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Univers 🪐

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« Tout commence à Paris »

Nancy Spain

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Retoucher c’est modifier la réalité en apportant une touche de créativité

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Se donner du mal pour les petites choses, c est parvenir aux grandes, avec le temps

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Le pont des arts

Sur les grilles du Pont des Arts

Ils y accrochent le cadenas de leur amour

Jettent la clé dans la Seine noire

Pendant ainsi le sceller pour toujours

Il y a des cadenas plus ou moins solides

Certains cèdent au moindre a-coup

Comme un premier amour qui fait un bide

Alors que d’autres pourrait résister à tout

Certains y laissent leurs noms au stylo

Et les tempêtes les effacent

D’autres les gravent au couteau

Pour à jamais y laisser leur trace

Certains gardent un double des clés

Au cas où ils voudraient faire marche arrière

Comme s’ils vivaient leur amour à moitié

Toujours à regarder si le cadenas ne s est pas déjà rouvert

Certains pensent que c’est leur liberté

Qu’ils ont jeté au fond du fleuve

D’autres font la promesse de mourir en dernier

Pour que leur bien-aimé ne soit jamais veuve

Mais une chose est certaine

C’est qu’ils étaient tous amoureux

D’une façon plus ou moins incertaine

De finir leur vie à deux

Sur le Pont des Arts

Les romantiques du monde entier

Viennent matin et soir

Juste s aimer et rêver

Jeremy Leguillon

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Quand j étais petite je croyais que les gens naissait avec la tête de travers parce que c est de cette façon qu’on m’a toujours regardé moi.

Des petites cases, il faut rentrer soit dans l’une soit dans l’autre. La plus part des gens n’ont pas besoin de s adapter au monde comme je le fais toujours, ils n’ont pas besoin de changer ni d altérer leur personnalité ou de se façonner ; qu’elle partie de moi vais je montrer aujourd’hui, quelle partie de ma personnalité vous offensera le moins et lequel vous charmera le plus et quel est celui qui fonctionnera le plus et quel est celui qui fonctionnera le plus, celui qui sera le plus précieux Maos surtout celui qui façonnera mon destin. Vous l’aurez compris je suis un imposteur. Toujours égarée à la recherche de mon chemin, les gens me l’indique a contre coeur mais je n’en pense pas moins. Tels les tornades qui soufflent sur moi quelque soit l’endroit où je me trouve. Et bien Dorothy n’a pas envie de s’amuser aujourd’hui, elle se prépare pour son examen. Les cases sont vides, elles attendent d être cochées. Elle me dévisage et me mettent au défis d’en cocher qu’une. Et bien vous pouvez me croire je suis une experte. Pratiquement toute ma vie on m’a demandé de rentrer dans une case, je suis plus que rôder c est mon quotidien. Je suis capable d emballer toute mon identité en moins d une heure. La ou y’a des racines y’a du pouvoir Maos moi je flotte à la surface, mon sang est un peu comme l’eau et l’huile refusant de s’associer. Les vieux livres de mon père que je lisais en secret dans mon coin, l’appareil photo qui captur chacun de mes souvenir sauvegardé en un flache précieusement quand ma mémoire faiblira. Cette allumette qui provoqua un incendie. Tous ces souvenirs sont prêt à être entasser dans une boîte pour être transporté de ville en ville. Mais ce n’est pas le genre de boîte que les gens ont vrm envie d ouvrir. Tellement de lignes tracées dans le sable, vais je y arriver ? Vais-je échouer ? Ce monde je ly connais par cœur. Je saute je monte je tombe j alterne entre ces deux mondes. Du jamais vu. Je me retrouve à la croisée des chemins. Je dois cocher toutes les petites cases

Ginny&Georgia

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“La femme”

Une femme c'est comme une rose, elle doit être arrosée avec soin, en prenant garde aux épines de la vérité.

Alain Laugier

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La femme possède de multiples vertus, qu'elle ne dévoilera, qu'à l'être qui mettra son âme à nue.

