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PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (1/2)
Première partie d'une chronique à la fois familiale et historique, du portrait d'un homme et d'une guerre, "Papy a fait l'Algérie" convoque un réseau d'images gardées secrètes que l'écriture se charge de donner à voir, de transmettre, relier, faire parler. C'est un voyage de recouvrance à la fois physique et mental aux deux pôles Nord/Sud. Maud Bachotet est écrivaine et éditrice, ses travaux d'écriture récents ont pour points de départ l'enquête psycho-géographique, l'imagerie populaire et anonyme, ou encore l'autofiction "psychopompe" (le récit intime se lovant dans celui d'une figure réelle dont l'écrit est leur point de rencontre). "Papy a fait l'Algérie" est sa première contribution au blog du Feu Sacré. Gooble Gobble, bienvenue à elle !
Les Parapluies de Cherbourg, Jacques Demy.
J’ai tant grandi que la maison d’enfance me semble devenue de poupée. Je déborde aussi bien du lit que de la baignoire, me cogne le crâne dans la largeur de la trémie chaque fois que je descends l’escalier et peux sans peine m’accouder à la table du séjour depuis le canapé tout en ayant un pied dans la cuisine. C’est un peu comme de vivre dans un voilier à jamais amarré.
Je me souviens du jour où la grande marée avait envoyé le fleuve valser dans les ruelles du village. Mon père, craignant le naufrage, avait pulvérisé de la mousse expansive sur le pas de la porte. Depuis la fenêtre, j’espérais que l’eau monte assez pour emporter notre bicoque au loin. Peut-être aurions-nous ainsi pu rendre visite à nos « cousins des îles ». Mais l’eau s’était arrêtée à une dizaine de centimètres seulement de notre porte. Comme pour me narguer. J’étais dévastée. Autant que je le suis aujourd’hui de me coucher bredouille dans mes draps de petit mousse. Après trois années passées sur les bancs de l’université à ne pas chercher à regarder plus loin que l’horizon de la licence (mes parents n’avaient pas su me payer de longue-vue en laiton ni me conseiller dans mon orientation), j’ai dû me résoudre à m’échouer sur le banc de sable bordant mon bled littoral. Me voici donc ensevelie sous une mer de cartons que je me refuse à ouvrir. Quitte à faire trois pas en arrière (un par année passée loin d’ici), je préfère encore m’immerger dans l’hier. Je retourne placards et tiroirs, relie chaque objet, vêtement ou feuille volante à une image de mon enfance ou de mon adolescence – je fais bien plus confiance aux récits de l’inanimé qu’à mes propres souvenirs. Dans la maigre bibliothèque, je tombe sur un livre de Jéromine Pasteur, Chaveta. Entre les pages, tournées à la volée, je feuillette ma mémoire qui se supplée à celles de l’exploratrice. C’est mon grand-père, dont je n’ai jamais vu le nez dans un bouquin, qui me l’avait donné à lire. Je me souviens d’un bateau construit des mains d’une jeune femme sans expérience. Je me souviens de ce même bateau engloutis quelque part sous l’Atlantique et des larmes de la jeune femme sans expérience. Je me souviens aussi d’un plan élaboré à la récré – au fil de ma lecture, peut-être ? – ayant pour dessein une virée à deux (pré-adolescentes sans autre expérience qu’une poignée d’heures de cours de voile) en catamaran. En revanche, je ne me souviens pas sur-le-champ de la forêt péruvienne, des Asháninkas ni des guérilleros. Ce n’était pas tant le prolongement de l’arrivée qui m’avait fascinée que l’urgence du départ.
Cette urgence, je l’avais toujours eue en moi. Enfant, j’avais vidé une valisette en plastique rouge (un jouet) de son contenu (des jouets) pour la remplir de ce qui me semblait nécessaire à la fuite, à savoir deux culottes blanches, un crayon télévision à double mines rouge et bleue et mon ours en peluche rose. Une fois sur le trottoir, tétanisée par le grondement des voitures, j’avais pris conscience qu’il n’était pas si simple de partir et étais rentrée affronter la peur de ma mère assourdie par le vrombissement du Moulinex. Plus tard, j’avais fini par accepter les vacances de la Toussaint, de Noël, d’hiver et d’été à demeure. Mes amies me postaient des cartes où tout était blanc, les pistes de neige comme les plages, et qui me réconfortaient lorsque le vert des champs, des dunes et de la mer me donnait la nausée.
