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L'essentiel de la musique indie canadienne.
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brbrtfo · 11 years ago
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Un nouveau site web tout neuf pour commencer la saison 2 de BRBR! 
Plus de musique indie canadienne, plus de blogues, plus de critiques et plus de vidéos!
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brbrtfo · 11 years ago
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Phonophile #12: Klô Pelgag - L'alchimie des monstres (Critique vinyle)
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Klô Pelgag a sans aucun doute un univers propre à elle avec un humour absurde et quelque peu bizarre. Une douce folie qui séduit, mais qui fait montre d'une authenticité surréaliste convaincante. On aime situer sa voix à mi-chemin entre la chanteuse française Camille et Feist et avec raison. Chapeau à Mathieu Pelgag, par ailleurs, pour les somptueux arrangements orchestraux quasi symphoniques aux influences classiques et qui se marient bien aux mélodies pop accrocheuses. Ils appuient merveilleusement et naturellement les textes comme on le verrait dans un conte de Walt Disney. Klô a assurément une très belle plume et sais jouer avec la langue française. Elle possède un talent inné à rédiger des textes poétiques et surtout très imagés. Sa tentative de créer des paysages pour aveugles est très bien réussie. Sa voix possède un timbre envoûtant qu'on ne se lasse pas et qui pousse grandement vers l'écoute en boucle de l'album.  L'album possède tout ce qu'il faut pour devenir un classique et passer à travers les époques. Le genre de classiques instantanés dans la veine que les Variations fantômes de Philippe B. Soulignons également la superbe pochette illustrée par Stacey Rozich qui met parfaitement en images l'univers de l'album et qui inclut l'ensemble des paroles de chansons. Fait à noter, la version vinyle ne vient malheureusement pas avec un téléchargement.  
 Comment ça sonne?
 Je dois avouer que mes attentes étaient particulièrement grandes pour ce vinyle comme elles le sont pour la majorité des nouveaux vinyles que je reçois, mais l'instrumentation symphonique sup��rieure de cette sortie me rendait très curieux. Après plusieurs écoutes, je remarque qu'il y a une grande limitation dans les extrêmes basses ainsi que dans les extrêmes hautes. C'est comme si le vinyle détient une certaine compression qui limite la clarté. Klô et ses musiciens semblent dans une bulle devant nous ce qui limite grandement l'image stéréo qui est ici très petite pour un vinyle.
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La séparation des instruments et les dynamiques en souffrent donc du même coup. Le vinyle a également un de bruit de surface qui est omniprésent du début à la fin de l'album. Après avoir nettoyé le disque, le bruit est toujours présent. La qualité du pressage est un peu décevante puisqu'il y a des «dimples» -- qu'on pourrait appeler une petite bulle ou cavité -- présents à au moins 4 places sur les 2 côtés du vinyle ce qui dégrade le son à chaque fois que l'aiguille passe dans le sillon à ces endroits. Ces bulles sont un défaut de manufacture dû à un mauvais contrôle de qualité dans le pressage. Le vinyle n'est pas complètement plat, mais loin d'être problématique. La question à se poser présentement: pourquoi toutes ces limitations pour un album avec une si grande qualité d'enregistrement et d'instrumentation?
 Petite leçon de vinyle
Voyez-vous, contrairement aux disques compacts, les vinyles ne sont pas tous fabriqués de qualité égale et plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour que la qualité sonore d'un vinyle soit optimale. Presser un vinyle, c'est un art et les meilleurs artisans maîtrisant cet art sont rendus très rares. Une attention particulière doit être apportée pour chacune des étapes du processus de pressage. C'est tout nouveau pour plusieurs maisons de disques de presser des vinyles et l’éducation se fait souvent par les essais et erreurs. Il faut cependant prendre en considération que la majorité des amateurs de vinyle le sont pour la qualité sonore de ce dernier donc la qualité prend une grande importance.
 Quelques observations et conseils techniques de base
La durée maximale recommandée d'une face d'un vinyle de 12 pouces à 331/3 tours est limitée à 22 minutes 30 secondes. La durée optimale étant 18 minutes ou moins par face. Le volume de l'album est directement relié au nombre de minutes par côté. Il une perte d'un décibel à chaque minute lorsqu'on dépasse 13 minutes par côté. L'extrême basse a également besoin de sillons plus larges et plus profonds qui peuvent limiter le nombre de minutes disponibles par côté. Certains ingénieurs de mastering vont se vanter d'être en mesure de graver jusqu'à 30 minutes par face (chose que je ne me vanterais vraiment pas à leur place puisque la qualité sonore est très médiocre à ce point). En calculant le nombre de minutes par faces de l'album de Klô, on dénote 23 minutes 46 secondes sur la face A et de 24 minutes 50 secondes sur la face B. On constate ici que l'album a été «squeezé » pour rentrer sur un seul vinyle. C'est malheureusement trop fréquent chez les maisons de disques en 2013. Une décision souvent appuyée par des raisons financières. L'album perd donc environ dix décibels par face. Le bruit de surface d'un vinyle étant toujours au même niveau, l'enregistrement rejoint donc le bruit de surface et c'est la raison pour laquelle on l'entend. Plus la durée de la face d'un vinyle est longue, plus qu'on écrase les dynamiques et s'ajouteront à ça plusieurs problèmes comme des pops, du bruit de surface, des skips, de la distorsion et une limitation générale du spectre et de la clarté des hautes et basses fréquences. Pensez à une salle qui se rétrécit sur les musiciens chaque minute rajoutée limitant ainsi l'image stéréo.
Est-ce qu'on vous le recommande?
Malgré les éléments observés sur de la qualité du pressage, cet album tourne présentement et depuis plusieurs jours en rotation forte sur ma table tournante. On est encore loin de la compression d'un fichier MP3 et l'album est disponible en vinyle donc il faut en profiter. 500 exemplaire ce n'est vraiment pas beaucoup et considérant la grande qualité artistique de l'album, ça va sûrement s'envoler assez rapidement. Allez donc pré-commander votre exemplaire chez votre disquaire.
Écoute réalisée avec:
Table tournante: Lenco L75 PTP - 2 Plateaux, avec une base et un palier construits sur mesure
Bras et cartouche: RS-Labs RS-A1 avec une cartouche Piezo YM320
Amplification: Scott LK 72B à lampes 1961
Haut-parleurs: Totem Arro
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brbrtfo · 11 years ago
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Citron et les chiens de tête: Acide et bien léché
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Ils sont affreusement acides, sans toutefois tomber dans l’amertume. Citron et les chiens de têtes provoquent, dénoncent, gueulent, crachent, boivent, dérangent… et font un punk rock francoassez bien léché.
Accompagné de ses chiens de tête Sébastien Tremblay (guitare), Christophe Duchesne (batterie) et Sébastien Ouellette (basse), Simon-Pierre Duchesne (voix & guitare) a  commencé à composer pour le plaisir en 2006, sans se presser le citron. « Puis on a fait écouter nos chansons aux gens et ça les a amusés. C’est le kick que ça nous prenait pour commencer à faire les choses un peu plus sérieusement », raconte celui dont la voix n’est pas sans rappeler celle de Plume.
 « J’ai passé une partie de ma vie à écouter Plume. Ça fait partie de mes influences et ça transparait dans mon écriture. Mais pour m’en dissocier, j’ai créé mon propre personnage provocateur. J’aime susciter les réactions, saisir les gens et faire réagir. »
Les paroles sont donc souvent (toujours) crues. Et pas un cru médium saignant. Non. Un cru qui transpire la salmonelle. « En saisissant le public avec des textes irrévérencieux, je souhaite les amener à une réflexion ».
