cinqcentimetresparseconde
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cinqcentimetresparseconde · 29 days ago
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Et quand même,
Merci pour les nœuds au cerveau, le jugement.
Merci pour la recherche de la vérité, celle la plus proche du noyau.
Du coup merci pour l'humilité qui vient avec.
Car tout est un peu ma responsabilité malgré l'ignorance.
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cinqcentimetresparseconde · 3 months ago
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J'ai aucune idée de qui je suis.
Et j'ai aucune idée de quoi ressentir face à ça.
(en ce moment je pense beaucoup à des gens morts, et c'est plus facile de se connecter à eux, ils sont partout et dans tout)
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cinqcentimetresparseconde · 4 months ago
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Je n'entend rien
Et chaque son fait partie de mon silence interne .
Dans une bulle flottant dans le monde, je traverse la vie comme parfaitement présente aux sensations.
Tout est plus silencieux et en même temps si nettement plus puissant.
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cinqcentimetresparseconde · 4 months ago
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Automne
C'est le retour du silence
Et mon cerveau se tait
Calme plat
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cinqcentimetresparseconde · 5 months ago
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Rien ne change mais tout a changé.
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cinqcentimetresparseconde · 5 months ago
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Pardonner c'est donner une part.
Voilà la tienne.
Qu'est ce que tu aurais bien pu faire de plus (ou de moins) face à une marionnette molle qui te criait de lui donner vie ?
Merci. Car pendant un temps tu l'as fait, seulement ton regard me permettait de m'épanouir. Merci d'avoir joué le jeu quand même. Merci de m'avoir transmis ton monde, je ne l'ai pas seulement entrevu je l'ai traversé, j'ai vécu et senti tes émotions comme un témoin intime. Non tu n'étais pas tout seul, j'étais au moins là pour sentir tout avec toi (peut être même à ta place).
Comme je le disais à l'époque, oui je tenais comme une moule à son rocher. Comme la prolongation d'un monde extérieur inconnu, je n'existait que par ce monde.
La profondeur de mon amour pour toi n'y change rien, n'y a rien changé et ne changera pas. "Ce qui a fusionné ne peut pas être séparé"
Malgré tout ce que je pensais être un désastre, malgré ma dépression, peut-être la tienne aussi, malgré l'eczéma qui m'a rongé pendant ces années, malgré les étiquettes que j'ai fini par poser sur toi, moi, nous. Malgré les désastres oui.
Merci infiniment. Ce matin mon coeur est grand. J'ai rencontré mes abysses grâces à toi. Tel Virgile accompagne Dante, tu m'as fait plonger en moi, tu as eu cette sorte de persévérance malheureuse qui nous a permis de créer quelque chose de si gros que je ne pouvais pas passer à côté. Que je ne pouvais pas renier toutes les émotions associées à nous. Cette passion dévorante, ce nous, cette absorption, c'est mon prétexte pour tout me redonner à moi même.
Quand je retrace tout, ça n'aurait pas pu être autrement. Mais waw, qu'est ce qu'on a été vaillants. Toi, va savoir pourquoi, tu voulais pas me lâcher, même si je ne te donnais pas grand chose en substance, juste un abandon total. Et moi je replongeais dans ça avec une confiance infinie. Sure que je pouvais en apporter quelque chose.
J'y ai pas cru mais oui. Sur le moment j'ai reçu ce qui m'a permis de survivre. Enfin j'existais aux yeux de quelqu'un. Je t'ai complètement idolâtré et ça m'a fait du bien c'est vrai ! Tu étais mon monde.
Après, tout ça m'a forcé à revenir dans mon corps, à vivre pour moi, à choisir, à m'aimer pour moi au moins un minimum.
Aujourd'hui, je saisis une vérité plus grande et je vois qu'on avait tout les deux le cœur aussi pur. J'ai goûté mes ombres, la dépendance, ma propension à me jeter à corps perdu dans la vie/les expériences des autres - comme moyen de dire : je suis là pour toi regarde comment c'est dur pour moi aussi, je te vois, tes émotions sont légitimes puisque je les ressens aussi - la honte de mes choix, de mon corps, de ma parole, etc. ,la culpabilité de mes expériences - comme si tout ce que j'avais vécu ne me plaçait qu'en tant que bourreau, tout en étant en même temps la victime.
Je prends un temps pour développer sur cette culpabilité. Waw
La différence est subtile mais aujourd'hui elle s'est transformé en responsabilité.
Je sais que j'ai créé mon histoire de mes mains, tous mes choix, et surtout mes non-choix, ont créé mon expérience.