Mon grand-père ne s’est jamais lassé des paysages de son enfance. Tous les matins, il prend sa voiture pour aller saluer la baie et prévoir le temps qu’il fera selon le niveau d’ennuagement du mont. Le samedi, il se laisse conduire par ma grand-mère jusqu’au sémaphore de Granville où il occupe son après-midi à inventorier les bateaux du port. À quoi pense-t-il depuis son banc de guet public ? Au jeune pêcheur en partance pour les grands bancs de Terre-Neuve ? Au jeune appelé sur le point d’embarquer sur l’El Djezaïr ? Au petit garçon rêvant de marcher dans les sabots de son grand-père ? Peut-être m’avait-il mis le livre de Jéromine Pasteur entre les mains pour cultiver chez moi ce désir héréditaire du grand large et qui semblait toujours sauter une génération.
Un jour, ma mère m’a dit : « Je ne comprends pas d’où te viens cette envie de voyager. Moi, je n’ai jamais eu envie de partir. » Je rêvais alors de contrées lointaines, de coutumes exotiques et de langues imprononçables. Je nourrissais une passion dévorante pour la Chine, ensuite détrônée par l’Inde, tandis que ma mère s’était contentée de ne jamais quitter le village qui l’avait vue grandir. Quant à mon père, il n’avait eu qu’à parcourir moins de quatre kilomètres pour l’épouser. La seule personne de mon noyau familial à n’avoir jamais franchi les frontières du village et du pays tout entier se trouvait être mon grand-père. Plus qu’une guerre, l’Algérie avait été pour moi un voyage dans sa jeunesse. Ce n’était pas la Chine, mais ça m’allait bien aussi. C’était un autre continent et on y parlait une langue qui se peint. Quelque part, j’enviais mon grand-père d’avoir « fait l’Algérie ». « Faire l’Algérie », à mes oreilles, ça ne signifiait pas « faire la guerre ». Avec l’innocence de l’enfance, je posais des questions sur le pays et il traçait devant mes yeux des paysages étrangers. Je posais des questions sur la langue et il posait sur la mienne des mots arabes. Je notais déjà sur des feuilles volantes à moitié noircies de dessins tout ce qu’il voulait bien me raconter. Mais j’ai beau fouiller la chambre de fond en comble, je ne parviens pas à mettre la main sur ces premiers témoignages recueillis à l’encre pailletée, peut-être même parfumée. Cette fois, il me faut me fier à ma mémoire.
Je repense à la boîte cartonnée. Plus tôt dans la semaine, mon grand-père m’a demandé au téléphone « dis, la boîte avec mes photos, sais-tu où qu’elle est ? » « C’est moi qui l’ai, papy. Rappelle-toi, tu me l’as prêtée… Je te la rends la prochaine fois que je passe ! » « Ah ! Bon, bon… » Je me suis demandée si ça lui prenait souvent de parcourir ces images. Avant de les lui rendre, je me lance dans un grand inventaire. Je dénombre un total de 190 photographies, 11 cartes postales et photos-cartes et 4 documents. Je distingue les photos de famille des photos que j’associe au service militaire. En attendant que mon grand-père accepte de poser des mots sur ces images, je me contente de les trier à l’estime :
FAMILLE (66)
· Baptême maman (14)
· Maman (15)
· Chantiers (5)
· Chiens (10)
· Fête de mariage (5)
· Autres (17)
SERVICE MILITAIRE (124)
· France (11)
· Algérie (113)
CARTES POSTALES & PHOTOS-CARTES (11)
· Deux femmes devant un décor peint (1)
· Carnaval (1)
· Le vieux pont (1)
· Rue du Pavé (1)
· Gavarnie (1)
· Algérois (1)
· Alger, casbah (1)
· Heureuse année (1)
· Souvenir de mon passage sur l’El Djezaïr (1)
· Souvenir de mon passage sur le Kairouan (1)
· Souvenir de mon passage sur le Ville de Tunis (1)
DOCUMENTS (4)
· Ordre de mission (1)
· Permission (1)
· Ticket de pesage de la grande pharmacie de Bab El Oued (1)
· Carte de prière Sœur Marie-Céline de la Présentation (1)
Les photos ainsi répertoriées, je les scanne une par une. Zoomées et rétroéclairées par l’écran de mon ordinateur, j’en découvre les détails.
