ca-sonne-vrai-blog
Ça sonne vrai
5 posts
Don't wanna be here? Send us removal request.
ca-sonne-vrai-blog · 5 years ago
Text
SÉANCE#12 : Les médias numériques dans un contexte de pandémie
Dans cette période de pandémie, les activités quotidiennes se sont vues chamboulées et adaptées à la consigne de l’isolement. Pour ce faire, les technologies du numérique ont prouvé leur utilité en nous connectant à distance. Notamment, tous les cours donnés par l’Université Laval ont été transférés vers une modalité en ligne. Ce changement a eu plusieurs effets dont certains positifs dans la réalisation de mes études. Le nouveau format m’a permis de gagner quelques heures par jours, que j’aurais normalement passé dans mon automobile. Grâce à cette économie de temps, j’ai pu terminer des travaux plus rapidement et organiser ma planification scolaire d’une manière plus efficace. Néanmoins, le déroulement des séances de cours à distances présente également divers enjeux et contraintes. Pour commencer, cette alternative nécessite beaucoup de rigueur, de concentration et de motivation. Le logiciel employé pour diffuser le cours en direct comprend beaucoup d’outils tel les modules de question, de conversation et la vidéo, permettant de recréer une séance en classe. En revanche, assister au cours dans le confort de sa maison est particulièrement difficile. Nombreuses distractions, spécialement le cellulaire et Internet, compromettent l’attention porté au cours. Le contexte actuel demande donc une dose importante de détermination pour atteindre ses objectifs académiques. 
En amont, les relations sociales ont également été transformé par le COVID-19. Par exemple, j’ai l’habitude en prévision d’un examen d’étudier avec une amie. Nous avons donc dû modifier notre fonctionnement et faire notre séance de révision par l’intermédiaire du téléphone. C’est une dynamique d’étude évidemment très différente, mais qui ultimement à bien réussie. 
Pour terminer, la présente situation m’a permis de faire un constat sur les médias numériques. En effet, le transfert d’un certain nombre de sphères de la vie sur des plateformes numériques, l’isolation ainsi que l’augmentation du temps libres a accru l’utilisation du téléphone intelligent. De mon côté, j’ai remarqué que mon temps d’écran a pratiquement doublé par rapport à la normal. Connaissant ses impacts négatifs sur la vision et le sommeil, j’essaie désormais de réduire cette statistique en variant mes activités par exemple en lisant ou en pratiquant des activités artistiques.
0 notes
ca-sonne-vrai-blog · 5 years ago
Text
SÉANCE#11 : « Hacktivisme » et activités militantes en ligne
À l’ère du numérique et des développements technologiques, différents groupes sociaux exploitent Internet en leur faveur. Entre autres, les « hacktivistes » ou cyber activistes représentent une catégorie particulièrement menaçante. L’anthropologue Gabriella Coleman a d’ailleurs écrit un article, « Hacktivisme : les geeks montent au front », sur le phénomène grandissant pour la revue de l’Université McGill, Sociologie et société. Étant consciente de la présence des activistes sur les réseaux sociaux, mais ne connaissant pas ce mouvement, j’en ai profité pour me renseigner. Selon la professeure, les hackeurs sont des gens privilégiés économiquement et socialement. Il va sans dire que leurs connaissances leur permettent d’exercer un certain pouvoir sur le Web. En entretient avec un expert de l’informatique hollandais, Coleman a révélé que l’affaire Snowden, traitée dans un billet de blog ultérieur, a servi de prise de conscience et de motivation pour les hackeurs. C’est donc en soutenant une cause qu’ils justifient les actes posés illégalement. Notamment, le groupe mondialement connu Anonymous se présente comme des défendeurs de la liberté d’expression. Parmi les actions posées, ils ont lancé des attaques contre plusieurs sites Internet à l’aide de leurs propres logiciels. Plus particulièrement, entre 2010 et 2011, l’association a visé les pays qui censuraient fortement l’usage du Web tel que l’Iran, l’Égypte et l’Algérie. Prônant la non-violence physique, l’organisation de se limite toutefois pas en termes de dommages sur les plateformes numériques. Comme l’indique Gabriella Coleman, la perception collective d’un hackeur en tant que spécialiste étrange progressant dans un monde qui lui est propre n’est plus actuelle. Désormais, il est évident que ceux-ci possèdent des « voix incontournables ». Ils s’imposent dans la société et partage leur idéologie de manière tranchée. Malgré la légitimité des causes épaulées, il n’en reste pas moins que les actes énoncés sont criminels. En résultat, il peut paraître effrayant que des personnes dont les actions illicites sont autant exposées échappent à la loi.
0 notes
ca-sonne-vrai-blog · 5 years ago
Text
SÉANCE#7 : Cohabitation impossible entre vie privée et technologie ?