Avant je me servais de cette connaissance comme prétexte pour flageller cette créatrice. Regardez comment je me déteste au point de me faire subir tout ces malheurs. Regardez comme je me suis faite souffrir. Regardez comme je n'ai pas été capable de me donner de l'amour. (Toujours en réaction à une attente de validation extérieure d'ailleurs)
Wow. Girl regarde surtout à quel point tu continues à ne pas t'en donner quand tu dis ça !
Aujourd'hui cette créatrice je l'honore. C'est facile à dire mais elle a donné autant d'amour qu'elle a pu se donner sur le moment, je le sais aujourd'hui, je le ressens, je le vis !
Et toute cette misère, sans elle j'aurais rien vu, j'aurais pas pu mettre de la conscience sur ses schémas pas équilibrés.
Ça été comme une lutte au début, de remettre de l'appréciation, même de la joie, dans toute cette expérience. Mais finalement tout est simple.
Même si j'ai souffert, ce n'est plus une excuse, ce n'est plus une raison pour accuser l'autre. J'ai souffert. C'est tout.
C'est l'expérience de la vie.
Et quand je me coupe le doigt en tranchant un citron j'ai souffert aussi, c'est ni la faute du citron ni la mienne. J'ai créé cette situation pour me montrer quelque chose, c'est tout. Ce n'est pas une faute.
J'écrivais à l'époque : "Love me, shake me"
Oui car si tout était tout rose tout le temps je n'aurais jamais évolué. Bien au chaud dans mon cocon tout douillet, je n'aurais jamais plongé en moi, je n'aurais jamais fait tout simplement l'expérience de la vie. Je serais restée comme en perfusion dans le ventre de ma mère.
I love myself so I shake myself.
Et petit a petit j'ouvre ma sensibilité aux secousses. Alors je n'ai plus besoin de "m'infliger" des souffrances longues. Seulement un petit pincement au coeur et alors là je sais et je plonge.
Juste parce que j'ai appris à ressentir.
Plus tu ressens moins c'est dur, tu restes dans le mouvement continue de la vie.
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cinqcentimetresparseconde · 5 months ago
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Peut être qu'en y pensant très fort je me suis déplacée dans l'esprit de l'ado blessée.
C'est pas agréable la pauvre...la mâchoire serrée. Vouloir qu'on la regarde mais surtout ne parler à personne, paraître inaccessible.
Être belle, faire toujours attente à son allure, sa posture, chaque mouvement. Pour que tout ça traduise une assurance.
Finalement le soir elle est seule et elle stress, elle pleure, toujours la même chanson dans la tête.
Elle regarde le téléphone et attend un signe, quelque chose d'inhabituel qui la fera tressaillir. Même une crise d'angoisse c'est tout ce qu'elle attend, pour se sentir vivre elle n'a trouvé que la douleur encore.
Et je me pensais loin d'elle, peut être par honte, peut être par pitié. Je pensais avoir oublié, que c'était juste assez loin pour que je sois enfin devenue quelq'un d'autre.
Oui aujourd'hui je suis quelqu'un d'autre. Mais elle, elle n'a pas suivi. Elle reprend le train en marche et c'est comme accueillir une tristesse morte.
C'est elle qui aime le rap à en écouter un seul titre non stop toute une journée. Ça comble la solitude de se sentir Invincible.
Journée hors du temps, je l'ai passée a dormir, me réveiller en pensant à elle et eux, les déchirures. Me rendormir et me réveiller traversant Paris qui a habité ma transition d'elle à moi.
À Paris elle n'était plus là, forcément. J'ai tout fait pour la changer.
J'ai pris ses défauts, j'en ai joué, j'ai recommencé à rire après ces 5 ans.
La jeune ado stressée me revient en pleine face aujourd'hui, car je me suis autorisée à ressentir tout. Elle a le coeur grand et pourtant si serré.
Hamza, 2017. La musique permet le voyage temporel quand on ressent. Le corps vibre tout pareil que pour la première fois.
J'ai essayé ce matin de me remémorer plus que d'habitude, je voulais des souvenirs nouveaux, pour remettre en perspective. Rien n'est venu.
Aucune situation, moment, rien de plus que ce qui était déjà là. Aucune image, seulement la sensation. La dépression enfaite, toutes ces années c'est ce que je ressentais.
Et c'est vrai que récemment je me suis demandée, mais comment j'ai pu ressentir ça, heureuse comme je suis maintenant. Ça me paraissait trop loin.
Maintenant je sais. Tout n'est pas si loin.