Une vue en plongée du pont. Une mer vide occupe quasi entièrement la moitié supérieure du cadre. Au premier plan, deux rangées de valises bon marché, trop petites pour contenir des vies entières. Près des valises, trois hommes en uniforme. L’un d’eux a remarqué la présence du photographe. Il y a de la méfiance dans son regard. Ou peut-être est-ce un rayon de soleil. Sur la gauche de l’image, des civils, trois hommes et une fillette dont la tête est masquée par un foulard, s’appuient au garde-corps pour suivre du regard la trajectoire du bateau. Sur la droite de l’image, un jeune garçon et deux soldats les imitent. Au centre de l’image, deux autres soldats fixent l’objectif. Leur air penaud semble avoir été saisi par surprise. Sans doute le photographe les a-t-il sifflés depuis son nid perché avant de déclencher l’obturateur. Le mauvais cadrage donne à l’image une impression de mouvement.
À force de fixer la photo, je vois la houle onduler, les cheveux ondoyer, les corps tanguer. Surtout, je vois les valises. Le sujet de ce cliché, ce sont elles. C’est le départ. L’ailleurs. L’inconnu. Que met-on dans une valise quand on n’a rien ? Quand on nous somme de tout laisser derrière soi ? De ne prendre que le stricte nécessaire ? Une carte de prière confiée par les mains d’une mère inquiète et qui a marginé au dos « Réciter cette prière pendant neuf jours. N’oublie pas. » ? Moi, dans ma valise, je glisserai cette photo de deux inconnus surpris par le regard de mon grand-père. Il ne remarquera pas qu’elle a disparu.
À faire défiler sur l’écran de mon ordinateur ces paysages en noir et blanc, l’urgence du départ se fait plus que jamais ressentir. Comme l’ont fait avant moi Jéromine, papy, Zachary – la première par défi, le deuxième par devoir, le dernier par nécessité –, je m’en vais prendre la mer. Par dérobade. À une vitesse de 21,5 nœuds, soit 39,8 km/h, il me semble que je pourrais mettre à bonne distance le futur qui s’entête à me rattraper.
Le choix de la destination est simple : 1) il me faut un pays où me rendre par bateau ; 2) il me faut un port d’arrivée au départ de Cherbourg. De tous les pays qui peuplent mes fantasmes d’ailleurs, il ne reste donc plus que la Grande-Bretagne et l’Irlande. Je choisis les rebelles aux colons, la république à la monarchie, la patate à la Marmite, les Pogues à Police.
Pour se rendre à Cork, il n’est pas nécessaire de construire son propre bateau, pas plus qu’il n’est requis de posséder un ordre de mission ou des compétences en matière de pêche à la morue. Il suffit simplement de sélectionner au clic avec ou sans cabine, standard ou supérieure, avec ou sans hublot. Parce que je rêve d’aventure – qui a l’avantage d’être plus à portée de porte-monnaie que le confort –, j’opte pour l’expérience du grand large sans cabine, option hublots à volonté, dix-sept heures de traversée. Débarquée à Rosslare Harbour, il ne me restera ensuite qu’à prendre un premier bus pour Waterford et un second pour Cork. Quatre à cinq heures de route, trois comtés (Wexford, Waterford, Cork), vingt-six arrêts.
Arrivée à Cherbourg, il pleut. Je ne m’en étonne pas. Car l’économie cherbourgeoise repose sur l’eau dans tous ses états. D’un côté la mer, dont quatre ports (militaire, de pêche, de commerce et de plaisance) permettent de tirer profit, de l’autre la pluie, que Jean-Pierre Yvon a l’idée (soufflée par Jacques Demy) d’exploiter en créant en 1986 « Le Véritable Cherbourg », un parapluie haut de gamme multiprimé qui voyagera jusqu’au Japon couvrir la tête de l’actuel empereur Hiro-no-miya Nahurito dont la notice Wikipédia nous apprend qu’il a été décoré Grand maître de l’ordre du Soleil levant mais malheureusement pas de celui de la Pluie tombante. L’Antibourrasque étant à 149 euros, le Pébroque à 299 euros et le Milady en Moire à 650 euros, je prends la pluie. Et je me demande si Geneviève (Catherine Deneuve) aurait pu se refuser à Roland (Marc Michel) et lui jeter ses pierres précieuses à la moustache si seulement elle avait fait une école de commerce et vendu des parapluies de Cherbourg à des princes héritiers.
