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SÉANCE 12: [Faire équipe avec les médias numériques en pleine pandémie]
Tout un chamboulement que cette pandémie de la COVID-19, d’autant plus que nous pensions tous ou presque il y a quelques semaines que ce virus ne se propagerait pas sur un autre continent que l’Asie. Du jour au lendemain, nous avons été poussés vers la maison, nous demandant d’y rester confinés. Déjà bien à l’aise avec les médias numériques, ils font aujourd’hui partie intégrante de mon quotidien pour la continuité de mes études universitaires. Ils sont aussi source d’exaspération face au gens qui en font mauvais usage.
Les cours en ligne, quel étudiant de l’Université Laval ne s’y connaît pas, honnêtement? J’en avais déjà deux cette session avant que le coronavirus fasse son arrivée en sol québécois. Bon, avec mes deux autres cours qui se sont transformés sous cette forme, ça a un peu changé la donne. Surtout que j’ai quelques travaux à faire en équipe. Les médias numériques par l’entremise des applications de discussion vidéo comme Skype ou Zoom aident beaucoup à garder le contact en ces temps d’isolement. Faciles d’utilisation, ils sont clairement mes meilleurs amis. Pour la recherche de contenus dans le cadre de mes différents travaux, Internet a toujours su être un bon allié, notamment grâce à la plateforme Ariane qui permet de trouver plein de sources scientifiques.
Comme les médias numériques n’ont pas que des bons côtés, permettez-moi de vous partager mon découragement face aux gens qui partagent des théories conspirationnistes ou des fausses nouvelles concernant la COVID-19 sur les réseaux sociaux. Radio-Canada, à l’aide de ses Décrypteurs, tente de faire le tour des faussetés qui se propagent sur les Facebook et compagnie, et c’est désolant à constater. Moi-même, je suis témoin de gens sur mes réseaux sociaux qui partagent soit une théorie comme quoi la Chine aurait fabriqué le virus en laboratoire pour affaiblir nos économies, ou encore des fausses affirmations que Justin Trudeau aurait déclarées. Bref, c’est parfois le monde à l’envers.
Utilisons les médias numériques pour s’entraider en ces temps difficiles, nous pourrions avoir une impression de casser l’isolement tout un chacun.
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SÉANCE #10: [Quand journalisme citoyen ne rime pas avec qualité]
Qui peut se targuer d’être réellement journaliste de nos jours? À l’ère où de plus en plus de gens s’informent grâce aux médias sociaux, à peu près n’importe qui peut se revendiquer de pratiquer le journalisme : des gens travaillants dans les médias plus traditionnels comme Radio-Canada jusqu’aux simples citoyens. Le journalisme citoyen soulève d’ailleurs de nombreux enjeux, notamment au niveau de l’éthique et de la crédibilité.
En juin 2019, Rodrigue Savard, propriétaire du média web citoyen, dixquatre.com, a été reconnu coupable d’intimidation à l’endroit d’un journaliste d’Amos, en Abitibi. En utilisant un langage cru et un ton agressif, il a tenté de faire quitter des lieux la victime (le journaliste en question) où un vol venait tout juste de se dérouler. La façon de faire de ce citoyen d’empêcher un journaliste qualifié d’effectuer son travail démontre à quel point il est facile d’outrepasser toute éthique de travail journalistique avec Internet. Verra-t-on par exemple un journaliste de TVA intimider un journaliste de Radio-Canada sur les lieux d’un événement pour qu’il parte? Non, car son employeur n’endosserait fort probablement pas ce genre de comportement. La possibilité pour tous ceux et celles qui désirent se démarrer un site Web et relayer des informations via les médias sociaux ne garantit donc pas une éthique professionnelle comme dans les médias traditionnels. La personne n’a pas de supérieur à qui il doit rendre des comptes selon ses directives.
Pour ce qui est de la crédibilité, comment être certain que ce qui est avancé par la personne pratiquant du journalisme citoyen est véridique? Les journalistes doivent impérativement se baser sur des faits et procèdent à de la contre-vérification. En 2017, à Thunder Bay, une page Facebook où différents citoyens y publiaient des photos et des commentaires sur les causes entendues à la Cour a suscité la controverse : différentes informations contenues étaient erronées. De plus, les citoyens ne respectaient pas les avis de non-publication. Ce cas démontre bien que les gens qui s’informent grâce aux citoyens plutôt qu’à des sources d’information crédibles doivent rester vigilants quant à la véracité de ce qui est dit.
En tant qu’utilisateurs des médias sociaux, s’assurer que l’information que nous consultons est véridique est primordial. Faisons confiance aux sources déjà connues et fiables plutôt qu’au journalisme citoyen, trop souvent dénoncé pour ses débordements.
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« SÉANCE #7 : [Déjouer la publicité sur le Web qui s’arme de notre vie privée]
Bien que la situation ne soit pas anodine, je suis encore un peu surpris lorsque je vois apparaître une publicité sur mon fil Facebook qui est directement liée à une recherche effectuée quelques minutes plus tôt sur Google. De plus en plus d’initiatives sont mises en place pour avoir un certain contrôle sur ce qu’on souhaite partager ou non avec les géants du numérique.