C’est d’ailleurs la chanson au titre le plus percutant, Sodomiser le curé, qui est la plus profonde en réflexions. « Les paroles sont très dures, mais comparées à ce que des gens ont vécu, ce n’est rien», compare-t-il en faisant référence aux abus sexuels au sein de l’Église catholique. « On a même reçu des témoignages de personnes abusées, et cette chanson-là leur fait du bien. »
Par contre, les propos restent parfois en travers de la gorge du public. La formation a d’ailleurs été bannie des événements publics d’un village de leur région après avoir joué une pièce parlant de danseuses nues lors d’une fête familiale.  « C’est certain que ce n’était pas l’idée du siècle, mais le comité organisateur nous avait demandé de jouer. Nous n’avons pas tordu le bras de personne », se défend Simon-Pierre Duchesne, qui n’a pas l’intention de s’assagir textuellement. « Si j’avais eu 5¢ chaque fois qu’on m’a dit de changer mes textes, je serais riche. Mais l’intégrité intellectuelle n’a pas de prix ».
  En français s.v.p.
Les textes grivois, c’est aussi la façon qu’a trouvée le chanteur pour faire sonner la langue française avec attitude. « Le français se prête bien à la poésie, mais moins au rock’n’roll ».
Dans la langue de Molière, donc, mais dans un joual bien marqué. « La langue française est belle, car elle a ses accents locaux bien marqués. Les slangs, c’est les racines, et j’aime faire découvrir les miennes. Le français international me fait chier; c’est important d’y mettre de la couleur.»
Si la voix et les textes sont un peu plus sur le rough, la musique est plutôt bien polie. Totalement rock, ou carrément punk, glissant parfois vers le ska ou même le blues, c’est sans vergogne que les quatre musiciens mélangent les univers. « Comme nos textes tirent un peu d’un bord et de l’autre, on voulait faire la même chose avec notre musique. Le punk rock reste notre filon principal, mais on tente de se promener un peu partout. Notre écriture est donc assez photographique : une chanson, un thème, une couleur, une saveur », explique le chanteur.
Après un premier album lancé en 2009 (comprenant pas moins de 23 pièces), le band planche actuellement sur le mastering de sa seconde galette, sous l’égide de Productions Boréal.  « On a enfin trouvé quelqu’un qui a assez de couilles pour vendre l’invendable et défendre l’indéfendable », se réjouit le chanteur.  Si l’ensemble se veut légèrement plus édulcoré, l’attitude et la grivoiserie demeurent. « Oui, ça peut faire peur, mais il faut se donner la peine d’écouter. Ça peut être surprenant.»
Parce que derrière des jokes de « pines dans l’cul » peut se cacher, bien profondément, un second degré.
En spectacle le 6 septembre au Complexe La Zone, Trois-Rivières. Avec FullBlood et invités.
  <a href="http://citronetleschiensdetete.bandcamp.com/album/kek-tunes" data-mce-href="http://citronetleschiensdetete.bandcamp.com/album/kek-tunes">kek tunes by Citron et les Chiens de Tete</a>
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brbrtfo · 11 years ago
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The Lost Skulls: ben shure!
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Dans un champ perdu des Cantons de l’Est ou en première partie du trublion Bam Margera, The Lost Skulls garde en vie le cadavre agonisant du rock pour tous en l’abreuvant de ses hymnes à la vie vécue à toute vitesse (et d’une généreuse rasade de Pabst Blue Ribbon). Ben shure! 
La conversation avec les frères Guillaume et Jean-Philippe Cornellier, respectivement batteur et guitariste des Lost Skulls, s’amorce sur une curieuse note linguistique. Dites-nous les gars, que signifie ce comique BEN SHURE dont vous ponctuez toutes vos phrases et toutes vos interventions sur les réseaux sociaux. «Les chums de Jessie [Trépanier, chanteur], c’est des sorteux d’expressions absurdes pas possibles», explique devant un pichet de broue le marteleur de tambours Corn, vêtu aujourd’hui d’un chandail baseball de Kiss (la marque des gars qui ont compris quelque chose à la vie). «Ben shure, c’était d’abord juste une déformation de bien sûr. Maintenant, c’est aussi une salutation, c’est de la ponctuation. On en abuse parce que ça fait du bien.»
Mélange d’insouciance (Est-ce qu’on prend une autre bière? Ben shure…) et de volontarisme (Est-ce qu’on s’arrache la face à soir? Ben shure!), l’interjection chouchou des crânes perdus encapsule l’attitude prévalant sur Dirty Nasty R’N’R, premier EP des Sherbrookois paru en janvier dernier, cinq hymnes à la vie vécue la pédale au plancher d’où jaillissent des solos à l’emporte-pièce digne de l’époque où les cheveux se portaient courts en avant, pis longs en arrière. Ni métal, ni punk, et nettement moins bédéesque que Dance Laury Dance (leurs cousins de cuir et de denim), The Lost Skulls (qui compte également sur les services du guitariste Christian Bisson et du bassiste Pier-Étienne Fortier-Audet) irrigue le cadavre d’un genre vagissant, le rock pour tous, celui auquel aucune autre étiquette que «ça torche en criss» ne convient vraiment.
À l’instar de Motörhead, les cinq rockeurs peuvent s’enorgueillir d’être tenus en estime par les vrais mottés (ceux pour qui ce n’est jamais assez dirty nasty), tout en parvenant à prendre dans les filets de leurs riffs pesants quelques représentantes du sexe opposé (celui qui, depuis la mort du hair métal, avait plutôt tourné le dos au gros rock). «On aime ça qu’il y ait des filles à nos shows, parce que, bon, c’est l’fun les filles, mais aussi parce qu’on aime avoir une diversité de gens. Nos parents viennent à tous nos shows, tsé, et ils trippent!», se réjouit Corn. Des spectacles-événements, qui culminent toujours dans une enfilade de vieux succès de Metallica et d’Anthrax. «On ne veut pas que les gens disent: "Ouain, c’était un bon show." On veut que les gens disent: "C’était un fucking bon show! La prochaine fois qu’ils jouent, je vais être là!" Tu as payé ton billet, tu veux un show, on va te le donner.»
Preuve de son attrait presque universel, The Lost Skulls accumule les performances potentiellement casse-gueules devant des foules pas gagnés d’avance. En mars dernier, le quintette mettait dans sa petite poche arrière les adorateurs particulièrement turbulents de Bam Margera, célèbre et génial écervelé bien connu pour sa participation à la série juvénilo-maso Jackass, dont l’éthylique caravane s’arrêtait au Woodstock Bar (le deuxième salon des Skulls). «C’était un show bizarre. Bam jouait du rock avec deux des anciens gars de CKY, mais il jouait aussi avec son iPod les tounes dubstep de son projet FuckFace Unstoppable [comment oublier la mignonne comptine Bend my ass?] Il était shitfaced avant d’embarquer sur le stage.» Un concert édifiant pour grands enfants consentants qui a bien failli tourner à l’émeute et dont l’auteur de ces lignes garde un souvenir ému (et une paire de bottes gommantes).
The Lost Skulls s’enfonçait en juillet dans la campagne des Cantons de l’Est afin de participer à la grande kermesse familiale des détesteurs de chaussures qu’est le ShazamFest de Barnston-Ouest. «C’était un cirque burlesque psycho-freak qui nous précédait sur scène. Un gars qui déchirait des bottins et qui se rentrait des couteaux dans la bouche. La fille avait juste des étoiles sur les mamelons et elle dansait comme ça devant les kids. Je ne pense pas que ça va nous arriver une deuxième fois dans notre vie de jouer après un cirque psycho-freak.» Probablement pas, mais on vous le souhaite quand même les gars. Ben shure!