Je pense à Guy (Nino Castelnuovo), appelé en Algérie dans la première partie du film, en novembre 1957. J’entends ses paroles : Oh... Tu sais, maintenant, ça n’a plus d’importance... / Nous avons même tout notre temps... / Ce matin, j’ai reçu cette feuille de route / et je dois partir pour deux ans... / Alors, le mariage, on en reparlera plus tard... / Avec ce qui se passe en Algérie en ce moment, / je ne reviendrai pas d’ici longtemps... Je pense alors à mon grand-père, Normand lui aussi, ouvrier lui aussi, appelé lui aussi, au même âge, à l’été 1959. C’est drôle, je cours à l’aveugle derrière cette histoire que personne ne veut regarder droit dans les yeux et la voilà qui me devance sur le quai du port de Cherbourg tandis que j’embrasse ma mère, comme tant d’autres l’ont fait avant moi.
Sur la passerelle d’embarquement, je me demande si, là-bas, du côté de la mer Celtique, je trouverais des réponses dans mon disque dur saturé de photos. Sans doute trouverais-je plutôt des questions à poser dans le micro de mon téléphone, que mon interlocuteur, rejetant la faute sur la mauvaise qualité du réseau, pourra ignorer comme bon lui semble.
Depuis le pont, j’observe le quai. Ça fourmille d’adieux en bas. Je distingue mon grand-père, dans son uniforme foncé. Nous ne sommes plus à Cherbourg mais à Marseille. Derrière lui se dresse La Major. Il n’a ni mère à consoler – elle tient son café en Normandie –, ni fiancée à qui chanter des adieux – il ne l’a pas encore rencontrée.
Je sens une présence à mon côté. C’est lui, qui s’accoude au bastingage. Il considère la cathédrale d’un œil déformé à la fois par les rayons du soleil et par un professionnalisme juvénile. À 20 ans déjà, il ne peut s’empêcher de détailler la structure d’un édifice aussi digne – lui qui s’apprête à rejoindre un conflit qui l’est si peu –, de se figurer, sans posséder aucune connaissance de l’histoire de l’art et de l’architecture, quelles techniques les ouvriers de l’époque ont-ils utilisées. Bien plus tard, lorsqu’il sera transporté par taxi à Reims pour qu’un spécialiste de renom pulvérise au laser la tumeur venue se loger dans son oreille, il rendra chaque jour visite (du lundi au vendredi, pendant plusieurs semaines) à la cathédrale de Reims, sans jamais laisser faiblir son admiration.
Je me souviens de la présence de deux photos de La Major, la cathédrale de Marseille, dans la boîte, prises depuis le bateau. Il y en a également trois qui font le tour presque complet (nord, ouest, sud) de Notre-Dame-d’Afrique, à l’ouest d’Alger. Il n’y aucune piété chez mon grand-père. Ces édifices religieux sont pour lui comme des phares. Des points de départ. Et d’arrivée. Des témoins familiers parce que taillés dans le plus noble des matériaux : la pierre.
Je voudrais lui pointer du doigt le Mucem, ce cube posé sur la jetée et voilé d’une mantille de béton. Mais lui ne peut pas la voir. Il ne sait pas encore qu’un musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée verra le jour en 2013 à Marseille et qu’il s’enrichira en 2017 d’une collection d’œuvres et d’objets rassemblée en vue de l’ouverture d’un musée d’histoire de la France et de l’Algérie qui n’aura pas lieu. Alors je me contente de lui dire « est-ce que tu vas finir par me parler ? » Mais lui ne semble pas m’entendre. Son regard s’est posé à son tour sur le quai devenu celui du port de Granville. Il scrute un homme à l’accoutrement d’un autre temps : gros chandail, veste et pantalon cirés, bottes cuissardes, suroît en toile brune, mitaines en laine, baluchon. Zachary, le terre-neuvas. Un peu plus loin, une chorale d’hommes avinés entonne : Ceux qui ont nommé les Bancs / les ont bien mal nommés / ils en font des louanges / ils y ont jamais été. À son côté, une femme fixe la mer avec défi. Derrière eux, une fillette à qui l’on a dit de ne pas se retourner, sous peine de ne pas voir revenir son père, caresse un énorme chien à robe noire qui bientôt s’endort. Je me tourne vers mon grand-père. Je voudrais lui poser des questions sur Zachary, ce grand-père qu’il aimait tant. Mais il a disparu. Je suis de retour à Cherbourg. Et le ferry lève l’ancre.
