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À la frontière de soi : L'adolescence entre désir et compréhension
À 14 ans, je suis au cœur de ma transformation. Mon corps, mes émotions, tout semble changer à une vitesse folle, et avec cela, je découvre une nouvelle version de moi-même. Je sens que quelque chose en moi évolue, que je deviens plus conscient de qui je suis et de ce que je ressens. Il y a cette force qui m'envahit parfois, cette attraction que je peux exercer sur les autres, mais ce n'est pas facile à comprendre. Est-ce que je suis censé en jouer ? Est-ce que c'est ce qu'on attend de moi ?
On me dit souvent que c'est une phase d'innocence, comme si je devais rester un enfant jusqu'à ce que le monde me laisse le droit de grandir. Mais pourquoi est-ce que, dès que je commence à percevoir mon pouvoir d'attraction, certains regardent cela comme une sorte de provocation ? Pourquoi est-ce que chaque geste, chaque regard, chaque mouvement semble chargé de jugements ? Je ne veux pas manipuler, je ne veux pas être perçu comme quelqu'un qui cherche à séduire à tout prix. Je suis simplement en train de comprendre ce que cela signifie, de ressentir des choses nouvelles, de vivre avec cette énergie qui me traverse.
On me dit parfois que c'est l'âge où tout est permis, mais en même temps, tout ce que je ressens semble être regardé de travers. Si je me montre trop curieux, trop sensible, trop attirant, on me colle une étiquette, comme si ma quête de compréhension de moi-même était déjà un acte de perversité. Mais je ne comprends même pas tout ce qui m'arrive. Les désirs, les émotions, tout ça me dépasse encore, je cherche juste à me connaître, à me comprendre. Est-ce que c'est mal ? Est-ce que je suis en train de franchir une ligne invisible entre innocence et culpabilité ?
Je n'ai pas les réponses. Je n'ai pas encore tous les outils pour naviguer dans ce monde qui me semble à la fois fascinant et déroutant. J'ai envie de vivre, d'expérimenter, d'explorer, mais sans que ça ne me pèse. J'ai besoin qu'on me guide, qu'on me montre comment respecter mes désirs tout en respectant ceux des autres. Parce que je suis en train de comprendre que le consentement, les limites, tout ça, ça compte. Je ne veux pas être perçu comme une simple "tentation", une silhouette qui fait fantasmer, je veux qu'on me comprenne, qu'on m'accepte dans ma recherche de moi-même, dans ma curiosité, dans ma construction de ce que je serai.
Tout ce que je demande, c'est de pouvoir être moi-même sans être jugé trop tôt, sans être enfermé dans des cases qui ne correspondent pas à ce que je suis. Je veux être libre d'explorer mes émotions, mes désirs, mais aussi libre de les comprendre sans que le monde me mette en cage. L'adolescence, c'est ça. C'est un parcours incertain, une traversée où je dois apprendre à être moi-même tout en respectant les autres. Et peut-être que, finalement, c'est ça la véritable liberté : pouvoir être sans avoir à se soumettre à des normes qui ne me parlent pas, pouvoir être sans crainte d'être mal compris.
At the Threshold of Self: Adolescence Between Desire and Understanding
At 14, I am at the heart of my transformation. My body, my emotions, everything seems to be changing at a crazy pace, and with that, I discover a new version of myself. I feel that something inside me is evolving, that I’m becoming more aware of who I am and what I feel. There’s this power that sometimes overwhelms me, this attraction I can exert on others, but it's not easy to understand. Am I supposed to play with it? Is that what people expect from me?
I’m often told it’s a phase of innocence, as if I’m supposed to remain a child until the world gives me the right to grow up. But why is it that as soon as I begin to sense my power of attraction, some people see it as a form of provocation? Why does every gesture, every look, every movement seem to be charged with judgment? I don’t want to manipulate anyone, I don’t want to be seen as someone who seeks to seduce at any cost. I’m just trying to understand what it means, to feel new things, to live with this energy flowing through me.
Sometimes I’m told this is the age where everything is allowed, but at the same time, everything I feel seems to be looked at askance. If I seem too curious, too sensitive, too attractive, I’m labeled, as if my quest to understand myself is already an act of perversity. But I don’t even understand everything that’s happening to me. Desires, emotions, it all still overwhelms me, I’m just trying to know myself, to understand myself. Is that wrong? Am I crossing an invisible line between innocence and guilt?