  <a href="http://thelostskulls.bandcamp.com/album/dirty-nasty-rnr" data-mce-href="http://thelostskulls.bandcamp.com/album/dirty-nasty-rnr">Dirty Nasty R'N'R by The Lost Skulls</a>
The Lost Skulls monte sur la scène du Woodstock Bar le 7 septembre à 21h avec Hey Sugar, Mr. Mojo Risin et le Ben Bergeron Band.
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brbrtfo · 11 years ago
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Musicassette comeback
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Ça se passe au Knock-Out, nouveau disquaire über cool de la non moins hip rue St-Joseph dans le quartier St-Roch. Québec s’offre – avant même une participation au Record Store Day – un collector party rendu possible grâce aux acteurs de la scène locale.
Gab Paquet y sera, le St-Jean-Baptiste Country Club et  aussi Alexandre Martel de Mauves qui lèvera le voile sur un projet solo que personne n’avait vu venir. Projet que le co-organisateur du happening Sébastien Ouellet décrit comme un projet lo-fi sexy qu’il croit être le résultat d’une séance de compo en bobettes du beau singer-songwriter frisé. Ça, il l’a dans ses mots là et à seulement quelques détails près.
Quoi qu’il en soit, le 7 septembre, les mélomanes-entrepreneurs Rox Arcand et Jean-Philippe Tremblay s’offrent un concert tout spécial entre leurs murs qui ont déjà accueillis guit’ et ampli pour nombre d’autres bands de Québec dont Les Indiens sans parler du probablement cherrant personnificateur de Johnny Cash, M’sieur Shawn Barker. Parce qu’en plus d’être l’Eldorado du vinyle, Le Knock-Out c’est aussi une salle de spectacle dans la simili arrière boutique. Une scène de plus, comme en ajout/bonus/extra à ce qui existe déjà dans le coin. Et justement le bookeur du Cercle, Jean-Claude Anto, sera des musiciens invités ce samedi au rang du band The QCs. « Ma plus grande fierté, c’est d’avoir décrassé Jean-Claude Anto et de l’avoir convaincu de revenir avec son groupe. C’est ça qu’on veut faire avec le Cassette Store Day, sortir des exclusivités », ajoute le très impliqué M. Ouellet qui n’a toutefois aucun lien de parenté avec Karim la superstar.
Le concept, grosso modo ? Sortir des tunes vraiment unreleased, toujours pour reprendre les dires du porte-parole officieux mais certes très volubile du Cassette Store Day à Quoibec. Du nombre, et en plus de ceux déjà nommés : Le monde dans l’feu et Foi de pirate le projet de Olivier Parent propriétaire de la récemment très médiatisée Pizzéria Gemini. Et ça sonne comment, un faiseux de pizz’ qui se lance dans la chanson ? « C’est vraiment wack. Comme du Vilain Pingouin qui aurait mangé trop de muffins », illustre Sébastien Ouellet.
Fait aussi intéressant à noter : le maître de la chanson sirupeuse alla feu-Rock Détente en la personne de Gab Paquet poussera le concept encore plus loin en mettant en vente cinq 8-tracks. Un genre de cassette d’Atari. Les autres, ceci dit, pousse leur luck pas mal moins loin avec des cassettes traditionnelles mises en vente au nombre de cinq par bands.
  Cassette Story Day de Québec
Dès 17h00
Au Knock-Out (832 rue St-Joseph Est)
  Ailleurs au Canada:
Sonic Boom Records (Annex), Toronto. Cassette Fair 12-5pm. 
Autrement ça se passe en République Tchèque, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Suède, en Argentine, en Italie, en Nouvelle-Zélande et en Espagne.
Pour plus d’infos sur le mouvement : http://cassettestoreday.com
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brbrtfo · 11 years ago
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Rentrée culturelle: 5 shows à voir en Mauricie cet automne
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Credit Photo: Le Petit Russe
Parce que les feuilles commencent à tomber et que la déprime saisonnière bourgeonne, voici quelques spectacles qui pourront faire passer la pilule automnale. Mets ça dans ton nouvel agenda.
Heirloom + East Road
Samedi 14 septembre à 20h à l’Amphithéâtre de Saint-Mathieu-du-Parc
20$ (25$ à la porte)
Le magnifique Amphithéâtre de Saint-Mathieu-du-Parc est l’endroit tout indiqué pour une soirée folk. C’est dans ce lieu unique, presque magique, que se produiront les formations Heirloom et East Road.
Heirloom, c’est le plus récent projet de l’auteure-compositrice-interprète Lisa Malachowski. Le septuor propose de jolies chansons mélancoliques dans un mélange imaginatif de musique folk et d’instrumentation classique. Le premier album d’Heirloom, Makeweight, a été lancé au début de l’été.
Pour découvrir la formation East Road, c’est par ici. 
    &amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;lt;a href="http://eastroad.bandcamp.com/album/east-road" data-mce-href="http://eastroad.bandcamp.com/album/east-road"&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt;East Road by East Road&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;lt;/a&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt;
Misses Satchmo
26 septembre à 20h30 au Rond Coin
15$
C’est évidemment à St-Élie-de-Caxton, le village qui a vu naître Misses Satchmo, qu’aura lieu le lancement mauricien du deuxième album de la formation jazz. Avec Apple Tree, le quartet poursuit dans la même veine : une charmante relecture des œuvres de Louis Armstrong –surnommé Satchmo- et de la musique traditionnelle de la Nouvelle Orléans, le tout dans l’esprit festif et joyeux de la période early jazz.
  &amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;lt;a href="http://missessatchmo.bandcamp.com/album/the-sun-will-shine" data-mce-href="http://missessatchmo.bandcamp.com/album/the-sun-will-shine"&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt;The Sun Will Shine by MissesSatchmo&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;lt;/a&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt;
Keith Kouna
11 octobre à 20h au Centre culturel Pauline-Julien
18$
C’est accompagné du très chic Kouna Band que Keith Kouna, ancien leader des Goules, montera sur les planches du CCPJ. Celui qui a remporté le prix de la chanson SOCAN 2013 avec sa pièce Batiscan y livrera les chansons de son deuxième opus, Du plaisir et des bombes.
  &amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;lt;a href="http://keithkouna.bandcamp.com/album/du-plaisir-et-des-bombes" data-mce-href="http://keithkouna.bandcamp.com/album/du-plaisir-et-des-bombes"&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt;Du Plaisir et des Bombes by Keith Kouna&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;lt;/a&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt;
Socalled
25 octobre à 20h à la salle Anaïs-Allard-Rousseau
26$
Pianiste et accordéoniste. Chanteur et producteur. Cinéaste et magicien. Josh Dolgin, alias Socalled, porte de nombreux chapeaux, dont ceux de créateur de marionnettes et compositeur de comédie musicale. C’est d’ailleurs son nouveau projet musical, The Season, qu’il présentera à la Maison de la culture de Trois-Rivières : un conte musical indie multi-genres du 21e siècle peuplé de marionnette qu’il a lui-même conçu.
  &amp;amp;lt;a href="http://socalledmtl.bandcamp.com/album/the-season" data-mce-href="http://socalledmtl.bandcamp.com/album/the-season"&amp;amp;gt;The Season by Socalled&amp;amp;lt;/a&amp;amp;gt;
The Barr Brothers
9 novembre à 20h au Moulin Michel de Gentilly
26$
Mi-américain, mi-montréalais, The Barr Brothers explore le folk et le décline en teintes blues, world, rock et cajun. Le quatuor propose des chansons simples aux riches harmonies, rehaussées par la harpe. Dernière date à leur calendrier automnal, le spectacle au Moulin Michel de Gentilly sera peut-être l’occasion d’entendre quelques extraits du prochain album, qui doit sortirà l’hiver 2014.
http://thebarrbrothers.com/music/
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brbrtfo · 11 years ago
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Session BRBR - Mehdi Cayenne Club
Le Mehdi Cayenne Club lançait au printemps 2013 son second album, "Na na boo boo". Son leader, Mehdi Hamdad, a invité BRBR dans son jamspace pour une prestation de l'une de ses nouvelles pièces, la sautillante "Fug Dat". En espérant que vous saisissez le jeu de mots.
