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Bienvenue dans le Palais des Arts & Cultures Le Hall du bâtiment, richement décoré de l'intérieur, Relie le quartier étudiant à l'Agora. On y célébrait autrefois la fin des hautes études des jeunes diplômés, En leur donnant accès à l'Agora, sur le Mont Oneaga, Où siègent les nombreuses Institutions qui régissent la Cité. Le sol de l'Agora étant la partie la plus élevée de la ville, Le Hall agit comme métaphore de l'élévation de l'esprit dans la société. Aujourd'hui, le Hall est devenu un lieu populaire Où de nombreuses manifestations culturelles s'y déroulent. Le bâtiment se compose autour du Hall par deux ailes Nord et Sud, adossées aux demi-cercles contenant les gradins de l'Agora. Elles abritent des galleries d'exposition ainsi que des salles de conférence. Pour vous situer plus facilement, le schéma en plan ci-dessous Montre la relation entre les différents édifices de l'Agora et l'Hôtel de Ville. On appelle ce quartier la Ville Haute, dominant le reste du plateau Arcanthéen. Plan schématique de la Ville Haute La partie modélisée de l'édifice se concentre sur ce fameux Hall. Il est tout droit inspiré du travail d'Emmanuel Brune, Lauréat du concours du Grand Prix de Rome en 1863. À la même période, Charles Garnier dessinait ses plans pour le grand projet de l'Opéra National, à Paris. Leurs styles architecturaux, entre baroque et Renaissance, sont très proches, et influencent profondément le style Arcanthéen. J'ai découvert son travail en 2009 durant ma première année à l'Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, dans le rayon architecture de la bibliothèque de l'école. Ce projet m'inspire encore aujourd'hui dans le dessin de la Cathédrale, mêlant Gothique et Renaissance. Coupe du bâtiment par E. Brune, extrait du livre "Les Dessins d'architecture de l'École des Beaux-Arts" Le projet de E. Brune, non réalisé, témoigne d'une grande richesse dans la composition du bâtiment. La succession des salles, parfaitement théâtralisées par ces décors ainsi que les proportions du soubassement, de la colonnade et des plafonds, semblent évidentes tellement l'ensemble est harmonieux. On ne peut pas faire mieux, et je n'aurai pas la prétention d'essayer ! À vrai dire, je crois qu'on est à l'apogée du style Second Empire. Le tout sublimé par une parfaite maîtrise de l'aquarelle… Pour terminer cet article Voici la plus belle image que j'ai pu réaliser jusqu'à présent À l'aide du moteur de rendu du logiciel 3DS Max. Pour la petite histoire, il s'agit de mon premier travail avec cet outil, Dans le cadre du module intensif d'informatique en Master 2. 19,5/20 : la plus belle note de toute ma scolarité ! Vue perspective de nuit
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Voilà plus d'un an que je n'ai pas touché à ce blog. Alors, où on en était..? Ah oui, le Royal Arcanthean Hall ! Bon il s'est passé bien des choses en un an... Une année de Master 2 très intense avec mon trinôme de hippies, Clôturée par un diplôme plutôt bien ficelé et récompensé de compliments du jury ; Et paf, on enchaîne par un premier emploi en tant qu'architecte collaborateur Dans une jeune agence Dauphinoise... Maintenant, je vais prendre le temps de remettre à jour ce blog, J'ai un tas de trucs à raconter à propos des projets qui ont suivis, Entre l'avancée de l'Agora, le Palais des Arts & des Cultures, Et les nouvelles esquisses de la Cathédrale... La cathédrale est le projet le plus ambitieux de toute la Cité, En puisant çà et là des références et autres inspirations L'important est de ne pas se précipiter afin de porter un travail enrichi par le temps. Le temps, toujours le temps, maintenant c'est sûr, C'est le projet d'une vie. Une véritable passion qui m'anime et qui m'a fait oublier l'ennui. Et puis je consacre aussi beaucoup de temps à une autre passion, À son apogée depuis un évènement marquant dans ma petite vie, La venue d'un piano à queue dans mon quotidien au bout d'une année de recherche active. Il va falloir que je vous en parle, il a toute sa place dans mon univers Arcanthéen. En effet il s'en est passé des choses en un an... Julius Blüthner, Premier du Nom Post Scriptum : À défaut d'avoir avancé dans la Cité, Si vous voulez jeter un oeil à mon diplôme de Master 2 (Projet de Fin d'Études) Il est visible ici sur mon book "online" Post Scriptum 2 : Tant qu'on y est pour la pub, Ma page Facebook est plus souvent à jour que ce blog, en mode "work in progress" facebook.com/arcanthia
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Le Royal Arcanthean Hall & la Gallerie des Anciens Voici mon premier court-métrage en Virtualisation 3D Mettant en scène une salle de spectacle monumentale, Dont la coupole mesure 45 mètres de diamètre, Avec l'occulus (ouverture au sommet) qui culmine à 90 mètres de hauteur. Plus précisément à 90 mètres sous terre... Coupe Sud, sur le Hall et la Gallerie des Anciens Au niveau bas, la Rose des vents et la Gallerie des Anciens Au niveau des gradins et ses 744 places assises Ce bâtiment est né de plusieurs sources d'inspiration. La première remonte à ma première visite de Lyon en 2009, Quand je faisais le tour des portes ouvertes des écoles d'architecture -alors que le projet d'Arcanthia n'existait pas encore- Avant d'arriver sur le parvis de la fameuse basilique de Fourvière.