Et ça a toujours été ma technique d'empathie : ressentir l'autre pour le comprendre. Aujourd'hui je l'ai fait avec moi même.
C'est douloureux et presque aussi toxique que quand je le faisais avec les autres.
Seulement là, demain j'arrête car je reprends ma vie .
C'était elle aussi qui écrivait beaucoup sa peine. Je suis heureuse de l'avoir recontacté pour ça, car c'est elle qui écrit maintenant.
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cinqcentimetresparseconde · 5 months ago
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Plein de choses a coucher.
Pourquoi j'ai pas eu le droit au bonheur avec toi et elle oui ?
Pourquoi t'as été obligé de me harceler pour avoir mon amour ?
Pourquoi je me sens encore toujours inférieure à toi, faible ?
Pourquoi je me demande si j'ai jamais été capable d'aimer ? Est ce que pour partager de l'intime avec moi la seule façon c'était de me harceler ? Est ce que j'étais si fermée que ça ?
Est ce que je ne me suis jamais autorisé le bonheur donc je n'ai eu que ce que je pensais mériter ?
Frustation
Injustice
Je cherche mais pour l'instant, dieu sait que j'ai beaucoup oublié de cette vie, je ne me remémore pas de bonheur sans que tu aies un ascendant sur moi.
TU me faisais fumer pour qu'on rit, TU me faisait l'amour pour qu'on prenne du plaisir, TU m'as écrit des mystères pour que tout ça continue, TU TU TUES.
Alors c'est ça, j'ai jamais rien donné pour nous. À part juste moi toute entière, juste comme une poupée. Le corps et l'âme mais pas l'esprit.
Oui forcement je ne me rappelle de rien parce que j'étais pas là.
J'étais comme un animal de compagnie en attente de tes regards sur moi, que tu me donnes vie, que tu me portes plus haut que le vie ne le faisait.
Mais après tout c'était ça le deal, tu me donnes de l'attention et en échange je reste à côté de toi, a dire oui à tout. Et si l'un de nous s'arrête alors la boucle s'effondre.
Aujourd'hui je trouve ça injuste parce que aujourd'hui si je te rencontrerai je te donnerai mieux. Et je me donnerai ce droit au bonheur.
Et aujourd'hui mon cœur se ferme pourtant je chéris les souvenirs doux. Ceux où c'est toi qui choisissait tout et où, comme on s'était promis sans le dire, moi j'étais là, juste là pour accompagner ta solitude, te tartiner d'amour et t'éviter d'avoir à éjaculer dans un mouchoir.
"le but c'est pas de trouver la lumière mais de pardonner aux ténèbres"
Oui l'amour a toujours été là, cet accord tacite d'échange attention-présence aimante le prouve. C'est tout ce qu'on était capable de partager pour se prouver qu'on s'aimait.
Et après c'est toujours la même histoire, la première gentille copine qui apprend au connard à aimer, il fini par la quitter parce que trop gentille, trop lisse (il lui faut une femme qui a du caractère à lui), trop insecure (pourtant tu savais que j'avais désespérément besoin d'attention ?). Ensuite il tombe sur elle, l'autre, celle qui a du caractère et il se révèle aimant, sûr de lui, il veut pas la lâcher celle là.
La fille gentille prend du temps à s'en remettre, elle a du mal à s'autoriser l'amour qu'elle rêve. Pendant un temps elle joue à la pute parce que c'est excitant, et elle finit par se caser avec un gentil pas très sûr de lui.
Tout est dans l'ordre des choses.
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cinqcentimetresparseconde · 5 months ago
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Toutes les énergies qui m'ont traversé une fois - je sais que je l'oublie parfois - restent en moi et me nourrissent pour l'éternité. Et tout est pour un bien
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cinqcentimetresparseconde · 5 months ago
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Oh, ce que j'aime les hommes
Le cœur bombé, vers l'avant, vers la vie.
Le regard juste et doux, posé vers l'intérieur.
Une présence forte en partage.
Non. Toi,
Homme heureux, toi qui aime,
Que j'aime te voir t'aimer.
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cinqcentimetresparseconde · 6 months ago
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" T'as pas besoin de comprendre quoi que ce soit t'as juste besoin d'être présente à ce qui est là."
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cinqcentimetresparseconde · 6 months ago
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J'étais beaucoup plus inspirante quand je cherchais à te plaire.
Inspirante et inspirée.
Pour te donner des courbettes, des envolées de pétales à tes yeux.
Je t'aurais donné tout le miel, toute la sève de ma beauté, toute mon humanité poétique.
Et le montrer au monde, sous prétexte que je m'éclate, bouton de roses.