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brbrtfo · 11 years ago
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Panache : fibre textile / ballade de satin et de velours
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Lundi 26 août, on est sur le bord du retour en classe, y a des initiations qui envahissent le métro avec des vuvuzuelas et des slogans louches. Et des vagues, ils font la vague en attendant le métro.
« À tous les étudiants : bon retour en classe » - le chauffeur de métro qui tente de s’attirer du capital de sympathie. 
Débarque au métro Beaubien pour rejoindre  Benoît et Carl-Éric, les deux hémisphères de Panache, en face du McDo sur Saint-Hubert. Carl-Éric a un café de la saudite place entre les mains, explique que c’est parce qu’il aime pas celui du Tim, qu’il a entendu dire que celui du McDo était pas pire, et qu’à la veille de repartir sur la route (ils ont une tournée avec Caféïne et Gros Mené qui s’en vient), aussi bien savoir où ramasser le café le moins pas bon possible. Je corrobore, c’est vrai, celui à Ronald passe pas mal mieux.
On se rejoint sur la Plaza Saint-Hubert parce que Panache a un deuxième album, Vie de velours, qui paraît la semaine prochaine sous Grosse boîte. Un album qu’ils s’amusent à qualifier de « celui de la maturité » parce qu’il y a quelques synthés 80s, une finale planante, et qu’ils ont utilisé la distorsion du gars de Blue Rodeo en studio. Aussi parce qu’ils ont délaissé peu l’humour intello et les références aux films français que t’as pas vus qui abondaient sur leur premier disque - l’impression d’avoir fait le tour d’une contrainte d’écriture et des sujets reliés qui les amusaient - en faveur de thèmes plus universels.
Pour Vie de velours, les deux gars ont composé leurs lots des tounes chacun de leur bord (Benoît, lorsqu’il était en vacances; Carl-Éric, un peu tout le temps, mais surtout à l’approche des deadlines), en s’envoyant des maquettes par Internet. Tout en gardant en tête où chacun veut emmener Panache, quand l’un envoyait une maquette d’un certain genre, l’autre répliquait avec quelque chose dans la même lignée, et c’est cet idoine processus collaboratif à distance qui a défini les deux pôles du son de ce deuxième disque : le grunge/frat rock vectoriel à la Weezer, et la pop rétro à la Kinks.
  <a href="http://musique.panachepanache.ca/album/vie-de-velours" data-mce-href="http://musique.panachepanache.ca/album/vie-de-velours">Vie de velours by PANACHE</a>
Le titre de l’album c’est Vie de velours, et, pour le coupler à un contexte d’entrevue, Carl-Éric trouvait que c’était une décente idée de marcher en regardant les magasins de tissus – de velours, idéalement. Et de robes de mariées, par le fait même (la Plaza Saint-Hubert étant LE hotspot pour ça à Montréal – NDLR).
 Et pis moi, qu’on s’entoure de tissus, ça m’a donné l’idée (une autre) qu’on pourrait associer chacune des tounes du nouvel album à une fibre textile, parce que « When in Rome », comme ils disent en anglais.
***
Léa dans les magazines Carl-Éric : C’est l’histoire d’une jeune femme très connectée sur les médias, au point qu’elle en oublie les choses du cœur. On pourrait aussi dire qu’il est aussi question de la formule par laquelle on divise son âge par 2 + 7 ans et que ça donne l’âge minimum de la fille avec qui tu peux tomber amoureux. Donc, côté textile, je dirais un jeans de magasin qui a l’air de bonne qualité mais qui déchire après deux mois.
Esperluette Benoît : Y a des violons en synthétiseurs, je pense que ça serait un mix de polyester et de coton. Carl-Éric : Ça respire un peu, mais ça reste hermétique quand même.
Petit pain Benoît : Ça parle d’un gars qui dit qu’il ne fera pas grand-chose de sa vie… Carl-Éric : Une poche de jute. Benoît : Ça fait la job, c’est solide, mais c’est pas fait pour être beau.
Le pari de Pascal Carl-Éric : Le pari de Pascal, ça vient du film Ma nuit chez Maude, dans lequel il y a deux personnes qui veulent coucher ensemble mais qui le feront jamais et ils commencent à parler du pari de Blaise Pascal, qui disait qu’il valait mieux parier sur l’existence de Dieu que sur sa non-existence en se laissant aller dans les plaisirs de la chair et du jeu, parce qu’on avait plus de chance de s’en sortir gagnant au paradis. Donc j’ai utilisé cette chanson-là pour m’adresser directement à Blaise Pascal et lui dire : « Regarde la fille est vraiment trop hot et je préfère prendre une chance et je ne prendrai pas ton pari de marde ». Ça fait que c’est de la soie, je pense – Benoît, tu dis quoi? Benoît : Je dis que la notion de péché en 2013 c’est très actuel. Du corduroy, comme un veston de prof d’université.
Ton chien de Pavlov Carl-Éric : Je ne serai pas ton chien de Pavlov, tu peux faire sonner tes cloches mais je m’en vais. Benoît : J’irais avec la fourrure.
La nuit des longs couteaux Benoît : Ça c’est en référence au coup subi par René-Lévesque, c’est une série d’images d’un gars trahi par sa copine. Carl-Éric : J’irais avec le satin, parce que le titre me fait penser à Night In White Satin de Moody Blues.
La collectionneuse Benoît : C’est une fille qui, en plus de collectionner les garçons, passe beaucoup de temps à travailler sur son appât, sur son corps. Ça doit être quelque chose de pas mal classe, comme des paillettes.
Réponds, réponds Carl-Éric : On voulait faire une chanson que les compagnies de cellulaires auraient pas le choix d’acheter parce que le refrain parle de leur produit. Ça parle d’une femme d’affaires qui me doit un gros chèque et qui évite le problème en ne répondant pas à mes appels. Je sais pas quel tissu, mais clairement un tailleur pour jeune professionnelle pressée et intransigeante.
Toi+moi Carl-Éric : Ça je pense qu’il faudrait que ce soit deux tissus, malheureusement on a déjà dit le polyester et le coton. Benoît : C’est une histoire d’incompatibilité, de stupidité et de continuer à essayer. Ça prendrait deux tissus qui vont pas ensemble, comme du latex pis de la laine. Un qui respire, un qui respire pas. Carl-Éric : C’est la toune prog. Benoît : C’est pas Rush, malheureusement. Carl-Éric : Si au moins tu pouvais chanter aussi bien que Geddy Lee.
Dis-moi Simone Benoît : un coat de jeans?
Les chevaux et les friandises Carl-Éric : C’est slacker, un peu Pavement, à propos de différentes filles qui aiment beaucoup de choses dans la vie mais elles aiment juste pas quand je chante ou quand je les utilise pour écrire des tounes. Benoît : Elles ont beaucoup d’amour à donner, mais pas à toi. Carl-Éric : Du cuir.
Fils d’un fusil Carl-Éric : Ah ben ça faudrait demander à Eugene Kelly des Vaselines, parce que c’est une reprise de leur toune Son Of A Gun. Benoît : Cette chanson-là est assez floue, côté textile… on n’en ressent pas la fibre.