Quelle stupéfaction lorsqu'au coin d'un escalier On découvre la crypte en dessous de la basilique, Une véritable église sous l'église !
Le projet de Burnham pour Chicago, 1909 source : http://www.artic.edu/aic/collections/artwork/196375 Ensuite, un des cours de L3 d'une brillante professeur de l'ENSA de Grenoble Sur le grand projet d'urbanisme à la sauce ''haussmanienne'' pour Chicago. Le projet d'un certain Daniel Burnham Se développait autour d'une grande place centrale D'où partirait de grands axes structurants dans la ville Le tout couronné par un immense édifice néoclassique culminant vers les Cieux... Le Royal Albert Hall lors du Festival BBC Proms, 2009 Le nom de la salle est également un jeu de mots, Pour rappeler une prestigieuse salle de spectacle Londonienne Qui garde dans ses murs le souvenir de nombreux groupes de rock Ainsi que des chefs d'œuvres de la musique classique, Le Royal Albert Hall. La bande son du court-métrage a par ailleurs été enregistrée dans cette salle, Lors du festival de musique classique BBC Proms 2009. Le tout assaisonné avec un peu de Cathédrale Saint Paul de Londres Ainsi que le Panthéon de Rome pour la coupole, Et paf ! Ça fait une salle plutôt imposante. L'entrée de la Gallerie des Anciens Et que dire de cette petite Gallerie des Anciens, Un plafond à caissons en biais éclairés sous la corniche, Ses statues couronnées par des arcades de 12 m de haut... Les "Anciens" parce qu'il s'agit de statues antiques. Solution de facilité, elles sont tout droit téléchargées depuis une biliothèque SketchUp, Le moteur 3D de Google Earth. Il était simplement impossible de les dessiner en 3D sur Autodesk REVIT. Le Banian bordé de Graminées et de Fougères L'arbre central est un sublime Banian Arbre exotique qui a la particularité de voir ses racines pousser depuis ses branches. Autour, l'eau et sa clarté mettent en évidence la Rose des Vents qui montre le Nord, plus visible sur les plans ci-dessus. Sur la précédente photo, Ce qui est beau est le tronc de l'arbre qui rappelle inévitablement Les fûts des colonnes imposantes, de 24 mètres, en arrière-plan.
Un p'tit coup de pub 3 jours avant la publication de la vidéo
Je termine sur cette petite image qui m'a servi "de tête d'affiche" Avec la typographie de la série Game of Thrones Pour faire marrer deux/trois copains sur Grenoble Pour faire monter le suspense comme le fait la chaîne américaine HBO... ou pas !
#Arcanthia#Royal Arcanthean Hall#Royal Albert Hall#Revit#Lumion#Court-métrage#animation#3d#virtualisation
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La place du Septentrion et sa double colonnade Vous pourrez admirer la quantité de détail qui ferait presque croire à une photographie réelle datant de début 1900 Faites un petit effort s'il vous plaît, Pour le respect de mon bon vieux MacBook Pro... En effet, ce travail a été responsable du décès de mon ordinateur, Plus exactement de sa carte graphique suite aux surchauffes récurrentes. Soit-disant un problème connu des ordinateurs Apple de 2011, d'autant plus en 17", Je fais tout de même plus attention depuis sa réparation. C'est pourquoi les travaux qui vont suivre ne seront autant détaillés qu'avant, Limitant temps de chargement et ramage qui font chauffer la bête. Adieu les feuilles d'acanthes, pinnacles et autres ornements fins Qui augmentent calculs d'affichage et temps d'actualisation, Jusqu'à l'acquisition d'une tour PC avec processeur et carte graphique adéquats, un jour viendra. Je ne soupçonnais pas qu'un tel projet serait si gourmand en puissance informatique...
