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Apprentie Communicatrice
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Étudiante en communication qui découvre l'univers du blogue...
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apprentiecommunicatrice · 3 years ago
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SÉANCE #14– Pandémie et Internet : créateurs d’exclusions sociales
Lorsque l’on pense à Internet, on pense à un accès facile, rapide et universel pour tous, pourtant c’est loin d’être le cas en réalité. Si la pandémie de la COVID-19 à révéler des problèmes d’accès aux soins de et dans le fondement du système de santé, elle a aussi dévoilé au grand jour les inégalités d’accès au numérique (de Laubier, 2020).
Ces inégalités qu’on réfère comme « fracture numérique » se résument en « l’écart entre les “nantis” et les “démunis” de technologies de l’information et des communications » (Statistique Canada, 2002, p.4). En plein confinement, la formule de télétravail et d’école à distance devenant obligatoire, la fracture numérique s’est élargie puisque plusieurs individus n’ont malheureusement pas accès au numérique, et ce pour plusieurs raisons. L’éloignement rural n’est pas l’unique raison de l’inaccessibilité à Internet, la pauvreté, le manque d’éducation, l’âge ou le manque de ressource contribuent à ces inégalités et sont présents autant en région que dans les grands centres urbains (Radio-Canada, 2020). Cette fracture numérique est un problème important de société puisque comme le conseiller en éthique à la Commission de l’éthique en science et en technologie, Dominic Cliche mentionne « Quelqu’un qui n’a pas d’accès décent au web, aujourd’hui, c’est un facteur d’exclusion sociale pour cette personne » (Radio-Canada, 2020).
La pandémie que nous traversons présentement a démontré le rôle important que le numérique joue dans nos vies, mais quoi faire si on n’a pas accès à lui ou qu’on éprouve de la difficulté à l’utiliser ? Je pense notamment aux personnes âgées qui sont impuissantes devant la numérisation de plus en plus de services (par exemple la prise de rendez-vous médicaux en ligne) et qui peuvent donc se retrouver exclus du reste de la société.
Assez inquiétant lorsque l’on pense qu’un jour sera nous qui prendrons leur place.
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apprentiecommunicatrice · 3 years ago
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SÉANCE #13 —Une gifle et un débat public
Y a de cela quelques dimanches j’étais confortablement assise chez moi en train de regarder la 94e cérémonie des Oscars, événement que j’écoute chaque année. L’humoriste Chris Rock entre sur la scène ayant comme but de présenter l’une des prochaines catégories et en profite au passage pour lancer 2 ou 3 blagues à la belle brochette de célébrités regrouper. Nul besoin de vous raconter la suite, une plaisanterie douteuse plus tard et voilà que Will Smith gifle en pleine télévision l’humoriste sous la stupeur de tous. Il n’en fallait pas plus pour que la communauté internet s’enflamme et qu’un débat naisse sur les réseaux sociaux (Denis, 2022).
Ce simple événement, plutôt particulier, à provoquer les indignations sur le web en fessant ressortir des enjeux sociaux comme celui de la masculinité toxique, la notion de patriarcat, la violence conjugale, la liberté d’expression et plusieurs d’autres (Denis, 2022). La gifle de Will Smith est un bon exemple du concept de débat public moderne à l’ère du numérique, en effet un geste isolé peut provoquer un débat en ligne et alimente les conversations sur des enjeux démocratiques et sociologiques. Je crois fortement que le débat public en ligne est encore possible et qu’il est même nécessaire. En s’indignant du geste de Will Smith et en discutant sur les réseaux sociaux, les internautes continuent de débattre sur divers enjeux et contribuent ainsi au système démocratique. Les réseaux sociaux et les débats en ligne ne doivent pas être perçus comme une menace pour la démocratie et la sociopolitique, mais plutôt comme un nouvel outil pour les citoyens de contribuer aux discussions de société en fessant valoir leur opinion et idéologie. Remercions donc les écarts de conduite de monsieur Will Smith pour cette contribution au débat public numérique…et à l’univers du meme. 😉
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apprentiecommunicatrice · 3 years ago
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SÉANCE #10 —Les algorithmes ou lorsque notre téléphone nous connaît un peu trop bien…
Le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg annonçait récemment que la célèbre application, qui souhaite s’attaquer au phénomène de désinformation, envisage l’utilisation de l’intelligence artificielle pour bloquer des informations fausses ou erronées sur les groupes Facebook (Agence France-Presse, 2022). 