***
Le journaliste : Fait que le velours, là-dedans? Carl-Éric : C’est le chaînon manquant. Benoît : Y a peut-être une petite touche de velours dans chacune des pièces  Carl-Éric : En fait je sais pas trop c’est quoi, du velours, c’est Benoît qui a trouvé le titre. Je savais même pas que c’était le nom d’un produit naturel promu par Édouard Carpentier. Je trouvais juste que ça collait bien à l’album. Benoît : Et c’est que ce produit-là est fait à partir de velours de panache de cervidé.
Après qu’un dude ait demandé à Carl-Éric s’il pouvait lui acheter son briquet et quelques lèche-vitrines colorés plus tard, on revient à notre point de départ (on a fait un aller-retour à pieds jusqu’à Jean-Talon, parce qu’après ça, y en a plus, de robes de mariées), pis, avant qu’on se sépare sur ces bonnes paroles, Carl-Éric me dit que Pierre Harel leur consacrera une chronique deux jours plus tard. Il le sait parce que Pierre Harel a écrit à Grosse Boîte pour les en avertir : « Bonjour je m’appelle Pierre Harel et je suis chroniqueur culturel pour Canoe.ca ».
Et ben Pierre - après avoir longuement disserté sur le fait que sa docteure Nathalie Gilbert lui a dit de ne plus manger gras et qu’il ne pouvait plus boire de vin rouge - pérore sur le fait que Petit pain, le premier extrait de Vie de velours qu’il a entendu au 100,9FM, est une percée dans la musique pop québécoise avec un arrangement de piano digne de Walter Boudreau (le compositeur de L’Infonie : NDLR), un single de calibre mondial que le Conseil des Arts et Lettres du Québec snobe en n’ayant pas voulu accorder de subvention au duo Fréchette-Hudon pour l’enregistrement de leur deuxième album – et rien de moins.
Fait que j’avais pris l’habitude de clore mes textes en me demandant ce que Pierre Harel en aurait pensé, et, là, je le sais. Merci, Pierre. Et je saurais pas dire si je corrobore ses propos même si on est sûrement sur la même page là-dessus, mais c’est vrai que c’est une douceur de bonne toune, Petit pain. Douce comme du jute*.
*là où on apprend que jute c’est masculin, oui
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brbrtfo · 11 years ago
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Charlottetown Pop: moi j’pop
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Charlottetown est une ville épatante. Non, ce n’est pas grâce à ses attrapes-touristes, ni ses bateaux de croisières qui obstruent la vue du port. En fait, la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard est fort jolie, grâce à son centre-ville vibrant qui évoque celui d’une métropole, sans perdre son charme côtier, comme une sorte d’hybride à Montréal et Halifax.
D’ailleurs, des institutions de ces villes ont servi d’inspiration à la première édition du festival Charlottetown Pop, du 12 au 14 septembre.                
«En tant que musicien, j’ai eu la chance d’assister au Halifax Pop Explosion et à Pop Montréal,» explique Michael Carver, directeur de Charlottetown Pop et membre de l’ensemble rock North Lakes. «Je suis un fan de ces deux événements. Moi et mes amis du groupe Paper Lions voulions monter notre propre fête dans la même veine, mais chez nous.»
C’est dans ce contexte festif qu’une douzaine d’artistes se rencontrent pendant trois jours de concerts dans trois salles de spectacles de Charlottetown. Des groupes de l’extérieur tels que By Divine Right et autres Repartee traverseront le Pont de la Confédération afin de célébrer l’unicité de la scène musicale insulaire.
«Nous savons ce qu’est une bonne programmation,» souligne Michael. «Je crois qu’à la base nous avons ce qu’il faut pour s’amuser. De plus, un festival nous permet d’aider les groupes de nos amis, des groupes que nous aimons en plus d’organiser des soirées festives.»
Le son développé par les artistes de l’endroit se prête bien à ce type d’événement, comme en témoigne les récentes parutions de North Lakes et autres English Words. Toutefois, un tel festival sert de témoin à l'effervescence de la scène musicale insulaire.
«Quand les nouveaux groupes ont vu le succès de Two Hours Traffic et Paper Lions, ça les a amenés à lever leur travail d’un cran. Les gens me demandent souvent quelle est la recette du succès de notre scène musicale. Ici, on cultive le talent et on encourage tous les artistes. Lorsque quelqu’un de ton entourage perce le marché, ça force tout le monde à redoubler d’effort.»
L’organisation d’un festival est une occasion en or afin de fêter la pop prince-édouardienne sous tous ses angles, qu’elle soit issue de la power pop, de l’électro pop ou de la pop rétro. Malgré ces différences stylistiques, les groupes de Charlottetown partagent la même contagion. 
«Je crois que les hivers sont durs ici,» explique Michael en riant. «Tout ce qu’il reste à faire c’est de rentrer dans à la maison et écrire des chansons. Ici, tout le monde est ami et la communauté musicale est tissée serrée. Entre groupes, on partage beaucoup d’idées et on aime les mêmes groupes. Le son vient peut-être de là.»
Charlottetown Pop met de l’avant l’esprit communautaire qui habite les rues du centre-ville de la capitale insulaire, que ce soit dans les cafés ou dans les chansons des groupes.
«À long terme, j’aimerais pouvoir présenter des concerts à l’extérieur. Le but ultime va demeurer le même: un festival de 3 jours avec nos amis de l’extérieur, mais l’accent est mis sur la qualité de la scène musicale de Charlottetown.»
Charlottetown Pop, du 12 au 14 septembre avec By Divine Right, English Words, North Lakes, Whale Skin et autres.
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brbrtfo · 11 years ago
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Tommy Kruise: Questions dans le chapeau
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Crédit photo: DasWassup.com
Prêt à faire shaker le solage du Quartier Latin à Montréal samedi prochain, le génie des gros beats lugubres Tommy Kruise a bien voulu se plier à un exercice hautement stimulant : celui de tirer des questions dans un chapeau, de les lire et d’y répondre. Le gars a réussi l’exploit comme un vrai #connoisseur.
Un feat avec Sir Pathétik, Marc Hervieux ou Normand Brathwaite ?
Get lost aux deux autres, moi je choisis directement Normand Brathwaite. Tous les Franco-Ontariens qui connaissent pas Piment Fort, lâchez tout de suite cette interview-là, allez sur Youtube et tapez «Piment Fort Brathwaite ».
  Quelle est l’affaire la plus dégueulasse que tas mangée ?
C’est cave, mais c’est une cerise de terre.  T’sais là, les cerises de terre jaunes. J’étais cuisinier près d’une station de ski, et mon sous-chef français m’regarde en me disant : « Ahhh, alors, t’as jamais goûté a une cerise de terre ? C’est délicieux ! Il faut que t’y goûtes maintenant, on en met dans tous les desserts. » So j’y goûte, let’s go. Je l’ai regardé après, genre « va chier, esti de Français »… J’ai full pas feelé ça.
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Si t’avais une sorte de chips à inventer, ça serait quoi ?
Y’en a pu à inventer, on dirait. Depuis un an, le gros trip des caves, c’est de faire des chips fucked up au grilled cheese et à la salade César. C’est quoi le problème là ? Man, ya plein de sauces dans ton fridge avec lesquels t’as jamais fait de chips ! Moi, j’en ferais avec de la Sauce Diana, ça serait meilleur. Sérieux, je comprends vraiment pas leur esti de trip. Excusez-moi pour les sacres, mais j’get vraiment real quand c’est le temps de parler de chips. Ahahahaha. Je comprends pas l’idée d’inventer des chips pour le marketing. Yo, TOUT LE MONDE achète les mêmes chips au ketchup pis à j’sais pas trop quoi d’autre. Laissez-nous tranquille !!! Le monde mange déjà leurs chips, vous perdez votre cash à inventer des chips que tout le monde mangera même pas anyway.
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Quelle est l’affaire la plus nice en Asie ?
