appt22a - Tumblr blog

appt22a · 19 days

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September

I have always been curious about the body’s internal clock. How it stores data from our lives, to the extent that it understands the seasons and time. I have always believed the body is so much more sensitive and intuitive than we have even begun to understand. Our minds and bodies are hardwired for pattern recognition, which has kept us alive. September is just a month, and I’m not sure it’s possible our bodies are aware of the structures of time we now follow. I often see twos and ones on clocks, and I have gotten sick in September for the past five years. How much of that is a self-fulfilling prophecy? Who knows.

My dad was an engineer. A hardwired realist with an intellect too strong for his own good. I remember testing him, asking him to multiply numbers in the triple digits to see how fast he could do it in his head. There wasn’t a question he couldn’t answer. Me, on the other hand, was born with my head in the clouds. While my siblings were doing Sudoku puzzles at age four, I was putting cups of rose water out for the fairies in the garden.

He would always warn me about confirmation bias, trying to encourage the skeptic in me. I’m thankful for that. Which is why, when this achy feeling rolls around in September, I always question how much of it is placebo. Or can the body really hold on to memories and feelings associated with a man-made concept such as “September”?

They always say you never really lose someone because they live inside you. And it’s true—I see and hear my parents all the time. Sometimes in ways I wish I didn’t. I see my mother in literature, opal, gardens, and mirrors. I see my father in science, sitcoms, Judaism, and Rubik’s cubes.

I lost them both in my early 20s, in September. I’m 25 now. And I was thrown down the steep and bumpy road that is your early 20s without training wheels—or even a helmet, for that matter (if you had given me one, I wouldn’t have worn it anyways). Life has been a harsh but clever teacher. And I’m a naive and stubborn student. I feel like I fell and scraped my knees so many times, it feels like a miracle I was able to get back up sometimes.

Since we were young, we were all promised grief. It is a part of all of our scripts. But when it’s yours, it feels so deep and profound it’s hard to imagine it’s anything but yours.

Death has taught me a depth of love and compassion I didn't know was possible. Grief opened a depth of love and yearning I didn't know I was capable of. I remember it closed me off at first—anger is a great protector. But underneath it is a very tender part of us. My practice now is a process of opening. We are all so obsessed with our own stories. I feel tired of my own narrative at times, and I have definitely lost myself in it at times. At the end of the day, our delusions of grandeur are what keep us going. I try to laugh at myself more now. There I go again. I know I'm getting better now, though. I feel excited to play the game.

I feel lighter than I have in years these past couple months.

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appt22a · 24 days

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something i found in docs from february

J’ai decide de essai de ecrire en francais.

Ça semble plus privé. J'ai décidé de m'engager envers moi-même. Cette année a été si révélatrice et transformatrice. J'ai contemplé ma voix en tant qu'artiste et personne, et je me demande si je veux vraiment une voix. Être à cet âge est une chose étrange. J'ai l'impression d'avoir changé de costume tant de fois que je ne me reconnais presque plus d'une année à l'autre. Mais je ne changerais cela pour rien au monde.

Cela fait maintenant quatre mois que je travaille sur une "constitution" personnelle. Un document auquel je peux revenir pour me rappeler mes valeurs et retrouver mon centre. Il est si facile de se perdre dans les influences qui nous entourent. Je le remarque toujours. Dans mon quotidien, dans une conversation, en accomplissant une tâche, je me laisse entraîner et perds ce sentiment de centre. Je sais que ce n'est pas une expérience universelle, mais je crois que nous le faisons tous, même si c’est difficile d’en être conscient.

Je veux m'engager envers moi-même et envers les choses et les personnes que j'aime. Être loyal à moi-même avant tout. Cultiver une manière d'être à la fois honnête et consciente de soi, capable de jouer les rôles tout en restant ancrée dans ce centre tranquille. Parce que je pense que la plupart de nos problèmes viennent de cette déconnexion avec qui nous sommes vraiment. Pas notre personnalité ou notre identité, mais ce sentiment d'être chez soi dans son propre corps.

Ainsi, peu importe où nous sommes, ce que nous faisons ou avec qui nous sommes, il n'y a rien à chercher. Et à partir de cet espace, nous pouvons nous exprimer librement et profiter de ce que la vie a à offrir.

J'ai vécu tant d'enseignements déchirants mais essentiels si tôt dans cette vie. Des choses que je ressentais comme injustes et auxquelles je résistais. J'avais l'impression d'être projetée sur la pente abrupte de l'âge adulte sans roues stabilisatrices, et j'ai dû naviguer seule. J'ai fait tant d'erreurs et je ne sais toujours pas ce que je fais. Mais maintenant, à 24 ans, je vois tout ce que cela m'a apporté.

Et comment mes expériences m'ont enseignée et façonnée de toutes les manières dont j'avais besoin.

Je me rappelle souvent à quel point je suis chanceuse. J'ai vécu tant de choses et j'ai été incroyablement chanceuse. Je n'ai que 24 ans, et ma vie a déjà été si riche en couleurs et en expériences, bonnes comme mauvaises. Et j'oublie si souvent cela. La douleur, le chagrin et la lutte sont si transformateurs et beaux si l'on est ouvert au changement. Nous vivons dans un monde de polarité, et face aux épreuves, je crois qu'il n'y a que deux chemins à prendre : soit on se laisse transformer et on en ressort de l'autre côté, soit on reste bloqué et on y vit. Pour qu'il y ait un changement, il doit y avoir une force qui le pousse.

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