#un jeu d'enfants
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mynameiseosson · 1 year ago
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Un Jeu d'enfants (2001), dir. Laurent Tuel
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northwest-by-a-train · 5 months ago
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Franchement LFI qui se désiste pour Borne et Darmanin Franchement c'est la bonne décision devant l'histoire pas d'exception pas de "oui, mais" pas d'excuses et d'atermoiements pas de compromission sur les valeurs républicaines. Franchement. Mental d'acier. Perso j'en serais incapable physiquement. Faudrait a minima me filer les pilules qui ont collé ce sourire bizarre sur la tête à Glucksmann. Mais on est quand même un pays de gros clochards pour en arriver là.
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tealviscaria · 17 days ago
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J'ai vu l'explication de louchébem tant de fois et je comprends comment ça fonctionne, mais il me faut toujours tellement de temps pour décortiquer le sens d'un seul mot.
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lilias42 · 1 month ago
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Coucou : 🌈, ✍️, 👕 pour le ou les personnages de ton choix ? (et j'approuve de reblogger les trucs au boulot xD)
Coucou ! Merci pour les questions ! Et je vais partir sur Esther, Dil et Rosine (vu que ce sont parmi les persos où je me suis plus éclater avec la symbolique) Et merci pour l'approbation ! S'ils me donnent rien à faire, autant passer le temps correctement ! XD
🌈 - symbolisme des couleurs
Pour Esther, je l'associe plus au blanc et à l'or, mais vraiment le vrai blanc neige (le seul blanc pur, on est incapable de reproduire le même blanc que la neige, le notre sera toujours grisé comparé à lui) ce qui renforce son côté "inhumain" étant donné que ses cheveux et sa peau ne devrait jamais avoir une telle couleur, tout comme ses yeux dorés ne devraient pas avoir une horloge à l'intérieure, tout en la rendant plus impersonnel vu que le blanc est une couleur très neutre et froide, comme Esther qui n'est dans aucun camp et fait juste froidement ce qui lui chante. Idem pour l'or qui est un métal froid, en plus d'être un des rares métaux qui ne rouille / se corrode pas, je trouvais que cela renforçait son côté hors du temps vu que même des siècles plus tard, son apparence bougera à peine, comme l'or qui change à peine avec le temps. Si quand elle cache ses horloges, sa peau prend une teinte légèrement plus naturelles et ses cheveux aussi (on a juste l'impression qu'elle a blanchit très tôt), sous sa vraie apparence, c'est assez évident qu'elle n'est pas une humaine ordinaire à cause de ces couleurs.
Elle est aussi en blanc car, dans l'imaginaire collectif, c'est la couleur du bien, du bon côté, de la lumière, soit tout le contraire d'Esther qui est une personne très chaotique ne se souciant que de passer son temps comme ça lui chante en manipulant les autres autour d'elle pour avoir des évènements intéressants à voir. Je trouvais ça intéressant de prendre cette couleur à contre pied pour le donner à une méchante comme elle, surtout qu'elle peut se donner une allure d'alliée en donnant une prédiction à quelqu'un mais, qui finira toujours par retourner contre la personne qui a demandé (sauf si Dil lui a demandé d'être gentille, vu que c'est un peu la seule personne qui peut la faire changer d'avis étant donné qu'ils sont deux aberrations).
Dil : il est plus associé au bleu nuit et au noir, autant parce que c'est la nuit qu'il se sent le mieux car c'est le moment de la journée où la magie est la plus présente et utilisable, que parce que plus j'avance, plus il devient l'opposé d'Esther, autant dans la conception que le caractère, même s'il est une des rares personnes à l'apprécier sincèrement et qui essaye de faire ressortir le bon en elle. Il adore jouer la nuit alors, quand il prend sa vraie apparence d'aberration, il s'y voie à peine étant donné que sa peau ressemble au ciel nocturne et qu'il a les cheveux noirs, à part ses deux grands yeux complètement blanc brillant comme la lune. Le bleu nuit / noir de l'espace me fait aussi penser à l'infini, ce qui se retrouve chez lui vu qu'il a une infinité de possibilité devant lui alors qu'il grandit.
Rosine : sa couleur est vraiment le rouge, même si le vert pourrait aussi lui être associé à cause de sa connaissance des plantes. Cela permet de rappeler les pétales du pavot étant donné qu'elle est médecin (pavot utiliser pour endormir un malade qui souffre) mais aussi une très bonne empoisonneuse (pavot qu'on utilise comme drogue), qui n'hésitera pas à vous faire avaler de quoi vous envoyer six pied sous terre si vous menacer sa famille.
✍️ - signification et symbolisme du nom
Dil est un prénom mixte irlandais qui signifie "cher, aimé". Normalement, Dil n'aurait pas dû naitre, ses parents l'ont conçu quand son père était déjà mort (même s'il est revenu à la vie, il reste mort d'une certaine manière et son corps ne fonctionne plus vraiment comme celui d'un vivant), ce qui fait de lui une aberration, quelque chose ou quelqu'un qui ne devrait pas exister mais qui est arrivé à exister quand même, ce qu'ils ont vite compris dès le départ vu que bon, c'est sûr que c'est le petit de Caemghen, mais il l'a eu alors qu'il était déjà mort, et il avait sa forme d'aberration quand il est né, avant de prendre une apparence plus proche de celles de ses parents, c'est juste évident à ce stade qu'il en est une, ce qui risque de lui attirer des ennuis vu qu'elles sont souvent très puissants. Ils lui ont donné ce nom pour lui jurer de toujours l'aimer, l'aider et qu'il fera toujours partie de leur famille quoi qu'il arrive, ainsi que pour montrer que malgré tout ce qu'ils se sont pris, la famille Fontanges restera toujours unis.
C'est aussi pour souligner sa personnalité, Dil étant un enfant qui s'attache vite aux autres et voient très souvent le bon en les gens, même les pires comme Esther, surtout qu'ils se comprennent assez facilement en étant des aberrations tous les deux et essaie sans doute de lui faire comprendre "c'est pas gentil d'être méchant" (c'est un gamin de 5 ans, il a de l'espoir + pas encore décidé s'il y arrivera ou si Esther restera une antagoniste jusqu'au bout, on verra à l'écriture même si elle risque de rester une méchante jusqu'à la fin vu qu'elle a pu aller très loin pour se distraire [pour donner un exemple, je m'étais imaginé qu'elle tombe à GM et si elle se fout ouvertement de la gueule de Delagarde en lui révélant que quoi qu'elle fasse, elle sera toujours vaincue et ne règnera jamais sur tout Fodlan car elle la trouve pathétique, si elle avait été à Fhirdiad peu de temps avant la Tragédie, elle aurait révélé qu'elle aurait lieu, car même elle n'est pas une enfoirée au point de souhaiter un génocide MAIS, elle donnera exprès toutes les petites subtilités {genre, Patricia = Anselma et son lien avec Lambert, les magouilles de Cornélia, les coups fourrés dans le sud, la petite cachotterie de Rufus avec le testament de son père... tout ce genre de "petits détails"} tout en gardant les explications pour elle, le tout pour provoquer une grosse crise interne car, c'est plus intéressant de voir des trahisons de partout et une guerre interne où c'est difficile d'anticiper ce qui va se passer, qu'un massacre où le plus fort écrase juste le plus faible sans problème, moins de rebondissement, pour dire le niveau de la demoiselle]).
Pour son nom de famille, c'est le nom d'une vieille famille noble du Cantal, les ducs de Fontanges (notamment connu pour une de leurs membres, Marie-Angélique de Scorailles, titrée duchesse de Fontanges comme sa grand-mère), que j'ai pris à cause de sa sonorité. En effet, à l'oreille, le nom "Fontanges" ressemble à la contraction des mots "Fontaines" et "Anges", ce qui colle à sa famille qui a un lien avec l'eau (comme souvent avec mes héros) et le fait que ce soit les personnages principaux du bon côté de la barrière. Bon, faut que je réfléchisse si je ne change pas ce nom de famille plus français tu meurs à part Dupont, vu qu'ils ont tous des noms à consonnances irlandaises ou galloise mais bon, je peux toujours dire que ça vient de la non-entitée qui sert de père à son grand-père Gwilim vu que dans son univers, on a autant des noms très français que des noms comme les leurs.
