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Ouate the phoque ?

On se rapproche des 100 % avec cette superbe pub largement diffusée en ville. Celle-ci nous apprend que l’image de Wall Street est associée à celle d’arnaque dans l’esprit de leur agence leur formation d’excellence débouche sur 97 % de réussite ! Ce chiffre, moins crédible que les résultats électoraux d’une république bananière interpelle néanmoins ; comment quantifie-t-on la réussite ? Grâce au (1), par ailleurs sans (2) visible, on apprend que c’est une réussite à la méthode interne WSE Flex… Ce qui laisse songeur sur le barème et la flexibilité de ce dernier.

Avec Wall Street English, c’est Bernard Madoff qui garantit les 97 % de retour sur investissement !

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On nous prend pour des jambons !

C’est aujourd’hui le jambon de Paris qui est protagoniste de cette expression auvergnate, le tout roulé dans un emballage de Chine orné d’un label « Cuit à l’étouffée » qui ne concerne certainement pas la mauvaise foi des rédacteurs de ce paquet, comme nous allons le découvrir avec le petit quizz suivant.

Le jambon Herta « Le Bon Paris » contient — 25 % de sel par rapport à : :

A/La version précédente du jambon « Le Bon Paris » : c’est une amélioration produit !

B/Un autre jambon Herta : c’est le choix de la raison, car moins de sel c’est une meilleure santé !

C/« La moyenne de la catégorie » : c’est du gros foutage de gueule, car au vu de la précision, la catégorie en question pourrait comprendre aussi de la viande au sel.

D/La réponse D, évidemment.

Comme vous vous en doutez, il ne peut surement pas s’agir de la réponse C ! Personne n’oserait mettre une information si vague, voire trompeuse, en plein milieu d’un emballage, non ? Ce serait faire un assez "Bon Paris" sur la crédulité des clients.

Herta, le goût des formules compliquées.

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Quand la légende dépasse le mythe

Difficile d'améliorer ce qu'on ne peut pas mesurer… : c’est ce que l’on tente de nous faire croire à longer de cours de marketing. Il ne s’agirait pas d’un « mite » selon Zen'sect qui s’est équipé d’un détecteur de zénitude que l’on soupçonne d’être un peu buggé (sans jeu de mots). La promesse produit révèle en tout cas la formule du zen à peu de frais grâce à la formule du « trois cents » :

100 contact avec les vêtements

100 parfum

100 % zen

Il est dommage que je n’aie pas pu trouver le renvoi de la petite* qui suivait le Nº 1 des anti-mites, espérons que ce ne soit pas une vieille étude qui sente la naphtaline. À moins qu’il ne s’agisse d’un mite-o ?

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Comparaison n’est pas raison.

Ce blog est un hommage à l’une des plus audacieuses techniques du marketing de masses des produits indifférenciables qui doivent cependant se différencier, et qui pour sortir du linéaire et rentrer dans nos têtes utilisent des comparaisons tirées par les cheveux (lorsqu’il s’agit de shampooings) ou voire dignes d’arracheurs de dents (dans le cas des dentifrices).

Qui aime les anciennes offres ? Qui n’aime pas les « améliorations » ? Personne. Et comme le client n’aime être pris pour un pigeon*, il faut convoquer la science dans l’affaire, et particulièrement un organe à qui on a déjà fait dire tout et n’importe quoi, les statistiques. S’il parait que 80 % d’entre elles seraient fausses, il est dommage de constater qu’une part non négligeable des 20 % restants n’est pas non plus exacte, bien que plutôt précise : il s’agit des fameux comparatifs de packagings, qui au-delà du produit emballent une certaine indigence en terme d’argumentations.

Droit dans sa boite, arborant un macaron d’une sobriété qui ferait passer une étiquette « SOLDES » pour la discrète griffe d’une marque de luxe, un produit distributeur vous agresse l’œil en se vantant au choix comprenant « 50 % plus de calcium », « 34 % moins de sucres », voire « 69 % plus souple ». Se prenant alors à imaginer le travail des concepteurs du produit, arrachant au prix de milliers d’essais en laboratoire ces quelques pour cent d’amélioration depuis la dernière version, c’est sans hésitation vers le produit le plus innovant de la course aux 100 % que se tourne ~~l’attention de~~ l’acheteur. C’est ainsi sans accorder le moindre crédit à toute une profession que ledit paquet de croissants est jeté dans un chariot entre des couches pour bébé et un pack de Cristalline : celle des marketeurs qui ont su trouver a quoi se comparer (et avantageusement en plus !).

« Visez les étoiles et vous atterrirez sur la lune », nous dit-on ; c’est plutôt le pot aux roses qui vous attend si vous vous penchez sur les étoiles qui suivent ces fameux pourcentages… Comme vous en découvrirez ci-dessous quelques beaux spécimens.

N’hésitez pas à nous proposer vos découvertes pour que nous fassions ensemble avancer la science.

Source @MadeUpStats

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+ 50 % de calcium !

C'est aujourd'hui un dentifrice qui se signale par une comparaison osée. + 50 % de calcium par rapport… à la concentration moyenne de calcium dans la salive ! Étrangement, le fait que la concentration en colorant dans la bouche* a bondi de 100 % n'est pas mis en avant. Pourtant le chiffre est tout aussi vrai, mais peut-être moins vendeur ?

* Par rapport à la concentration moyenne de colorants dans la bouche