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1, Place Septentrionale Voici le résultat de quelques temps passés À songer l'incarnation monumentale d'un immeuble de ville. Dans des proportions parfaitement hors d'échelle, Il s'élève à plus de 60 mètres dans le ciel d'Arcanthia. Rien qu'une quinzaine de mètres se noie dans ces arcades massives. 60 mètres, c'est un immeuble d'environ 20 étages en temps normal... À vrai dire, les idées pour ce projet remontent à juillet 2014, Suite à des promenades urbaines au cœur de Nancy, en Lorraine. Sa cathédrale, d'un style Renaissance à Baroque, se compose d'arcades Que j'ai recopié sans aucun scrupule, puisque enfouies à l'intérieur de l'édifice, Je les montre ici en les plaçant comme fondations puissantes d'un tel immeuble. La nef lumineuse de la Cathédrale de Nancy, By Pierre Selim En ce qui concerne sa position géographique, La place Septentrionale se situe évidemment à l'extrême Nord de la Cité, À l'altitude la plus basse (250m) par rapport à l'Agora (360m). De ce fait, la hauteur démesurée de 60 mètres finit par s'oublier au pied des pentes. Quelques silhouettes donnent une idée de sa taille imposante.Dans un premier temps au sommet, Puis au niveau du sol. À propos du sol, Il y aura un plan d'eau d'environ 1,2m de fond, Autant dire que l'immeuble est posé sur l'eau, Histoire de rendre le tout encore plus monumental. En effet, la Place du Septentrion se compose de deux immeubles Le n°1 dont je vous parle, puis le n°2 qui en est la symétrie Seulement jusqu'au 3e étage, donc beaucoup plus petit. Sachant qu'ils font trempette dans un joli bassin, La rue qui les sépare est un pont qui nous mène à la Double Colonnade, ci-dessous. Peut-être que vous l'aurez reconnu, Un article précédent de ce blog en parle,Il s'agit du projet qui dessine en plan un G ou C… Il est un peu différent car j'ai réduit ses dimensions, Un brin plus raisonnable. La globalité de cette place sera bientôt formulée numériquement, J'ai le projet de la modéliser en détail pour en extraire quelques séquencesLe tout arrivera très prochainement… En attendant, je vous laisse sur cette élévation Qui met en valeur ce qui se passe au dernier étage, Passant inaperçu avec les déformations des perspectives précédentes. Deux petits bonhommes dessinés en quatre traits servent d'échelle.
#Arcanthia#Immeuble#haussmann#Place#Septentrion#Baroque#Renaissance#Corinthien#Architecture#revit architecture
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Musique : Léo Ferré, la chanson du mal aimé Ces derniers temps, mon travail sur la cité Arcanthéenne Repose beaucoup sur l'informatique, solution ''simple'' et efficace Pour communiquer au mieux les idées de ce long projet. C'est pourquoi je me suis concentré sur des rendus vidéos D'une petite part de la ville, un parc arboré aux abords du lac Où deux obélisques se répondent d'une rive à l'autre. Bien évidemment ces éléments d'architectures ne sont pas perdus au milieu d'un paysage Mais se détachent d'une partie bien construite de la ville. Le temps pour créer les bâtiments normalement visibles sur ces vues Ne m'est pas encore donné, ni la puissance informatique qui en découle d'ailleurs ! C'est pour cela qu'on se limite à quelques fragments architecturaux d'une telle cité. Plan de la Cité En noir profond se trouvent les architectures seulement visibles dans la vidéo... Il y a encore pas mal d'éléments manquants ! A propos du rendu, La qualité du terrain et donc de l'herbe est bien médiocre Ce n'est pas facile de trouver des textures réalistes Mais ce logiciel, Artlantis Studio, permet de créer quelques ambiances intéressantes Et d'animer en quelques images les formes plus ou moins complexes Que peut générer un géant de la Conception Assistée par Ordinateur, Revit by Autodesk. Le tout est monté avec Final Cut Pro, s'il y a des connaisseurs ici... En tout cas, ça me laisse rêveur de voir qu'on arrive petit à petit A matérialiser en trois dimensions ce qui n'était que d'enthousiastes esquisses Il n'y a que 3 années... Trois années qu'Arcanthia se précise à travers ce blog... Et nous en sommes encore qu'au début...