Tumblr media
Le concept de vie privée, spécialement sur une plateforme comme Facebook, est très relatif. Effectivement, il dépend de la volonté des utilisateurs de partager des parcelles de leur quotidien. On peut donc assumer que les influenceurs possèdent une vie privée très fragile. Tandis que ceux qui n’utilisent que très peu les réseaux sociaux sont davantage protégés. Néanmoins, la problématique de la vie privée s’étend au-delà du partage d’informations. Par la collecte de données, entre autres. Mais également par la cyber surveillance. Ce processus peut s’avérer d’autant plus dangereux lorsque l’espionnage est effectué par le gouvernement. En 2013, un américain nommé Edward Snowden révèle, par l’intermédiaire de The Guardian et The Washington Post, des informations classées top secrètes par la National Security Agency. Plus précisément, celles-ci témoignent de l’utilisation de systèmes d’écoute ainsi que de l’accumulation de métadonnées et d’appels téléphoniques par l’utilisation de divers programmes. Notamment, PRISM, XKeyscore, Boundless Informant et le Bullrun sont des outils américains. La NSA a également collaborée avec les services secrets britanniques par l’utilisation de leurs systèmes : Tempora, Muscular et Optic Nerve. En d’autres mots, l’organisation gouvernementale s’est servie d’Internet et des téléphones cellulaires pour mener à terme son espionnage. Elle ne se limite toutefois pas qu’à son pays d’origine. La NSA fait la surveillance de la population mondiale à des fins soi-disant de prévention terroriste. Ces révélations ont été suivies par la production d’un documentaire Citizenfour, en 2014, et du film Snowden, en 2016. Tous deux servant à sensibiliser les populations à cette menace invisible. Même ici, au Québec, on peut observer l’impact de ce viol de la vie privée sur la société. Méfiant, la plupart des gens place des collants pour bloquer la webcam de leur ordinateur portable. De plus, certains fabriquant se sont adaptés à ce besoin des consommateurs. Par exemple, le Thinkpad de Lenovo comprend, depuis 2018, un petit bouton qui permet de camoufler la caméra lorsqu’elle n’est pas utilisée.
1 note · View note
ca-sonne-vrai-blog · 5 years ago
Text
SÉANCE#6 : L’utopie du Web
Maître de l’illusion et du rêve, Internet brouille le cadre de la question identitaire. Il nous permet de nous construire à la manière d’un personnage. Intérêts, goûts, apparence, âge, etc. Il s’agit d’un ensemble de facteurs modulables et sans limites. Par ailleurs, il est possible d’entretenir différentes identités sur diverses plateformes ou alors par la création de plusieurs comptes sur un même site. Notamment, Facebook permet la création d’un profil et d’une page. Deux outils différents qui peuvent se prouver utile dans un contexte professionnel, par exemple, pour les vedettes. Ainsi, on est confronté à deux identités, une publique et l’autre privé.
À l’inverse, le Web laisse, pareillement, place à l’absence d’identité. Malgré la multitude d’options offertes, l’anonymat est parfois la plus alléchante. Possiblement la plus pertinente dans le contexte, particulièrement actuel, d’usurpation d’identité et de collecte de données. Non seulement à des fins frauduleuses, mais aussi pour des sites de rencontre. Danger tangible, le phénomène de fausse identité, sujet du documentaire Catfishde Ariel Schulman, trompe et abuse des individus. Simplement par la collecte et l’utilisation de photos publiées sur les réseaux sociaux.  
En outre, Internet conduit vers une vision altérée de la réalité, notamment encouragé par les influenceurs qui semblent constamment projeter une image sublimée de la vie. Superbe photos, habits impeccables, marques griffées, technologies les plus récentes, décoration qui semble sortir d’un magazine de design d’intérieur, etc. Tout un cocktail pour rendre envieux, voir jaloux. Internet peut effectivement permettre la création d’une identité complètement nouvelle, mais elle tend également à changer l’identité profonde, à modifier ses habitudes pour ressembler au modèle d’admiration. La constante exposition ainsi que la volonté de correspondre à cet idéal, qui parait actuellement être la norme, représente une fatalité à la confiance en soi. Comment accepter de se présenter tel que l’on est lorsque le Web nous montre incessamment un archétype identitaire ?        
0 notes
ca-sonne-vrai-blog · 5 years ago
Text
SÉANCE#5 : Les interactions sociales à l’ère du numérique
youtube
À la fois salvatrices et ravageuses, les communautés en ligne revisitent le mode d’interaction entre les individus. Elle représentent une solution ou plutôt une possibilité d’entretenir des relations humaines pour ceux qui en sont incapable dans la société non virutelle. Notamment, certaines personnes isolées socialement, possédant des difficultés d’interaction avec autrui, ayant une faible confiance en soi, incapable de s’auto-régulé ou encore autiste montrent le besoin des communautés en lignes. Ces dernières permettent la formation de liens sociaux et une communication plus facile, définie par un écran et un clavier. L’inconfort et l’angoisse du contact humain sont ainsi dissipés. De surcroit, d’autres individus vont favoriser les relations à travers les réseaux sociaux en raison d’un besoin de validation ou du désir d’avoir une audience. Le Web peut paraître très attirant pusiqu’il rend possible de modeler une personne, de placer un filtre sur la réalité.
Néanmoins, la commodité de ces rapports reste, en nature, virtuelle et peut engendrer des problèmes plus importants.  Effectivement, la simplicité du contact tend vers l’addiction à Internet. Une video réalisée par la chaine Youtube française, Ça se discute!, présente Driss, âgé de 13 ans, complètement accroc à son ordinateur. Très rapidement, dans le clip, la gravité de la situation du jeune garçon, qui passe quinze heures par jour sur le Web, est perceptible. Dès qu’il se réveille le matin, son premier réflexe est de jeter un coup d’œil à ce qu’il s’est dit dans le chat de la communauté virtuelle à laquelle il appartient. Le concerné montre des signes d’agressivité et une absence totale de respect vis-à-vis sa mère et sa grand-mère. Par ailleurs, Driss n’accorde aucune importance à son éducation. La plupart du temps, il préfère se diriger au cybercafé plutôt qu’à l’école. Le garçon néglige également son hygiène corporelle, ne se douchant qu’une fois par semaine, son alimentation ainsi que la qualité de son sommeil.
En définitive, les communautés en ligne et les interactions sur les plateformes numériques ont le pouvoir d’absorber l’individu au détriment des relations humaines. Un équilibre est, bien évidemment, nécessaire entre les deux univers pour éviter que le virtuel n’engloutisse le réel.
1 note · View note