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the last privilege is mine.
Ca faisait longtemps que j’avais pas écrit, encore. Trop de changements dans ma vie ont fait que j’ai perdu le gout de me poser pour écrire des choses plus ou moins pertinentes. Surement le fait que tout allait trop bien dans ma vie pour que j’en éprouve le besoin. Malgré tout, le cycle se termine et l’envie d’évacuer se faisant ressentir, j’ai repris la vieille habitude de l’écriture. Assez pour mettre tout ça dans un nouveau numéro de the privilege is mine, tout seul cette fois puisque Camille bosse à fond sur les hors-séries spécial bouffe vegan! Les chroniques de ce numéro ne parlent pas exclusivement de musique, elles parlent surtout de sentiments et de comment j’ai pu ressentir chaque disque présenté ici. Je sais pas si c’est bien, mais vu de ma fenêtre, ça m’a fait plaisir de l’écrire comme ça.
« Never lose your focus, your sense of direction, is this too much to ask for? » Tiny Moving Parts
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Raincheck - True love
Fallait quand même que je chronique un peu des groupes français, histoire de pas trop faire américain non plus hein. Et puis bon, vu que je dois buzzer un minimum sur Facebook et que c’est pas Tiny Moving Parts qui va partager mon zine, j’ai bien du trouver un ou deux groupes français potables sur qui parler. Du coup ça tombe sur Raincheck, les pauvres. Ils ont pourtant rien fait de mal. J’avoue, je connaissais pas les gonzes avant qu’ils me contactent pour un show à Dijon. En général, quand on me fait ça et que je connais pas les mecs, ni la musique, je suis à l’avance pas vraiment chaud pour les aider. Mais bon, là, en fait, le chanteur c’est Chombax de Never Again (et Splint! et d’autres anciens groupes de Dijon), et même si ils avaient rien enregistrer de propre, ils avaient une vidéo live cool et j’avoue j’ai kiffé ma race. Du coup on les a fait jouer, et on s’est bien marré. Et au final on a filé de la thune pour sortir leur EP. Et maintenant je me retrouve à chroniquer leur truc. Y a conflit d’intérêts, ouais, je sais. Mais en vrai je m’en branle sévère. Raincheck, pour faire court c’est Kid Dynamite qui fait une touze avec Lifetime et Shook Ones, ça donne du punk-hardcore rapide, agressif de sa race, avec une batterie qui bourrine non-stop et un chanteur plié en deux qui vomit on dirait, mais c’est mélo aussi, et puis la pochette est bien faite. Ouais faut quand même pas déconner on est en 2017 frère. Au niveau des chansons, y en a 6. J’aime bien « Party Daze » parce que c’est la plus mélo et que j’ai un petit coeur fragile, mais les autres sont bien aussi, c’est assez rock. Au niveau des paroles, j’en sais rien, elles sont pas sur bandcamp et je comprends rien quand ils gueulent. L’EP sort début février en vinyle, surement avant le zine, achetez le bande de batards.
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Les animaux fantastiques (film)
Dire que j’aime la saga Harry Potter est un euphémisme. J’ai littérairement et cinématographiquement grandi avec cet univers. Epoque bénie, où on ne savait pas comment l’histoire allait finir et où des milliers de personnes dormait devant les librairies, pour se procurer le nouvel exemplaire des aventures du jeune et célèbre sorcier. Aujourd’hui, on aurait précommander les bouquins sur Amazon. Et on se serait fait spoiler sur twitter. Mais quand j’avais 12 ans, la magie existait vraiment. Quand j’ai vu que Warner se lançait dans un spin-off, j’ai eu du mal à me réjouir. Même si mon coeur de gamin, en manque de Botruc et de Scroutt à pétards, faisait quelques pirouettes, j’avais quand même un léger arrière gout de vol d’enfance et j’esperais vraiment que la série britannique n’allait pas être piétinée par Hollywood. J’ai été rassuré quand j’ai vu que David Yates et JK Rowling étaient à la réalisation et au scénario, et qu’Eddie Redmayne prendrait le premier rôle. Au moins, si les sujets de sa majesté mettaient leurs pattes sur le film, ça ne pourrait qu’être bien. Les mois ont passés, le casting fût dévoilé (carrément décevant) et les trailers sont apparus, donnant tout de même envie de découvrir la suite au cinéma. L’histoire de ce premier volet est simple, même si je pense que le film est là pour poser les bases d’une saga qui pourra compter jusqu’à 4 autres films, le fait qu’on commence de manière assez soft est je pense bien joué. L’histoire est simple donc: 1926, Norbert Dragonneau, un « magizoologiste », arrive à