Esther : pour elle, c'est un prénom biblique d'origine incertaine qui signifierait "étoile" et qui pourrait trouver ses racines dans le nom de la Déesse Ishtar, même si c'est pas très sûr. Pour le coup, pas trop de sens à ce nom à part que je voulais donner un prénom ancien à Esther pour renforcer son côté hors du temps, vu que son prénom est très ancien mais toujours utilisé, autant dans notre monde que dans le sien, ainsi que prendre à contrepied le fait que même si les étoiles sont souvent un symbole positif en général et dans mes histoires, elle n'est pas quelqu'un de protecteur et tentera plus de vous perdre, plutôt que d'être un repère comme l'étoile du nord.
Rosine : son prénom vient de la rose, ce qui souligne de nouveau son lien avec les plantes, sa noblesse étant donné que la rose est la reine des fleurs (autant de sang que de comportement quand on ne la cherche pas, elle sera toujours là pour protéger ses proches, ses sujets et ses alliés), que sa dangerosité vu que comme les roses, elle a des épines qui font très mal quand on la cherche trop.
👕 - Symbolisme/inspirations de la conception des personnages
L'apparence générale de Rosine (que vous pouvez retrouver ici, premier dessin) est celle d'une femme noble d'assez haut rang et aisée alors, elle a des vêtements de bonne qualité et surtout pratique pour ne pas la gêner dans son travail. Elle a aussi souvent des manches ouvertes ou qui lui arrive aux coudes et un petit décolleté pour que, lorsqu'elle se montre sous sa vraie apparence (vu qu'elle est comme Caemghen, elle a été assassinée mais a réussi à échapper à la mort, même si son corps a changé après avoir pammé la discussion avec la faucheuse plusieurs lunes), les écailles qui recouvrent ses plaies comme des cicatrices soient bien visible afin d'effrayer ses ennemis.
Elle a notamment deux plaques impressionnantes sur sa poitrine où est son coeur vu que ses assaillants ont visé cet endroit pour la tuer vite, mais surtout celle sur sa gorge qui la recouvre entièrement, pour symboliser qu'elle a été prise pour cible car, elle était un adversaire politique remettant en question le roi pour de très bonnes raisons mais, qu'il a préféré l'assassiner car elle prenait trop de pouvoir et devenait trop populaire. Elle pourrait se rapprocher de l'archétype de la belle empoisonneuse ou de l'intrigante qui utilise des filtres pour garder l'amour / la dévotion de son amant plus puissant (un peu l'image d'une Madame de Montespan lors de l'affaire des Poisons) mais, je voulais m'éloigner de cette image aussi car, ce n'est pas ce qu'est Rosine : c'est une seigneuresse puissante, respectée, voir trop aux yeux de certains, qui n'utilise pas ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut, elle a des moyens bien plus efficace pour arriver à ses fins.
Je me suis aussi beaucoup amusé avec la symbolique des fleurs sur ses habits. Elles en portent tout le temps et les adaptes selon la situations et les personnes en face d'elle. Elle porte par exemple assez souvent de la digitale qui signifie "travail, labeur" dans le langage des fleurs - ce qui lui correspond parfaitement, surtout qu'elle est toujours ouverte à apprendre de nouvelles choses même si elle a vécu très longtemps - et si cette fleur peut être utiliser pour réguler le coeur, c'est surtout une plante très toxique. Elle porte également du muguet qui symbolise le bonheur retrouvé comme elle a pu retrouver sa famille malgré sa mort, tout en étant un poison très violent, - par pitié, gardez cette fleur en hauteur et hors de portée des enfants à tout prix si vous ne voulez pas faire un aller simple vers les urgences ! -, et des pivoines qui symbolise la régénération (et qui est une des rares à ne pas être un poison mortel au passage).
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(Un des premiers dessins de Rosine quand je commençais à imaginer son personnage avec ces cicatrices d'écailles. De mémoire, la fleur sur sa poitrine est justement une pivoine, ou une chrysanthème, ça fait longtemps et je sais clairement pas bien dessiné les fleurs ^^')
Souvent, quand j'ai un thème autour d'un personnage, j'essaie de toujours garder le même pour garder une cohérence et un univers propres à ce personnages alors, pour Rosine, c'est vraiment tout ce qui tourne autour des plantes et en particulier les plantes vénéneuses alors, c'est assez flexibles selon les situations.
Esther : elle, elle a plein de petites références au temps et aux outils qui permettent de le mesurer dans ses habits, comme son collier qui ressembles à un cadran solaire, le motif du sablier qui est brodé un peu partout, ou la montre pommandre en or qu'elle a autour du cou, étant donné que c'est son pouvoir, et tous ses motifs sont souvent jaune / doré pour rappeler l'or incorruptible. Comme dit dans sa partie, elle est également faite pour donner l'impression qu'elle est complètement hors du temps et ne change pas.
Dil : lui, je voulais plus en faire un enfant qui a une infinité de possibilité devant lui pendant qu'il se construit, et qui essaye de grandir au mieux. Sa vraie forme ressemble à un ciel étoilé notamment pour cette raison comme dit plus haut, il peut être tout ce qu'il veut et n'est pas blasé et cynique comme Esther car, il a encore tout à découvrir alors qu'elle sait déjà tout ce qui va arriver.
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howlingday · 1 month ago
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Jaune: Hey, Yang. You doin' okay?
Yang: I'm fine...
Jaune: Is it your game?
Yang: Eh... You wouldn't get it.
Jaune: The only thing I don't get is...
Jaune: How are you gonna win with this strategy? Your resources are all over the place!
Yang: Wait... You know how to play?
Jaune: Know? Madamoisell, c'est un jeu d'enfant!
Yang: Well... You wanna play with me?
Jaune: Uh... Sorry, but I have to go-
Yang: C'mon! It'll only take a minute!
Jaune: Well... If it's just a minute...
--------------------------------------------------
12 Hours Later
Yang: (Bloodshot eyes staring at the screen) What time is it?
Jaune: (Shaking) Who cares... We're going for the world record!
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code-lab · 2 years ago
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WHAT REMAINS DESIGN (1/?)
Trouver l'inspiration et le ton
Ok alors, un peu de passif : avant que @frenchandfurious vienne me dire "j'ai encore envie de post apo puis TLOU arrive", on s'est amusée pendant 2/3 mois sur un projet de SF. Projet pour lequel j'avais déjà une maquette déjà bien avancée (que je posterais un jour). Donc faut me sortir un peu le nez des belles images spatiale et d'un thème sombre pour un univers désolé/abandonné.
Image pour une bannière ou un fond
Avant même de savoir sur quel genre graphique je vais partir, Margot me fait une collection d'image issu de Unsplash qui donneront le ton. On a toutes les deux la flemme de faire une bannière élaborée et moi je jure que par les design de forum avec une image simple.
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Idée de structure
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Après, on cherche des inspirations en web design. Moi je regarde ce qu'il se fait du côté de TLOU (UI du jeu, site concept...) et Margot plutôt du côté de Hunger Games, notamment du côté du studio Waston DG qui a toujours été une énoooorme source d'inspiration.
On se donne des indications et on dessine des trucs d'enfant de 8 ans qui découvrent l'anatomie du corps humain.
Il s'agit pas de copier exactement. C'est repérer des petits élément d'interface qui pourraient fonctionner sur Forumactif : une barre de lien rapide, boutons de connexion, PA, ...
Inspiration de forum
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Margot fait le tour des forums aussi, voir ce qu'il se fait, ce qui marche bien ou non, des idées à reprendre (on a pas pour ambition de réinventer la roue).
On fait attention de tout sauvegarder, au passage. Si une idée nous plait réellement, on veut pouvoir demander aux créateurs si c'est ok et créditer plus tard.
Style graphique
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De mon côté je précise mes idées. Je commence à accepter mon obsession pour le brutalisme et l'anti-design et par chance, c'est des styles qui irait très bien à un univers post-apo. Je veux à tout prix éviter de tomber dans le style grunge qui serait l'option facile mais veillotte.
Premières bases
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Je me fixe sur une image (celle-ci à un côté abstrait tout en évoquant la nature et une sorte de moisissure, très dans le thème). Je bidouille des trucs avec la seule idée en tête que je veux quelque chose d'épuré (par flemmardise).