Cette annonce n’est pas très étonnante de la part du géant numérique puisque l’application n’a cessé d’accumuler des reproches au cours de la dernière année. Plusieurs internautes et médias accusent la plateforme de contribuer à la « propagation de la désinformation, notamment autour de la pandémie et des vaccins » au cours de la pandémie de la Covid-19 (Agence France-Presse, 2021). Bien que les intentions de Facebook semblent nobles en voulant contrer à la désinformation au sein des groupes, on ne peut s’empêcher de se questionner sur ce que peut impliquer l’intégration de l’intelligence artificielle dans les applications de réseaux sociaux. 
Les réseaux sociaux sont composés déjà d’un nombre important d’algorithmes de recommandation qui servent à construire un profil de l’utilisateur et à lui présenter du contenu qui corresponde à ses recherches, ses intérêts et qui est donc enclin à l’intéresser. Ces algorithmes ont un pouvoir important sur l’utilisateur puisqu’ils accumulent des données, qui peuvent ensuite être utilisées pour montrer des publicités et l’influencer à consommer. Le documentaire qui a fait fureur sur Netflix, The Social Dilemma , montre bien l’ampleur du pouvoir que ces algorithmes possèdent déjà sur nous (Yates, 2020).
Maintenant qu’en sera-t-il lorsque ces algorithmes seront composés d’une intelligence artificielle ? Le nouvel outil proposé par Facebook, s’il voit le jour, aura la capacité de bloquer l’information qu’il juge « fausse» ou « erronée» pour ne présenter que celle juger juste et vraie à son utilisateur. Ce concept qui est une bonne idée en théorie, mais qui peut s’avérer un peu dérangeant lorsque l’on y réfléchit plus attentivement. 
Qui préférez-vous qui soit en mesure de choisir pour vous quelle information vous pouvez lire ou non… vous ou une intelligence artificielle ?  
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apprentiecommunicatrice · 3 years ago
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SÉANCE #09-S’informer en ligne : Prends garde à toi!
Les nouvelles technologies et le numérique ont drastiquement changé les façons de s’informer. En effet, la majorité de la population se tourne désormais vers le numérique pour avoir accès à de l’information et délaisse de plus en plus les médias traditionnels (Souquett, 2017). Bien que le contexte numérique permette une plus grande accessibilité et un vaste éventail d’informations, ces nouvelles pratiques informationnelles ne s’avèrent pas toujours être favorables. La pandémie de la Covid-19 a permis à la société de réaliser l’ampleur du risque lier à cette transformation des pratiques informationnelle avec le phénomène des fausses nouvelles et celui des complotistes.
 Bien que le phénomène de la désinformation ne soit pas nouveau, il semble avoir été encore plus flagrant au cours de la pandémie à un niveau si important que le directeur général de l’l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait qu’en plus de combattre une pandémie, le monde entier fessait face à une « infodémie » (Elkouri, 2020). Si la désinformation pouvait sembler inoffensive avant la pandémie, la radicalisation et l’émergence de mouvement complotiste ont changé la donne en montrant le danger derrière ces théories et ces groupes. Un exemple est celui d’une suite d’attaques et de boycottage à travers le globe d’antennes cellulaires par des complotistes croyant un lien entre le déploiement de la 5G et du coronavirus (Leloup, 2020). Un autre triste exemple subvenu au cours de la pandémie et qui montre le risque de la désinformation en ligne est celui d’un père de famille américain partisan du mouvement extrémiste QAnon qui a assassiné ses deux jeunes enfants convaincus qu’ils étaient porteurs « d’ADN de serpent » et se changeraient éventuellement en monstre afin de détruire les États-Unis (Agence France-Presse, 2021). 
Ces deux évènements isolés doivent être pris au sérieux et sensibiliser le reste de la population au phénomène de la désinformation et du pouvoir des réseaux sociaux en matière de radicalisation des idéologies et des groupes extrémistes. 
Le numérique est un outil aux possibilités infini, mais il faut impérativement apprendre à s’en servir convenablement et ne pas délaisser complètement les médias traditionnels afin de pouvoir s’informer de façon juste et éclairer.