New York, pour les moldus (les non maj’ en ricain) il arrive en touriste, pour les sorciers il vient acheter un animal magique (ou pas), seulement comme il est un peu maladroit, les animaux contenus dans sa petite valise vont s’échapper et foutre le zbeul dans la ville. A côté de ça, les sorciers américains sont très inquiets car une force de magie noire cause des troubles et les moldus commencent à se poser des questions auxquelles un sortilège d’amnésie va avoir du mal à répondre. Voilà pour les bases, j’irais pas plus loin pour ce qui est de l’histoire. Pour mon avis sur le film par contre, je vais pouvoir développer. A première vue, les codes de la franchise Harry Potter sont respectés, y a de la baguette, du logo ouvragé et de l’écharpe couleur Poufsouffle: tout y est. Par contre, première déception pour moi: ça se passe à New York, période prohibition, donc pas de vieux Londres ou d’Edimbourg, pas de Loch Ness ou je ne sais quoi, du bon vieux paysage en carton pâte à la King Kong et de la grandeur lisse à l’américaine. Pour le coup je suis bien déçu. Mais aussi surpris par le rythme de film, ça va vraiment très vite, parfois trop vite, avec de l’action un peu trop folle à mon gout. Les courses poursuite avec les animaux dans central park font penser à Jumanji ou d’autres trucs gentils et pas à la hauteur d’une si grande saga. Malgré tout, JK Rowling et Yates nous régalent avec quelques scènes d’humour so british et Eddie Redmayne joue plutôt très bien son rôle de sorcier asocial et dégingandé. Autre point positif, les forces des ténèbres présentes dans le film, sont vraiment sombre et les effets spéciaux sont saisissant, de plus la présence d’Ezra Miller au casting donne encore plus de profondeur à cette partie du film. Dernier point cool: les animaux! Ils sont bel et bien représentés et attachants, l’univers de l’interieur de la valise est quand à lui très réussi. J’aurai encore beaucoup de choses à dire, mais surement trop pour ceux qui n’ont pas vu le film. Pour conclure je dirais que malgré quelques faux pas et quelques éléments qui montrent que la saga a cédé à quelques sirènes Hollywoodienne, ce premier film pose tout de même d’excellentes bases pour la suite et on espère tous se voir multiplier les parallèles avec notre bon vieux jeune sorcier à lunettes.
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Tiny moving parts - Celebrate
Une louche de Touché Amoré, un soupçon de Totorro et une pincée de The World is a beautiful place… , on mélange et on a Tiny moving part, un « family band » du Midwest des Etats-Unis. Je connaissais ce groupe de nom, j’y avais vaguement prêté une demi oreille, sans aller plus loin. Comme quoi souvent je peux avoir vraiment tord de ne pas me plonger à fond dans la musique d’un groupe inconnu. Du coup j’ai loupé « this couch is long and full of friendship » en 2013, mais à ma décharge, j’étais pas encore vraiment à fond dans l’indie/émo à cette époque. De toute façon, même si cet album est très bien, il n’arrive pas vraiment au niveau qu’a attend « Celebrate » pour moi. C’est pour ça qu’on va parler de celui-ci ici. Ca commence avec une guitare, douce, puis une voix qui vient trancher dans le vif, puis des choeurs, qui nous font lever le poing haut. Pendant que la guitare se ballade tranquillement, entre math-rock et punk-hardcore, le chant s’en va, monte et descend, passant d’une phrase parlé à un hurlement, et c’est mes émotions qui font un grand huit. Le disque à une ambiance propre, les lyrics, l’intensité de la musique et du chant, les passages scandés, hurlés ou instrumentaux sont simplement beaux et cohérents, on se promène dans le disque comme dans la vie des musiciens, on sent que l’album est composé avec les tripes et le coeur et on arrive à se projeter dans une histoire au plus profond de l’hiver. Parfois, t’es un peu perdu, tu te poses trop de questions existentielles sur ta vie et son sens profond, tu te demandes ce que tu fous là où tu es, si ailleurs serait pas mieux, puis tu mets un disque, et une partie de ce que tu cherches t’arrive en pleine gueule. Celebrate, c’est ce genre de disque, du genre à faire des parallèles avec ta vie, en ressortant tes émotions parfois enfouies sous des tonnes de certitudes. Et ça te recadre, ça te donne pas les réponses, mais au moins ça creuse le chemin vers une réflexion nécessaire. Celebrate, il m’a pas rendu vraiment heureux, mais il m’a donné envie d’y croire encore. Celebrate, c’est l’album dont j’avais besoin cette année.