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Une colonnade, un obélisque, des pilastres corinthiens de 24 mètres... Arcanthia porte en son sein quelques architectures monumentales, tout de même ! Malgré l'idée de redonner à l'homme sa place en centre-ville (Places et rues piétonnes, échelles plutôt modeste des monuments, population moins dense, etc.) On peut parfois avoir des envies de hauteur Et reconsidérer l'architecture d'une manière plus ancienne, Celle de la richesse et du pouvoir. Quelques arbres et grimpantes profitent de la profondeur de l'entablement Pour se développer amplement au sommet de l'édifice. L'image n'est pas d'une facture extraordinaire, Mais j'avais envie de jouer sur un aspect "réaliste". C'est un mot un peu fort, surtout quand on voit la taille des marches Qui amènent aux tours, une lourde contradiction des échelles du projet. Le plan à une forme un peu particulière, On peut lire un C, voire un G... C-G... Ca me dit vaguement quelque chose... Charles Garnier ? Bon d'accords, il s'agit bien de mes initiales et cette forme provient Des cours de graphisme que j'ai pu suivre en 1ère année d'art. Ce fut un petit exercice sur le monogramme, c'est à dire un emblème de son nom propre Histoire de se la raconter grave, quoi. Du coup y'en a un peu partout dans la ville ! (Vu le temps que j'y passe, j'peux encore bien placer mes initiales hein...) Ci-dessus, on voit la forme dessinée il y'a déjà deux ans, Au bout d'une avenue en pente sur l'ancien plan, Se trouvant aujourd'hui plus imposant et moins régulier. Ce monument se retrouve aux angles du triangle Arcanthéen Une sorte de point d'orgue à la cité donnant des perspectives sur le grand paysage Comme la déferlante de Belharra à l'horizon. Au fait, si vous aviez lu les premiers articles du blog Vous sauriez que le plan de la ville est un triangle (la stabilité) Et que la vague de Belharra est une montagne océane qui se réveille parfois à l'horizon...
En dernier lieu, Un détail sur le plan, en image filaire Où l'on constate dans un ensemble un peu confus Les chapiteaux corinthiens des colonnes. Il commence à y avoir beaucoup de détails Ce qui est un peu handicapant pour manipuler la 3D…
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Pour un travail rapide d'analyse à l'école d'architecture, je me suis intéressé à la configuration des abbayes cistercienne et plus précisément celle de Fontenay, en Côte d'or. La composition du plan se trouve dans la manière d'agencer des volumes autour du cloître, espace ouvert au milieu du site. C'est un véritable noyau fort qui s'entoure de colonnades et de voûtes abritant le chemin vers ses différents lieux. Quelques croquis de l'abbaye : Depuis le cloître
Sous l'allée du cloître
La salle capitulaire
À propos de la réalisation de ces dessins, Il s'agit de décalquer rapidement les contours d'après photos Afin de me constituer une base des perspectives (certains diront que c'est de la triche, je leur répond qu'on appelle ça du "redessin") Et tout l'intérêt viens ensuite dans le gribouillage, Jeux d'ombres et de lumières, de matière à révéler ; Le tout scanné et photoshopé sous un filtre un peu sépia… Cette abbaye se lit comme un village indépendant Où tout est fait pour occuper la vie des moines : Lieux de culte, de lecture, de détente et de restauration, et à l'étage se déploie de longs dortoirs…
Arcanthia se déploie également autour d'un espace extérieur, l'Agora, c'est à dire que gravite en son tour les édifices les plus importants de la cité, Et chacun d'entres eux occupent une fonction essentielle au bon déroulement de la vie administrative. Évidemment à une échelle plus monumentale.
Pour terminer cet article, Une petite trace du plan de l'Agora Arcanthéenne, extraite par mes soins aux Archives Départementales de cette même ville… Si si j'vous jure !