I don’t have the answers. I don’t yet have all the tools to navigate this world that seems both fascinating and confusing. I want to live, to experiment, to explore, but without feeling burdened by it. I need someone to guide me, to show me how to respect my desires while respecting others’. Because I’m starting to understand that consent, boundaries, all that matters. I don’t want to be seen as just a "temptation," a figure that sparks fantasies; I want to be understood, to be accepted in my search for myself, in my curiosity, in my journey of becoming who I will be.
All I ask for is to be able to be myself without being judged too soon, without being trapped in boxes that don’t fit who I am. I want to be free to explore my emotions, my desires, but also free to understand them without the world trying to cage me. Adolescence is that. It’s an uncertain path, a journey where I must learn to be myself while respecting others. And maybe, in the end, that’s true freedom: to be, without having to submit to norms that don’t speak to me, to be without the fear of being misunderstood.
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[Récit] Les Élancés
Synopsis : Trois jeunes gymnastes talentueux de l'École des Cadets Navals de Sébastopol—Dimitri, Alexei et Ilya—sont envoyés dans une datcha luxueuse sous prétexte de chercher des sponsors pour leur équipe. Alors qu'ils naviguent à travers les dynamiques complexes de leur mission, entre adultes manipulateurs et les liens intenses de l'adolescence, ils découvrent des vérités inquiétantes sur l'ambition, le contrôle et la confiance. Chaque garçon doit confronter ses vulnérabilités et sa force intérieure, mettant à l'épreuve les limites de leur amitié et de leur résilience dans un environnement à enjeux élevés.
Dimitri Ivanov (15 ans) Confiant et discipliné, Dimitri est l'aîné du groupe et aspire à rejoindre les forces spéciales. Issu d'une famille militaire, il est à la fois ambitieux et extrêmement compétitif.
Alexei Volkov (14 ans) Réfléchi et réservé, Alexei est un stratège né qui équilibre réflexion et action. Déchiré entre son sens du devoir et ses principes personnels, il émerge en tant que leader réticent.
Ilya Kuznetsov (13 ans) Le plus jeune et le plus impressionnable, Ilya est sensible tout en étant désireux de prouver sa valeur. Son innocence et sa curiosité le placent souvent au cœur de conflits émotionnels et moraux.
Chapitre 1 : la voie vers l'inconnu
Dans la vieille NIVA qui cahotait sur les routes poussiéreuses de la campagne criméenne, l’entraîneur avait du mal à dissimuler un léger sourire de satisfaction. Assis derrière son volant, l’homme jetait des coups d’œil furtifs à ses trois gymnastes assis en brochette à l’arrière du véhicule : Ilya, Alexei et Dimitri, trois jeunes talents prometteurs de l’École de la Marine de Sébastopol.
Pour eux, cette visite à la datcha d’un riche mécène potentiel n’était qu’une simple formalité, un rendez-vous qui leur avait été annoncé comme un dernier entretien au cours duquel l’entraîneur allait enfin pouvoir signer un important protocole financier au bénéfice de leur club.
L’entraîneur, lui, savait exactement ce qu’il était venu chercher.
L’homme qu’ils allaient rencontrer n’était pas seulement un mécène généreux, mais un homme d’affaires rusé, habitué à acheter tout ce qu’il voulait, y compris le talent… et la beauté. Et en proposant ces jeunes prodiges, l’entraîneur savait qu’il allait toucher bien plus qu’une simple aide pour son club.
Réajustant sa position, ses mains qui serrent un peu plus fort le cuir usé, un sentiment de triomphe monte soudainement en lui. Après des années passées à encadrer ces jeunes gymnastes, l’ancien sportif de haut niveau avait enfin trouvé manière de tirer profit de leur potentiel.
Derrière lui, les garçons restaient silencieux, chacun absorbé dans ses pensées.
Ilya, 13ans, le plus jeune, regardait nerveusement par la fenêtre, coupe rase fraîchement opérée du matin puisqu’on était samedi, et que le samedi c’était « coiffeur obligatoire » pour toute la compagnie ! Mais plus que sa nuque sur laquelle il n’arrêtait d’aller et venir, c’était surtout de comprendre le pourquoi de cette rencontre même s’il sentait que quelque chose d’apparemment important était en jeu.
Alexeï, plus réservé, fixait du haut de ses 14 ans l’horizon, visage impassible. Lui non plus ne posait pas de questions, préférant attendre et observer.