L'album ENSWBL de Foals a un mood parfait pour le contexte alors je m'amuse avec le titre de l'album. Puis d'un coup, pendant qu'elle m'observe sur figma (on peut stalk les gens bosser sur ce truc, a bless and curse), Margot me dit "C'EST BIEN CA".
Jusqu'à la fin de la maquettage, la deuxième bannière sera celle utilisé 💀 non centré, pas travaillé, mais eh y a l'idée.
Et c'est assez pour commencer ce que je déteste le plus : les catégories.
WHAT REMAINS
A noter : je fais ça seulement pour partager mon processus de conception (un peu overkill et loin d'être parfait). J'essaye juste de désacralisé un peu l'idée qu'on se fait des designs et partager quelques pistes de réflexion ❤
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perduedansmatete · 2 years ago
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je mens quand je dis que je n'ai pas de souvenirs de mon enfance, ils sont tous enfouis dans cette grande maison de famille paumée tout en haut d'un village tout aussi perdu au fin fond de la haute marne. tout comme les souvenirs de mon papy, du moins du personnage qu'on a créé, de celui qu'on aime se raconter. tout tournait autour de lui, cette maison c'est lui. pas simplement parce qu'il l'a entièrement retapé, ma mamie m'a dit un jour "j'ai passé ma vie dans des maisons en travaux", il aimait bien ça se casser le dos. mais parce qu'il était l'âme de la maison, l'âme de cette famille ? peut-être que j'exagère. mais c'était lui toutes nos bêtises d'enfant, c'était lui cette maison. c'est un peu le mythe fondateur en fait, quand ils ont été obligés de vendre, je me souviens de nous trois toutes petites pleurant comme des bébés puis allant voir papy et mamie en leur disant "mais on peut vous aider à la payer avec nos économies!" on s'est toujours dit qu'on la rachèterait quand on serait plus grandes, ne serait-ce que pour que mon cousin s'imprègne de ce que c'était, il était encore trop petit pour s'en souvenir.
c'est dans son jardin qu'on faisait des courses d'escargots, qu'on était de travaux d'intérêt général et qu'on montait sur le toit pour remettre des tuiles après l'orage, que mon papy me poussait toujours plus haut sur la balançoire et que je me sentais partir avec les hauts le cœur qui me faisaient tant de bien, qu'on jouait au restaurant dans la cabane qu'il ne cessait d'améliorer, c'est aussi dans le jardin qu'on allait voir tous les jours si on avait pas fini par capturer le petit écureuil qui venait manger les noisettes dans le piège de merde qu'on refaisait inlassablement en haut du coteau, à la lisière de la forêt (la nôtre, j'aimais bien dire ça, qu'on avait une forêt à nous) c'est dans cette même forêt qu'on courait avec nos grandes bottes de pluie pour arriver la première en haut du petit château d'eau, point stratégique pour les batailles de marrons, c'est à cause de cette forêt que ma sœur m'appellera éternellement cochonou, parce que ça faisait rire mon papy de sauter dans les flaques de boue alors que ma mamie, qui ne pouvait pas se balader avec nous, lui faisait promettre de ne pas nous laisser faire n'importe quoi. un jour j'ai glissé dans la flaque et sur le chemin du retour on préparait notre mensonge avec lui pour ne pas se faire engueuler, elle ne nous a pas crus et j'ai dû prendre un long bain toute seule alors qu'ils étaient tous repartis s'amuser. c'est aussi dans cette forêt qu'on est devenues zinzins des grenouilles avec ma sœur, celles-là il ne fallait pas les toucher, elles étaient de toutes les couleurs. et les courses de luge sur les bouses de vache recouvertes de neige en hiver, quand on avait traversé toute la forêt, ou bien dans l'immense potager, puis quand il nous transportait dans la remorque accrochée à sa grosse tondeuse, on rebondissait partout avec les bosses et on riait aux éclats.
quand on courait sur les graviers devant le portillon et qu'on tombait, évidemment. les gravillons dans la chair à vif des genoux, les échardes, les tire-tiques l'été, les longues fouilles aux aoûtats et tous les petits bobos que mamie infirmière soignait toujours (on détestait) puis quand on galopait à toute vitesse, ou qu'on prenait la grosse espace pour aller au tout petit cimetière du bas le soir, avec le petit porche qui résonnait sous lequel on faisait des vocalises pour réveiller les morts. plus bas encore la bibliothèque et le livre "j'aime pas les épinards" de ma cousine. qu'est-ce qu'on aimait les trajets dans la grosse espace, avec les petits chats tricotés par ma mamie sur les poignées en haut des fenêtres. on la prenait surtout pour partir à l'aventure, c'est-à-dire faire les courses, on avait chacun notre mini caddie, on revenait des fois avec les grosses pochettes surprises, et ensuite le jeu préféré de mon papy c'était de nous perdre dans les routes sinueuses, on avait trop peur mais on aimait ça. on se disait, si on ne retrouve pas le chemin, on aura toujours des vichy, du saucisson pour tenir, et de la cancoillotte pour ma cousine, mais on retrouvait toujours le chemin de la maison. et on retrouvait alors l'attente du camion de la boulangère et de son gros pain escargot, le fauteuil de papy et le canapé pour mamie qui a trop mal partout, les après-midi cités d'or quand il pleuvait à torrent, tous ensemble dans le salon, devant l'immense télé, caprice de papy. on sautait partout à chaque fin d'épisode pour ne pas avoir de fourmis dans les fesses (on regardait vraiment très longtemps) et puis les après-midi dessins sur la grosse table en bois du salon, avec des laits grenadine, quand ils en avaient marre de surveiller les devoirs de vacances, et des soupes à la grimace que cela impliquait, ils disaient que c'était pas leur rôle et que nos parents avaient qu'à s'en occuper eux-mêmes.
je crois que d'ailleurs, cette maison c'est aussi la peur du rejet, de l'abandon, un lourd sentiment de solitude depuis toute petite, malgré l'animation et le bruit qui courait partout. c'est ma sœur et ma cousine qui prennent le bain ensemble, c'est moi qui le prend toute seule, ou avec mon cousin, mais c'était pas pareil. c'est ma sœur qui veut toujours jouer avec ma cousine, et pas avec moi. c'est ma sœur et ma cousine qui dorment dans le grand lit ensemble, et qui rigolent jusque tard, quand moi je dors dans le petit lit collé en contrebas, sous ma couverture toute douce (et pleure en silence, je crois) ou bien les deux sur les deux sièges du coffre (j'en rêvais!), et moi devant toute seule. c'est les siestes avec mon cousin pour montrer l'exemple, avant de pouvoir faire comme les plus grandes, et descendre dans la chambre de mes grands-parents, sauter sur le lit qui monte et qui descend puis lire les boule et bill avec elles (mais pas vraiment avec elles). cette maison c'est les prémices de la fascination pour les plus grands, c'est l'impression de devoir en faire beaucoup pour qu'on m'aime, pour avoir de l'attention. l'impression de ne pas être assez, puis d'être toujours de trop, pourquoi vous ne m'aimez pas ? j'ai des souvenirs un peu plus flous de moi très triste, qui descend l'escalier la boule au ventre, qui entend les filles rigoler toutes les deux, qui aimerait bien faire parti d'un truc. c'est peut-être pour ça que j'ai grandi en voulant amuser la galerie. et puis cette impression d'être nulle, ces remarques et ces reproches entendus trop petite, toujours les mêmes, t'es mal barrée dans la vie ma grande, tu vas pas y arriver. bel héritage, toujours dans un coin de ma tête. mais cette maison c'est quand même vagabond puis bambi les chats, tout aussi peureux l'un que l'autre et surtout les excursions à la cave, tout doucement pour regarder les chauves-souris, ça c'était doux. et puis il y a tout ce que j'ai oublié, mais c'était ça la maison, c'est ça mon enfance et c'était un peu ça papy. lui aussi il donnait tout pour qu'on l'aime, et ça marchait vraiment très bien. depuis qu'on est partis la maison a été revendue je ne sais même plus combien de fois, ça me fait de la peine. j'aimerais bien qu'elle soit le havre de paix d'une famille qui veuille comme nous, la garder à tout jamais elle et ses souvenirs.
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davidheulin · 5 months ago
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🌲✨ La Forêt Monumentale 2024 dans la forêt de Roumare 🌲✨
Trois cabanes de chaumes dans la forêt de Roumare, un terrain de jeu pour les enfants ou les plus grands, le temps de retrouver une âme d'enfant.