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En ces temps bousculés par le commencement d'un nouveau semestre, J'en profite pour vous annoncer la projection d'un nouvel édifice Perçant le ciel de la Cité des acanthes marbrées…
L'édification d'une cathédrale !
Ce n'est sans rappeler la majestuosité du gothique flamboyant Qu'un édifice de la sorte aurait sa place
Au coeur du non-lieu qui anime mes pensées les plus lointaines…
C'est un projet qui ouvre des horizons nouveaux Vers un quartier de la ville éloigné de l'Agora, Sur les berges du lac en s'enfonçant dans une petite vallée.
Façade Est (principale). Ouvrez dans un nouvel onglet pour une image de plus amples dimensions Seulement une tour est pour le moment définie, Le temps (et non pas la patience !) vont me manquer Dans la poursuite de la façade principale puis de la nef. Parfois j'ai envie de faire une pause dans mes études Pour trouver les moments de gribouiller des détails de fenêtres, d'ogives et de fioritures, Ornements qui convergent en de vertigineuses toitures couronnant les clefs de voûtes…
Inspiré par les cathédrales de Reims et Rouen,
C'est avec la magie du logiciel de CAO Autodesk REVIT Que s'élèvent en trois dimensions les lignes élancées du projet Ci-dessus, Le plan provisoire, fait rapidement, qui détermine les espaces de l'édifice. Les tours se situent de chaque côté en bas du plan, Il reste un peu de travail ! Sous la symbolique qui siège dans un monument gothique Se décontextualise à Arcanthia l'idée de religion. Ce n'est pas un lieu de culte qui abriterait les fidèles Mais peut être un lieu de détente où des parterres d'eau Parsemés de grands arbres viendraient alors Concentrer notre énergie vers d'autres pensées, Une promenade dans un parc abrité dignement par le sublime. Entendez par "sublime" le style pictural qui donnait sens À certains tableaux des siècles passés. Ci-dessous, Le plan de masses de la Tour, Ombré un solstice d'été à midi
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"Arcanthia s'étoffe d'une nouvelle parrure, celle d'une écriture aux formes voluptueuses"
Quelques recherches précèdemment faites à propos du nombre d'or M'ont amenées à la création d'une typographie (une police d'écriture) Où chaque caractère est soigneusement inscrit dans un rectangle d'or.
Désormais, lorsque que j'ouvre un nouveau document Dans n'importe quel logiciel de traitement de texte, Je peux avoir accès à la typo nommée "Arcanthéenne" Cela donne vraiment envie de noircir des pages sous cette écriture, Mais j'ai bien peur que vous n'arriviez à me suivre longtemps…
Cette typographie est inspirée de la forme des volutes Que l'on retrouve au sommet des chapiteaux corinthiens, Rentrant parfaitement dans la logique de l'architecture de la Cité.
L'alphabet classique restera dominant dans les inscriptions sur les édifices institutionnels Mais les symboles Arcanthéens viendront raconter l'Histoire de la Cité…
En donnant ce nom à l'écriture, Je ne crois pas me rappeler avoir défini en détail l'origine de ce nom…
A r c a n t h i a…
On en discutera dans un prochain article de ce blog !
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Voilà un an que je n'ai pas touché à ce blog.
En guise de rappel, Arcanthia est le nom d'une cité inventée de toutes pièces Dans un lieu pourtant bien réel. Il s'agit du thème de mon DNAP (Licence) Que j'ai passé en juin 2012 à l'ISBA à Besançon (Institut Supérieur des Beaux-Arts)
À l'heure où j'écris cet article, J'étudie à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble, Où les équivalences avec mon DNAP M'ont permis une entrée en 2e année de Licence à l'ENSAG.
Les changements de cursus et l'emploi du temps assez conséquent Ont largement ralenti la progression du projet Arcanthéen, Mais me voilà encore plus motivé que jamais !
L'apprentissage de nouveaux moyens informatiques Pour la représentation architecturale en trois dimensions Me permet en quelques clics d'élever des formes géométriques simples Qui amènent à s'imaginer l'agencement des bâtiments de la Cité.