Facebook a mis en fonction il y a quelques semaines un nouvel outil fort intéressant pour connaître qui envoie notre historique de navigation sur le réseau social. Un nouvel atout pour contrer les publicités ciblées, mais aussi pour s’assurer que ma privacité (tout ce qui touche à la vie privée) est bel et bien respectée. Je peux par exemple demander que mon compte ne soit plus associé à un site web en particulier ou faire disparaître mon historique de recherches à l’extérieur du réseau social. Un pas dans la bonne direction selon moi, mais l’accès à la fonctionnalité est un peu ardu, puisqu’elle est cachée dans les paramètres de notre compte Facebook. Ceux qui sont moins à l’aise avec la plateforme pourraient facilement se décourager à user de cette nouveauté.
J’ai tenté le test, et les publicitaires suivent beaucoup moins mes allées et venues sur Safari que sur Chrome. Pas étonnant puisque le navigateur d’Apple a lancé en 2017 une « fonction anti-pistage ». Elle fait en sorte que si je recherche un article de cuisine que je désire acheter sur un moteur de recherche, et bien je ne serai pas envahi par après de publicités sur l’objet en question sur les réseaux sociaux ou sur d’autres sites. 1-0 pour les utilisateurs du Web face aux publicitaires qui tentent de savoir ce que nous regardons.
J’ai parfois cette impression qu’Internet est un immense terrain de jeu sans règles précises quant à l’utilisation de notre vie privée par les sites ou géants du Web. Les gouvernements devraient donc dans l’avenir légiférer pour que les sites web qui partagent un pan de notre vie privée le fasse avec plus de transparence et nous donnent accès à des fonctionnalités de contrôle.
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« SÉANCE #6 : [Médias numériques : ami ou ennemi du soi?]
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu quelqu’un me mettre en garde contre les conséquences néfastes des médias numériques, surtout à propos de ce qui circule comme contenu sur notre propre personne sur les réseaux sociaux. Mise en garde ignorée par certains, leur soi qu’ils ont établi en partie sur la sphère numérique peut se retrouver fortement ébranlé.
Vous vous rappelez sans doute ce candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ) dans Rimouski, Steven Fleurant, à l’élection de 2014, qui avait été contraint de se retirer de la course après que des photos embarrassantes de lui-même sur compte Facebook aient été mises de l’avant par les médias traditionnels. Clairement que son profil ne le présentait pas comme une personne sérieuse digne d’occuper un siège de député à l’Assemblée nationale du Québec.
Photo tirée du Journal de Montréal (12 mars 2014)
Au-delà des photos, il y a aussi ce que nous partageons comme articles ou commentaires sur certains sujets qui ont un impact sur l’image que nous bâtissons grâce aux médias numériques. Évidemment, une personne multipliant les publications haineuses sur l’immigration passera pour une personne raciste et qui n’est pas ouverte d’esprit. Et cette image négative qu’elle se construit sans même en être pleinement consciente pourrait lui coûter cher. De plus en plus nombreuses sont les histoires où on entend un employeur réprimander l’un de ses employés, après qu’il ait été dénoncé sur la toile par un internaute. Parce qu’après tout, une partie de ce qu’une personne a construit d’elle-même sur les médias numériques colle à la peau de l’entreprise ou l’organisation pour laquelle elle travaille.
Avec les appels à la vigilance, les nombreuses histoires dévoilées au grand jour et les nombreux conseils, il sera intéressant de voir comment les gens vont utiliser les médias numériques, pour éviter qu’ils leur jouent de mauvais tours sur le soi qu’ils construisent et présentent grâce à ceux-ci.
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« SÉANCE #5 : [Quand la magie des médias sociaux n’opère pas dans la réalité]
Au fur et à mesure que je glisse mon doigt sur mon écran d’iPhone, Tinder tente de me donner cette impression que des gens quelque part s’intéressent à qui je suis à travers des matchs, mais la réalité est beaucoup plus complexe. Il est fascinant de voir à quel point on ne s’adresse pas de la même façon aux gens sur les médias sociaux que dans la réalité lorsque vient le temps de la fameuse première rencontre autour d’un bon café.
La gêne, voilà ce que les nouvelles technologies permettent de dissiper en quelques touches sur un clavier. Bien emmitouflé dans sa couverture le samedi matin, il est bien plus facile à mon avis d’initier une conversation de nos jours sur son téléphone cellulaire avec une parfaite inconnue que la veille lorsqu’on l’a aperçue au nightclub. Pourtant, j’ai l’impression que c’était la situation inverse lorsque ma mère me raconte comment elle a rencontré mon père, il y a de cela une trentaine d’années. À croire qu’il faut beaucoup plus de guts aujourd’hui pour s’adresser face à face avec une personne dont on ne connait rien sur elle qu’à l’époque.
Il y a aussi ce lien d’attachement qui semble se créer avec moins d’embauches lorsqu’on a les deux yeux rivés sur notre écran en train de poser mille et une questions à celui ou celle qu’on désirera rencontrer en personne tôt ou tard. Bémol lorsqu’on passe du virtuel au réel, les attentes et les sentiments construits au fil des nombreuses discussions sur Messenger s’avèrent être finalement surdimensionnés. C’est la déception. On avait tellement espéré. Tout est à recommencer.
Si seulement dans l’avenir on pouvait couper un plus court aux relations magiques dignes d’un conte de fées que nous procurent les médias sociaux sur la planète Web, et qu’on pourrait consacrer tout ce temps à connaître l’autre ici et maintenant sur la planète Terre.
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