Quant à Dimitri, 15ans, le plus âgé mais aussi le plus assuré, lui se contentait de croiser les bras, sourire confiant aux lèvres. L’adolescent, fils d’une famille de militaires depuis l’Empire (les fameux russes blancs), était persuadé que cette rencontre n’était qu’une étape de plus vers sa gloire future.
« On y est presque, les gars », lança soudainement l’entraîneur en même temps que le véhicule tournait sur une allée bordée de cyprès, avec en ligne de mire une datcha que les garçons comprirent de suite immense et luxueuse.
Dominant les falaises de la mer Noire, ses murs blancs étincelaient sous la lumière dorée du crépuscule.
L’entraîneur sentit son cœur s’accélérer. Il savait que ce qu’il s’apprêtait à faire était dangereux : imaginez si cela venait à se savoir, même pire, si les garçons parlaient ! Mais il avait pris son temps, testé même ce qui lui servirait à réussir sa « mission ». Et puis, après tout, ne s’agissait-il pas simplement de se servir d’une opportunité qui se présentait ? « Ses » garçons étaient sa monnaie… après tant d’années passées à les entraîner !
L’homme gara la NIVA au pied du perron, le moteur toussant une dernière fois avant de s’éteindre. Un signe pour les garçons, le trio descendant du véhicule, chacun réagissant différemment à la vue de la somptueuse demeure. Ilya, impressionné, observait les détails de l’architecture, tandis qu’Alexeï restait de marbre. Dimitri, quant à lui, laissa échapper un sifflement admiratif. L’entraîneur sortit le dernier, inspirant profondément en fermant la portière d’un geste lent. Une main dans ses cheveux grisonnants, ajustant sa veste usée comme par superstition, le sort en était jeté.
Sur le perron, le propriétaire de la datcha les attendait. Se tenant droit, mains dans le dos, vêtu d’une chemise en lin immaculée sur un pantalon de flanelle strict mais élégant, sa stature imposante et son regard perçant laissaient peu de place à la sympathie.
Dès le premier regard, chacun comprit que c’était un homme habitué à obtenir ce qu’il voulait sans avoir à le demander deux fois.
« Bienvenue, » lança-t-il d’une voix grave et détachée, ses yeux fixés sur les garçons.
L’entraîneur s’avançant le premier, un sourire cordial aux lèvres, presque servile, lui tendit la main que l’autre homme serra brièvement, sans chaleur.
Les trois gymnastes, légèrement en retrait, observèrent la scène sans vraiment comprendre les sous-entendus qui déjà s’y jouaient.
« Je suis sûr qu’ils vont vous impressionner, » dit l’entraîneur d’un clin d’œil discret.
Le propriétaire ne répondit pas, se contentant de tourner les talons non sans avoir invité d’un geste bref le trio et leur entraîneur à pénétrer dans la demeure.
Des portes massives s’ouvrirent, révélant un intérieur aussi somptueux que l’extérieur : des lustres en cristal, des tapis persans, des meubles anciens… Tout ici respirait richesse et pouvoir. Les trois gymnastes suivirent en silence, jetant des regards furtifs aux décorations somptueuses. Dimitri, toujours aussi confiant, marchait d’un pas ferme, tandis qu’Ilya paraissait de plus en plus nerveux. Alexeï, comme à son habitude, restait impassible.
Les « invités » pénétrèrent enfin dans l’un des salons, une pièce vaste et lumineuse, ornée de grandes fenêtres donnant sur les falaises et la mer Noire. Le propriétaire s’installa d’entrée dans l’un des larges fauteuils en cuir, ses doigts effleurant distraitement le bord de l’accoudoir, puis regardant à nouveau les garçons, les invita à venir se ranger face à lui, en ligne, comme pour une compétition.
[Tales] The Strivers
Synopsis : Three talented gymnasts from the Naval Cadet School of Sevastopol—Dimitri, Alexei, and Ilya—are sent to a luxurious dacha under the pretext of securing sponsorship for their team. As they navigate the complex dynamics of their mission, including manipulative adults and the intense bonds of adolescence, they uncover unsettling truths about ambition, control, and trust. Each boy must confront his vulnerabilities and inner strength, testing the limits of their friendship and their resilience in a high-stakes environment.