La seconde partie sera publiée la semaine prochaine.
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AIR FRANCE x BETC
Date : 2017
Edition : 1500
Les enfants sont souvent très pressés à l'idée de partir en vacances et pour les faire patienter Air France, accompagné de l'agence BETC, a imaginé "le calendrier de l'avant vol".
Ce dernier, présenté sous forme d'une valisette et illustré par l’artiste Al Murphy, est composé de 7 cases, correspondant aux 7 jours précédant l'embarquement. Pensées comme des escales, on peut y découvrir à l'intérieur une pièce d’un petit avion en bois à construire soi-même ainsi qu’une carte présentant quelques-uns des services Air France dédiés aux enfants.
La plus grande difficulté de ce projet a été de trouver le bon mécanisme d'assemblage, sans outils, ni colle, permettant d'obtenir un avion stable et résistant pour que les enfants puissent jouer avec sans risque.
Découvrez la vidéo :
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Valisette des vêtements pour poupée mannequin
Bonjour, Voici les 25 tenues du calendrier de l’Avent: ici Retrouvez les explications gratuites de la plupart des tenues sur mon forum: ici Bonne journée, Anvidevy.
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Quel équipement pour cuisiner à bord d’un voilier ?
L’heure du repas est un moment important sur un bateau, en croisière. La mer, ça donne faim, c’est bien connu. Mais, après une bonne journée de mer, on attend autre chose qu’un simple sandwich au pain de mie, si possible. Un bon repas chaud peut être très agréable. Pour cela, il faut être équipé. Faisons, ensemble, un tour de l’équipement nécessaire pour bien cuisiner à bord d’un voilier. Comme je le disais, en mer, la nourriture est importante. En navigation, nous avons besoins de prendre des forces et de faire face au froid. Mais surtout, le repas est aussi un excellent moment de convivialité, qui arrive juste après l’apéro. Alors se retrouver dans le cockpit, en fin de soirée, ou au chaud dans le carré est plus agréable autour d’un repas chaud, d’un poisson pêché quelques heures plus tôt. Mais pour cela, il faut être équipé. Et dans un bateau, ce n’est pas simple de pouvoir cuisiner. Entre l’équipement nécessaire pour cuisiner et la place qui manque, les cuistots doivent faire avec certaines contraintes. Sans compter, qu’en navigation, cuisiner peut vite devenir sport si la météo n’est pas favorable. L’équipement de cuisson et les accessoires sont donc aussi importants que l’avitaillement et l’organisation de la cambuse.
Quel équipement de cuisson installer sur votre bateau ?