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Spanish love songs - Giant sings the blues
Je connaissais pas ce groupe californien jusqu’il y a peu de temps, autant dire que je fus content de voir leur doux nom dans le line up du This is my fest, ça m’a permis de les voir et de conforter mon avis jusqu’ici unanime entre moi et moi même, qui disait en gros que c’était de la bombe. Comme tout le monde, et c’est clair dès la première écoute, ça ressemble fort à The Menzingers, Dylan Slocum à une voix et une façon de chanter similaire à celle de Greg Barnett du coup ça aide à rapprocher les groupes (oui j’ai fais mes devoirs, j’ai mis les noms des chanteurs). Surtout que musicalement, l’indie-punk des deux formations n’est pas très éloigné, même si celui de Spanish love songs semble un peu plus branleur et moins (sur)produit que le dernier Menzingers. Niveau similitudes, je pourrais également citer Run, forever, band génial de Pittsburgh que vous connaissez surement tout autant que moi. Bref, parlons un peu de Giant sings the blues donc, premier album du groupe, sorti en 2015 en auto-prod et ressorti cet automne en vinyle sur deux labels; un belge et un californien, avec trois titres additionnels et une pochette moins stylée. Dommage pour la cover et tant mieux pour les tunes. L’album est énorme, alternant le puissant punk-rauque, le remuant pop-punk et l’intimiste indie/emo. L’ensemble est solide, du genre très très costaud pour un premier album. Y a un gros côté « sur le fil », du style où on a l’impression que les musiciens vont faire une dépression nerveuse avant la fin de chaque chanson. Et le pire c’est que c’est communicatif. Oui, c’est pas réellement un disque qui donne la pêche ou le sourire ou l’espoir, c’est plutôt quelque chose qui fait ressortir des sentiments pas essentiellement rose, pas non plus le genre de disque qui te fait rester sous la couette, mais qui te donne le désir de casser une porte et d’affronter tes problèmes. Parfois j’ai besoin de ça alors merci pour cet album.
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Comment c’est loin (film)
J’avoue j’avais un mélange d’appréhension et d’envie avant d’aller voir se film. Ça peut paraitre con de prime abord mais j’adore Orelsan. Je sais, il a un gros côté beauf, des punchlines dégueulasses sur les filles, des caravanes de merdes au cul (sale pute, saint Valentin), un flow pas exceptionnel et un personnage qui tire plus sur l’abruti fini qu’autre chose. Mais j’y peux rien, j’arrive à faire abstraction de tout ça et me concentrer sur sa face mélancolique et désabusée que ma foi je trouve parfaite. Du coup ouais, mélange d’appréhension et d’envie. J’avais peur que le gars nous sorte une bouse à 3 vannes « bande-annonce » remplie de gerbouille et de boites de nuit toutes petées. Mais j’ai entendu le chanteur sur je ne sais quelle radio dans le camion du boulot. J’ai entendu son côté posé, son humour pince sans rire et ses références. Le mec a cité Garden State comme influence. Donc c’est bon gros, j’y vais. L’histoire est la même que sur l’album « Orelsan et Gringe sont les casseurs flowteurs ». En gros c’est deux branleurs qui font à peu près du rap, qui ont du talent mais qui ont la flemme. Leur producteur et leur beatmaker leurs pose un ultimatum : enregistrer une chanson pour le lendemain sous peine de tout arrêter. Donc en gros les garçons sont comme d’hab, ils n’arrivent pas à se mettre en route, ils glandent dans les Cora et les Cash converters la journée, dans les bars le soir et au taf d’Orel la nuit. Ça laisse pas beaucoup de temps pour écrire du coup. Du coup ils font rien de concret. Et le film c’est ça : deux gars qui ne font rien de concret, en attendant qu’un sujet sur quoi rapper leur tombe dessus. Ça aurait pu être chiant, ça aurait pu être long. Mais ça ne l’est pas. Grâce à la galerie de perso trollolo passant du pote sur-exubérant au patron raciste, grâce au duo complémentaire de Gringe et Orel et surtout grâce à la B.O.
C’est là le premier gros point commun avec Garden State, une B.O. qui sublime réellement le film, c’est pas juste des sons d’ambiance en retrait, ils sont vraiment présents, au premier plan. Tu me diras c’est easy c’est des musiciens les gars. C’est pas faux. N’empêche que ça tue, entre les titres désabusés et limite tristounets (J’essaye, Si facile), les turbolol (Wonder cash) et les tubes en puissance (A l’heure où j’me couche, Inachevé), on est gâtés. Et c’est carrément du deux en un : premier film et nouvel album. Le deuxième point commun c’est évidement l’acteur principal. Le parallèle Zach Braff/Orelsan est clairement établi. Même rêve artistique inatteignable, même sorte de job alimentaire en attendant mieux. Et surtout, même côté effacé, absent. Comme si le gars était la pièce centrale du film mais qu’en même temps, il était en dehors. Et puis dans les deux films les perso sont sauvés par quelqu’un. Dans Garden State, c’est l’amour et c’est Nathalie Portman. Dans Comment c’est loin, c’est l’amitié et c’est Gringe. Alors bon, au final je suis pas mécontent d’être allé le voir. Y’a beaucoup de truc cool dans ce film, la B.O. mais je l’ai déjà dit, l’humour détaché, un gros côté production indépendante, des acteurs qui n’en sont pas, puisque les deux compères font croquer les potes. En gros y a à peu près tout ce que j’aime, j’avais plus besoin de ça que d’un Star Wars. Merci Orelsan et s’il te plait, fous la paix aux meufs et aux gays maintenant, t’as jamais eu besoin de ça.
