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Article extrait du numéro 195 d’Intramuros, mars-avril 2018.
MÉTRO, BOULOT, CACAO.
Pour célébrer les 40 ans du RER parisien, le studio de design Noir Vif, (André Fontes et Guillaume Lehoux) crée des tablettes de chocolat originales d’après les motifs géométriques des émaux qui ornent les murs des gares.
Le 8 décembre 1977 marque l’inauguration du tronçon central du RER A entre Auber et Nation et la mise en service de la correspondance entre les lignes A et B à Châtelet-Les Halles. C’est la naissance officielle du Réseau Express Régional. Les murs de la plupart des gares parisiennes sont recouverts avec des émaux de Briare à des fins de protection et d’ornement. La palette de couleurs et de formes variées donne alors une identité singulière à chacune des gares concernées. L’émail carré pour Nation, l’hexagonal pour Gare de Lyon, le rond pour Auber, etc. Àla demande de la RATP, le studio de design s’est inspiré de ces motifs pour créer une gamme de trois tablettes de chocolat. De fabrication artisanale, chaque tablette offre de déguster un chocolat noir pure origine Côte d’Ivoire à 65 % de cacao ou un chocolat au lait en attendant la prochaine rame.
Le packaging imaginé pour célébrer cet anniversaire associe astucieusement un véritable émail de Briare semblable à ceux utilisés dans les gares à sa déclinaison gourmande. Hommage à l’histoire de ce revêtement, mais également volonté de le valoriser auprès de ceux qui le côtoient chaque jour, cet émail se présente comme un objet à collectionner. Un pixel de notre mémoire collective, de notre expérience quotidienne.  
Ce n’est pas la première fois que le studio de design Noir Vif, attaché à sa ville d’adoption, propose de poétiser l’identité forte du Paris de tous les jours. Il y a quelques années, ces designers proposaient de moderniser les kiosque des bouquinistes installés sur les parapets des bords de Seine. Au domaine de Chamarande, non loin de Paris, c’est une draisienne pour adulte en bois multiplis qu’ils avaient également dessinée afin de repenser la balade du week-end.
Bérénice Serra, 2018.
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Client : Bureau des Mésarchitectures - Didier Fiuza Faustino
Livre : Vortex Populi, it: éditions, 2016.
Mission : Montage du budget, direction de l’ouvrage, coordination des contenus, communication et organisation du lancement.
Je travaille avec : Didier Faustino, Ludovic Burel, Julie&Gilles, ...
Images : © Bérénice Serra
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Client : Beemedias, Paris.
Livre : Intramuros magazine
Mission : Depuis le mois de janvier, je propose une rubrique “lectures” au sein du magazine Intramuros. Retrouver ma sélection d’ouvrages à chaque numéro. 
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> Je fais, à présent, partie de la Société des jeunes éditeurs, association qui lie les étudiants et jeunes professionnels de l'édition ensemble autour d'événements, mais pas seulement... 
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet (http://societedesjeunesediteurs.com/) ; vous y découvrirez, entre autres, mon portrait pro et ceux du reste de l'équipe.
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Client : Beemedias, Paris.
Livre : Intramuros n°194, mars-avril 2018.
Mission : Coordination des contenus, secrétariat de rédaction, iconographie, suivi de fabrication.
Je travaille avec : Bénédicte Duhalde, Stéréo-buro, Antoine Pecqueur, Camille Bosqué, Aurélien Fouillet, Isabelle Marcus Mandel,  Jean Paul Bath…
Images : © Stéréo-buro
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Client : Bureau des Mésarchitectures - Didier Fiuza Faustino
Livre : Transformers, Corraini Edizioni, 2015.
Mission : écriture du texte “ On the loss of oneself ” signé par Didier Faustino (relecture : Marie-Hélène Fabre).
Images : © Bérénice Serra
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Client : Bureau des Mésarchitectures - Didier Fiuza Faustino
Livre : Misarchitectures : Didier Fiuza Faustino, AA Publications, 2015.
