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âJe commençais Ă apprĂ©cier la prĂ©sence de Marie aussi longtemps qu'elle se taisait. Ses mots n'Ă©taient pas vides de sens, bien au contraire. Je crois que son intelligence mâagaçait parmi tant d'autres choses. Sa façon de fumer, de faire tout un plat de sa cigarette. Sa façon de fixer le sol quand elle pense, la bouche entrouverte. Sa façon de me regarder, comme si son regard m'intĂ©ressait, comme si la symĂ©trie de ses yeux arrivait Ă m'abrutir au point de l'aimer. Je ne voulais pas aimer, je ne voulais pas aimer Marie.â
-Mouron Des Corbeaux, âFrĂ©dĂ©ricâ II.
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Je t'aime de toute mon Ăąme, et la nuit je colle deux feuilles en L pour oublier mon chagrin
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Je ne me vois plus dans tes yeux, perdus dans les miens, perdus dans le néant de nos ùmes. Je fixe tes lÚvres, rejetant fumée et THC, le reste par ton nez un cÎne sur le bout des doigts. Quelques gorgées de tequila réveillent une partie presque conscience de ton esprit, ton corps se lÚve et s'excite. Il s'avance, presque timide, s'écraser contre moi d'une douce violence, soudaine et surprenante. Ton souffle me brûle encore la nuque, le mien reste gelé sur le frisson de ta peau. Aton se lÚve et Nout s'en va, il y a un temps que je n'aperçois la lune cachée par tes rayonnements. Reverrai-je seulement le jour ?
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"...With my toes on the edge it's such a lovely view,
I've never loved anything until I loved you..."
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âSes bracelets en argent faisaient ce bruit si particulier en se heurtant, donnant une vague mĂ©lodie Ă sa dĂ©marche. Elle portait de grosses bagues aussi, un collier et de petits anneaux aux oreilles. Avec le mĂąt de sa peau, le contraste Ă©tait particulier, et sa cigarette toute blanche Ă la fumĂ©e mentholĂ©e. Elle demande un Gin Tonic quand elle s'assied au bar puis passe sa main dans ses cheveux mi-longs en admirant les luminaires. Un air phĂ©nicien sublimĂ© par une forte prĂ©sence, et des vĂȘtements aux teintes sombres sur une chemise vermillon. Sa tĂȘte finit par se baisser, laissant la malachite de ses yeux me fixer, moi ou le verre au liquide opaque que je remuais en la regardant. Le bar Ă©tait peu bruyant, et j'avais entamĂ© du bout de mes lĂšvres ma derniĂšre cigarette. Une raison suffisante pour m'essayer Ă la conversation. Je ramasse ma veste, mon whisky et m'approche l'air dĂ©contractĂ©, l'air un peu ivre. Elle semble m'attendre alors je m'invite [...]â
-Mouron Des Corbeaux, âLukaâ I.
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Jây suis, toi assise. Et dâun visage Ă©tranger, tu transmets une Ă©motion familiĂšre. Je lâai connue aussi, elle manquait. Tu souris. Tu souris et ça me rend heureux. Tu souris et jâen redemande. Mais tu disparais sans un mot pour me laisser face au monde. RĂ©alitĂ©. Cosmos un peu perchĂ© qui nous permit de se regarder longtemps, et puis tu souris. Jây suis, toi assise. Dâun langage Ă©tranger chantes encore un millier de vers. Ris, cries et reviens silencieuse, mais nâoublies jamais de me sourire. Regarde-moi, remarque-moi, permet-moi dâexister. Jây suis et toi assise et laisse-moi sourire pour un millier d'annĂ©es. Laissons la nuit nous inviter et perdons contre lâautre un millier de baisers. Pose tes cheveux sur mon Ă©paule, je porterai ta vertu. Pose tes yeux sur mon Ăąme, tu verras comme je suis perdu. Souris, souris-moi. Je souris et tu me vois. Si un morceau de papier pouvait nous rapprocher, je nâĂ©crirais que trop de lettres. Je ne dresserais que trop dâempires si un morceau de terre tâĂ©gaierais. Et maintenant je nâai que trop dâamour, de tendresse et de sourires Ă te partager. Jây suis, toi assise, je tâoffre un cafĂ©. Je tâoffre un bout de lune, je veux tây voir rĂȘver. Je tâoffre une part de moi... Et si elle ne sourit pas, regarde la un instant et enfin tu me sauveras.
A Nash, Je te souhaite de lui offrir ton plus beau sourire.
@itsnashthings
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