes espaces intérieurs, avant la sortie au grand air ! Signé La Collectouffe ---------------------------------------------------------------------------------- Morceaux choisis de : -Yom, Ivresse, album Le silence de l’Exode -GIora Feidman, The Klezmer’s Freilach -TAZ, Zone d’autonomie temporaire, Hakim Bey en libre accès :  infokiosques.net/IMG/pdf/Hakim_Bey_-_Zone_Autonome_Temporaire.pdf
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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A écouter - Voix entremêlées, mots susurrés, joies criées... Nous prêterez-vous l’oreille? 
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Confinées le poing levé !
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Lettre ouverte d'une habitante
A travers ce carnet de bord virtuel, nous souhaitons aussi partager les crayons, les plumes et les micros avec ceux qui nous entourent physiquement aujourd’hui, ceux avec lesquels nous partageons cette expérience si singulière du confinement.
Jonia, qui œuvre avec nous sur la ferme a écrit cette lettre, adressée aux gens de son village, que nous retranscrivons ici.
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Être de nulle part. Être d’ici et de là. Ne pas être d’ici. Être de là.
        Cela fait des années que je cherche à appartenir à quelque part...c’est assez vague dit comme ça mais pour moi ça veut dire :
Tenir à ce qui m’entoure et y tenir avec d’autres. Tenir à cette forêt, cette prairie, ce coin où je vais chercher des pissenlits, le rebord des fenêtres de ma voisine et ses pots dont le contenu se transforme au fil des saisons…
Apprendre de ce qui m’entoure au présent, au passé, au futur. Connaître la station d’épuration qui reçoit mes eaux grises et noires, le lieu où sortait la source du village qui coulait même par temps de sécheresse et qui a été détruite dans les années 80, le nombre de bars qu’il y avait au village dans les années 50, l’équipe de basket féminin de cette commune de 500 habitants qui concourut en 1ère division dans les années 90, la bataille qui est livrée chaque été par l’équipe municipale pour que l’école ait le nombre d’enfants suffisants pour pouvoir rester ouverte.
Connaître ces histoires avec d’autres, se les raconter.
Etre en relation avec ce qui m’entoure. Penser avec les autres habitants à ce que nous voulons pour aujourd’hui et pour demain. Penser avec les abeilles, les campagnols, les anciens et les anciennes, les vaches, les hirondelles, les migrants, les papillons de nuit… Faire avec mes mains et avec mon cœur, faire des choses qui apportent quelque chose à la communauté.
         Je ne suis pas Aveyronnaise -en tous cas pas pour l’instant. Je suis née au Québec, mon père était belge né au Congo, ma mère d’Orléans mais ayant grandi dans les Pyrénées Orientales. Et j’ai grandi à Toulouse.
Adolescente j’ai cherché à m’inventer des racines imaginaires en Afrique, sur un bateau qui s’arrêterait sur d’autres continents dans des communautés qui elles n’auraient jamais bougé tellement leurs racines seraient profondes.
Les racines imaginaires ne m’ont pas donné ce que je cherchais et la quête a continué – longtemps avec une bonne dose de souffrance, de sentiment de vacuité, de mésestime de moi même… De Toulouse je suis partie vivre dans l’Hérault, puis retour à Toulouse, l’Ariège, le Tarn.
J’ai crée des liens dans les différents coins de campagne où j’ai habité, avec des personnes, avec un paysage mais pas avec l’histoire des lieux (son passé, son présent et son devenir). Je n’étais pas encore disponible en moi même pour une rencontre plus profonde.
Ici il y a quelque chose de différent qui s’est passé. Au village j’ai été accueillie et j’ai montré aussi que je voulais être accueillie. Les « néo-ruraux » du coin, avec qui je partage un vécu assez similaire, m’ont accueillie. A Villefranche, la constellation des gilets jaunes m’a ouvert les bras.
Je ne m’attendais pas à ça et c’est bon.
            Aujourd’hui je suis confinée chez moi à Lunac, village de 50 habitants, quand je ne vais pas travailler au verger à Cabanes ou à la ferme à M. Je peux parler à mes voisines par la fenêtre ou à 10 mètres de distance, je peux marcher dans le village, on est si peu nombreux qu’on se croise de loin forcément. Je sens bien que c’est un grand privilège d’avoir pu choisir d’habiter à la campagne. C’est bientôt l’heure de commencer le potager et j’ai un peu d’espace pour bricoler.