Joëlle Laurencin

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"L’inconscient est une méprise sur le Moi, c’est une idolâtrie du corps." Alain (1868–1951)

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“L’amour est un oiseau qui se brise la voix à chanter. L’amour est une rose épanouie qui s’effeuille, L’amour est une abeille que tue son aiguillon ; il est encore La Croix d’argent sur le linceul. L’amour est la sirène, entraînant le pêcheur qu’ensorcelle son chant, vers le sable sans fond”

Poésies - Agnes Mary Frances Robinson

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-Comment tu peux aimer quelqu’un qui joue aussi mal de la guitare?

-Je t aime parce qu’un jour tu joueras comme une sirène et quand ce jour arrivera je saurai que tu m aimera toute ta vie

-Pourquoi ça ?

-Parce que seul le grand amour peut t aider à venir about à bout ton manque absolue de talent

Réplique de Vampires Diaries

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“Bonheur”

Kamal Zerdoumi

Sur le chemin

les décombres

de la mélancolie

Une joie royale

rêve d’un palais

à la gloire du chant

et de la lumière

Quelqu’un brille éphémère

comme le joyau

de la mémoire

entre les mains avides

de l’instant

Kamal Zerdoumi

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Album

Villebramar

à M…

ne prends pas de photos du bonheur

un jour, il te rattrapera, courant

derrière toi, et par la manche te tirant :

hey !

C’est moi, ton bonheur, tu te souviens ?

J’ai existé

je me souviens ; voulant garder de toi ton image,

tu m’as dit :

ne prends pas de photos de l’amour

il suffit

de se souvenir

un jour courant derrière toi, te tirant par la manche :

hey !

Rappelle-toi l’ami, c’est moi l’amour

un jour où je voulais garder l’image de l’amour

tu avais raison

Villebramar, 2020

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Un renard sort des brandes

Un poulet dans la gueule

Un geai a rassemblé ses couleurs

Et s’enfuit dans une palisse

Une ramasseuse de cagouille

Fouine derrière la pluie,

L’ancien pays revient parfois

Au fond de nous-mêmes

Quand nous nous sentons

Chassés par les autres

Quand nous nous sentons

Renard, fouineuse, geai,

Hérisson ou couleuvre

Acculé à vivre

Le long des chemins nus

Et à s’habiller d’un buisson

Au moindre bruit.

David Dumortier

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“Offrande”

Au creux d’un coquillage

Que vienne l’heure claire

Je cueillerai la mer

Et je te l’offrirai.

Y dansera le ciel

Que vienne l’heure belle.

Y dansera le ciel

Et un vol d’hirondelle

Et un bout de nuage

Confondant les images

En l’aurore nouvelle

Dans un reflet moiré

Dans un peu de marée

Dans un rien de mirage

Au fond d’un coquillage.

Et te les offrirai.

Esther Granek (1927-2016)

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“Ce feu qui brûle en nous”

Le feu qui brûle en moi n’a d’autre raison d’être

Que celui de t’aimer dans mes jours et mes nuits

Laisser les jours s’enfuir et de les voir renaître

Pour être à tes côtés sans que vienne l’oublie.

Cette flamme qui danse je la vois dans tes yeux

Et chaque jour qui passe je pense que demain

Sera un nouveau jour entrelaçant nos mains

Vers un nouveau destin dans nos songes amoureux.

Et je n’ai d’horizon que celui de t’aimer

Laisser brûler ce feu sans ne le voir s’éteindre

Veiller jour après jour et sans jamais ne feindre

Simplement de l’amour j’ai tant à te donner.

Vois tu mon cher Amour ce feu qui brûle en moi

Je le veillerai tous les jours sans m’inquiéter.

Je sais que ce bonheur ne peut pas s’arrêter

Car ton cœur et le mien sont liés dans la foi.

Je veux laisser brûler ce feu qui nous consume

Ne pas le voir braiser s’éteindre dans le froid.

Je sais de ton côté que tu ne laisseras

La flamme de ce feu se perdre dans la brume.

Daniel Douillet

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“L’homme et la mer”

Homme libre, toujours tu chériras la mer !

La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme

Dans le déroulement infini de sa lame,

Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;

Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur

Se distrait quelquefois de sa propre rumeur

Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :

Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;

Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,

Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables

Que vous vous combattez sans pitié ni remord,

Tellement vous aimez le carnage et la mort,

Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !

Charles Baudelaire (1821-1867)

Les Fleurs du Mal