En photo ci-dessus, La maquette en son stade d'avancement le plus élevé d'un des édifices les plus importants, Le siège politique dominant l'Agora, Sur la place centrale de la belle Arcanthéenne... Ce monument fait déjà l'objet d'une aquarelle réalisée en 2011 Visible notamment dans un article plus ancien en page 4
Maintenant, l'heure est à la conception du plan intégral de la Cité Mis au propre à l'aide de l'informatique une nouvelle fois ; La création d'un alphabet Arcanthéen est également en cours Un petit cachet qui vient étoffer le projet… (Quelques extraits vont faire surface bientôt)
L'histoire n'est qu'à son commencement…
Une dernière chose avant de finir cet article, C'est le travail artistico-architectural d'un certain Joseph Gandy Architecte visionnaire du XIXe siècle Qui influence énormément mes rêveries Ci-dessous une de ses oeuvres Une reconstitution fantaisiste de la Cité grecque d'Eleusis "Temple of Ceres at Eleusis", 1818
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Voici une sculpture qui ressemble à un bloc monolithique Dans des couleurs proches de la Rose des Sables
Cette impression de roche donnée par le recul Est également créée par les formes, les courbes à l'intérieur Et ce contour abrupte, découpé net comme dans la roche.
Pourtant il s'agit de papier cartonné Qui représente le territoire de la cité Grâce à ces courbes de niveaux.
Le simple fait de disposer cette pièce sur un socle Et de la tenir à la verticale Lui permet de changer ce statut de maquette (à l'origine) Pour se confondre à une sculpture minérale
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Plan d'Arcanthia (Rotring sur papier, 150x203cm) Depuis le commencement de mes recherches, Je me suis concentré sur le thème de Cité Idéale plutôt qu'Utopie. La différence entre ces deux termes est que le premier soit réalisable, Contrairement au second.
Pour cela, j'utilise un style d'architecture connue Entre néoclassicisme et haussmannien - En prenant en compte que ces styles se côtoient dans l'Histoire - Le tout que j'insère dans un territoire existant, Non pas une île comme l'Atlantide, celles de Thomas More et bien d'autres Mais sur le continent français (également le berceau du néoclassicisme) C'est le côté crédible qui m'intéresse tout particulièrement Quand je soutiens le terme de réalisable. Alors pour l'agencement des bâtiments (Je reviendrais plus tard sur le centre administratif) Ressentir l'aspect d'un Idéal pour le plan de la ville était une priorité.
A première vue, on reconnait la forme d'un triangle isocèle. (cf page 2, premier article - Triangle en tant que forme Idéale) Les 3 points qui le délimitent sont des obélisques Entourés de colonnades circulaires, ouverte sur un quart. Cela forme d'ailleurs un "C" (bizarre, comme mon nom de famille!) Mais le plus important n'est pas là.
Le plan de la ville est construit en fonction du nombre d'Or. Il s'agit d'un rapport de proportion où deux longueurs entières a et b Se retrouvent liées par le rapport suivant :
a/b = (a+b)/a = φ ≈ 1,618 033 988 7.. ...
Également la seule solution positive à l'équation x² - x - 1 = 0 Qui est (1+√5)/2
Extraordinaire, n'est-ce pas ?
Après avoir défini algébriquement ce rapport mathématique, un peu d'Histoire !
Le nombre d'Or ou la Proportion Divine comme le disait si bien Lucas Pacioli, Était utilisé il y'a bien longtemps par nos amis Égyptiens et Grecs Pour donner un aspect esthétique qui satisfait, inconsciemment, l'oeil humain. Eh oui, il a été prouvé que si l'on donne une série de rectangles différents Dont un noyé parmi les autres est réglé par le nombre d'Or, (Rectangle d'Or : Longueur/largeur = φ) L'homme aura tendance à repérer ce dernier rectangle Plutôt que les autres pour sa forme qui lui semble si particulière... Autant vous dire que le corps humain est en harmonie parfaite Avec ces proportions, aussi bien que certains architectes contemporains Comme le Corbusier ait définit tout un système de mesures fondé là dessus. (Le Modulor !) Ces proportions se retrouvent également dans la nature Avec la forme de la feuille de chêne qui tient parfaitement dans un rectangle d'Or Ainsi que la feuille de platane à comparer à un pentagone (Le pentagone est pleinement régi par φ) Il y'a aussi la spirale d'une coquille d'escargot ou de mollusques Qui correspond à la suite de Fibonacci, S'inscrivant dans la logique du nombre d'Or. Tout ça pour dire que cette proportion divine Se dissimule partout dans l'agencement des bâtiments Ou groupe d'édifices, décliné sous plusieurs formes Pour rendre la cité encore plus Idéale...