Dimitri Ivanov (15) Confident and disciplined, Dimitri is the eldest of the group and aspires to join the special forces. With a military family background, he is both ambitious and fiercely competitive.
Alexei Volkov (14) Thoughtful and reserved, Alexei is a natural strategist who balances reflection and action. Torn between his sense of duty and personal ethics, he emerges as a reluctant leader.
Ilya Kuznetsov (13) The youngest and most impressionable, Ilya is sensitive yet eager to prove himself. His innocence and curiosity often put him at the center of emotional and moral conflicts.
Chapter 1 : The Path to the Unknown
In the old NIVA rattling over the dusty roads of the Crimean countryside, the coach struggled to hide a slight smile of satisfaction. Seated behind the wheel, the man threw furtive glances at his three gymnasts seated in a row in the back of the vehicle: Ilya, Alexei, and Dimitri, three promising young talents from the Naval Cadet School of Sevastopol. For them, this visit to the dacha of a potential wealthy sponsor was merely a formality, a meeting described as a final interview during which the coach would finally secure a significant financial protocol for the benefit of their club.
The man they were about to meet was not just a generous patron but a shrewd businessman accustomed to acquiring anything he wanted, including talent... and beauty. By presenting these young prodigies, the coach was certain he would gain much more than just support for his club. Adjusting his position, his hands gripping the worn leather a bit tighter, a sense of triumph suddenly surged within him. After years of training these young gymnasts, the former elite athlete had finally found a way to capitalize on their potential.
Behind him, the boys remained silent, each lost in their own thoughts. Ilya, 13 years old, the youngest, nervously gazed out the window, his freshly shaven head gleaming in the morning light—it was Saturday, and Saturdays meant "mandatory haircuts" for the entire company! But more than the feel of his cropped neck, he was trying to grasp the purpose of this meeting, sensing that something important was at stake. Alexei, more reserved, stared at the horizon, his 14-year-old face impassive. He too asked no questions, preferring to wait and observe. Dimitri, 15 years old, the eldest and most confident, simply crossed his arms, a confident smile on his lips. The teenager, the son of a military family tracing back to the Russian Empire (the famed White Russians), was convinced that this meeting was just another step toward his future glory.
"We're almost there, guys," the coach suddenly announced as the vehicle turned onto a driveway lined with cypress trees, leading to a dacha that the boys immediately realized was immense and luxurious. Perched atop the cliffs of the Black Sea, its white walls gleamed under the golden light of the setting sun. The coach felt his heart race. He knew what he was about to do was risky—imagine if it were discovered, or worse, if the boys ever spoke out! But he had taken his time, tested what would ensure his "mission's" success. And after all, wasn’t this simply an opportunity he couldn’t pass up? These boys were his currency after so many years of training them!
The man parked the NIVA at the base of the porch, the engine sputtering one last time before dying. Signaling to the boys, the trio, clad in matching tracksuits of the School, exited the vehicle, each reacting differently to the sight of the sumptuous residence. Ilya, impressed, studied the architectural details, while Alexei remained stoic. Dimitri let out an admiring whistle. The coach was the last to step out, taking a deep breath as he closed the door with deliberate slowness. Running a hand through his graying hair and adjusting his worn jacket like a superstition, the die was cast.
On the porch, the dacha's owner awaited them. Standing tall, hands clasped behind his back, dressed in an immaculate linen shirt over strict but elegant flannel trousers, his imposing stature and piercing gaze left little room for warmth. At first glance, it was clear this was a man accustomed to getting what he wanted without having to ask twice.
"Welcome," he said in a deep, detached voice, his eyes fixed on the boys. The coach stepped forward first, a cordial, almost servile smile on his lips, extending his hand, which the other man shook briefly, without warmth. The three gymnasts, slightly behind, observed the scene without fully grasping the underlying implications.
"I'm sure they will impress you," the coach added with a discreet wink. The owner did not respond, simply turning on his heels, not without inviting the trio and their coach into the mansion with a brief gesture.
Massive doors opened, revealing an interior as sumptuous as the exterior: crystal chandeliers, Persian rugs, antique furniture... Everything here exuded wealth and power. The three gymnasts followed silently, casting furtive glances at the lavish decor. Dimitri, as confident as ever, walked with a firm stride, while Ilya appeared increasingly nervous. Alexei, as usual, remained impassive.