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Mr. Robot (série)
Mr. Robot, ça parle d’un mec, un mec antisystème qui n’a pas les capacités et surtout pas l’envie de s’intégrer à la vie au 21ème siècle. Un mec qui ne voit pas vraiment d’utilité à prendre sa bouffe en photo et à la publier sur les réseaux sociaux, qui ne comprend pas pourquoi on s’achète des fringues à paillettes ni pourquoi on se fait des coupes de veuch trendy ou qu’on se laisse pousser la barbe. Il voit pas d’intérêt à mettre une chemise pour aller s’asseoir 8h par jour devant un écran d’ordinateur et passer un tiers de ces 8 heures à traiter des données inutiles, un autre tiers à sourire comme un con devant les photos de mecs de 28 berges à moitiés chauves présentés comme la progéniture de sa voisine de bureau, et un dernier tiers à se demander pourquoi et qu’est-ce qu’il fout à perdre son temps sur une chaise inconfortable et grinçante pour un salaire de merde qui lui permet à peine de payer son loyer trop cher et sa bouffe trop dégueulasse. Il ne pige pas pourquoi des gens payent l’équivalent de 5 kilos de riz pour s’envoyer un demi-litre de faux café récolté grâce au sang de gamins de 4 berges, coupé au lait végétal obtenu grâce au pressage de centaines de kilos de soja eux-mêmes produit sur les cendres d’une quelconque forêt déforestée ; tout ça pour que des êtres humains se sentent mieux en pensant qu’ils ne volent pas le lait d’une vache tripotée par une machine et à laquelle on a volé le fruit de son viol dès la naissance. Mr Robot, c’est l’histoire d’un gars qui se donne les moyens d’échapper à la vie de merde que certaines personnes beaucoup plus riches et beaucoup plus dérangées que lui voudraient lui faire vivre. Et pas en se barrant ailleurs comme un lâche, pas en allant coloniser une tribu de papous au fin fond de la forêt non. En attaquant le système depuis l’intérieur pour le faire exploser. Alors tu me diras, c’est joli ta série. C’est joli ton espoir, c’est joli ton rêve. C’est joli le fait de croire qu’en pétant tout depuis l’intérieur, qu’en mettant tout en miette depuis la base, on arrivera à recréer un monde meilleur. Mais tu le sais comme moi que c’est impossible. Que eux, que toi, que moi on y arrivera pas. Même si on a les clés, une carte et un vieux sage pour nous apprendre comment faut faire, on n’y arrivera pas. Parce qu’on est des humains, une race de grosses tanches trop faible et trop conne pour arriver à vivre sans cruauté et sans répandre la misère autour de nous. Par contre nous ce qu’on sait faire c’est se plaindre, chier sur tout en disant que c’est de la merde et se toucher la nouille en disant qu’on pétera tout demain. Et c’est donc pour ça que j’ai découvert cette série via Konbini. Sur un article Facebook. Ouais, même que c’était via un passage trop chiadé où une psy demande au personnage principal ce qu’il pense de la société actuelle, et que le gars nous lâche un gros FUCK SOCIETY en chiant sur Apple, Mark Zuckerberg et Hunger Games. Et moi j’suis trop d’accord avec lui, moi et les 256 autres personnes qui ont lâchés un comm’ pour dire que c’est trop vrai quoi. A part ça pour vous procurer mon fanzine de punk qui emmerde les grands magazines et les webzines de hipsters, vous pouvez m’envoyer un message sur mon adresse Google, me faire un virement via PayPal et je vous enverrais ces quelques feuillets par La Poste. No pasaran et bisous les filous.
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Le combat ordinaire (film)
Le combat ordinaire c’est très punk comme projet. Ben oui, le héros porte assez souvent des tish NOFX, de plus quelques groupes punk-rock y font référence dans leurs chansons, j’en ai déjà lu des chroniques dans des fanzines etc. Donc, est-ce que c’est le combat ordinaire qui est punk, ou est-ce que c’est les punks qui se reconnaissent dans le personnage de Marco? Je penche pour la deuxième. Tout simplement parce que je suis pareil, et non je suis pas un punk. Avant de vous parler du film, laisser moi vous conter l’histoire. Le personnage principal quitte Paris pour s’installer à la campagne. Il décide de lâcher sa psychanalyse car il va mieux et surtout il décide d’arrêter d’être photographe de guerre pour devenir un photographe tout court parce que la guerre c’est mal m’voyez. Bon ouais, j’ai adoré la série de Larcenet, comme beaucoup de gens je pense. C’est une histoire touchante et aussi très drôle, qui aborde un tas de sujet et où on se reconnait facilement. Alors pour le coup j’avais un peu peur de voir ce film surtout que je suis pas hyper fan de Duvauchelle qui interprète le héros, car je le trouve trop « acteur tourmenté et grave » pour jouer Marco. Et bim, j’avais raison. C’est beaucoup trop noir comme film. Effectivement, la BD montre que Marco est un mec tourmenté, il a des crises d’angoisses etc. Mais pas à ce point. Là on dirait que le réalisateur a centré le film sur la noirceur alors que c’est plutôt secondaire en réalité. Le héros est un mec drôle, attachant, certes sous psychanalyse depuis très longtemps, mais surement pas un énervé au bout du rouleau. Ici, tout l’humour est parti et c’est dommage.
