Coucou je suis pas bonne dans plein de trucs mais je suis bonne dans certains trucs et je suis optimiste alors ça me rend sympathique (je pense)
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L E T A X I
Les sièges gris et ternes du véhicule me sont familiers
L’odeur de cuir et de cigarettes dominent.
Direction le cœur de la métropole
Nous dérayons dans les artères connexes.
Le voyage semble s’éterniser
Nous voilà perdu dans les méandres de cette ville
J’ouvre une carte routière du quartier
Et les rues veineuses semblent s’y trouver par millier
Je n’angoisse pourtant pas
J’y trouve même un certain confort.
En fait, le trafic que nous vivons, moi et le taxi
Est parallèle à celui de ma peau.
Les veinules et les rides s’entrechoquent et se croisent
Comme les grands boulevards de la ville
Je retrouverai facilement mon chemin
« C’est écrit dans les lignes de ma main »
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Voici un poème que j’ai du écrire lors de ma deuxième session dans mon cours de français. C’était dans le cadre d'un simple exercice de création qui ne valait pas plus que 5 pour-cent, mais je me suis vraiment forcée comme j’aime écrire des poèmes du genre. Il fallait, lors de celui-ci, intégrer une phrase d’une chanson d’un artiste québécois. J’ai donc choisi un de mes préférés, Pierre Lapointe et sa chanson Les lignes de ma main. C’est d’ailleurs avec ce poème ainsi que deux autres que j’ai gagné le prix du meilleur travail ce qui m’a donné un petit avantage dans mon cours.
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C H A P I T R E P O R T R A I T
Pauline
France, 1990
J’ai regardé la nicotine s’élever en halo de ses lèvres pulpeuses en me disant que je ne pourrais jamais, à mon tour, rendre la mort aussi belle qu’elle le faisait. Je me suis assise sur le lit en la regardant tirer longuement sur sa cigarette. Je ne sais pas trop pourquoi ni comment, mais ce geste que je connaissais par cœur m’apportait une sorte de réconfort. La gestuelle de maman était si fluide et élégante qu’elle me faisait penser à une de ses filles qu’on voit dans les films des années trente avec de longues robes, des cheveux soyeux et des perles à profusions.
Nous nous retrouvions une fois de plus dans un hôtel miteux. Nous venions de fuir la toute dernière conquête de maman, qui s’était avérée avoir des tendances violentes ainsi qu’un fort penchant pour la boisson. Celle qui m’était encore interdite, mais qu’il m’arrivait de consommer lorsque maman dormait. Intoxiquée, je me couchais à ses côtés et prenait la mauvaise habitude de m’endormir le nez dans ses cheveux, en reniflant le parfum mauvais marché qui faisait soupirer tous les hommes qu’elle croisait. Enfin, ces derniers faisaient la même chose que moi, mais il faut croire qu’ils étaient tous moins délicats, car ma mère les a tous fuis. Aussi, ils avaient tous le même curriculum de problèmes, en passant par l’alcoolisme, la violence et les pulsions sexuelles brutales, ainsi qu’un attachement excessif à maman.
Je la laissais faire. Elle savait ce qu’elle faisait. Maman était intelligente. Je la suivais partout où elle allait, j’étais incapable de la quitter. Ma mère avait été trop seule, et depuis trop longtemps.
Habituellement, lorsque je me réveillais, elle était souvent partie à la recherche d’une chaleur masculine ou d’un menton qui picote lorsqu’on s’y frotte. Aux alentours de quatre heure de l’après-midi, ils revenaient et c’était à mon tour de quitter l’appartement. Je leur laissais entre trente et quarante-cinq minutes pour discuter, comme maman disait. C’est elle qui m’avait donné cette limite de temps. Avec son expérience, elle savait que les hommes ne duraient jamais bien longtemps. Je n’ai pas trop compris ce que ça voulait dire, mais je respectais cette consigne.