Est-ce qu’on peut passer à une autre question ? Sinon, j’vais juste dire « les filles » pis on s’en sacre.
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Qui est la personnalité que tu hais le plus ?
Éric Duhaime, je le feel pas. En fait, je feel pas les triples idiots avec des opinions. Les personnalités que je feel PAS, c’est les personnalités avec des opinions ! Sont en train de bourrer le crâne de tout le monde sur toutes les radios. Sérieux, les triples idiots avec des opinions, sortez-moi ça des radios pis crissez de la musique ! Mettez de l’esti de musique ! Ces boys-là ont passé leur vie dans les livres avec les mêmes personnes tout le long de leur université. Là, y’ont 35 ans et ils se rendent compte qu’ils font face à la vraie vie. FUCK OFF ! T’as jamais été dans rue, t’as jamais rien fait….Dégage ! Tu mérites même pas d’avoir un micro. Y’a trop de boys qui ont des opinions, sérieux, décrisse man ! En plus, ils ont fermé une station de jazz à Montréal pour mettre des boys qui disent d’la marde à radio. Vous avez maintenant la preuve que c’est uniquement des triples idiots qu’il y a derrière tout ça.
  Tommy Kruise le 7 septembre prochain au Quartier Latin avec Ain’t No Love, Lunice et Radio Radio DJ SET, dans le cadre du festival OUMF. Dès 19h.
Crédit photo: DasWassup.com
  &amp;lt;a href="http://tommykruise.bandcamp.com/album/memphis-confidential-vol-1" data-mce-href="http://tommykruise.bandcamp.com/album/memphis-confidential-vol-1"&amp;gt;MEMPHIS CONFIDENTIAL VOL.1 by TOMMY KRUISE&amp;lt;/a&amp;gt;
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brbrtfo · 11 years ago
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FMEAT 2013: 5 raisons d'être excités (à nouveau) par Random Recipe
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1. Les nouvelles tounes sont solides. Dans certains cas, on dirait du Austra sur lequel Frannie et Fab auraient décidé de rapper. Dans d’autres, on se la joue old school avec des arrangements amusants. C’est envoûtant, audacieux et extrêmement singulier. On aura la chance d’en reparler lors du lancement officiel de Kill the Hook en octobre.
2. Vincent et Lui-Kong sont des musiciens de feu et ils s’en donnent à cœur joie sur scène. C’est vrai qu’ils laissent toute la place aux deux femmes aux personnalités surdimensionnées, mais ces gars-là prennent un peu plus de place. Et ça rend la recette encore plus goûteuse. 3. Frannie Frannie est une chanteuse adroite qui, auparavant, pouvait donner dans la surenchère de fioritures à la Ani DiFranco. Sur ces nouvelles chansons, elle fait usage de son instrument avec parcimonie, ce qui permet aux nouvelles pièces de respirer.
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4. Fab
Un flow pas possible, une énergie indéniable, “a force of nature”. Si parfois les moments “je décide de faire du beatbox” peuvent irriter, elle compense en charisme et en fougue. 5. Cette vidéo.
Crédits photo: Christian Leduc
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brbrtfo · 11 years ago
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RIME: Un peu plus sur le RIME
Pour son premier texte BRBR, notre nouvelle collabo Ariane Gruet-Pelchat se penche sur le RIME, le Regroupement indépendant de la musique émergente.
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Le communiqué de presse du nouveau Regroupement Indépendant de la Musique Émergente voyage un peu partout dans les médias depuis lundi. On a parlé avec l’un des chargés de projet, Guillaume Ruel, pour en savoir un peu plus sur le projet.
Pour rappel, le RIME produira des spectacles en région, avec à chaque fois trois artistes dits "émergents" et un autre qui attirera les foules. Si d’autres programmes comme le ROSEQ existent déjà pour aider de nouveaux visages de la chanson à avaler du bitume, le RIME a de particulier qu’il programme ses concerts dans de toutes petites municipalités auxquelles les artistes peu connus ont difficilement accès. 
«Notre objectif est de décentraliser la culture, explique Guillaume Ruel. Les gens qui habitent La Doré ou Saint-Gervais n’ont pas toujours envie de se déplacer à Saint-Félicien ou à Québec pour aller entendre des artistes qu’ils ne connaissent pas. On fait le pari que plus de gens vont se pointer si le spectacle est dans leur cour.» Pour l’instant, lorsque ces municipalités comptent une salle professionnelle, ce sont habituellement les gros noms qui s’y faufilent, chose que le RIME souhaite changer. 
Pour les municipalités moins bien équipées en matière de lieux disponibles, le RIME transportera son système de son et d’éclairage, en plus de prendre tout l’aspect logistique des spectacles en charge. «On veut donner la chance aux petites municipalités d’accueillir des spectacles chez elles même si elles n’ont pas l’infrastructure adaptée. On va pouvoir proposer des concerts professionnels dans des endroits comme des arénas, des églises ou des salles communautaires.» Pour l’instant, une soixantaine de diffuseurs sont impliqués dans le projet, mais les organisateurs assurent qu’il y aura «dans un avenir rapproché une centaine de nouveaux diffuseurs».
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À vélo: Mathieu Gaudet et Francis Faubert
  La première tournée débute vendredi avec Daniel Boucher, Francis Faubert (francisfaubert.bandcamp.com), Mathieu Gaudet (www.mathieugaudet.ca) et Anthony Roussel (www.anthonyroussel.ca). Puis à la fin septembre c’est Dumas qui part un cortège avec La Bronze (labronze.bandcamp.com), Guillaume d’Aou (http://guillaumedaou.bandcamp.com) et Nini Marcelle (ninimarcelle.com). Yves Lambert et Irvin Blais partiront fin octobre avec De Temps Antan (detempsantan.qc.ca) et Dylan Perron (dylanperronetelixirdegumbo1.bandcamp.com) pour le premier, et Véronique Labbée (veroniquelabbe.com) pour le second. Avec un ancien de loft-story et une chanteuse qui s’est classée dans le top 20 de la station Rock Détente dans le lot, on comprendra que le RIME joue de prudence pour sa première saison.
Toutes les tournées ne suivent pas le même chemin. Chaque municipalité accueille deux spectacles sur les quatre de la série. «On cherchait à avoir des univers différent afin qu’elles aient le choix entre quatre types de spectacle.» Les artistes émergents sont sélectionnés par la coop La Boîte à Musique, l’instigatrice du RIME, en collaboration avec ses parrains. Si tout va bien, l’hiver devrait voir défiler quatre autres tournées.
https://www.facebook.com/rime.tournee
Première tournée du RIME :
Daniel Boucher | Francis Faubert | Mathieu Gaudet | Anthony Roussel
30 août 2013 : Saint-David-de-Falardeau
1er septembre 2013 : Petit Saguenay
6 septembre 2013 : Saint-Gervais
7 septembre 2013 : Saint-Ulric
19 septembre 2013 : Sainte-Angèle-de-Mérici
20 septembre 2013 : Sacré-Coeur
21 septembre 2013 : La Doré
26 septembre 2013 : Saint-Léonard de Portneuf
27 septembre 2013 : Hébertville
28 septembre 2013 : Franquelin
3 octobre : St-Agapit
4 octobre : Laurierville
5 octobre : Isle-Verte
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brbrtfo · 11 years ago
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FMEAT 2013: Rouyn-Noranda devient Las Vegas le temps d'une chanson
Nouveau collaborateur à Sudbury Christian Pelletier nous propose un premier billet sur son amour du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue. Bon timing, Christian. Parce qu'on est ici, aussi.
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Buck à bière. Check.
iPod loadé tight. Check.
Pleine tank d'essence. Check.