The "guests" finally entered one of the salons, a vast and luminous room adorned with large windows overlooking the cliffs and the Black Sea. The owner settled immediately into one of the wide leather armchairs, his fingers absentmindedly brushing the armrest. Looking at the boys again, he invited them to line up in front of him, as if at drill.
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Odeur en Mémoires de Coton
Il arrive près de toi, et l’air semble se charger d’une odeur qui lui est propre, une odeur brute, crue, comme une empreinte laissée par sa journée. Ce n’est pas l’odeur d’un garçon qui s’est préparé, qui a cherché à paraître sous son meilleur jour. Non, c’est l’odeur de celui qui a vécu, de celui qui a joué, couru, marché, transpiré, respiré chaque instant sans filtre.
Il porte en lui les traces de la sueur d’une journée bien remplie – une senteur saline, légèrement musquée, qui envahit doucement l’air autour de lui. C’est une odeur chaude, presque terreuse, qui te frappe d’abord. Pas désagréable, non, au contraire, elle raconte une histoire, celle de sa vie qui se déroule à chaque geste, à chaque pas qu’il fait.
Sous cette première couche, tu sens aussi cette essence plus profonde, celle du cuir de ses baskets, celle de son t-shirt qu’il a porté tout au long de la journée, la chaleur imprégnée dans chaque fibre, un mélange d’effort et de confort. Ses bras, où la sueur s’est accumulée, exhalent cette odeur plus intime, plus animale, comme une invitation à découvrir les moindres recoins de son être. C’est l’odeur de la vie qui pulse, une odeur pleine (déjà !) de masculinité brute.
Mais ce n’est pas tout. Lorsque tu te rapproches un peu plus, tu remarques une autre dimension de cette senteur, plus secrète, plus intense. L’odeur de son sous-vêtement, celle qui a absorbé la chaleur de son corps tout au long de la journée, porte une empreinte plus marquée, plus personnelle. Il y a cette touche de sa sueur qui s’y est infiltrée, plus intime encore, une essence qui se mêle à l’odeur d’urine, légère mais présente, qui reste comme une marque discrète mais inaltérable. Comme un souvenir du quotidien, de ses besoins simples, mais humains, qui se fondent dans la texture du coton.
Et il y a cette autre note, plus secrète, celle des sécrétions plus intimes, une odeur plus organique, plus animale, qui se dégage des tissus et qui te prend au ventre. C’est une fragrance chaude, légèrement musquée, qui te fait frémir, une signature d’instant, un souvenir d’un corps vivant et vibrant, qui n’a rien à cacher. Ces odeurs-là, tu ne les rencontres que dans l’intimité, lorsqu’il n’y a plus de barrière entre lui et toi.
Lorsque l’air effleure cette senteur, elle te prend comme une vague. C’est une odeur qui grise, qui perturbe, qui éveille chaque fibre de ton être. Elle est à la fois âpre et envoûtante, comme une invitation silencieuse et irrésistible à le désirer davantage. Ce n’est pas un parfum soigné, c’est celui de la chair, de l’impulsion, du corps qui n’a pas cherché à se cacher. Une odeur brute, authentique, qui enivre et qui reste dans les narines, qui flotte autour de toi comme une promesse, un souvenir indélébile.
Et c’est dans cette absence de perfection, dans cette vérité olfactive, que tu te sens le plus proche de lui, comme un secret partagé entre ses pores et ta peau. Une sensation que tu veux garder, un souvenir de sa présence dans toute sa vérité, une empreinte qui n’a pas besoin de mots pour griser et captiver. Une marque d’intimité qui te hante doucement, à chaque respiration, jusqu’à ce que l’odeur de son sous-vêtement se confonde avec la tienne.
(Janvier 2025)
In the Air Between Us
He approaches you, and the air seems to fill with a scent that is uniquely his, a raw, unrefined smell, like a trace left by his day. It is not the scent of a boy who has prepared himself, who has tried to appear at his best. No, it is the smell of someone who has lived, who has played, run, walked, sweated, and breathed every moment without a filter.
He carries within him the traces of a full day's sweat—a salty, slightly musky scent that gently fills the air around him. It’s a warm, almost earthy smell that hits you first. Not unpleasant, no, on the contrary, it tells a story, the story of his life unfolding with every movement, every step he takes.