Les solutions de cuisson simples et économiques Sur les plus petits voiliers, sous les 10 mètres entre autres, la place est comptée. Il ne sera pas évident d’installer une cuisine dernière génération. Dans le même temps, si, comme moi, vos navigations sont côtières et vos croisières ne dépassent que très rarement les 10 jours, un équipement de cuisson simple sera amplement suffisant. - Réchaud portable : Un réchaud portable est ce que si fait de plus simple. Il s’agit d’un petit réchaud plat, rangé dans une petite valisette, avec un seul feu. Il se charge avec une cartouche que l’on peut trouver dans tous les commerces. Une fois la cartouche vide, elle se met à la poubelle, à recycler. Il s(agit d’une excellente solution pour les petits voiliers. Simple à ranger, pas cher ( moins de 50 euros) et amplement suffisant si vous ne cuisinez qu’au mouillage. - Barbecue : Le barbecue est presque indispensable, lorsqu’on navigue l’été. Il existe des modèles très simples et très accessibles pour le portefeuille. La taille dépendra de celle de votre coffre de cockpit. - Réchaud simple sur balancelle : Enfin, le réchaud sur nacelle est le système le plus utilisé sur les bateaux. Il est adapté à l’univers salin et à la cuisine en navigation. Cependant, si vous achetez un vieux bateau, vous devrez vous adapter à la réglementation en installant la bouteille de gaz à l’extérieur. Il faudra donc prévoir une installation avec des raccords. Le matériel de cuisson pour gros Pour les plus grosses unités, et pour ceux d’entre nous qui envisagent de vivre à bord de leur voilier, un investissement plus conséquent se justifiera. - Réchaud fixe : Le réchaud fixe, simple ou double, est généralement encastré dans les aménagements de la cuisine. Cela signifie qu’il n’y a pas de nacelle. Vous l’aurez donc compris, ce type de modèle est surtout installé sur les catamarans et les bateaux à moteur. - Four : Le four est un élément que nous retrouvons de plus en plus sur les bateaux. Avec un four, les possibilités de recettes sont largement amplifiées. Cependant, le prix des fours est généralement assez élevé. Il existe des modèles intégrés à un réchaud sur nacelle, pour les monocoques. - Plaques de cuisson à gasoil : Le dernier type d’équipement est beaucoup plus rare, mais il faut savoir que cela existe. Les plaques de cuissons sont des modèles de cuissons sans flammes, comme dans les cuisines de nos maisons. Cependant, ces plaques ne fonctionnent pas à l’électricité, mais au gasoil.
Quelles accessoires de cuisines sur votre bateau ?
Maintenant que nous avons ce qu’il nous faut pour chauffer nos petits plats, nous allons voir ensemble quels accessoires de cuisine nous allons utiliser pour cuisiner. Réduire le temps de cuisson - Cocotte-minute : A bord d’un bateau, l’énergie est comptée. J’ai toujours pensé que faire de la voile est un excellent moyen d’apprendre à gérer l’anergie. Une cocotte-minute permet d’économiser le gaz. Et à bord d’un voilier, surtout un petit croiseur, c’est indispensable. - Bouilloire : La bouilloire est un indispensable à bord. Elle permet de chauffer, très rapidement, de l’eau. C’est un accessoire indispensable pour faire du café, du thé, voire des pâtes et des plats spécifiques. - Casseroles avec couvercle : He oui, cela peut paraître idiot, mais un couvercle, sur votre casserole permet de réduire par deux le temps de cuisson, et donc la consommation de gaz. Conserver et ranger ses aliments - Des boites plastiques : Oui, du plastique. Mais c’est tellement efficace. Les boites plastiques ne rouillent pas, ne cassent pas et restent étanches. Ces trois arguments sont suffisants pour me convaincre de les adopter pour ranger le riz, les pâtes, l’épicerie et autres. - Des thermos : Les thermos trouvent toute leur place à bord. Faire son café avant de lever l’ancre et avoir une boisson chaude, en navigation, une heure après est très appréciable. Mais ce qui est vrai pour le café, l’est tout autant pour un plat chaud. Il existe des boites thermos pour les plats qui sont très efficaces. Allez voir du côté de l’équipement de camping. Gagner de la place et s’organiser Enfin, comme nous ‘avons vu plus haut, dans nos bateaux, l’espace est compté, surtout dans le coin cuisine. Il est donc indispensable de gagner de la place à bord. Pour cela, voici quelques astuces : - Limiter les déchets : C’est le premier conseil que j’ai à donner. Si vous naviguez plusieurs jours et que vous faites escales au mouillage, vous allez vite accumuler des poubelles sans pourvoir les décharger à terre. Il est donc impératif de limiter vos déchets en évitant les emballages. Dans le même temps, vous participez à la protection de l’environnement. - Investir dans une passoire repliable : Les pâtes sont le plat préféré des plaisanciers… non ? Ben pourtant, on en mange des pâtes à bord… Alors, pensez à utiliser une passoire pliable qui ne prendra pas toute la place sous l’évier. - Les seaux repliables : Tout comme la passoire, pensez aux seaux repliables pour aller faire la vaisselle à la capitainerie. - Les casseroles avec manches amovibles : Toujours la même idée que plus haut. - supports pour verres - ustensiles de cuisine Voilà, maintenant je vous invite fortement à compléter cet article avec vos idées et vos bonnes pratiques. Read the full article