Une fois par année, la charmante ville minière de Rouyn-Noranda se transforme dans le Las Vegas du Nord du Québec. Dans ce pays qui pousse dans l'Nord, les soirées n'ont pas de fins, les poutines n'ont pas de fonds, et pratiquement tout les folies sont permises.
Le FME: happening mythique où je me suis prosterné devant Godspeed en performance psychique dans une ancienne église, où j'ai vu Organ Mood jammer avec le battement de cœur d'un spectateur dans une ruelle, où tu sors d'un bar avec ton buck bien rempli et tu entres dans le bar d'à côté sans problème (vive les lois de consommation plus slaque au Québec). Le FME c'est le plus meilleur petit festival au pays, hands down. J'arrive ô mon cher FME, j'arrive… 
La route Sudbury-Rouyn se fait très bien. Quatre heures de route avec un petit pee break à Temagami et on débarque au paradis des mélomanes. En arrivant à l'accueil on nous offre immédiatement une bière (il faut s'hydrater quand même!). L'atterrissage se fait en toute douceur. Rouyn-Noranda, vous l'avez l'affaire!
J'ai souvent dis que Rouyn-Noranda est la ville jumelle de Sudbury. Séparé à la naissance, les similitudes entre ces deux villes minières perdus dans le Nord sont remarquables; deux grosses cheminées de la fonderie planent sur le vieux Rouyn comme la Super Stack par chez nous, le Lac Osisko s'étend, tout comme le Lac Ramsey, au cœur de la ville et une scène culturelle en ébullition constante. C'est un paysage familier. On se sent immédiatement chez nous, l'autre bord de la frontière imaginaire dressé entre le Nord de l'Ontario et le Nord du Québec.
Cher lecteur, laissez-moi me présenter. Christian Pelletier, ti-cul de Sudbury, Ontario, nouvelle voix derrière le mégaphone qu'est le blogue de BRBR. Au courant des dernières, j'ai fait semblant d'être diffuseur de spectacles avec La Slague, gérants d'artistes, DJ qui mix du vieux yéyé au rock'n'roll avec les DJs Masqués et là, pour la cause, je ferai semblant d'être blogueur. Au courant des prochains mois, j'aurai l'immense plaisir de vous faire découvrir la scène musicale émergente de mon coin de pays et pour ma premier billet, et bien je m'incline devant la grand messe qu'est le FME.
Après une première soirée bien arrosée hier à se laisser transporter par les grooves planants de Pawa Up First, les nouvelles folies clique-pop de Misteur Valaire et la chaleur contagieuse de Random Recipe au Diable Rond, je suis bien branché dans le mode FME. Je m'y lance à l'aveuglette, comme d'habitude, prêt à me laisser surprendre par les tripes musicaux de Sandy Boutin. Il est maintenant le temps de quitter ma chambre d'hôtel et affronter la charrue qu'est le FME en pleine face. Groenland et Gros Mené à soir, vous comprendrez que j'aime comme pu le goût d'être devant mon ordi. Je vous ferai part des impressions dans mon prochain billet. 
Si Rouyn-Noranda devient Las Vegas le temps d'une chanson et que tout est possible, c'est tout sauf le fameux mantra "What happens in Vegas, stays in Vegas". Si tu n'es pas là, tu es garanti d'en entendre parlé par un des plusieurs militants de l'armée du bonheur qui quitteront Rouyn-Noranda lundi. 
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brbrtfo · 11 years ago
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Critique: Gustafson
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Je ne m’étendrai pas longuement dans une biographie du groupe parce que quelqu’un l’a déjà fait beaucoup mieux que je ne pourrais le faire, dans un entretien avec le chanteur. Ici.
Vous pouvez aussi voir leur session BRBR ici.
 Maintenant rassemblée sur un très joli EP (offert en 22 couleurs) et supportée par un clip pour la pièce Le zébre, le groupe pourra maintenant se concentrer sur la suite de sa carrière; le début étant clos.
Ce premier EP résume bien ce que le groupe fait de bien.  Je ne suis pas un ethnographe professionnel, je dirais qu’Adrien Bletton, qui dirige le groupe aux voix, textes et piano, est Français, et ça teinte le produit. Dans la voix, le ton, les thèmes des textes on sent la chanson française, confondant les époques (quelque part entre Gainsbourg et Vincent Delerm).
C’est la combinaison musicale qui rend le tout intéressant.  Si la France semble parfois avoir trente ans de retard dans le rock, Gustafson réussit à donner un kick indie-rock New Yorkais aux bases françaises de Bletton, et quelques invités amènent ce qu’il faut de variété (trompette, violon, etc.)  Le résultat est original par le mélange de ses ingrédients et frustrant par la trop courte durée de l'effort
Le premier chapitre vaut vraiment le détour, et les nouveaux morceaux entendus au lancement augurent de biens belles affaires pour Gustafson.
Le premier EP de Gustafson by Gustafson
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brbrtfo · 11 years ago
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Critique: Felix-Antoine Couturier
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Félix-Antoine Couturier Fuir le plancher (Slam Disques)
Il semblerait que Félix-Antoine Couturier ait participé à l’émission « La Voix ». Il semblerait.
Si vous viviez dans l’attente d’une suite ou dans la hâte de savoir ce que Couturier ferait de sa vie musicale postgroupale; c’est là.  Fuir le plancher, paru au milieu de l’été.
Sauf que. Il ne faut absolument pas ici blâmer l’empire Quebecor, ni en quoi que ce soit lui porter préjudice, mais semblerait que le passage de Couturier à une émission qui attirait jusqu'à 2.8 millions d'acheteurs potentiels lui a fait édulcorer son travail.
Et ça c’est bien correct; on ne voudrait surtout pas tomber dans le « C’était ben meilleur avant ».
Sauf que Couturier semble avoir beaucoup adouci le mélange, au point de se perdre un peu dans la masse. 
Le gars à une belle voix (!) qui est mise bien en avant (trop?), mais son pop-rock est prévisible. En cinq pièces, Couturier veut mettre ces pions sur la table et nous montrer qu’il peut aller autant dans la ballade que dans les trucs plus rythmés, parler de ses émotions et être léger. On a l’impression d’assister à un showcase, plus qu’un album longuement mûri.
 La recette bien en place, on n’y déroge pas trop, rendant l’album linéaire.  Quelques séquences musicales intéressantes y sont éparpillées : rappelant parfois Fred Fortin (quand ça distortionne) ou Marc Déry (par l’éclectisme), mais souvent, ces séquences sont emballées dans des textes simples et maladroits, qui renvoient le tout à un ersatz de Jonathan Painchaud.
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brbrtfo · 11 years ago
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Session BRBR - Grounders
Avec la parution de leur EP "Wrecked Smile", la formation torontoise Grounders s'est révélé être l'une des formations torontoises à surveiller. BRBR a tenu à les inviter avant que leur nom soit de toutes les marquises. Les voici qui interprètent "Speedboats".
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brbrtfo · 11 years ago
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Phonophile #11 - Le guide de la table tournante de vente de garage
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C'est l'été et c'est également un temps propice pour courir les ventes de garage, marchés aux puces, bazar et autre lieu qui nous fait profiter des choses que d'autres n'ont plus besoin pour des montants souvent ridiculement bas. C'est également une excellente place pour trouver des appareils audio analogiques tels une table tournante, des vinyles et peut-être même un vieil ampli et des haut-parleurs qui traînent dans un sous-sol depuis des années à la recherche de revivre dans une nouvelle maison.
Laisse-moi donc te guider dans ta quête de trouver une affaire en or sur une table tournante de qualité dans une vente de garage afin de t'assurer de repartir avec quelque chose qui vaudra le coût et qui t'assurera plusieurs années de bonheur et possiblement te suivre pour le restant de ta vie.