Mission : Montage du budget et financement (Graham Fondation Grant), direction de l’ouvrage, coordination des contenus, communication et organisation du lancement.
Je travaille avec : Didier Faustino, Philippe Vasset, Mathieu Potte-Bonneville, Zak Kyes, …
Images : © Bérénice Serra
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Article extrait de la revue Dispositif Édition 2001-2013, CNAP, 2013.
CONTRAINTES 01 : LES TACTIQUES DE CHRONOS.
La revue Contraintes est un projet à trois têtes, une collaboration entre le critique, commissaire et enseignant Romuald Roudier Théron et les graphistes , Fanny Le Bras et Clémentine Berry (Twice). Cette parution bisannuelle impose son originalité quant au regard posé sur l’outil éditorial et le rapport à la lecture.
 «Le contenu se transmet aussi par la forme» souligne le directeur de la publication. En effet, ce premier numéro ambitieux, sur la thématique de la contrainte de temps dans la création contemporaine, nous offre une maquette des plus inédites. Composée de plusieurs livrets, elle se déploie, pour laisser au lecteur le choix de son occupation spatiale, tout en le mettant par le contenu dans l’obligation de se questionner sur la qualité du moment qu’il va accorder à la lecture. Il peut aussi être de bon augure de se concentrer sur les effets,l’impact de la revue dans son ensemble. Ainsi, les niveaux de lecture se superposent à travers des oeuvres réalisées spécialement pour le numéro, des reproductions d’oeuvres plus anciennes et des textes. La diversité des formats intégrés participe également à la portée de Contraintes. Ainsi se côtoient des fragments de dialogues de film, des entreprises artistiques, des articles philosophiques, des entretiens jusqu’à une page dédiée à l’activation d’une oeuvre, Un temps nuageux avec la possibilité d’un rayon de soleil (2011) de Yann Sérandour qui se matérialisera également à la galerie Florence Loewy, lors du lancement de la revue. Le propos de l’équipe de Contraintes déborde de cet objet façonné, bien que le projet soit inévitablement cristallisé, à un moment, dans l’édition, afin de disposer d’une existence physique.
L’enjeu d’une telle entreprise est d’intégrer in medias res la création contemporaine et de l’observer pour pouvoir relier ce que nous pensions séparés, opérer des rapprochements et des confrontations au-delà de l’outil de transmission.Ce document de réflexion sur la notion de contrainte dans la création est en définitive une plateforme d’idées ouvertes tournée vers d’autres perspectives et curieuse de savoirs. 
Contraintes#01 a reçu, en 2014, le Prix de la meilleure revue d’art par le club des Directeurs Artistiques.
Bérénice Serra, 2013.
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Article extrait de la revue Dispositif Édition 2001-2013, CNAP, 2013.
HYPER TROPHY, UN LIVRE D’ÉRIC TABUCHI.
« Tourist Trophy » — le souvenir d’une course de moto ayant eu lieu sur l’île de Man — a inspiré à Éric Tabuchi l’intitulé de son ouvrage photographique. Par son caractère cyclique, cette compétition a également infusé inconsciemment le travail endurant du photographe. Ainsi, l’édition nous offre, et non sans un certain dépouillement, les trophées d’une quête aux clichés de six années. 
Hyper Trophy se présente en deux unités à la fois solidaires et autonomes, et enveloppe dans une logique calendaire douze cahiers traitant chacun d’une entrée thématique précise. L’ensemble présente une typologie non exhaustive d’éléments à la marge du paysage de la province française. Cet inventaire des bas-côtés du territoire soulève les paradoxes constitutifs de leur définition même : leurs mutations simultanées à leur constante banalité. La teinte des objets capturés vacille au fil des emprunts à la culture underground américaine, à l’univers statique des mascottes commerciales colossales, à l’implantation de la restauration asiatique, aux paysages industriels déshumanisés, ou au temps arrêté des bouquets accrochés en bord de route, et porte seule, la responsabilité du ton dissonant de ce catalogue, pressenti dès le titre. 
