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audreymargeeeo-blog · 5 years ago
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Risque sismique en France
Le 11 novembre dernier, un séisme frappait l’Ardèche avec une magnitude 5.4 sur l’échelle de Richter. Les habitants de la ville de Teil ont senti des secousses allant jusqu’à blesser trois personnes. Le sol bouge, les murs s’effondrent.
Il n’y a pas de risque 0. La planète bouge en permanence et la France n’est pas épargnée. Elle en subit même au quotidien qui sont imperceptibles. Explication de ce phénomène.
Pourquoi ?
Les séismes se manifestent par des secousses plus ou moins violentes. Quatre raisons peuvent en être à l’origine : le glissement de plaques tectoniques, du magma pour les volcaniques, des craquements de glaciers pour les polaires, et des explosions, des ondes de choc pour les séismes causés par l’activité humaine. Les plaques tectoniques sont aussi touchées par les changements climatiques.
Avec le progrès, les données se précisent et les séismes peuvent s’anticiper. Leur ampleur se mesure sur l’échelle de Richter allant de 1 à 9 pour les plus graves.
Où ça ?
Il existe des zones plus sismiques que d’autres. Il est aujourd’hui possible de les reconnaître. Globalement en France, les frontières les plus au sud englobant des chaînes de montagnes présentent le plus de risques : France-Espagne, France-Suisse et France-Italie. Mais les autres zones ne sont pas exemptes de tout danger. 
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Carte à jour réalisée  à partir des données cartographiques de l’IGN et le MTES, consultable sur le site du gouvernement www.geoportail.gouv
Que faire ?
Une catastrophe naturelle peut aussi bien provoquer des dégâts matériels que des dégâts humains. Les conseils du Gouvernement :
Ø  Avant un séisme : repérer les points de coupure de gaz, eau et électricité, fixer les meubles lourds, connaître les risques de son habitat, réaliser un diagnostic si nécessaire pour renforcer si possible la structure.
Ø  Pendant : s’abriter près d’un mur, d’une structure solide ou sous un meuble solide. Sortez seulement si vous êtes au rez-de-chaussée ou près d’une sortie. Si vous êtes déjà à l’extérieur : ne pas rester à proximité de fils électriques, ou de ce qui peut s’écrouler (ponts, toitures etc.). Attention, une secousse peut être suivie d’une deuxième.
Ø  Après : sortir des bâtiments avec précaution, ne pas téléphoner pour laisser libres les réseaux de communication pour les plus nécessiteux, ne pas emprunter les ascenseurs, ne provoquer aucune flamme (ne pas fumer).  
Retrouvez plus d’informations sur le site https://www.gouvernement.fr/risques/seisme.
                                                                                            MARGERIE Audrey
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audreymargeeeo-blog · 5 years ago
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« Outlander » : une série à la croisée de plusieurs genres
Sortie en 2014, la série se trouve à la croisée de deux mondes que quasiment tout oppose. Excepté un personnage : Claire Randall, interprété par Caitriona Balfe. Une traversée dans le passé emprunte de romance, de drame, et d’histoire. 
Des paysages de l’Ecosse à couper le souffle, des images réalistes. Tout est fait pour nous plonger dans un ailleurs passé. L’histoire est pourtant peu originale : Claire Randall, personnage principal, née au XXème siècle, bascule en 1743. Un retour dans le temps qui se prête bien au genre fantastique et déjà utilisé dans plusieurs séries et films. Comme les très connus « Retour dans le Futur » pour ne citer qu’eux. De premier abord, rien ne semble encore être assez captivant pour le spectateur. 
La série américaine, inspirée de la saga littéraire de Diana Gabaldon, tisse sa trame sur une confrontation entre deux époques. Les mœurs, pratiques, coutumes sont différentes. Claire se retrouve alors propulsée dans un parcours initiatique semé d’embûche. Deux visions s’affrontent. D’un côté une société divisée en Ecosse, la passion nationaliste de certains clans pour demeurer indépendants, des batailles emblématiques de l’histoire et une société codifiée, extrêmement sexiste. De l’autre, l’Angleterre de la seconde guerre mondiale de 1945, avec déjà des discours novateurs sur les femmes, un progrès technique et un traumatisme de guerre bien ancré. Le registre du drame se ressent dans la profondeur des dialogues, l’évolution des personnages, les choix de vie. 
Claire Randall, ancienne infirmière, a vécu la seconde guerre de plein fouet. A deux siècles d’intervalle, en Ecosse, elle est accusée d’espionnage et retrouve les mêmes souffrances. Elle rencontre de nouvelles façons de penser, s’insurge et tente de comprendre cette société qui n’est pas la sienne. Une analyse inter-sociétale à la fois exquise et révoltante, testant nos propres limites. Loin de son mari, de sa vie, elle rencontre un homme : Jamie Fraser. Une romance se met en place, sans grande exagération et lyrisme à outrance. L’amour n’est pas aussi central que dans une série similaire telle que « The Reign ».
Le point fort de la série reste son équilibre entre les genres : drame, historique, romance, fantastique. Le réalisateur Ronal D. Moore, habitué d’adaptations et de Science-Fiction avec notamment « Virtuality » et « Star Trek Generations », marque ainsi son entrée dans un nouveau genre formidablement réalisé.