Venez vivre cette édition 2024, un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de l'art et de la nature ! Découvrez des sculptures monumentales et des installations artistiques surprenantes disséminées dans la forêt de Canteleu. Admirez des créatures fantastiques qui peuplent les sentiers et participez à des ateliers interactifs en lien avec les œuvres exposées.
Profitez de parcours adaptés aux enfants et aux familles pour une sortie ludique et éducative. Apportez de bonnes chaussures de marche, de l'eau et un pique-nique pour profiter pleinement de la journée.
Utilisez les hashtags #forêtmonumentale et #artdanslanature pour partager vos photos et impressions sur les réseaux sociaux.
Ne manquez pas cette occasion unique de redécouvrir la nature à travers le prisme de l'art contemporain !
Artistes en vedette : - Atelier YokYok Salmon-Lacoste - Luc Pinsard - Laure Quarémy - Pauline Lazareff
#ForêtMonumentale #ArtDansLaNature #Canteleu #Sculptures #Édition2024 #Famille #Découverte #Roumare #atelieryokyoksalmsonlacoste #lucpinsard #laurequaremy #paulinelazareff
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tortugacasinofrance · 5 months ago
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deviance-nocturnale · 1 year ago
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28. Il reste des batailles à mener
Notre société est un no man's land en régression : pauvreté, LGBT, racisme, égalité homme-femme, écologie...Il reste des batailles à mener, en fer de lance de l'éducation qui se transforme en bouillie d'enfants rois. Nous ne sommes qu'un petit bout d'infanterie, de chair à canon qu'on envoie au front sans réellement savoir le fond de la cause défendue et déjà perdue à notre échelle minuscule. Les puissants commandent, nous ne sommes que les exécutants. C'est bien de se gargariser de belles idées, de révolutions multicolores, mais rien ne semble ébranler le rocher de Polyphème bloquant la seule issue. Voter blanc, bleu ou rouge, la couleur paraît illusoire. Toujours la même rengaine rabâchée au pied levé. Regarder d'un œil dépité le jeu des trônes musicaux et vacants. Une nouvelle tête sort son épingle et vient décapiter les autres. Avec des espoirs étouffants. Il faudrait un tank et défoncer toute cette gloire républicaine qui chante ses propres louanges.
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randomnameless · 1 year ago
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@lilias42 replied to your post “@dimiclaudeblaigan replied to your post “About...”:
1 Même AG se tire une balle dans le pied avec Miklan vu que bon, Dimitri préfère faire devenir général Miklan qui est un ancien noble malgré le fait qu'il soit un brigand sadique qui pille et tue pour le fun, ravisseur de femme et fratricide et persécuteur d'enfant avéré tout ça parce qu'il n'a pas hérité de Matthias (alors que Matthias le préfère à Sylvain parce que femme dans le frigo et ne fait rien pour protéger son cadet)
​2 plutôt qu'un roturier x s'étant illustré au combat dans son armée (il aurait aussi pu choisir un ancien brigand mais en disant qu'il l'était pour manger, pas pour tout brûler par caprice) Pour quelqu’un qui veut donner une meilleure place aux roturiers, ça la fiche assez mal
Mais non, l'histoire du roturier qui transcende sa condition tellement il est badass c'est la route de Dedel ça! Et apparemment, c'est la backstory de Ladislava, mais elle meurt avant qu'on puisse dire ouf!
Plus sérieusement, je ne sais pas si l'axe voulu c'était le "même sans emblème un quidam (oui il est noble et donc à eu au minimum une bonne éducation dans ces domaines alors ce n'est pas vraiment in quidam) peut devenir général" ou le "seconde chance pour tous : même si vous avez poutré des randoms, essayé de tuer des bébés et fait des bisous non consentis à des femmes, vous pouvez vous racheter!".
Parce que bon, le coup du "mais Sylvain a dit qu'il était ok avec ça" c'est certes gentil pour lui, mais perso, ça renvoie un image plutôt moche du Royaume, si on offre des portes de sortie à des criminels comme ça parce qu'on est en temps de guerre et qu'on a besoin de bras/têtes. Dimitri a aussi demandé aux paysans abusés et aux femmes séduites si elles étaient d'accord avec son plan? C'est quoi ce message, la peine de Miklan est commuée en "il devient général" même s'il est censé être surveillé et peut être exécuté à la moindre incartade (comme n'importe quel autre général qui voudrait faire des "incartades" similaires à ce qu'il avait fait en tant que bandit)?
Encore à la limite si on nous disait qu'il n'y avait pas que Miklan qui a bénéficié de cette "opportunité" mais tout son gang de losers, pourquoi pas - il n'y aurait pas que lui qui bénéficierait de cette "seconde chance" mais aussi les bandits quelconques qui l'accompagnaient pour effacer ce doute et dire à tout le monde, ancien noble ou bandit quelconque, qu'ils peuvent se racheter en défendant le pays, et pas seulement offrir cette opportunité à Miklan parce qu'il est le frère de Sylvain et le fils de Matthias...
Au final, il meurt en héros (pauvre Ladislava, tout le monde s'en fout de sa mort!) donc Dimitri avait fait le bon choix et Miklan a bien saisi l'opportunité pour essayer de se racheter, même si j'aurais quand même préféré voir Dimiri organiser une escouade de gens quelconques, dont aurait fait partie Miklan en tant que soldat (et pas en tant que général) comme "punition" au lieu d'être exécuté, avec, je ne sais pas, entre plusieurs chapitres l'escouade des gens quelconques qui félicite Miklan pour ses actions/rôles et d'autres personnes qui se lamentent sur ses choix passés, préférant mettre ses talents à l'usage de vendetta personnelle contre, euh, le monde? au lieu de faire quelque chose d'utile et de devenir chevalier ou seigneur de son frère - à la limite qu'il soit promu au rang de chef d'escouade si le premier meurt à cause d'une bête démoniaque - pour qu'il finisse comme il le fait dans le jeu, à tenter de défendre Arianrhod.
Peut-être avec une oraison de la part de Gilbert (certes c'est son grand frère qui a un emblème!) - rappelant que si la possession d'emblème est accordée par la Déesse, c'est à chacun que revient de faire le choix d'être une personne qui fait quelque chose de bien de sa vie, ou pas.
En gros, de faire en sorte que l'accent soit moins mis sur Miklan frère de Sylvain et ancien membre de la maison Gautier, mais plus sur Miklan, un quidam qui veut se racheter.
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hyawehb · 1 year ago
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J'adore l'expression des chevaux et les interactions avec les sims. Je trouve les bruits très agréables et réalistes (notamment les sabots sur les différents sols).
J'ai beaucoup de plaisir à rejouer ces derniers temps. J'y vais à mon rythme, je profite tranquillement sans me prendre la tête. Je fais des choses nouvelles.
J'ai récupéré une construction dans la galerie que j'ai transformé en cabinet médical pour Chestnut Ridge. Je vais mettre Méredith en profession libérale en tant que médecin de la ville. Comme ça je vais pouvoir éviter les horaires bizarre de son métier actuel et faire du gameplay plus de village/ville. J'aime bien.
Je pense que Claire, sa fille, sera complètement accro aux chevaux. Je testerai avec elle plus tard les concours hippiques, peut-être aussi comment tenir un centre équestre : comment je pourrais le faire grâce au jeu. J'ai vu qu'on avait des missions communautaires dans ce sens.
J'aimerai tester des groupes d'enfants pour des cours d'équitation mais malheureusement faire du cheval ne fait pas partie des activités possibles de groupe pour l'instant (purée quel dommage ! vraiment !)
Et vous, vous jouez comment avec cette extension ?
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sh0esuke · 1 year ago
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" Boyfriend "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Philip Graves
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Malgré les efforts de sa femme, sa discrétion digne des plus grands espions et la clé du cadenas donnant accès à ses lèvres jetée, Graves finit par apprendre que sa fille a un petit ami, et il n'est pas du tout ravi par cette nouvelle. Son épouse s'occupe alors d'apaiser son coeur.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : très soft, rien à signaler
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟒,𝟓𝟒𝟎
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Dans l'immense maison, grandement éclairée par les splendides rayons solaires, un joli boucan symphonique retentissait. Entre les aboiements du chien à l'étage, les bruitages provenant de la télévision dans le salon, le remue-ménage dans la cuisine et les exclamations d'enfants au bout de la rue. C'était parfait. Un cliché parfait.