Alors oui le film est fidèle aux livres (aux trois premiers tomes en réalité), surtout dans les dialogues qui sont quasiment les mêmes au mot prêt. Et du coup, quand on connait la BD à fond, c’est étrange, et je dois dire que certaines répliques, notamment celles en voix off, fonctionnent très mal à l’écran. Les intégrations des portraits en noir et blanc sont au mieux chelou au pire gênantes, et purée les zooms sur les persos lors des scènes de dialogues, nom d’un chien y a pas un réal qui oserait faire ça. Alors oui, globalement, je suis déçu, l’adaptation est à la fois très proche et trop loin du livre, c’est très bizarre. Néanmoins, il faut reconnaitre que les plans des docks et surtout ceux de la nature sont magnifiques. Le casting des seconds rôles est quand à lui parfait, Emilie est somptueuse et les dockers (surtout Pablo et Bastounet) sont incroyablement ressemblants. Le scénario est quand à lui bien respecté. Je trouve pas mal de points positifs, quand même. Pour conclure je dirais qu’il est dix fois préférable de lire la BD que de regarder le film. Dans l’autre sens, si vous ne l’avez pas lu et que vous aimez le cinéma français, la noirceur d’un acteur tourmenté qui fume des clopes et les scènes de sexe sauvage « à la française », c’est très possible que ça vous plaise.
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PUP - The dream is over
Je pouvais pas faire un zine qui parle de musique indie sans faire une chronique sur PUP. Rien que pour la signification de leur nom: Pathetic Use of Potential. Ca me parle tellement en fait, moi qui suis actuellement au chômage en train d’écrire un zine pas vraiment utile. Est-ce que je pourrais pas écrire un autre truc? Ou faire quelque chose qui servirait à la société? Je sais pas. PUP c’est le groupe que j’ai choisi de pas aller voir au Groezrock parce qu’il y avait Iron Chic en même temps sur une autre scène. Mais j’ai hésité. Quand t’organise un fest tu te dis pas, ah ouais peut-être que les vrais indie kids voudront voir les deux et pas être trop dégoutés d’avoir payer cher pour un fest sponso de partout? Enfin bon. Pour parler de « The dream is over », c’est l’album de l’année 2016. Voilà. Pourquoi? Parce que faut l’écouter pour savoir. Non en réalité, c’est MON album de l’année car c’est tout simplement l’album que j’ai le plus écouté, c’est peu dire car j’étais tellement à la ramasse que j’ai pas suivi grand chose en 2016. Par contre cet album là, dès les premières notes, j’ai accroché, il m’a aidé à surmonter pas mal de merde en le mettant à fond en rentrant du boulot très souvent par exemple. C’est un album rapide, enjoué et en même temps très émo sur pas mal de titres, un album qui donne la pêche et du courage tout en remuant pas mal de trucs dans mon estomac. J’avais pas de chansons favorites, je l’écoutais d’une traite vu qu’il est assez court, mais depuis le clip de « Sleep in the heat » avec Finn Wolfhard (Mike dans Stranger things), ben j’avoue que le titre à pris une autre dimension à mes yeux et une sacrée résonance quand je l’écoute. C’est carrément et simplement ce qu’on demande à un clip en réalité. Je me rend compte que j’ai pas vraiment de choses à dire sur ce disque, j’ai pas d’analyse pointue musicalement parlant, seulement un ressenti et pas mal de feels, ça veut dire beaucoup de choses je pense.
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Heavy Heart - Distance
A la même période l’année dernière sortait leur EP « Discoveries », c’était déjà du haut niveau pour un premier effort et j’avoue avoir été pris de cours quand j’ai vu que leur premier album allait sortir seulement un an après. Passé la surprise, j’ai écouté l’album avec attention et là je peux vraiment donner mon avis. Je suis en train de lire les quelques chroniques de ce disque qui sont sorties sur internet ces derniers jours, histoire de pas dire la même chose que tout le monde et aussi un peu pour voir si les gens sont d’accord avec moi. Du coup ouais ils sont d’accord, c’est des bons gens. C’est des bon gens, comme les mecs d’Heavy Heart en fait. Parce que t’as beau faire la meilleure musique du monde, si t’es un naze, ben tu resteras un naze. Ici on a un superbe premier album, écrit, joué et défendu sur scène par quatre petits patrons, alors je comprendrais pas vraiment autre chose qu’une avalanche de compliments pour leur disque. On a affaire a un album dense, cohérent qui suit une ligne claire. La ligne, c’est des mélodies (beaucoup), de l’émotion (encore plus), des voix qui se chevauchent et qui s’assemblent, des choeurs et surtout du coeur (oui elle était facile celle-là). J’aurais bien voulu faire une chronique titre par titre, avec les spécificités de chaque morceau et tout, mais comme dit, l’album est dense, et les chansons s’enchainent parfaitement sans temps morts, alors sans dire que toutes les chansons se ressemblent, on va prendre le truc autrement: on voit pas le temps passer à l’écoute du skeud, Le disque tourne et il pourrait tourner toute la journée en fait, j’arrive vraiment pas à m’en lasser. S’il fallait quand même donner ma piste favorite, je choisirais « Faces » parce qu’elle me parle beaucoup. Même si il y a « Worrier » et « Poison » et « Out of reach » et puis tout en fait. Ce groupe est mortel, allez les voir en live.
