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J’aime beaucoup comme le vent à partir de ses molécules nous heurte, on pense sentir le vent, comme recevoir des caresses, en être bercé, pourtant c’est une expérience de choc qui se produit au niveau de l’épiderme , une bataille que l’on appréhende de son corps entier, on ne sent finalement, que d’infimes et infinis bombardements, la rencontre et l’altérité
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j’ai éprouvé, une dernière fois, la chaleur de ton corps sur mon corps, le gout de ta bouche sur la mienne, la sensation de ta langue dans mes lèvres, le plaisir de ton sexe dans mon corps, l'excitation de tes main sur ma peau et éprouve, une dernière fois, l'effacement, de ce dernier moment, dans la mémoire de mon corps
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Aujourd’hui, j’ai bu 23 carburants de travaille, pour répondre au monde de la vitesse, de l’innovation, de la production, de la performance. Café, devenu carburant pour machine moderne.
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pouvoir pathétique
Pour garder son attention, je dois remuer des fesses, c’est devenu une habitude, j’ai appris à exister dans ce geste au pouvoir pathétique
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le jour où j’ai eu peur que tes yeux ne s’ouvrent plus jamais
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coeur d’infidèle
j’aurai aimé pourvoir t’aimer j’aurai aimé que l’on puisse A mesure de s’embrasser j’ai fini par aimer le goût de tes lèvres tête me rappelle qu’il n’y a qu’une vie pour chaque être nouvelles heures ensemble laquelle sera fin une nouvelle fois à oublier nos corps un, brûlant de sexe, perdre le souffle, vagin serré, plein de toi, caresse, bouche, langue, lèvres, mains agrippés aux fesses, plus de mots, cri, à bout de souffle ici j’aurai aimé pouvoir t’aimer j’aurai aimé qu’on puisse et oublier qu’il n’y a qu’une vie
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aujourd’hui, vision flou à force d’avoir fixé l’écran, fond du regard teinté par la lumière blanche, la nuit ne se fait plus lorsque les yeux se ferment
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Petite chose dans la puissance du corps des eaux, à essayer de ne pas se noyer dans les vagues. A cet instant le statut d’humain ne peut rien pour aider. L’océan ne nous considère pas autant que nous même. Ici, nous ne sommes pas plus que les eaux, ou tout autant.
Corps désemparé, sonné par une dernière vague, enfoui sous l’eau, enveloppé, retrouve le calme, accompagnée par ce corps liquide, jusqu’au rivage
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un joint par jour
le rideau de fumée se déroule sous les yeux, les yeux se ferment dans le trouble, l’air gris dans les poumons, la tête baigne dans le nuage, cerveau paralysé, le monde autour s’efface
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Parfois, le monde humain semble si paisible, lorsque de temps à autre, la ville se fige. Immeuble immobile, seul le ciel pour mouvement et le vent qui fait trembler la matière. Pas une parole, seulement le bruit de l’eau qui tombe à terre. Puis au loin, le son des klaxons qui se précipitent, une forme de vie s’impatiente, des alarmes surgissent et brise le calme de ce que pourrait être cette ville, sans nous.
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Partage de poésie
Si vous le voulez bien, je souhaiterais que vous me parliez de votre paysage intérieur, de son état, de ses couleurs, son rythme, ses changements, du temps qu'il y fait :)
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Assis sur la plage, la marque de nos corps dans la sable, la mer déborde sur nos corps, les vagues nous emportent, au cœur du grand large, le milieu du ciel nous observe, absorbés, l’eau folle nous emmène, en son coeur froid battant, égaré au fond des mers, nos vies échouent au seuil de leur fin
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La peur gronde, le ciel est encore bleu, le monde de demain est difficile à concevoir. Plongeon dans l’insondable, j’espère seulement un mauvais rêve en songeant au cauchemar. Construire son avenir dans un fonctionnement déjà rongé par les signes de défaillances, tous nos efforts et nos espoir sont peut-être déjà voué au monde des défunts. Nous essayons de vivre, futur morts de cette terre, encrés comme des racines au sol, nos vies en lutte pour ne pas chuter. Nous essayons de concevoir l'avenir, la pensée pour se protéger murmure que le schéma de nos vies, n’est pas entrain de se bouleverser. Je vois ma vulnérabilité, comment ma vie dépend. Après-demain n’aura peut-être plus de demain. Chacun, à la cherche des dernières bouffées d'oxygènes, l’air ne parvenant plus à nous pénétrer. Certain suffoquant avec l’obsession de vouloir encore vivre, d’autre s’endormant en paix, l’humanité évanouie, la terre encore vivante, devenue un lit de morts, porte notre souvenir.
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Un vivant-mort à retrouvé la vie, envoûté par le flux musical, de contractions en contractions, son corps s’est remit à battre
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J'ai vais avoir 20ans. J'ai le sentiment de me battre contre moi-même depuis longtemps. Je suis consciente d'avoir été, d'être, de devenir encore, un poison pour moi-même. Comment habiter une vie "malade" dans ses instants, où dans son cœur vivant, la vie cesse de battre ? Vie sans valeur, angoissée de ne plus avoir envie d'être, vouloir être.
Peur, peur, corps figé, statue de chaire. Vouloir vivre et être sa propre prison.
Après efforts, peur, peur d'avoir peur, peur que la vie se fige par trop de peurs. L'année dernière je me suis retrouvée pleinement vivante. Dans ces jours où la vie était lourde de vide, j'ai souvent rêvé des émotions qui transforment les instants, en sentiment de vie fort. Ce mouvement m'a emporté. Je me suis pensée sauvée.
Aujourd'hui, le sentiment de ne plus savoir comment vivre me rattrape. Je perds le contrôle , le combat reprend, je n'ai pas l’énergie pour me défendre.
Peur, peur d'avoir peur, peur de ne plus savoir vivre, peur de reperdre la vie.
La fracture se dessine, fissure dont je sais le vertige. Je marche au bord, mes pieds s'en rapprochent, mon visage se donne au ciel. Mon coeur entre les deux balace. J'ai besoin d'aide pour ne pas chuter
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Vertige
Il a disparut en se penchant sur la fissure, n’y voyant de pas fin, il y a glissé ses doigts, sa main, son bras, puis son corps entier, dans l’espoir d’y trouver un fond, mais cette brèche est sans fin, il y chute depuis ce jour encore
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