Dans la cuisine, la mère de famille s'affairait à la création de quelques pâtisseries. En ce début d'après-midi, elle n'avait pu résister à l'envie de faire plaisir à sa famille, alors, elle s'était mise aux fourneaux. Elle remuait avec énergie la pâte à gâteau, à l'aide d'une spatule en plastique, les yeux brillants et un fin sourire aux coins des lèvres. Depuis la cuisine, elle entendait son mari jouer aux jeux vidéos dans le salon. Elle entendait des personnages hurler, se blesser, tirer et courir à en perdre haleine. Quelques fois, lorsque Philip perdait, il se mettait à grogner ou à proférer des vulgarités. Elle l'écoutait d'ici, surprise et à la fois embarrassée. Elle s'arrêtait alors de mélanger sa pâte et regardait de manière ébahie la sortie de la pièce. Le salon était visible de l��, on n'en voyait que la partie de gauche ᅳcomprenant une plante verte, de une baie vitrée, un fauteuil crème y compris un épais tapis.
C'était une agréable après-midi, l'air était bon, quoique un peu chaud. Tous les membres de la famille Graves en profitaient. Y compris le chien qui, depuis cinq minutes, n'avait pas cessé d'aboyer. L'attention de la mère de famille ne fut détournée que lorsqu'elle l'entendit galoper dans les escaliers à vive allure. Le golden retriever fit son entrée dans la cuisine avec enthousiasme. Il s'approcha de sa gamelle et happa deux grosses bouchées de croquettes. La jeune femme sourit et stoppa son activité.
« Eh bien Maurice, qu'est-ce qui t'arrive ? »
Le chien fit volte-face à l'entente du terrible nom que, quelques années plus tôt, l'on lui avait attribué. Avec plaisir, il s'approcha de la jeune femme et vint lui lécher le visage. Avant qu'il ne la touche, la mère de famille se recula de justesse.
« Pas de bisous pendant que je cuisine. Désolé, mon petit. »
Le chien éternua, à sa plus grande surprise. Elle arqua un sourire et s'accroupit devant lui.
« Tu es malade ? Curieux, ce n'est pas la saison. » se questionna-t-elle. « Philip ! Je crois que Maurice est tombé malade. Qu'est-ce qu'on fait ? »
Son cri résonna dans toute la maison, y compris l'étage. La mère de famille entendait néanmoins le bruit du jeu vidéo persister. Philip ne s'arrêtait pas de jouer, sûrement ne l'avait-il pas entendue. Le chien, quant à lui, aboya. Il s'attira le regard attendri de sa maîtresse, celle-ci lui fit signe de le suivre. Ce qu'il fit, jusqu'à entrer dans le salon. Il trottina joyeusement derrière elle jusqu'à apercevoir son maître sur le canapé.
« Phillip, mon amour. »
Le soldat zieutait son épouse.
« Je peux t'aider ? » il demandait, les yeux déjà de retour sur la télévision.
« Je crois que Maurice a attrapé froid. On l'emmène chez le vétérinaire ? »
Phillip zieuta le chien.
« Il a pas l'air malade. » répliqua-t-il.
« Philip. »
Le père de famille mit en pause son jeu et, leva rapidement les mains en l'air, effrayé face à l'expression sévère de sa femme. La mère de famille sourit, heureuse d'avoir enfin réussi à capter l'attention de son mari. Sa manette reposait sur sa cuisse. Philip l'ignora, ses pupilles rivées en direction de l'amour de sa vie.
« Ma chérie, je suis sûr que ça devait être à cause de la poussière. Il fait trop chaud pour tomber malade. » déclara le soldat. « Maurice va bien, regarde le. »
Le dit Maurice était assis. Fièrement posté contre la jambe de sa maîtresse, l'air idiot mais surtout heureux. La jeune femme soupira à cette vue. Soudainement, le poids qui s'était incrusté dans son cœur disparu, laissant place à un sentiment de soulagement très exagéré.
« Je ne veux pas d'un animal malade avec nos enfants. Si je l'entends recommencer on l'emmènera chez le vétérinaire, d'accord ? »
« Oui, m'dame. » sourit Phillip.
La jeune femme caressa gentiment le sommet de la tête du golden retriever, le faisant soupirer d'aise, ainsi qu'aboyer, peu après. Le chien se frotta gentiment à elle, sa queue balancée dans les airs, signe de son d'épanouissement.
« Je peux retourner à ma partie, maintenant ? »
« Oui, mon amour, tu peux. Merci de ton attention. » pouffa la mère.
« Tout le plaisir est pour moi, ma chérie. » répondit son époux.
De retour dans la cuisine, la mère de famille ne parvint point à effacer le sourire dessiné sur ses lèvres. Suivie de près par son chien, elle le sentit s'installer entre ses jambes lorsqu'elle ouvrit le robinet et commença à se laver les mains. Elle baissait de temps à autre la tête dans sa direction. Apercevoir son adorable petit minois suffit à la faire glousser. Toute cette attention dirigée vers elle la fit fondre de bonheur, elle ne put résister à l'envie de chouchouter son animal de compagnie. Lui offrant une petite confiserie, elle le laissa tranquillement s'occuper avec, elle en profita pour retourner à la préparation de ses pâtisseries.
Une fois la mixture enfournée, elle s'affaira à nettoyer la cuisine. Elle récura la planche à pain, l'îlot central et prépara un immense plateau afin de pouvoir parfaitement disposer les gâteaux à leur sortie. Lorsqu'elle entendit sa fille descendre des escaliers, elle était en train d'essuyer le bord de l'îlot avec un joli torchon à carreau. Torchon qui, tomba au sol, sous l'expression hébétée de la mère.
« Maman, chut, ne dis rien ! »
L'adolescente se précipita sur les lèvres de sa mère, elle les camoufla de ses doigts. Ses yeux écarquillés avaient un côté comique. Sa mâchoire s'en était presque décrochée. Le ton suppliant de sa voix cherchait à adoucir l'état de choc dans lequel elle se trouvait. Le silence dans lequel elle s'était réfugiée était inquiétant, mais la fille se sentait déjà chanceuse qu'elle n'eût pas hurlé d'horreur plus tôt. La mère de famille déglutit. Elle observa la tenue de son enfant, prise par surprise par l'attention avec laquelle elle s'était pouponnée.
« Si papa me voit il va piquer un crise, alors ne dis rien. Je t'en prie, maman. »
L'adolescente s'assura que sa mère fut effectivement calmée au moment où elle retira ses mains. Elle la sentait inspirer grandement. Cela fit augmenter les battements de son cœur. Elle tourna alors sur elle-même et offrit un sourire timide à sa mère.
« Qu'est-ce que tu en penses ? »
« J'en pense que Maurice est allergique à ton parfum, ma chérie. »
« Oh, vraiment ? » s'étonna la demoiselle.
La mère hocha la tête, au même moment, le golden retriever éternuait. Cela prit par surprise l'adolescente qui, immédiatement, sentit ses yeux s'écarquiller. Elle zieuta le pauvre animal. Et fit la moue.
« Je l'ai gardé enfermé avec moi dans ma chambre. » avoua-t-elle. « Je suis désolée maman, je savais pas. »
La mère de famille déposa une main rassurante sur son épaule.
« Maintenant tu le sais. » elle répondit.
Replaçant une de ses mèches de cheveux sur son front, elle s'approcha de son visage et lui sourit chaleureusement. Cela valut au cœur de l'adolescente de s'emballer. Sa mère sentait bon, elle avait la peau chaude. C'était quelque chose qu'elle avait toujours trouvé agréable. Lorsqu'elle la touchait, son épiderme s'emballait et elle se sentait automatiquement en sécurité. Sa mère avait les yeux doux. Ses pupilles brillaient constamment, même lorsqu'elle était triste et en colère. C'était hypnotisant.
« Tu es très jolie, ma chérie. » murmura la jeune femme. « Je suis sûre que Samuel va adorer. »
Elle déposa un tendre baiser sur son front en bonus. Sa fille rougit à ses propos, cela fut imperceptible, à cause de la touche de maquillage qu'elle avait précédent appliqué sur son épiderme. Mais avec la façon dont elle regardait sa mère ᅳavec émerveillement, cela importait peu. Sa mère se recula d'elle et zieuta avec attention l'entrée de la cuisine.