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Un petit nid pour le Dan Wesson
Bonjour, J'ai retrouvé un attaché case rempli de paperasses. Après un bon nettoyage il est en bon état. J'ai pensé en faire une valisette de transport pour mon revolver et ses accessoires. De quoi mettre des cibles et documents dans le couvercle. Quelques planchettes pour former des compartiments et des loges pour les douilles et les cartouches de CO². En attendant de trouver de la mousse, quelques morceaux font l'affaire. http://dlvr.it/SdYpZf
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{DIY Créatif} Coffret Valisette Gourmande "C'est l'heure du thé" par Les Blablas de Clédesol
Tutoriel Valisette gourmande coffret scrapbooking
Bonjour à tous, Aujourd’hui je vous propose de réaliser ensemble un projet gourmand, puisque le tutoriel du jour est un coffret en forme de valisette qui peut contenir des sachets de thé mais aussi du chocolat ou autres gourmandises, de quoi rendre heureux toute personne qui apprécie de prendre des pauses gourmandes. {DIY Créatif} Coffret Valisette Gourmande “C’est l’heure du thé” par Les…
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Retour à mon projet de présenter la plupart de mes 53880 photos (nouveau compte approximatif !)
2013.Sortie scolaire à Paris. Les Invalides et son musée de l’Armée. On y retrouve des poilus en tenue garance, une valisette pour faire son repas, un taxi de la Marne (devant, c’est Olivier, mon collègue d’alors), un masque à gaz style Droopy... (hélas, je n’ai pas noté alors ce que je voyais...)
#souvenirs#paris#les invalides#musée de l'armée#soldat#troufion#masque à gaz#garance#moustache#taxis de la marne#tacot#vieille voiture#poilu
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Hier, on a été sur Rennes pour les marchés de noël. Mais aussi parce que sinon je sentais que j'allais péter un câble.
On s'est arrêtés au géant des beaux arts. Ils ont sortis des valisettes d'outils spécialisées pour les peintres en décor ! Une pour les faux bois et marbres dans les 460€ (merci la région de m'avoir offert mon matériel), mais également une pour la dorure soit à 140€ ou 165€.
J'ai donc bieeeen regardé celles sur la dorure, parce que ça me dirait bien de réessayer de mon côté. Alors c'est quand même assez intéressant, mais, je possède la moitié de ces pinceaux/équivalent. Pendant mon intérim cet été, on a utilisé des pinceaux que je trouve bien pour l'or (normal, ils étaient fait pour ça!!) qui ne sont pas dans la valisettes. Et dans les modèles que je ne possède pas proposés dans l'offre, il manquerait quelques tailles supplémentaires. J'ai donc fait mon calcul, et ce serait plus intéressant que je prenne moi même tout le matos de mon côté que la valisette + les pinceaux manquants. Ça me coûterait 80€ moins cher. (en plus, ils ont des mouilleux en réduction depuis 4 mois qui ont du mal à partir)
Après, le couteau et coussin à dorer ne sont pas obligatoires, mais recommandés si je veux couper les feuilles d'une taille/forme précise. et ceux ci ne sont pas inclus dans la valisette. (un coussin vaut dans les 100€ urk). Et si je veux vraiment pousser le professionnalisme, il me faudrait une ou deux agates pour faire briller certaines zones (ça vaut entre 45€ et 120€ re urk)
Ce n'est pas pour tout de suite, mais je ne fais qu'y penser.
En tout cas, je suis ressortie avec un outil qui est destiné à faire spécifiquement du faux bois et ça va beaucoup m'aider ! J'ai beau m'entrainer, le bois c'est pas évident pour moi. Et comme mon métier c'est littéralement tricher pour avoir des effets, peu importe la méthode du moment que le résultat est là.
#jezatalks#peinture#on a aussi eu des petits pains d'épices enrobés de sucre offerts à la caisse#sinon la promenade en ville fut sympa#on a bien profité#même si je suis saturée par les bruits et lumières depuis de semaines#changer d'environnement devenait vital vu mon état mental
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