En parallèle et à l’invitation d’Éric Tabuchi, Marcelline Delbecq et Benjamin Rondeau ont usé de leur plume afin de juxtaposer, à l’ensemble des images, un commentaire d’auteur. Ce dernier relève,dans les deux cas, d’un texte de création composé en amont du travail d’édition, et qui agit tel une bande sonore accompagnant le road-movie du photographe (parfois accompagné de Benjamin Rondeau). 
Volume ordonné à survoler, outil condensé et dirigé de manière protocolaire, échantillonnage des territoires intermédiaires, ou encore archive « a priori » Hyper Trophy se qualifie de bien des manières pour cet artiste qui envie, en ce sens, une bibliothèque de « catalogues publicitaires ». Assurément conçu comme un moyen de rassembler les photographies afin d’envisager les différentes combinaisons de leur exposition dans l’espace de la galerie, ce livre présente une incitation à la projection qu’elle puisse être de nature fonctionnelle ou onirique. 
Florence Loewy, éditrice de cet ouvrage et gérante de la galerie et librairie éponyme, a donc accompagné Éric Tabuchi dans cette démarche afin de valoriser les ambitions de l’artiste.
Bérénice Serra, 2013.
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Article extrait de la revue Dispositif Édition 2001-2013, CNAP, 2013.
TOUT SUR LE GENTIL GARÇON.
Soyez prévenus, cet ouvrage n’est pas une carte de visite.
Pour cette édition, Julien Amouroux — qui articule, à cette occasion, son identité civile et son identité artistique : le Gentil Garçon — a convié un collège d’auteurs, illustrateurs et graphistes à la conception d’une encyclopédie, à la volumétrie généreuse, dont les entrées s’indexent par thématiques. Ce volume permet de rassembler conjointement le travail disparate de l’artiste et d’ouvrir la critique au-delà du domaine strictement artistique. Il condense également les ramifications et les rebonds de pensée qui ont forgé l’unicité de l’engagement artistique de son concepteur. Julien Amouroux impose ainsi ce pavé bleu comme réel positionnement face à la « formule» du catalogue monographique et obtient le Prix Champagne Henriot du catalogue d’artiste en 2011 soutenu par son éditeur Les Requins Marteaux.
« — Bien souvent, les œuvres ne sont découvertes qu’à travers les catalogues d’exposition, ce qui donne l’illusion de les connaître, mais Tout le Gentil Garçon ne ressort pas de ce maigre compromis. » affirme l’artiste.
La ligne éditoriale de l’ouvrage, dans un souci de porter un regard transversal sur le corpus d’œuvres présent, nous tend un large panel d’outils d’analyse issus des sciences : des planches d’anatomie, des graphiques, une topologie d’œuvres, et autres diagrammes qui viennent ironiser le sérieux et la rationalité du projet de classement et de « bonne » compréhension des pièces. L’enjeu d’un tel projet de codification de l’art qui se voudrait effectif ne constitue ici qu’une problématique de surface. La véritable ambition de cette entreprise se trouve alors, et d’une tout autre manière, dans la volonté d’apporter ce que l’appréhension de l’œuvre réelle ne peut nous procurer ; de ne pas refléter les œuvres dans un espace épuré, mais, bien au contraire, de charger de sens une expérience alternative des œuvres. La réalisation,portée à bout de bras par Julien Amouroux, des prémices à la phase d’impression, ne fait qu’appuyer le fait qu’il procède d’un livre de caractères conçu par un artiste.
Et si, dans dix ans, paraît un nouveau catalogue rétrospectif sur cet artiste, assurez-vous que Tout le gentil garçon sera dedans.
Bérénice Serra, 2013.
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Client : Centre national des arts plastiques, Paris.
Livre : Revue Dispositif, édition 2001-2013, CNAP, 2013.
Mission : Coordination des contenus, rédaction de trois articles, relecture.
Je travaille avec : Laurence Dalivoust, Maxime Guitton, Bénédicte Godin, Le Gentil Garçon, Éric Tabuchi, …
Images : © Caroline Fabes.
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