« Quand est-ce que tu t'en vas ? »
Sa fille jeta un coup d'œil à son portable.
« Dans deux minutes. »
« Reste dans la cuisine. Ton père joue, il ne viendra pas ici. »
L'adolescente enlaça sa mère.
« Merci maman. »
Elle la serrait gentiment dans ses bras, le cœur battant à vive allure et des papillons dans l'estomac. Plus que deux minutes. Plus que deux petites minutes et elle serait réunie avec son petit ami. Cette pensée suffisait à la rendre toute fébrile. Ses mains en étaient toutes tremblantes. Elle se sépara de sa mère et prit place sur l'un des tabourets de l'îlot, laissant tout le temps à sa mère de ramasser le torchon par terre et de le jeter dans la machine à laver. En se redressant, elle croisa le regard larmoyant du golden retriever. Sa vue était brouillée, il était incapable de manger le reste de sa friandise. Cela lui brisa cœur. L'adolescente était bien trop occupée à être sur son portable pour le remarquer, la jeune femme décida alors de s'en occuper. Elle caressa gentiment le poil soyeux de l'animal et lui fit signe de se redresser.
Une fois arrivée dans le salon, elle fit signe au golden retriever de s'installer aux côtés de Philip. Le chien obéit sans rechigner.
« Mon amour, je te le laisse. »
Surpris à la sensation de son chien collé contre son bras, Philip sursauta. Son personnage mourut en réponse.
« Merde ! Hein, quoi ? »
Son épouse roula des yeux.
Elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille et fit un rapide signe de tête en direction de leur animal de compagnie. Le soldat passait la pulpe de ses doigts sur le crâne du golden retriever, tendrement, il lui offrir une flopée de papouilles. Sa femme le regarda faire. Elle croisa ses bras autour de sa poitrine et esquissa un petit rictus.
« Il m'embête dans la cuisine, je peux te le laisser ? »
« Comment ça il t'embête ? » s'étonna Graves. « Je l'ai même pas entendu aboyer. »
La jeune femme zieuta le pauvre animal. Elle se sentait mal de l'accuser ainsi, mais, sachant pertinemment comment Graves réagirait à la vue de sa petite fille d'amour maquillée et joliment vêtue, tout ça pour un garçon, elle sut que cela valait la peine. Alors, elle prit elle aussi place sur le canapé et apporta sa main sur le dos du chien. Graves la regardait faire avec attention, surpris par son comportement des plus hors du commun. Il lui suffisait de discuter quelques minutes avec lui le temps que sa fille sorte. Graves n'entendrait sûrement pas la porte d'entrée se refermer. Sûrement.
« Qu'est-ce que t'as ? »
La mère de famille croisa son regard.
« Mhh ? »
Le soldat retira sa main de son chien et alla la déposer sur la nuque de son épouse. Se perdant dans son regard pétillant, il glissa son pouce sur sa mâchoire et se pencha en sa direction. Il la dévisageait avec intensité.
« Phillip. » s'exclama la jeune femme avec embarras.
« Tu manques d'attention, c'est ça ? » demanda-t-il. « Ça t'ennuie que je te touche pas ? Ne t'en fais pas, ma belle, je vaisᅳ »
Frustrée, la jeune femme coupa son mari. Elle déposa la paume de sa main ᅳcelle qui caressait leur chienᅳ sur ses jolies lèvres. Cela prit le soldat de court. Il fit alors les gros yeux. La mère de famille, elle, roula des yeux et déglutit. Son cœur battait vite.
« Est-ce que tu peux arrêter de me parler comme si j'étais une enfant ? » murmura-t-elle avec embarras. « Je voulais juste voir comment tu allais. » elle avoua. « Tu es scotché à ton jeu depuis que tu as quitté la table. »
Graves fit la moue.
« C'est tout ? » il la questionna en saisissant son poignet.
C'était évident que Graves désirait plus. Il adorait taquiner son épouse, il adorait la noyer sous un flot d'attention et de blagues de mauvais goût. C'était tout de dont il avait toujours rêvé. Alors, lorsqu'elle le lui refusait, il se renfrognait immédiatement, tel un enfant. L'expression sur son visage se creusait de rides et l'éclat dans son regard si éblouissant se fana. Raffermissant sa prise sur son poignet, il y déposa un baiser et la força à se rapprocher de lui. Le chien ne fut en aucun cas touché, toujours sandwiché entre ses deux maîtres, observant la cheminée de marbre juste en dessous de l'immense télévision écran plat.
« Phillip, chéri, tuᅳ »
« Attends. »
Graves relevait son regard en direction de la sortie du salon menant à la porte d'entrée ᅳainsi que le couloir menant à la cuisine ainsi qu'à l'escalier. C'était très fin, à peine perceptible, mais le soldat avait entendu une paire de clé bouger. Une clef avait été remuée dans la serrure. Il en était certain. Il appela immédiatement leur fille. D'une voix ferme et stricte, il lui fit tourner la tête dans sa direction. La demoiselle se trouvait dans l'encadrement, sa nuque à peine perceptive, mais son maquillage, lui, très visible. Cela manquait de donner une crise cardiaque à son pauvre père. Père qui, l'instant suivant, chercha à se lever du canapé. Il bondit de celui-ci, rapidement retenu par sa femme qui venait d'attraper son avant-bras.
« Je peux savoir où tu vas, maquillée comme ça ? » demanda Graves.
L'adolescente offrait un regard suppliant à sa mère, sachant que toutes les excuses du monde n'auraient su calmer l'état de colère dans lequel se trouvait son père.
« Va, ma chérie. Je le retiens. »
Graves arborait un sourire narquois.
« Tu me quoi, mon ange ? »
« File, file ! Vite. » s'exclama la mère.
L'adolescente envoyait un baiser volant en direction de la jeune femme, dévoilant au passage un bout de sa tenue à Graves. Le pauvre soldat manquait d'en mourir. De près, son cœur avait arrêté de battre. Il tenta de partir à la poursuite de sa fille, mais sa femme la retint et le temps qu'il se tourne vers elle afin de la réprimander, la porte d'entrée se refermait sur leur enfant.
« Eh, j'ai pas fini ! Reviens aussi ! Merde. »
Graves toisait sévèrement son épouse.
« Où est-ce qu'elle va dans cette tenue ? Et avec qui ? » s'inquiéta-t-il.
« Il s'appelle Samuel. Je l'ai rencontré il y a peu, il est très gentil. »
Graves manquait de s'étrangler avec sa propre salive. Il fut gentiment ramené sur le canapé, cette fois ci près de sa femme ᅳleur chien ayant bougé à l'autre bout du meuble à cause des cris. Son épouse admira son expression terrifiée et passa sa main libre dans sa chevelure.
« Il ?! » répéta-t-il, ébahi.
« Avec une fille aussi mignonne, tu aurais dû t'y attendre, chéri. »
Graves grimaçait.
« Mais.. Elle est encore jeune ? Trop jeune ! »
Il se leva brusquement.
« Je peux encore la rattraper, la raisonner. » s'exclama-t-il.
« Non, tu restes ici. » lui ordonna sa femme. « Tu ne bouges pas d'un centimètres sinon tu dors sur le canapé ce soir. »
Graves la dévisageait avec surprise.
« Et qu'est-ce qui se passe si il lui brise le cœur ? Qu'est-ce qui se passe si je peux pas la protéger ? »
Son épouse gloussa tout en se levant. Rapidement, elle glissa sa main le long de son avant-bras pour entremêler ses doigts aux siens.
« Alors on paiera à ce Samuel une petite visite. Ça te va ? Parfait. Maintenant assieds toi, mhh ? »
Le soldat ne répondit pas. Il cligna des yeux à répétition, encore surpris par la tournure qu'avait pris son après-midi si paisible. Son cœur battait vite dans sa poitrine, il en avait mal au crâne. C'était impensable. C'était inadmissible. Sa petite fille, amoureuse ? Avec quelqu'un ? C'était intolérable ! Il ne désirait qu'une chose, lui courir après et la forcer à redevenir sa petite fille de cinq ans qui ne réclamait que son père, qui n'aimait que son père, et qui avait juré de n'aimer aucun autre homme que son père. C'était pour lui qu'elle avait ri et pleuré ! Elle ne pouvait pas le trahir ainsi, c'était inconcevable ! Cependant, le regard de sa compagne indiquait tout le contraire. Sa femme se sentait fière, joyeuse. Leur enfant avait grandi, sa vie débutait, petit par petit, et cela la rendit folle d'excitation, au plus grand regret de son mari. Graves soupira alors, le cœur brisé.