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apprentiecommunicatrice · 3 years ago
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SÉANCE #08- Le mariage du numérique et de la culture
L’été dernier la ville d’Ottawa a eu la chance de recevoir l’exposition Beyond Van Gogh qui sut captiver l’attention sur son passage. Cette exposition immersive de l’art du célèbre peintre est un exemple fort de la transformation de la production, de la diffusion et consommation de la culture à l’ère du numérique. Grâce à la technologie, les visiteurs de l’exposition sont plongés dans l’univers de chacune des peintures de Van Gogh, mais ont aussi la chance de « déambuler dans ses rêves, ses mots et ses pensées » afin de vivre une expérience ultra sensorielle et de découvrir l’homme et la magie derrière les tableaux (Bergeras, 2021). 
Ce mariage entre le numérique et l’art classique est en pleine effervescence avec de plus en plus d’expositions immersives qui voient le jour à travers le monde et qui révolutionnent l’expérience d’aller au musée. Un autre exemple de l’impact positif que peut avoir le numérique sur la culture est celui du projet Micro-Folie, un véritable musée numérique. Créé à Villette, ce projet consiste en un musée numérique déambulant qui collabore avec plusieurs établissements culturels nationaux afin de pouvoir amener l’art et la culture directement aux visiteurs (La Villette). Visitant surtout les écoles et les régions plus éloignées, Micro-Folie permet une accessibilité plus importante à l’art et à l’histoire (Diversay, 2022). Ce projet révolutionnaire démontre bien que l’arrivée du numérique ne menace pas la culture, mais peu plutôt aider à la protéger et à la promouvoir. 
Le numérique et les nouvelles technologies modifient peut-être la production et la façon de consommer la culture à l’ère moderne, mais ils ne la diminuent pas pour autant, mais permettent plutôt la diversification et offrent surtout la possibilité d’avoir accès à de l’art et de la culture au bout des doigts. 
 Un exemple personnel me provient de l’expérience culturelle de ma mère qui, durant la pandémie en plein confinement, a pu visiter les plus célèbres édifices historiques comme le Château de Versailles et le Musée du Louvre grâce à des visites guidées numériques. Je crois que le numérique ne nuit pas à la culture, mais la chéris et l’aide à s’épanouir encore plus. 
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apprentiecommunicatrice · 3 years ago
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SÉANCE #07 | Dr Google à la rescousse du système de santé!
202Les moteurs de recherche numériques constituent un outil à porter de main qui nous permet d’avoir réponse à une panoplie de questions. Qu’il s’agisse de connaître le meilleur endroit à visiter en ville ou la température prévue pour demain, plusieurs personnes se tournent vers le numérique pour avoir accès à de l’information, et ce comme premier recourt. Ce réflexe s’est même étendu au domaine médical, en effet qui n’a jamais consulté Google pour connaître les causes d’un mal de tête ou pour se rassurer sur l’apparition soudaine d’un petit point noir sur la peau ?
Cette consultation, de plus en plus populaire, du Dr Google a amené des chercheurs de l’Université de McGill à mettre sur pied un site web afin d’aider les internautes à chercher correctement et efficacement sur le web pour trouver réponse à leurs problèmes de santé (Sur le Vif,2020). Ce mouvement de démocratisation du savoir médicale n’est pas surprenant quand on regarde la situation du système de santé québécois ou il est très difficile d’avoir accès à un médecin de famille.
Bien qu’un autodiagnostic en ligne ne remplace pas une véritable consultation avec un médecin, les moteurs de recherche et les guides comme développer par l’Université McGill peuvent s’avérer être un outil favorable à la fois pour le patient, mais également pour le système de santé collectif. En effet, selon un sondage mené par le Centre de recherche sur la communication et la santé à l’Université du Québec à Montréal en 2018, les raisons de s’informer en ligne sur notre état de santé se résument à « trouver des remèdes aux petits tracas et des réponses à des questions embarrassantes ; en apprendre davantage sur les sujets dont parlent les médias et le marketing, comme le gluten ; mieux comprendre tout ce qui relève des maladies “sociales” comme le stress, l’angoisse et la fatigue. » (Lambert-Chan,2018 ). 
En trouvant réponse en ligne à leurs inquiétudes et leurs questionnements, ces nombreux internautes ne se retrouvent pas donc forcer de consulter un médecin et soulage donc le système de santé collectif qui peut donc se concentrer sur les cas plus importants.
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