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Cette vidéo fait partie intégrante de la rêverie d'une cité imaginaire Sur un lieu bien réel, en profond décalage avec Le style impérial qu'elle représente.
La métaphore des vagues se crée à partir du mouvement incessant, Répétitif et infini, semblable à la construction des façades détaillées de la cité ; Répétitions propices à un voyage intemporel vers l'imagination, Également entraîné par des mélodies aux atmosphères plaisantes et reposantes
La vague de Belharra, qui apparaît quelquefois entre deux pensées, Est pleinement représentative du paysage entourant la cité, Une avalanche océane déferlant au loin Sur une montagne sous-marine.
On m'aperçoit à la fin de la vidéo, Contemplant cette vaste étendue de reliefs Comme une porte d'entrée sur les Pyrénées, Un rêveur devant la source de sa fantaisie.
Soutenant le statut de partition musicale plutôt que plan de ville, Cette vidéo est projetée sur le dessin de la situation de la cité d'Arcanthia, Un écran sur lequel se révèle les images du territoire existant Où les transitions en flou permettent la réapparition des dessins Pour se rappeler que cette rêverie continue au delà des images
Images de Francis F. et moi. La musique est une réalisation personnelle, Mettant en valeur les liaisons, les harmonies et les mélodies confondues Une ambiance particulière qui donne envie de rêver
L'idée de partition est une vision imagée du dessin : Les bâtiments forment des notes de musiques Suivant les courbes de niveaux, véritables lignes des portées On peut même apercevoir une clé de fa inversée, Une colonnade en quart de cercle suivie de deux obélisques
Cette partition sera prochainement visible dans ce blog.
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Une photo de mon atelier aux JPO de l'ISBA
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Un petit peu de pub...
Pour les portes ouvertes de l'ISBA qui ont eu lieu le 11/02, J'ai présenté mon travail aux visiteurs Qui passaient dans les ateliers de 3e année.
Mais pour parler de cet évènement que sont les JPO, Il fallait en faire la promo à la télévision régionale Et comme on était très peu à travailler sur nos projets Quand France 3 Franche-Comté est venu filmer, J'ai pu raconter mes impressions sur l'école Ainsi que des éléments de base pour présenter Arcanthia Mais évidemment ce qui a été diffusé concernait que l'école.
On a pourtant de belles images de mon atelier Et de mes façades en pleine construction... C'est assez amusant de voir son boulot passer à télé !
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Des façades...
Bon alors, pourquoi la maquette ?
Depuis un bon moment déjà, Je travaille en dessin pour représenter ce que j'imagine. C'est la représentation en élévation qui m'intéresse
L'élévation,
C'est la représentation d'une projection d'un objet sur un plan vertical Sans déformation due à la perspective Conservant donc les mesures de chaque pan de mur Sur l'ensemble du dessin.
Dit plus simplement, Les angles droits sont rois Les parallèles ne convergent pas vers un point de fuite Et l'ensemble est très vertical.
En élévation, on ne peut montrer qu'une seule façade.
La maquette permet, quant à elle, De représenter les 4 façades d'un bâtiment. Si on se place devant la maquette d'un objet De manière à ne voir qu'une seule face de celui-ci On obtient le même rendu qu'une élévation en dessin.
La différence est que l'on a la totalité de l'objet sous toutes ses vues, La meilleure représentation qui soit.
Mais par extension, On peut s'intéresser à la notion de façade.
Avec ces bâtiments en maquette, Je ne m'amuse pas à concevoir l'intérieur. Il restera vide, visible par les fenêtres. (Les fenêtres ne sont par ailleurs que des formes Découpées dans les feuilles de carton plein)
Ces chutes résultant des découpes, Je les garde toutes En les entassant dans un coin de mon atelier. Elles prennent alors l'aspect d'un champ de ruines... Le contraste est donc très impressionnant :
D'un côté il y'a cette architecture riche de l'aristocratie Et de l'autre ses éléments en ruine qui en faisait partie, Synonyme de pauvreté et d'échec.
Je vais certainement les dissimuler à l'intérieur de la maquette, Réunir ces parties qui avant formaient un tout Nous confortant dans l'idée que derrière de bien belles façades,
L'Idéal est encore bien loin d'être accompli...
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