« C'est pas juste. »
Sa femme riait.
« Pauvre de toi, vraiment. C'est terrible ce qui t'arrive, que le monde est cruel ! »
Graves roulait des yeux.
« Pas la peine de te moquer. C'est bon, j'ai compris. »
Graves fronçait les sourcils à la sensation des doigts de sa femme raffermissant leur prise sur les siens. Gentiment, elle attira son regard défaitiste sur elle. Sa femme lui sourit et se pencha dans sa direction, un fin sourire taquin sur les lèvres et ses yeux toujours aussi pétillant. C'était à se demander si elle n'était pas sur le point de pleurer, si une galaxie ne déployait pas ses ailes à l'intérieur de son regard.
« Tu veux des gâteaux pour te remonter le moral ? » lui proposa-t-elle.
« Est-ce que j'aurais un verre de lait avec ? »
« Bien évidemment, mon chéri. Toujours. »
« Et des bisous ? »
Son épouse sentait ses joues chauffer. Elle se racla la gorge et se pinça joliment les lèvres, sous le regard attentif de l'homme de sa vie.
« Mhh, je crois que ça peut s'arranger ! »
Sa femme le traîna en direction de la cuisine. Tournée vers lui, de manière à lui faire face, elle marcha à reculons, tout sourire. Graves la laissa faire, toute son attention soudainement dirigée droit sur elle. Elle et seulement elle. Il la laissa le plaquer contre le plan de travail en face du four et se pencha dans sa direction lorsqu'elle approcha ses lèvres de sa joue afin de l'embrasser. Elle gloussa. Joyeusement, elle le contempla et saisit rapidement son visage en coupe dans le but de déposer un baiser sur ses lèvres. Graves grognait à la sensation de sa jolie bouche pulpeuse contre la sienne. Cela fit bondir son cœur dans sa poitrine, il en grimaçait.
« Tu es adorable quand tu veux jouer au père protecteur. » déclara la jeune femme.
« Adorable ? C'est tout ? » s'étonna Graves en arquant un sourire.
« Ridicule aussi. » elle rit. « Mais adorable avant tout. »
Cette petite moquerie lui valait de rapidement se retrouver attaquée par une paire de lèvres. Une flopée de baisers fut projetée sur les quatre coins de son visage. Graves la coinça contre son torse à l'aide de ses deux bras musclés. Elle en gloussa. Cherchant à se défaire de son emprise, elle ne réussit qu'à renverser sa tête en arrière et à se mettre à rire à gorge déployée. Son rire cristallin résonna jusque dans les oreilles de Graves. Il en rougit faiblement, le cœur battant à vive allure et les yeux palpitant de tendresse. Son épouse était splendide. Elle lui coupait le souffle. Pleine de vie et de passion, elle le rendait fou.
Pas étonnant qu'on lui vole sa petite et adorable jeune fille. Elle était le portrait craché de sa mère. Il avait déjà tant bataillé dans le passé pour s'attirer l'attention toute entière de son épouse. Il avait travaillé dur pour en impressionner plus d'un, mais surtout elle. Et même après avoir dépassé la concurrence, hommes et femmes avaient tenté de la lui voler. Désormais, c'était aussi au tour de sa pauvre petite et innocente fille.
« Tu crois qu'il va la forcer à fumer ? » demanda soudainement Graves.
Sa femme pouffa. Elle lui frappa gentiment l'avant-bras.
« Ne dis pas de bêtises. C'est une gentille fille et Samuel est très gentil lui aussi. Tout se passera bien. »
Pressant ses deux mains sur ses avants-bras, elle força Graves à se pencher droit sur elle. Elle l'embrassa une fois à sa hauteur. Elle glissa la paume d'une de ses mains sur sa joue, et dévora amoureusement sa paire de lèvres de la sienne. Graves grogna. Il s'accrocha à sa taille et répondit avec ardeur à son baiser, immédiatement enivré par la façon dont elle le caressait et l'embrassait, cela lui fit perdre toute notion ᅳespace, temps, cela importait peu. Il sentait la chaleur de son épiderme même à travers sa jolie robe à carreau et la sentait se coller contre son torse alors qu'elle pliait une de ses jambes en l'air. Le soldat raffermissait sa prise sur sa taille, haletant à travers les narines et fonçant les sourcils. Il finissait rapidement à bout de souffle mais ne s'en préoccupa point. Ce ne fut que lorsque sa femme se recula, complètement déstabilisée, qu'il se permettait d'ouvrir les yeux et d'inspirer.
« BᅳBon, où est ce fichu lait ? » balbutia-t-elle en se faisant un peu d'air à l'aide de sa main. « Un verre. Et, euh, un verre, aussi. »
Rapidement, la jeune femme se tourna en direction d'un cabinet de la cuisine. Elle en extirpa une tasse, sur le dessus inscrit "Best Dad #1" et allait rapidement la remplir depuis une brique de lait dans le frigo. Graves la regardait faire. Il l'admirait, bouche bée. Accoudé contre l'îlot central de la cuisine, il se figea dans l'instant présent et la laissait lui servir un généreux verre de lait. Sa femme accompagna ensuite le tout de biscuits qu'elle avait préalablement cuisiné ᅳoutre ceux cuisant actuellement.
Déposant le tout à côté de lui, sur l'îlot, la jeune femme peinait à croiser le regard de son époux. Comme au premier jour, elle se sentait embarrassée. Graves la rendait toute chose. C'était une ébullition, dans le creux de son estomac. C'était une explosion, dans le centre de son cœur. Graves la força cependant à relever ses yeux, il le fit en apportant ses doigts à son menton et en lui faisant relever le visage. Ce doux geste fit s'envoler une flopée de papillons dans l'estomac de la jeune femme. Elle battit fortement des yeux, soudainement prise par surprise. Graves la contempla avec amour. Il la regardait se mettre à rire nerveusement et cacher son splendide sourire derrière sa main libre.
« Qu'est-ce qui te prends, tout d'un coup ? » elle s'étonna.
« Rien. » murmura le soldat. « Je me disais juste quelle chance j'avais de t'avoir. » avoua-t-il.
« Oh, Phillip.. »
La jeune femme retira sa main de son visage pour enrouler ses doigts autour de son avant-bras. Graves frissonna au contact de sa peau. Il battait des cils, surpris. Elle, s'approcha de lui et embrassa la pulpe de ses doigts pressés contre son menton. Graves résista à l'envie de la saisir par la gorge et de sauvagement lui faire l'amour sur le plan de travail. Elle avait l'air irrésistible, si frêle et si féminine. Il n'avait qu'une envie : succomber, pour la briser et la détruire. Il ne voulait qu'il ne reste rien d'elle, rien qu'il n'ait goûté.
« C'est vrai, regarde toi. Tu es la parfaite épouse. Je n'aurais pas pu espérer mieux. »
La jeune femme esquissait un rictus charmeur. Elle déplaça ses baisers sur le creux de sa paume de main et se mettait à battre des cils de manière séduisante ce qui fit, immédiatement, rire son époux.
« Vos flatteries ne vous mèneront nul part, commandant Graves. »
Graves esquiva un autre de ses baisers pour attraper son visage en coupe et délicatement embrasser le sommet de son nez.
« Ça, permettez moi d'en douter, mademoiselle Graves. »
La main avec laquelle elle s'était accrochée à son avant-bras scintillait. Graves admira son annulaire, orné d'une bague excessivement grosse. La jeune femme gloussa à son insinuation. Elle frissonna d'inconfort. Graves était proche. Mais il restait à la fois si loin. Elle désirait faire plus que l'embrasser. Elle voulait qu'il la consume, qu'il la dévore, qu'il renverse tout ce qui se trouvait sur l'îlot de la cuisine pour qu'il lui fasse de la place pour leur troisième enfant. Elle voulait le sentir, elle voulait fusionner. Elle voulait ne faire qu'un. Ce désir lui fit perdre la tête. Elle en haleta et vit flou. Et Graves admira le tout, complètement captivé par sa détresse. Il plaça une firme prise sur ses hanches de son bras libre et approcha son visage du sien.