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THIS IS MY FEST #4
Pour ce report, j’ai voulu rendre hommage au bouquin de Vérole des Cadavres et à ses chroniques de l’autoroute. Sauf que du coup je parle des concerts quand même. Donc en gros l’hommage se fera seulement dans la forme. Mais bon, y avait l’intention hein.
Day 1
6h30 - Bip bip bip. 11 novembre, jour férié, on a gagné la guerre askip. Malgré tout, on est débout tôt, faut chopper le TGV de 9h direction la capitale. On est surchargé de disques, ça pèse environ le poids du cadavre d’un homme adulte. Pas grave.
9h08 - Le TGV débarque pepouze.
9h12 - On est ti-par.
10h34 - Salut gare de Lyon, salut Paris. On choppe le métro direction l’auberge près de Montmartre pour déposer cette valise énorme qui me scie les doigts et qui en plus à les roulettes pétées. Y a quand même beaucoup d’escaliers dans ce métro. Il fait froid mais j’ai chaud. Bon dieu je me plains encore… Pourquoi elle marche encore à mes côtés? Je me serais déjà barré si j’étais elle.
11h13 - La chambre est pas libre encore. Merde. On peut laisser nos affaires dans la salle commune, mais on flippe un peu parce qu’il y en a au moins pour 2 mois de loyer là-dedans… Tant pis, on verra. Et puis qui est-ce qui volerait 80 kilos de vinyles de groupes pas inscrits à la SACEM? On se casse, on va faire la fête. Enfin d’abord on va manger, j’ai la dalle.
12h21 - Place de la République. On sort du métro direction l’East Side Burger, lieu incontournable pour les punk-vegans que nous sommes. On aura pas vraiment le temps d’y retourner alors on en profite. En plus ce week-end y a le Guerilla Burger, sandwich spécial This Is My Fest, on va voir s’il est bon. On croise déjà des têtes connus, la bise à Till qui est venu chercher des forces avant la bataille, on descend manger un bout avec l’amie Delphine de Bordeaux et son copain, c’est marrant, on se connait mais on s’est jamais vu en vrai. Merci les réseaux sociaux et le punk-rock.
13h58 - On est grave en avance, les portes n’ouvrent que dans deux heures. On décide de remonter le boulevard Voltaire jusqu’à la place de la République; pour passer devant les nombreux magasins de jeux vidéos. Tous le monde me dit que les prix sont trop élevés dans ces magasins. Mais les gars j’ai envie de dire faut arrêter d’acheter que des Mario et des Zelda. Y avait un Okami PlayStation 2 sous lister à 25€. C’est pas ce que j’appelle cher moi. Enfin bref, on reviendra demain si on a le temps.
15h37 - On est toujours en avance. On voulait boire un thé dans le café à côté du Gibus, mais c’est le même prix qu’une bière. Du coup on a pris une bière. On est vraiment des dingues.
16h02 - On attendait devant mais en fait c’était ouvert. J’étais jamais venu au Gibus, à ce qui parait c’est une boite de nuit, du coup c’est pour ça que les concerts finissent tôt. On dépose nos sacs au vestiaire solidaire, c’est le collectif de la HALTE FEMMES (un foyer d’accueil pour les femmes en difficultés à Paris) qui organise ça, c’est prix libre et les sous vont direct au collectif, donc aux meufs qui en ont besoin. Du coup c’est cool, vu le nombre de personnes présentes dans la salle ces trois jours, je pense que ça à pu donner un coup de pouce non-négligeable au collectif. Bon les concerts commencent bientôt, je voulais une autre bière mais y a du Club Maté, c’est 4 boules le verre mais c’est du maté. 16h45 - Les concerts, on est surtout venus pour ça. L’après-midi commence avec Johk, de Poitiers, ils faisaient du punk-rock en français tout ça, mais sur leur nouvel album ça part plus en post-hardcore, plus lourd, pas forcement plus nerveux, plus planant et du coup un peu plus adulte peut-être. J’aime bien, j’avais jamais vu en live et c’était cool. Ca enchaine sec avec Shut up! Twist Again! , je connais que de nom, c’est pas mal du tout, j’aurais peut-être dû écouter avant. Les mecs sont de Bayonne et font un punk-rauque sauce Gainesville, à grosses voix, avec des passages nerveux, des sing-along et une reprise des Flatliners. pas mal du tout. Troisième groupe, je connais toujours pas, ahah. Donc Col Rouge, je l’ai vu sur scène, c’est un genre de « All-star band » punk-rock français avec des mecs de GxP, Nina’school et Noé Talbot au chant. Je suis pas hyper fan, mais c’est leur premier concert ensemble, le chanteur est malade et vient de se taper 8h d’avion. Donc je pense que ça joue pas mal. On continue avec Disco//Oslo. Ca fait très longtemps que je vois ce nom de groupe un peu partout, ils doivent exister depuis pas mal de temps et tourner beaucoup. Pourtant j’ai jamais pris le temps d’écouter, je sais juste qu’ils sont allemands. Je kiff pas des masses non plus. Tant pis, y a Spanish Love songs qui débarque! Des ricains de Californie, j’adore ce qu’ils font, on dirait les Menzingers en plus brut, c’est trop cool. La fin de journée va être top: ça enchaine avec RAVI, les normands ramènent leur fougue et leur emo 90’s en plein dans nos gueules et c’est juste parfait. Ils se font rare depuis quelques années du coup j’en profite un max, c’est la toute première fois que je les vois et c’était vraiment que de l’amour. Pas le temps de souffler, c’est les supers anglais.es de Great Cynics qui montent sur scène. C’est trop beau ce qu’ils font, je te parle d’indie-punk, de pop dansante, je te parle de Londres, je te parle d’amour en gros, je suis trop content de les voir et je suis à fond dans leur set! Heureux, on fini la journée avec Not Scientists, je sais que tout le monde les adores, qu’Unco c’est génial et tout ça, mais perso j’accroche pas à leur pop-punk! Pas grave, toute la salle à aimé.