Aujourd’hui au village j’ai croisé (de loin) plus de monde que d’habitude, j’ai entendu des enfants et le bruit des sabots d’un cheval. Est-ce le printemps qui nous amène dehors ou bien l’arrêt de nos activités spécialisées chacun de son côté, des enfants aux adultes ? Je vois Adrienne passer sous ma fenêtre avec ses 92 ans et j’espère fort que ce virus de merde ne nous l’enlèvera pas, qu’elle pourra continuer à me raconter par petits bouts les histoires de sa vie qui sont aussi celles du village.
Ce confinement c’est l’occasion d’un ralentissement. Ce virus me renvoie au fait que sans l’infrastructure des transports, c’est d’abord là où je vis que les choses se passent. Et ça fait lien avec mon désir d’enracinement.
En commençant à parler de quelque part, d’un lieu précis, Lunac, j’arrive mieux à me  situer dans le monde, à ressentir  ce qui nous lie tous, les peuples du monde entier. Je ressens combien nos sorts sont liés.
Et vous d’où venez vous ? Depuis quand vivez vous à Lunac ? C’est quoi ce village pour vous ? Quelles sont les histoires qui vont ont marquées ? A quoi rêvez-vous pour ce village ?
J’aurais beaucoup de plaisir à vous lire, à vous rencontrer par les mots. Cela pourrait donner lieu à un petit journal si le cœur nous en dit.
Prenez soin de vous, de vos proches et de ce qui vous entoure.
Jonia
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Le mystère plane toujours sur le sens des mots de cette chanson populaire occitane. Voici une des interprétations qui raisonne en nous, elle est tirée de L’Echo Raleur. “Il s’agirait d’une femme qui a mal à son sexe, et va en parler avec sa voisine : Avortement? Douleurs de règles? Homosexualité? Maladie "honteuse"? Ou simple besoin de parler de son corps entre femmes?”
La collectouffe s’empare de ce chant unificateur et puissant avec sincérité et en fait une ode au féminin et à la vie ! 
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Carte Postale sonore n°2 – Corps indociles
Cher Dédé-destinataire,
Dans le petit village de M. où nous demeurons toujours, des échos extérieurs nous arrivent et viennent contracter nos corps dans de drôles de codes de conduite.
Pourtant il faut bien l’avouer, emballées par le grand air et le temps distendu, nos mains n’en font qu’à leur tête. Jour après jours elles apprivoisent de nouveaux gestes et plongent avec délice dans la pate et la terre. Elles se libèrent de leurs anciens plis quotidiens et prennent plaisir à se salir pour se se redéployer en matière inconnue. Alors cette semaine nous t’envoyons cher Dédé quelques bribes de nos corps en mouvement.
Bon courage pour les temps à venir, et en l’absence de terre à l’horizon continuons de naviguer à vue !
La Collectouffe
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Morceaux choisis de :
-Nos Cabanes, Marielle Macé
-Surveiller et Punir, Michel Foucault
-Au bord de l’eau, Rémi Geoffroy Trio (Mazurka)
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Des blettes des blettes des blettes !! C’est la saison et à la ferme de M. on en cultive, on en ramasse, on en vend, on en cuisine, on s’en bourlèche les papines. Elles viennent joyeusement verdir une soupe, un bouillon, un gratin, une galette, un clafoutis.
Mais nous cherchons encore comment marier la blette au chocolat. Alors, n’hésitez pas à partager vos recettes gourmandes !
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Ralla Buya est un personnage féminin du Rif (région du Nord du Maroc). Les Riffains la célèbrent depuis des millénaires dans des izri, courts poèmes chantés. Figure récurrente dans la vie riffaine, elle est chantée et dansée par les femmes lors de cérémonies festives, accompagnées de coups de tambours. Les thèmes de Ralla Buya formeraient “une sorte de commentaire sur les histoires, les espoirs, les aspirations, les frustrations et les triomphes de la vie, comme un miroir qui reflète la vie de la communauté”.
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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A Ecouter - Carte postale sonore n°1, 20 mars 2020
Cher.e.s Dédés destinataires,
Nous t’écrivons depuis le petit bourg de M. où nous sous sommes contraintes de prolonger notre séjour, pour des raisons sanitaires dont nous avons encore un peu de mal à saisir l’ampleur. Confinées en plein air dans une ferme collective, nous partageons le quotidien d’une dizaine d’habitants qui vivent et travaillent ici. Pour l’instant le soleil brille et Monsieur C 19 ne nous a pas encore importunées de sa visite. Alors nous profitons de cette météo au beau fixe pour te partager un aperçu sonore du climat qui règne ici.
Haut les cœurs cher.e.s Dédés et à très vite,
La Collectouffe
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confinees-en-plein-air · 5 years ago
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Enivrons-nous de poésie et de vin de pissenlit !
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