Tout ça c'était pour toi, j'espère au fond que tu l'as vu, que tu sais que maintenant mes cheveux ont poussé et que je mets des pantalons larges.
Mais ça non tu ne le sais pas car je ne le montre pas, je m'ouvre et m'éclos qu'à celleux qui voient toutes les couches, les states de ma sève.
Qui savent le temps, qui savent les pleurs, qui savent l'amour. Tout ça, tout moi, c'est pour eux.
Celleux qui me donnent je leur rend, comment donner au monde des cailloux perdus jetés dans l'eau ?
Tout ça c'est pour moi, comme un journal.
Et plus ce journal s'ouvre à ceux qui ne savent pas mon miel, mon essence, plus je ferme les portes. Je ne veux pas qu'ils voient, qu'ils me trouvent extraordinaire ou rien qu'un peu plus ci ou ça que les autres.
Apporter aux autres "sans trop me fatiguer" c'est pas possible comme ça pour moi maintenant.
Car j'ai trop donné pour ton regard noir, pour y voir une bribe de rouge passion, pour me faire croire que j'étais l'héroïne de mon film.
Alors que depuis le début c'était toi le réalisateur tyrannique.
Je suis juste partie du jeu.
Pour l'instant.
Car il me faut le réinventer, et pouvoir continuer à me dire : puré cette petite meuf là est génial.
Et ça sera tout pour moi 😋
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cinqcentimetresparseconde · 8 months ago
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Je t'ai pleuré toute la nuit.
Ma dernière peine de cœur.
Je pleurais si fort, je criais à m'en déchirer le cœur.
Ma dernière passion meurtrière.
Mon dernier poignard au cœur.
Cœur.
Au bord d'une falaise ocre rouge, j'implorais aux cieux ton souvenir.
À genoux, le corps tordu de ton absence, j'arrachais mes poumons à la Lune.
En espérant qu'au loin, une partie de ton âme égarée se rappelle à mes bras.
Laisser vaquer le désir de ta main dans la mienne.
Ce vide tristesse puis dolo, laisse mon coeur plus grand
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cinqcentimetresparseconde · 9 months ago
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Dissoudre c'est remettre dans son contexte
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Faire avec c'est plutôt faire sans.
Et ne jamais dépasser la condition humaine.
De souffrir quand la matière est remplacée par le vide, puis que le vide se retrouve à nouveau comblé.
Écrire des poèmes c'est toujours pour moi renaître. Écouter les esprits présents partout, leur accorder le temps et le support pour vivre en dehors de moi. Leur laisser la liberté d'exister autrement, par l'autre s'il l'entend, par ceux à qui j'écris même si j'écris au monde.
État de profonde écoute interne, je retranscrit l'incompréhension d'un corps dans des verbes plats qui s'animent par l'essence de ce qu'il ressens.
Lâcher le plus possible, n'utiliser que des tournures simples et grandes, condensées d'énergie pure, pour viser juste dans l'expression de ce qui me torture et torture le monde sans doute.
Des fois je sens que je suis aidée, par quoi peu importe. Je sais qu'un début de poème dois être continué, et son ébauche m'est comme dictée au fil du mot. Le premier mot arrive et le second, puis je me dois de prendre le temps d'exposer la vérité de mes sentiments, en premier à moi même.
Toujours pour démêler des nœuds complexes d'émotions, poser chaque flash chaque souvenir chaque rêve dans un fil linéaire simple qui a défaut de me sauver me permet de marche en équilibre vers la sortie.
Peut être parfois chercher l'hermetisme subtil, pour percer le cœur seulement de ceux qui le souhaitent.
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J'implose de toi
Et c'est usant comme toujours je tend mon cœur face à ton âme.
Meme sans réussir à me figurer vraiment ton visage, l'énergie m'emporte dans des tourbillons arides de rêves abandonnés.
Sans en vouloir trop, j'expire encore des mots qui sonnent comme des plaintes. Des longues traînées d'adieux larmoyants qui s'étalent et rongent le temps.
Toujours le bide tordu et la gorge béate comme attendant une grâce qui ne viendra pas.
Si reconnaissante d'avoir toujours les mots. Transportée encore par des moments fanés, mes doigts pleurent d'une façon si tranquille au son de ton souvenir.
Pour sans arrêt mettre des mots sur ce qui n'en aura plus.
Et faire semblant de me libérer de quelque chose qui vit encore si limpidement en moi.
L'amour oubli sera pour moi source de magnificence, tant que nos chairs deambuleront sur ce sol, paisible.
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"C'est ça l'ambition, c'est s'amuser."
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