23h16 - On rentre, on est mort. La douche est bienvenue, même si ils auraient pu fermer la fenêtre des douches: ça caille. Day 2
9h00 - Bip bip. Outch. On se réveille difficilement mais on se réveille. On squatte un peu la chambre avant de se préparer à partir. On doit rejoindre des potes pour manger avant d’aller sur le fest.
12h27 - On mange japonais et c’est trop la vie, les croquettes de patates douce ça nique tout.
15h12 - On lache les potes, on se dirige vers le Gibus. Direction une journée de ouf.
15h30 - Pile à l’heure, on rentre tranquille dans la salle. Le temps de dire bonjour et de discuter avec Elyas de Chaviré et de prendre un truc à boire et c’est déjà le début des concerts.
16h00 - Les Quitters investissent la scène. Première fois que je les vois en concert mais je connais bien leur musique, indie-punk bien cool avec Dookie (ex bassiste remplaçant de Water Mane) au chant. On enchaine avec les suisses d’Hello My Name Is, on les connais puisqu’on a participé un peu à la sortie de leur premier album. Ils font du punk-rock en français, les paroles sont réfléchies, ça peut faire penser à Guérilla Poubelle ou Charly Fiasco. Leur concert est cool, on est fier un peu. Maintenant c’est l’heure pour les nantais de Chaviré de monter sur la scène, je suis impatient de les voir car même si je les connais (notamment Arthy et Elyas depuis la période Homesick), je ne les ai encore jamais vu en live. En tout cas, ça ressemble totalement à l’idée que je m’en faisais: c’est violent, politique et intelligent. Et la musique est cool, hardcore-screamo en français, hyper bien. On poursuit avec the Deadnotes, un trio allemand qui fait un indie-punk trop beau, c’est le genre de groupe qui me prend aux tripes, j’étais vraiment content de les voir. Y a Hightower qui passe mais c’est l’heure de manger, en plus y a du taboulé aujourd’hui, avec un Club Maté c’est vraiment la fête. Je récupère tout le merch estampillé Chaviré avant de m’installer tout devant pour le concert des mes chouchous d’Heavy Heart. Les nantais on les connais depuis un bout de temps, on a vu grandir Antoine, Louis et Moreno dans Homesick et La Rupture, on a vu Lylian tout déchirer avec One thousand directions, maintenant on les kiff à fond et ils nous le rendent bien. Dès les premières notes, on sent que le public est prêt à se lâcher et à vraiment rendre se concert mémorable. Et ça à été le cas, du début à la fin. Tellement cool que j’ai du mal à apprécier les prestations qui suivent de Nine eleven et de P.O.box, ça fait peut-être trop longtemps que je ne me suis pas replongé dans ces groupes que j’ai écouté en boucle pendant mon adolescence. Bref, en clôture c’est un autre groupe qui a bercé mon adolescence qui monte sur scène: Justine. C’est les 10 ans de leur premier album « du pareil au même », du coup, concert spécial, réformation du line-up d’origine qui jouera l’album en entier et dans l’ordre. C’était bien, mais ça me rend vieux d’écouter tout ça! En tout cas ce deuxième jour était mémorable, c’est l’heure de rentrer dormir, étant donné que je suis vieux je ferais pas l’after party. Unfun.
Day 3
10h00 - Bip. Bonjour Paris. C’est le dernier jour du fest, mais on reviendra dormir à l’auberge ce soir après les concerts. En attendant aujourd’hui c’est la galère, il faut qu’on trimballe la distro jusqu’au Gibus.