  Mise en situation
Tu es donc dans la cour d'un voisin du quartier qui cherche à se débarrasser d'une vieille table tournante et de sa collection de vinyle qui accumule la poussière depuis les 20 dernières années dans le garage ou dans le sous-sol. Comment faire pour vérifier si la table est un bon candidat quand tu n'y connais rien ? Je vais te donner des petits trucs en essayant de ne pas trop aller trop dans les détails techniques (ça pourrait être long et j'essaye que ça rentre dans un blogue). Il faut comprendre en partant qu'une table tournante qui a été oubliée ou négligée pendant de nombreuses années aura sans aucun doute besoin d'un peu d'amour avant de t'en redonner en retour.
  Étapes à suivre pour l'inspection de la table tournante
Il faut premièrement identifier quel est le type de propulsion de la table: Table à courroie (Belt drive), table à entraînement direct (Direct Drive) ou une bonne vieille entraînement à galet (Idler drive). Parfois, il est inscrit sur la table tournante quel est le type de propulsion du genre BD ou DD
  Éléments à vérifier selon le type de système de propulsion
  Entrainement à courroie - Belt drive
Vérifier en tirant le plateau d'un coup sec (ou tirer sur le plateau en donnant un petit coup sec sur le « spindle » (la tige du plateau où on met le vinyle) si la courroie est encore présente. Les courroies sont habituellement bonnes pour une période de 3 à 5 ans. Une vieille courroie s'étire et ne convient plus à faire tourner de façon stable une table tournante. Parfois, elle est carrément en mode de décomposition et ressemble plus à du un coulis de chocolat que tu laisserais couler sur ton sundae (voir photo). Il est cependant très facile de trouver des courroies de remplacement sur l'Internet. Il est donc important de vérifier en la branchant dans une source d'alimentation si le moteur tourne et s'il est silencieux ou s'il mène un train infernal. Généralement, si le plateau de la table a un poids considérable, les chances sont que la table sonnera bien au final puisque les plateaux lourds ont une meilleure force d'inertie (c'est le moment de se remémorer des cours de sciences où on parle de la force d'inertie et de force centrifuge... je me doutais bien que ça servirait un jour).  
  Entraînement direct - Direct Drive
Vérifier en branchant la table dans une source d'alimentation si la table conserve une vitesse stable à 33 et 45 tours. Ces tables sont habituellement équipées d'un strobe (non pas exactement le même genre qu'on voit dans les clubs pour danser si tu te poses la question). La vitesse de la table est stable lorsque les petits points sont fixes lorsque la table tourne. Il y a habituellement des boutons de « pitch » servant à ajuster la vitesse de la table. Vous pouvez tourner ces potentiomètres pour stabiliser la table. Si la table « drift » toujours, elle a soit besoin d'un nettoyage des potentiomètres ou bien elle a besoin de nouvelles composantes électroniques qui rendront la tâche un peu plus longue, difficile et coûteuse surtout si tu n'as pas d'aptitudes en électronique. C'est la plupart du temps réparable et plusieurs techniciens pourront le faire pour toi. Si c'est une « Quartz lock » et elle «drift », je me tiendrais loin puisque ces tables sont stabilisées avec un cristal et ne devraient pas varier en principe.
  Entraînement à galet - Idler Drive
Les tables à propulsion à galet ont habituellement plus de 30 ans et nécessitent généralement un nettoyage complet, regraissage et huilage des mécanismes. Il faut également vérifier la condition du «idler» puisqu'il pourrait avoir seché et empêcherait le plateau de tourner. Ces tables, généralement automatiques contiennent des mécanismes complexes avec une graisse qui a habituellement séché au courant des années et s'est transformé en colle et qui rend la table inopérable. Le bonus chez ces tables c'est qu'elles ont généralement un plateau très lourd. Il est important de noter qu'elles demandent beaucoup plus de travail avant d'être capable d'y déposer le premier côté de vinyle. Le résultat est cependant très bénéfique et impressionnant au final , je dirais même magique!
  Vérifier l'état de la pointe de lecture (l'aiguille)
C'est toujours bon de vérifier la cartouche de la table tournante. S'assurer que le diamant y est toujours et est en bonne condition. C'est rare qu'on a un microscope ou une loupe puissante à portée de main donc la meilleure façon de vérifier si l'aiguille a encore un petit peu de vie c'est de regarder de près si la pointe est toujours présente et qu'elle est toujours pointue et que la tige qui la tient est droite. Règle générale, ce n'est pas grave si elle n'est pas présente ou en mauvaise condition puisque c'est mieux de remplacer. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, c'est encore assez facile à trouver une aiguille de remplacement avec la magie de l'Internet. Je recommande généralement de changer la cartouche complète. Si l'aiguille est en bonne condition, bien c'est un bonus!    
  Vérifier la continuité des fils RCA
S'assurer en branchant dans l'entrée phono d'un amplificateur si le son sort des 2 haut-parleurs. C'est très important puisqu'un problème de continuité peut devenir un réel cauchemar s'il réside dans le bras de la table. Les fils à l'intérieur du bras sont minuscules et nécessitent un travail de moine à remplacer. Généralement les problèmes de continuité proviennent des connecteurs RCA (rouge et blanc) qui se branchent à l'arrière de l'amplificateur et ce n'est pas très difficile à changer si vous avez une petite soudeuse à l'étain.
  Est-ce que la table a un poids considérable?: On sait tous que rien n'est construit comme « dans l' temps» et «dans l'temps» pour plusieurs fabricants s'est malheureusement arrêté dans les années 1980. Contrairement aux appareils audio modernes qui sont de plus en plus petits et de plus en plus légers, les tables tournantes bénéficient à avoir un poids considérable qui est généralement synonyme d'une construction de qualité et plus propice à absorber les vibrations de la table. Si elle a une base en bois, c'est un bon départ et ça donne une bonne idée de l'époque (1960-1970).
  Quelles sont les tables tournantes à éviter?
Si la table est composée entièrement de plastique, je ferais personnellement le choix de passer à la prochaine. Ça ne veut pas nécessairement dire qu'elle ne sonnera pas bien, mais ce n'est pas bon signe en partant. Vérifie également si le bras de la table a un contrepoids à l'arrière parce que s'il n'y en a pas, c'est peut-être un «pickup» et ça serait une autre table à éviter dû au fait que la cartouche céramique qu'elle contient est très loin de la haute résolution (celle que tu peux « flipper » 33-45 tours et l'autre bord c'est 78 tours). Ce sont les fameuses tables qu'on colle une cenne noire pour ne pas que l'aiguille saute. Ça n'a jamais vraiment bien sonné et ne sonnera jamais bien. C'est pour cette raison que tes parents ont arrêté d'écouter leurs vinyles et c'est souvent la raison pourquoi tu trouves des vinyles tellement usés qu'on dirait qu'un char a passé dessus. J'éviterais également la plupart des vieux meubles intégrés que tu retrouves généralement chez tes grands-parents. Beaucoup trop de travail pour la qualité de son au final... à part si le meuble en question contient un amplificateur à lampes qui pourrait être récupéré.
  Fabricants à surveiller:
Je ne fournirai pas une liste interminable de modèles à surveiller parce qu'on ne serait pas sorti du bois mais voici une courte liste de fabricants qui ont produit des tables tournantes de qualité durant la «Golden Age » du vinyle.
ADC, AR (Acoustic Research), Akai, Ariston, BIC, Connoisseur, Denon,  Dual, Elac, Empire, Garrard, Kenwood, Lenco, Linn, Marantz, Micro Seiki, Oracle, Pioneer, Rega, Revolver, Sansui, Systemdek, Thorens, Technics.
En espérant que ce petit guide t'as fait voir la lumière au bout du tunnel?
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