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alexitoricardo-blog · 7 years ago
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Séance #11: “Intelligence collective”
Reculons à une période pas si lointaine, disons au début du siècle précédent. Une élection politique se faisait par grands discours, par publications dans les journaux, par le facteur, par les discussions au hasard ou celles du dimanche sur le perron de l’Église le tout influencé par le chef spirituel, en plus. Et c’est tout. L’opinion des habitants du village d’à côté? On ne pouvait en entendre parler, ou si on en entendait parler, le message était dilué par le nombre de filtres qu’il avait rencontrés. Mais de nos jours, je peux savoir l’opinion de mon ami belge sur la course à la présidence haïtienne en quelques secondes. Ceci n’est pas un détail mineur.
Si la démocratie est par et pour le peuple, elle n’a jamais été aussi bien orchestrée qu’aujourd’hui, ou du moins, elle n’a jamais eu d’aussi bons outils à sa disposition pour le faire. Chaque individu peut s’exprimer sur le Web. On peut laisser nos opinions sur des murs comme si on apposait une affiche au dépanneur en face de chez nous pour le restant de notre vie. On peut répondre et commenter chaque opinions, que se soit celle du chef politique ou du citoyen. On peut aller trouver l’information précise que l’on recherche sur un candidat ou un parti en un ou deux clics.
Aujourd’hui, avec les médias numériques, c’est l’ère de l’intelligence collective, terme utilisé de plus en plus et souligné par M. Gaëtan de Royer dans son article pour Le Figaro. La fameuse expression “voir l’envers de la médaille” devrait pouvoir justifiée la pertinence de cet aspect “collectif”: il est plus simple de bien voir une situation quand tout le monde partage son point de vue, ses inquiétudes, ses victoires ainsi que ses outrages.
Pour conclure, M.Royer propose une phrase qui sonne bien à l’oreille de la nouvelle génération: « Tous les acteurs de la société ont une responsabilité: celle d'assumer d'entrer dans l'âge du gouvernement ouvert » (Royer, 2017: 9e par.).
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/04/12/31001-20170412ARTFIG00185-internet-et-la-politique-passer-du-militantisme-communautaire-a-la-democratie-participative.php
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alexitoricardo-blog · 7 years ago
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Séance #10: “Le disque dur externe”
Un débat simpliste entre amis, autour d’une bière dans un bar. L’objectif? Trouver quelle création alimentaire est la plus répandue dans le monde. Le burger? La pizza? La salade de fruits?
Que diriez-vous? C’est un débat enlevant! Peu importe, en réalité, aujourd’hui, on s’en fout.
On a la réponse directement dans nos poches. Un tour sur Google et en moins de quelques secondes, on obtient une réponse.
Contrairement à ce que les médias généralistes aiment bien souligner pour attiser la peur, je ne crois pas que les avancées technologiques favorisant l’accès à l’information soient si dangereux. Il est vrai qu’on peut s’informer sur plusieurs individus en seulement un clic, ce qui peut être déstabilisant, mais il ne faut pas oublier les avantages que cela apporte.
Je vois l’humain de nos jours, comme un opérateur possédant le plus grand disque dur externe. Un support qui déborde d’informations et qui sert à complémentariser l’opérateur, le rendant ainsi meilleur et plus apte à se définir en tant que citoyen.
Après l’alphabétisation des masses, la prochaine étape est leur interconnexion. Ainsi, tous pourront être informés, mais tous pourront aussi participer, juger, commenter, ajouter, sanctionner et perfectionner. Wikipédia est probablement un des meilleurs exemples de construction des savoirs grâce à l’accès à l’information d’aujourd’hui. Cela est bien analysé par C’est juste du Web, qui se veut un média axé sur la relation entre le Web et le peuple.
En conclusion, l’information qui est disponible, autant internationale que personnelle ou autant éducative que sensationnaliste, construit le nouveau monde social dans lequel nous vivons. Les apparences, les conversations, les relations, bref tous les codes sociaux se modulent en fonction de cette nouvelle ère. Cette explication se développe encore plus lorsqu’on touche au sujet de l’intelligence artificielle, qui se veut bien délicat comme débat pour les prochaines générations.  Bastien, F. (2017). C’est juste du Web [Vidéo de blogue]. Montréal : Facebook. En ligne. URL : https://www.facebook.com/CJDWEB/videos/860916760746958/. Consulté le 14 octobre 2017.  
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alexitoricardo-blog · 7 years ago
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Séance #8: “L’éthique du conquérant”
Pour les plus fervents utilisateurs de téléphones intelligents, il est évident : les grands réseaux se copient de plus en plus. Instagram copie Snapchat, Spnachat copie Instagram et puis Facebook copie les deux, bien qu’il en possède un des deux. Dans un nouveau monde comme le Web 2.0, qui souvenons-nous, ne date pas très longtemps, tout est encore à construire. Qui a raison? Personne ne le sait vraiment encore. Il y a quelques années, le règne de MySpace était bien installé et puis aujourd’hui, Facebook semble encore imbattable. Mais est-ce vraiment le cas?