12h43 - Finalement on décide de se la jouer bourgeois et de faire venir un Uber (gratos) pour nous emmener manger avec un pote près du Gibus. On rejoint notre pote et surprise y a déjà les copains de The Boring et d’Hello My Name Is dans le resto. Faut dire que les plats sont ouf et que tout est vegan je crois! Du coup c’est la teuf.
14h30 - On traine nos gros ventres jusqu’à la salle pour aller installer notre stand pour le Panic at the distro, le « flea market » du fest. On est aux côtés de Guérilla asso, slow death, dirty slap, panda records, Motor books and psycho zines, Chanmax, Crash disques etc. On essaye de rendre notre stand le plus cool possible, je crois qu’on a pas mal géré. 15h00 - Y a déjà des gens! C’est cool parce qu’on aimerait bien que la valise soit moins lourde pour le retour. Ca va être le cas puisqu’on vend pas mal de trucs, on essaye de faire des prix cools, du prix libre et tout et je pense que les gens sont réceptifs même si des fois ils ne savent plus trop combien donner.
16h45 - C’est le début des concerts, on reste au stand car il y a toujours pas mal de monde mais je capte la prestation de Buried Option de loin et c’est cool! C’est un bon groupe que je connais déjà, ils viennent d’Orléans et ils jouent de l’émo 90’s alors c’est top. Ca enchaine avec Capital Youth, je crois que j’ai pas vraiment aimé car au moment où j’écris ces lignes je ne me souvient pas du tout de comment sonne le groupe. En tout cas le prochain orchestre je le louperais pas car c’est The Boring et c’est les copains! Hardcore politique et engagé en provenance de Strasbourg, avec un chanteur qui saute de partout, ça donne de l’énergie et ça me fait un peu oublier que je travaille demain. Deecracks! Ils jouent demain à Dijon, faudrait que j’y aille aussi mais est-ce que je vais y arriver? Mystère (non en fait, je suis resté devant la télé avec mon plaid sur les genoux). De toutes façons c’est pas vraiment ma came tout ça, même si c’est carré, que ça envoi et que ça joue bien, je suis pas fan de pop-punk 1-2-3-4, des Ramones et des perfecto. Mais c’est pas grave, pleins de gens profites du concert! C’est les Cadavres qui arrivent ensuite. Enfin, Vérole des Cadavres avec Paul et Till de GxP à la batterie et à la guitare, Batbat de Diego Pallavas à la guitare aussi et Fab de Justine à la basse. Bon alors j’avoue je connais pas vraiment les Cadavres. En vrai je connais deux chansons, Existence saine, parce qu’elle a été reprise par les Betteraves et que quand j’avais 14 ans j’écoutais les Betteraves, et 7h23 parce qu’elle a été reprise par Diego Pallavas. En réalité j’ai jamais vraiment écouté d’anciens groupes de punk français, un peu Zabriskie Point mais c’est tout. Déso, j’ai jamais accroché, par contre Descendents et Minor Threat ouais, à fond. Je dois avoir un truc avec les américains. Bref, je suis quand même le concert, ça reste très cool en live, ils commencent par Existence saine et finissent par 7h23, donc parfait, j’ai au moins fredonné deux chansons! 20h30, c’est l’heure de Youth Avoiders, je suis toujours au stand mais de loin ça à l’air d’être cool! J’ai pas mal écouté leurs EP mais pas leur album, terrible erreur car tout le monde dit qu’il est génial, faut que je m’y mette. Black Sheep joue en avant dernier, encore un groupe dont j’ai poncé le CD à l’époque. Sur leur premier disque ils faisaient du ska-punk, et j’adorais, après ils on fait d’avantage du punk-hardcore et j’adorais aussi, c’était vraiment cool. Je les ai même vu au Groezrock en 2015, où c’était la petite folie. Leur nouvel album est plus mélodique mais reste bien cool et sur scène (de loin toujours) ça le fait bien. J’étais content de les voir à nouveau!
21h53 - On commence un peu à ranger le stand car les mecs de la boite de nuit vont arriver pour tout ranger avant l’arrivée des clubers. La valise est vraiment moins lourde, on va pouvoir payer une co-prod avec les sous qu’on a gagné cet après-midi. On est plutôt très content du coup. J’observe Charly Fiasco de loin, j’ai vraiment écouté ce groupe sur les deux premiers albums où c’était totalement ma came, mais j’avoue avoir décroché depuis, j’ai toujours une grande tendresse pour le punk-rock en français mais j’avoue écouter plus de groupes américains maintenant. Il reste que Charly Fiasco ça fait toujours sont effet et que finir un fest sur Ad Vitam Aeternam ça à sacrement de la gueule.
23h00 - On s’éclipse pour rejoindre notre métro puis notre lit, demain c’est le boulot qui recommence.
5h00 - Bip bip bip bip. Outch.
5h45 - Métro. Aïe.
6h30 - Dans le train, cool, on va pouvoir dormir un peu.
8h03 - Le boulot à commencé depuis 3 minutes. Oups!
8h56 - Coucou les collègues! Oui oui ça va, j’ai juste du bruit et des souvenirs plein la tête. Merci le This is my fest
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