                                                                                                       Audrey Margerie
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audreymargeeeo-blog · 5 years ago
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Emma Becker à Metz, "La cour des grands" pour son livre "La Maison", octobre 2019
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audreymargeeeo-blog · 5 years ago
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Emma Becker, une femme assumée
Rencontrée à la libraire “La Cour des grands” à Metz,  l’écrivaine fait la promotion de son roman “La Maison”. Le 16 octobre, elle revient sur expérience de prostituée dans un bordel de Berlin.
A l’écoute, le langage fluide et décomplexé, elle parle sans crainte ni gêne. Un pull, un jean, des baskets et les cheveux détachés, l’image rompt avec celle d’une cantatrice. La conversation se fait naturellement comme une banale entrevue dans un café. La jeune femme d’une trentaine d’années est sereine sur sa chaise, confiante. Elle parcourt la salle d’un regard franc. La petite librairie est comble. Hommes et femmes, sont suspendus aux lèvres de l’ancienne prostituée. Elle parle avec simplicité d’une réalité vécue pendant presque deux ans qu’elle partage aujourd’hui. “Bordel”, “pute”. Les termes sont crus mais dénués de vulgarité. Un discours brut et tendre sur une maison close dont elle garde beaucoup de souvenirs.
Le “fantasme d’être désirée et désirable”
Il est difficile d’imaginer qu’une femme puisse se prostituer par désir. Pourtant, c’est le choix qu’a fait Emma Becker. Parmi ses raisons, “le fantasme d’être désirée et désirable”, une envie de comprendre et d’écrire autrement sur le sujet. Loin d’un “patriarcat subi”, elle s’émancipe des standards de corps féminins véhiculés par les réseaux sociaux. 
“Toutes avaient la possibilité de se sentir désirables. J’ai trouvé un apaisement dans cette communauté de femmes” se confie-t-elle. L’expérience lui a permis une “prise de pouvoir sur une sexualité et un corps qui appartenait avant aux hommes et à la société“. La jeune femme précise cependant qu’il y a “des milliers de façons d’être une femme“. Emma Becker n’a pas la prétention de parler au nom de toutes les autres prostituées, mais seulement de son parcours. 
“Une ambiance de travailleuses”
“Qu’on le veuille ou non, il y a des femmes qui le veulent, et qui en sont fières”. Les oublier, serait une manière d’ “infantiliser ces femmes“. Se prostituer est aussi “un métier de service“, ou un “échange de bons procédés“. La maison close dans laquelle elle travaillait, n’avaient rien d’une usine. Tout était fait pour qu’elle se sente chez elle  dans “une ambiance de travailleuses”. Elle a ses horaires, ses clients, ses pauses et son casier avec son nom écrit dessus. Un travail sans tabou avec des avantages : “beaucoup de femmes jouissaient”.
Comme partout, il y a des côtés moins sympathiques. Plus on donne de sa personne, plus on se met en danger. Selon Emma Becker, une distance doit être tenue, une armure constituée. “On est obligées d’être atteintes par ce que les hommes amènent avec eux“. C’est alors qu’une comédie se joue : “on se donne en spectacle, c’est du théâtre “. Pour entretenir une vie personnelle, il faut parfois “la défendre farouchement“. Par habitude, “le sexe devient un sport“ et le métier “anesthésie le désir“.
Un regard sur les hommes et sur elle-même
“La Maison”, son livre, peut être perçu comme une étude sur le milieu et les hommes. Mais c’est aussi un retour d’expériences. Le bordel offre “une espèce de miroir grossissant, de laboratoire sur les mécaniques du désir“. “Je me comprends mieux et j’ai une meilleure connaissance de mon corps, de mes désirs, et comment je désire.“
Elle se sait aussi plus cynique sur les hommes. Par les rencontres et discussions dans son travail, elle découvre “des hommes plus timides que dans la vie réelle”. L’argent les rassure et devient une source de confiance. Ils ne se sentent pas jugés. C’est comme un rapport de forces qui s’inverse, “le pouvoir des hommes s’amenuise.” Les hommes payent “pour une illusion”. Celle d’être considéré et écouté. Aujourd’hui Emma Becker a un regard empathique et tendre sur ces hommes. Elle comprend désormais que “la solitude sensuelle et sexuelle est une prison“.
Forte de son expérience, l’écrivaine se sent plus engagée et féministe. Elle défend la liberté des femmes de contrôler leur corps comme elles l’entendent. Un combat qu’elle aimerait mener “avec les hommes“. Elle exprime son souhait d’en finir avec la distinction entre le désir féminin et masculin. “Les hommes ont besoin de penser que la pénétration est importante et sacrée pour les femmes. Les femmes ne baisent pas qu’avec le cœur et les hommes qu’avec leur bite. Ça se situe entre les deux”. Elle tente de faire ouvrir les yeux sur “le métier le plus vieux du monde” en dénonçant “une dimension tragique en France“. Elle clame “un droit de travailler dans des conditions décentes”.
Audrey MARGERIE
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audreymargeeeo-blog · 5 years ago
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Un pied dans le présent et le regard dans le passé, l’artiste engagé se livre et délivre son vécu. 
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audreymargeeeo-blog · 5 years ago
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La rage dans la stratégie, et le sourire pour convaincre: c’est un nouveau suspens qui se joue dans les coulisses des grandes plateformes. L’objectif pour ces grands patrons demeure inchangé : comment faire pour gagner plus?
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