C’est un monde d’essai-erreur, de copie et si on est honnête avec soi-même, c’est ainsi que l’industrie des technologies fonctionne, comme le souligne Kevin Weil, vice-président du produit pour Snapchat. Tous veulent conquérir ce nouveau terrain numérique et ils en profitent parce que oui, bien des gens ne suivent pas la cadence de l’évolution, et ce choix leur appartient, mais les lois ne suivent clairement pas et elles devraient pour limiter cette intensité. Que se soit le scandale de Taylor Swift avec Spotify, Metallica avec Napster, Wikileaks, Edward Snowden, l’implication des Russes dans les dernières élections présidentielles, les quelques cas de traffic illégal favorisés par l’utilisation du Bitcoin, le piratage avec des virus qui peuvent voler un paquets d’informations comme Flame et plusieurs autres, on peut tracer une corrélation: un manque d’encadrement.
En bref, l’éthique des réseaux se construit, mais par l’envi de la conquête. L’innovation? Oui, mais le pouvoir? Encore plus.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/israel-justifie-le-recours-au-virus-informatique-flame-contre-l-iran_1120137.html
https://techcrunch.com/2017/05/16/to-clone-or-not-to-clone/
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alexitoricardo-blog · 7 years ago
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Séance #7: “Être assez intelligent pour son téléphone intelligent”
La vie privée a redéfinit ses frontières avec l’arrivée du web 2.0. Encore trop de gens utilisent leurs appareils technologiques pour les avantages bien connus, tout en ignorant les désavantages ainsi que tout ce qui se déroule à l’autre bout du signal. Il n’est plus question de simple ciblage publicitaire, comme sur Facebook ou Google, mais de cybersurveillance ainsi que de géolocalisation. Dans la dernière année, la populaire application Snapchat a rajoutée une fonction de géolocalisation assez précise permettant aux utilisateurs plusieurs choses: de localiser leurs contacts dans le monde entier, de voir les endroits où une forte activité Snapchat est présente (événements, quartiers, rassemblements, etc.) et de voir les vidéos de leurs contacts selon leur position. De prime à bord, cette fonctionnalité est considérée comme un prolongement aux modes de communication. On est loin de la lettre et du timbre. Cela facilite les rencontres, les déplacements et les activités à plusieurs. 
Néanmoins, comme le souligne le UK Safer Internet Centre, cela peut permettre à des individus malveillants d’étudier vos déplacements, de connaître l’emplacement de votre domicile et de votre travail, de savoir à quels moments vous sortez de la maison et pour quelles raisons, etc [Tual, 2017: 5e par.]. Un danger veille.
Cependant, les utilisateurs ne sont pas si naïfs que ça [Tual, 2017: 9e par.]. Ce n’est pas nécessairement parce que les médias ou les non-utilisateurs de ce genre d’applications en pointent les dangers, que les utilisateurs ne sont pas méfiants. Au contraire, ils sont probablement les plus conscients des dangers puisqu’ils sont les premiers à s’en servir réellement et ce depuis le début.
La négativité entourant le web 2.0 est présente, mais elle est souvent dramatisée par des événements uniques, peu ancrés dans la réalité quotidienne des utilisateurs, conséquence d’un manque de connaissances dans ce monde peut-être trop nouveau.
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/06/26/snapchat-la-nouvelle-fonctionnalite-de-geolocalisation-souleve-des-inquietudes_5151312_4408996.html
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alexitoricardo-blog · 7 years ago
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Séance #6: “La réputation réputée”
Une photo, un nombre. Une vidéo, un nombre. Une phrase, un nombre. Aujourd’hui, presque toutes les actions sont quantifiées sur le net. Est-ce qu’un jeune ayant 2000 abonnés sur Instagram est plus populaire ou important que celui qui en a que 200? Ou peut-être que celui qui a le plus d’abonnés est tout simplement un bon photographe qui attire l’oeil sur la plateforme? Et ensuite, est-ce que la recette est la même pour chaque réseau?
La réputation sur le net est excessivement variable et est même parfois fausse et manipulée. De nos jours, il est possible de rendre des visites anonymes à tout le monde. De scruter, de donner son opinion et de juger: « 42% des personnes interrogées dans le cadre d'une étude menée par Harris Interactive ont déclaré avoir fait des recherches sur leurs collègues ou leur patron » [Goulan, 2014: 3e par.]. Tout ce qu’un individu laisse sur Internet construit sa e-réputation et aura des effets directs sur sa réputation réelle. À noter que, ces deux types de réputations en sont en fait qu’une seule, puisque la e-réputation est devenue un prolongement de la réputation. Même un individu n’utilisant pas Internet aurait un aspect de la e-réputation qui affecterait sa réputation : celle de ne pas utiliser le monde numérique et donc, d’être différent de la majorité.
Avec de nouveaux outils de communication, sont nés de nouveaux codes, de nouvelles modes et des nouveaux langages. La caricature est devenu le « meme », les photos de profils répondent maintenant d’un processus d’art visuel complexe et l’humour n’a plus les mêmes balises.
Il en est de même pour les impressions.
Une phrase banale, publiée par une néophyte de Facebook dans la cinquantaine, peut être interprétée différemment par des utilisateurs plus à jour quant aux langages utilisés sur les réseaux sociaux. Il pourrait y avoir source de jugement. La manière dont cette dame utilise les réseaux sociaux la définit dans le monde numérique.
Dans la saison 3 de la série « Black Mirror », l’épisode « Nosedive » illustre bien une situation hypothétique, mais réaliste, de ce que l’avenir des réputations numériques annonce [Brooker, 2016: ep.1].
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