De retour au présent, la vision qui s’offrait à moi de la chambre d’hôtel dans laquelle nous nous trouvions me rendait bleue. Maman utilise cette expression lorsqu’elle pense à papa. Elle dit que ça vient de l’anglais. Je ne m’y connais pas trop en langues de toute façon. La literie pouilleuse et les cadres qui laissaient des traces de vieillesse sur les murs enrubannés de papier-peint d’une couleur incertaine me donnèrent mal au cœur. Je me rappelais la belle maison qui nous abritait jadis, et qui comportait six chambres à coucher et une cuisine aussi grande que le hall d’entrée de l’hôtel. Je chassais ces souvenirs bleus de mon esprit. J’étais contente d’être là où j’étais. Papa était ailleurs et nous aussi. C’était comme ça. Je m’endormis sans alcool ce soir-là. C’était un ces soirs ou on a besoin de rien d’autre qu’un esprit sobre pour embrouiller ses pensées.
Je me réveillais le lendemain avec le sommeil qui voulait encore rester faire jasette avec mon corps. Mais il approchait quatre heure de l’après-midi, et je n’avais toujours pas prit de douche. Tandis que le pommeau de douche me massait légèrement le haut du dos, je m’amusais à coller les cheveux qui tombaient de mon crâne sur le carrelage de la salle de bain. C’était une manie que j’avais toujours eu. Ça et enlever le tartre de mes dents avec mes ongles, ou laisser toujours la croûte feuilletée des tartes dans mon assiette. Ça rendait maman folle.
Lorsque je sortie de la douche, une drôle d’impression m’envahit. Je me sentais angoissée, et la pièce dans laquelle je me trouvais avait quelque chose d’étrange. Maman n’était toujours pas revenue. Ce n’était pas dans son habitude. Je remarquais sur son côté de lit, son boitier à cigarettes. Séparer ma mère de ses cigarettes, c’était comme séparer un bébé naissant de sa mère après ses premières dix minutes de vie. Impensable, et cruel. Quelque chose de bizarre flottait dans l’air. Je scrutais donc la pièce de mon regard qu’on a souvent qualifié de lunatique. Je remarquais que la porte de la salle de lavage était entrouverte.
Ce n’était plus une salle de lavage. C’était une salle de carnage. Le corps de maman baignait dans son propre sang.
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Voici un texte que j’ai du réaliser lors de ma première session au Cégep lors du cours Littérature policière, fantastique et de science-fiction. C’est un texte fictif qui devait faire le portrait d’un enquêteur en un seul chapitre. Cet enquêteur devait avoir des caractéristiques bien précises ainsi que des forces et des faiblesses notables lors de ce « premier chapitre» . C’est un texte dont je suis extrêmement fière et sur lequel j,ai beaucoup travaillé.
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Voici 21, un film d’animation que j’ai réalisé l’année passée. C’est un travail que j’ai énormément apprécié faire qui m’a fait découvrir une certaine passion pour l’animation. J’ai découvert un style assez simple mais intéressant et un désir de manipuler les dessins à ma guise afin de raconter une histoire exactement comme je la vois dans ma tête. L’histoire est basée sur un poème d’un poète américains indépendants, Patrick Roche, qui raconte l’histoire d’un jeune homme. Celui-ci énumère les 21 dernières années de sa vie à rebours, en commençant par la mort de son père jusqu’à sa naissance.
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Ce court métrage, d’une dizaine de minutes, est le produit final que moi et mes copains du Cégep (Louis Parent, Louis-Emmanuel Gagné-Brochu, Jade Marchant) avons réalisés lors de la dernière session. C’est sans aucun doute le plus gros et fastidieux projet sur lequel j’ai travaillé. Nous devions réaliser ce court métrage dans le cadre du cours de production cinématographique. C’est l’histoire d’un jeune homme qui apprend la mort de son meilleur ami et qui passe au travers des 5 étapes du deuil. Nous avons voulu démontrer une vision juste,artistique et perceptible de ces étapes qui ne sont pas souvent discutées par les personnes concernées.
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