Beneath this first layer, you can also sense a deeper essence: the leather of his sneakers, the scent of his t-shirt that he wore all day, the heat soaked into every fiber, a blend of effort and comfort. His arms, where sweat has gathered, exhale a more intimate, more animalistic smell, like an invitation to discover the smallest corners of his being. It’s the smell of life pulsing, a scent full (already!) of raw masculinity.
But that’s not all. As you get closer, you notice another dimension to this scent, more secretive, more intense. The smell of his underwear, which has absorbed the heat of his body throughout the day, carries a more marked, personal imprint. There’s the touch of his sweat that has infiltrated it, even more intimate, a scent that blends with a faint but present odor of urine, leaving a discreet but unalterable mark. Like a memory of daily life, of simple yet human needs, merging into the texture of cotton.
And there’s that other note, even more secret, that of more intimate secretions, an organic, more animalistic scent emanating from the fabric that grabs you in the gut. It’s a warm, slightly musky fragrance that makes you shiver, a signature of the moment, a memory of a living, vibrant body that has nothing to hide. These are the scents you only encounter in intimacy, when there are no barriers between him and you.
As the air brushes against this scent, it takes you like a wave. It’s a smell that intoxicates, that disrupts, that awakens every fiber of your being. It is both harsh and captivating, like a silent, irresistible invitation to desire him more. This is not a polished fragrance; it is that of flesh, of impulse, of a body that hasn’t tried to conceal itself. A raw, authentic scent that intoxicates and lingers in your nostrils, floating around you like a promise, an indelible memory.
And it’s in this absence of perfection, in this olfactory truth, that you feel closest to him, like a secret shared between his pores and your skin. A sensation you want to keep, a memory of his presence in all its truth, a mark that needs no words to intoxicate and captivate. An imprint of intimacy that haunts you gently, with each breath, until the scent of his underwear blends with yours.
(January 2025)
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L'art du choix : Slip, caleçon ou boxer ?
À treize ans, voilà la grande question, Un dilemme quotidien, une vraie réflexion : Slip, caleçon, ou boxer bien serré, Quel vêtement choisir pour bien commencer la journée ?
Le slip, petit, discret, si près de la peau, Il offre une promesse de confort, tout de go. Avec lui, tout est net, tout est simple, Mais faut-il oser, à cet âge si ample ?
Le caleçon, plus grand, libre comme l’air, Avec lui, on se sent presque sans frontière. Il flotte un peu, comme un nuage léger, Mais parfois trop large, il peut déranger.
Et puis il y a le boxer, celui du futur, Tenu juste, moderne, un peu plus sûr. Il est là, mi-sport, mi-confort, Un équilibre parfait, sans aucun effort.
Le matin, face au tiroir, le cœur bat fort, Quel choix faire pour ce jour encore ? Est-ce le slip qui me donne cette assurance ? Ou le caleçon, pour un peu plus de distance ?
Peut-être le boxer, entre les deux mondes, Un compromis doux, une solution ronde. Pas trop près, ni trop loin, juste comme il faut, Pour traverser la journée, tout en héros.
Mais au fond, ce n’est qu’une petite bataille, Le choix de ce qu’on porte n’est qu’un détail. Car au-delà des tissus, c’est l’âme qui compte, Un adolescent, c’est son cœur qui raconte.
(Janvier 2025)
"The Art of Choice: Briefs, Boxers, or Boxer Shorts?"
At thirteen, here’s the big question, A daily dilemma, a real reflection: Briefs, boxers, or snug-fitting boxer shorts, Which garment to choose to start the day off right?
The brief, small, discreet, so close to the skin, It promises comfort, straight from within. With it, everything is neat, everything is simple, But should I dare, at this age so ample?
The boxer, larger, free as the air, With it, you feel almost without a care. It floats a bit, like a light cloud, But sometimes too loose, it can be too loud.
Then there’s the boxer short, the one from the future, Held just right, modern, a bit more secure. It’s there, half-sport, half-comfort, A perfect balance, no effort to abort.
In the morning, facing the drawer, my heart beats fast, What choice to make for this day, will it last? Is it the briefs that give me this confidence? Or the boxers, for a little more distance?
Maybe the boxer shorts, between both worlds, A sweet compromise, a round solution unfurled. Not too tight, nor too loose, just as it should be, To get through the day, like a hero, carefree.
But deep down, it’s just a small fight, The choice of what to wear is just a slight. For beyond the fabric, it’s the soul that counts, An adolescent, it’s his heart that amounts.
(January 2025)
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