« Embrasse moi. » demanda-t-il.
Son épouse pouffa. Elle s'approcha de lui et se mit rapidement sur la pointe des pieds. Lorsqu'elle posa ses lèvres sur les siennes, Graves expira par les narines. Ce fut profond, comme s'il s'était soudainement senti soulagé. Comme si le poids sur ses épaules venait de s'envoler. Les yeux fermés et les sourcils froncés, il se mettait immédiatement à l'embrasser langoureusement. La jeune femme hoqueta face à la ferme prise que Graves exerçait sur sa taille ainsi que sa mâchoire. Puis, sensuellement, elle gémit dans sa bouche.
Le baiser dura. Il dura longtemps. Le soldat ne la laissa pas partir, il la garda pressée contre lui, torturée par le manque d'oxygène et le désir d'être toujours plus touchée. La jeune femme fondait contre son torse. Le baiser était sans arrêt coupé par ses gémissements plaintif et ses soupirs d'aise. Elle se tortillait contre lui, s'accrochait à son avant-bras et son épaule, complètement enivrée par sa force brute et envoûtée par la forte de son eau de Cologne.
Lorsque Graves mit fin à son supplice, la jeune femme retomba fébrilement contre son torse. Graves la contempla avec tendresse. Il se désaltéra tranquillement à l'aide de son verre de lait alors qu'il la zieutait à répétition. Durant tout le long, ses yeux restèrent rivés sur elle. Il ne la quitta point du regard. Elle, s'était s'accrochée à sa taille, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés et les jambes compressées l'une contre l'autre. Graves sentait la friction de son bassin se répercuter sur son entrejambe, ce qui ne tardait pas à le faire grogner. Il fermait les yeux, prit par surprise par la vague de plaisir qui le submergea.
« Du calme. » il lui ordonna.
Graves embrassa la joue de son épouse. Une fois les yeux rouverts, il lui tendit un morceau de gâteau qu'elle saisit avec appréhension. Graves, lui, croqua une énorme bouchée dès qu'il eût attrapé sa propre part. Il la gardait contre elle tout en prenant son goûter de bonne heure. Déposant de temps à autre des baisers sur sa joue, sa nuque, sa clavicule, il zieuta aussi à répétition la fenêtre menant à l'allée de leur demeure. Graves cherchait à se changer les idées, l'image de sa fille si jolie et apprêtée pour un autre homme, le hantant toujours autant. La présence de sa femme l'aidait. Il la sentait se coller contre son torse et appeler doucement son nom tel un chant divin.
Lorsque Graves termina de manger, il fit la vaisselle. Rapidement, il nettoya son assiette ainsi que son verre, sous le regard déshabillant de son épouse. Il fit ensuite volte-face dans sa direction et passait son bras autour de son épaule.
« C'était délicieux. » commenta-t-il en déposant un baiser sur sa tempe.
« C'était un peu trop sucré, non ? »
Le soldat secoua la tête.
« Jamais. »
Elle sourit en réponse.
Le couple quitta rapidement la cuisine pour retourner dans le salon. Graves éteignit sa console pour remettre la télévision dans son état originel, pendant ce temps, sa femme prit place à ses côtés. Elle se recroquevillait dans un plaid, rapidement rejoint par leur golden retriever et finalement son mari. Graves passait son bras autour de sa nuque et enclencha un site de Streaming au hasard.
« Tu lui as dit quelle heure ? » il demanda.
Sa femme ne quittait pas l'écran plat du regard.
« Dix neuf heure. Pourquoi ? »
Graves embrassa le coin de ses lèvres tout en démarrant un film. Il se mettait à l'aise, enlaçant la femme de sa vie, jetant à la fois aussi un petit coup d'œil à leur chien qui se mettait à l'aise contre le corps de son épouse. Graves raffermit sa prise puis, avec toute l'indifférence du monde, déclara :
« Pour savoir quand charger mon fusil, évidement. »
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claudehenrion · 1 year ago
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Comment sommes-nous tombés si bas ?
La situation dans laquelle se retrouve notre pays après tant et tant de décennies de soumission inexplicable aux pires idées que notre Gauche (pourtant plutôt douée en matière de tératogénèse !) a pu inventer et mettre en application pour notre plus grand malheur, est rien moins que catastrophique, nous le répétons depuis des années. Mais il semble que nous ne soyons plus les seuls à nous en rendre compte, à le crier sur les toits, et... à ne plus le supporter. Il semble aussi que les nuages noirs s'en aillent, même trop lentement... Acceptons-en l'augure...
Cependant, il reste une question à laquelle il faut absolument trouver une réponse, faute de quoi la menace d'une rechute –qui est à éviter ''quoi qu'il en coûte,'' comme dit l'autre—restera suspendue au dessus de nos têtes ad vitam æternam : ''Comment sommes-nous tombés si bas ?''. Car, pour parler familièrement, arriver à être tellement détestés par toute une jeunesse qui est née chez nous, qui a reçu en cadeau ce que nous avons de plus beau, notre nationalité française (qui donne accès à notre pays autrefois rêve du monde entier, le seul—paraît-il-- où même Dieu est heureux --''Glücklich wie Gott in Frankreich''), élevée dans notre langue si belle (et ne parlant pas –ou si peu, ou si mal, j'en atteste-- l'arabe dont ils prétendent se revendiquer), ayant en partage accès à notre Histoire, et croulant littéralement sous les dons gratuits des systèmes sociaux les plus généreux au monde (à en devenir insupportables pour nos finances publiques)... ''il fallait le faire'' !
Pour avancer dans cette recherche, imaginez... ou plutôt : non ! N'imaginez rien du tout, mais essayez plutôt de vous mettre (mais sincèrement, ''en jouant le jeu'') dans la peau d'un de ces ''jeunes''. Africain, du nord ou du sud, il est né en France dans plus de 90 % des cas, ou bien il est fraîchement débarqué avec la grande vague submersive en cours. Il est souvent le petit-fils d'un de ces braves ''sidis'' que notre industrie faisait venir sans voir plus loin que le bout de son nez. Vous vous souvenez d'eux ? Solides et bosseurs en semaine, mal fagotés et mal logés pour envoyer le plus d'argent possible au pays, on les voyait le dimanche, par petits groupes d'hommes sans femmes, à la terrasse des cafés, où ils tuaient le temps dans un ennui palpable. Le temps venu, ils repartaient ''au bled'' où leur deux ou trois femmes et leur ribambelle d'enfants les attendaient dans un belle (?) maison construite avec l'argent gagné ''fi Faranssa''... dans un circuit économique ''gagnant-- gagnant''.
Mais tout-à-coup, nos vrais hommes politiques ont disparu, remplacés par des hordes d'énarques et de technocrates, politichiens professionnels totalement coupés des réalités, qui ont apporté à tous les non-problèmes qui ne se posaient pas ''pour de vrai'' (mais qu'on faisait croire urgents par des campagnes d'intox'), des non-solutions sorties de leurs cerveaux remodelés pour ne pas tenir compte du réel, mais rompus à fabriquer des discours sans queue ni tête, bourrés de mots dont ils croyaient saisir le sens, mais qui n'étaient (et ne sont toujours) reliés à aucun système de pensée. Le premier de ces ''fouteurs de merde'' --pardon : je n'ai pas trouvé de mots plus exacts-- fut Giscard, avec ses élucubrations soi-disant intelligentes sur le ''regroupement familial'', qui a résolu un problème qui ne se posait pas vraiment en bricolant un système absurde dont les suites néfastes étaient le carré ou le cube de la complexité de l'ancienne pratique --qui marchait, au fond, pas si mal que ça, depuis les origines de l'humanité...
A partir de là... le ver était dans le fruit, et la Gauche, toujours à la recherche de quelque idée dystopique, a poussé dans le mauvais sens, loi après loi, discours après discours... pour en arriver à Crépol et à toutes ces affreuses références d'assassinats, d'attentats, de coups de couteau, et de face à face de plus en plus tendu, qui sont notre quotidien... nié contre toute évidence par les nuls qui ont réussi à s'emparer des manettes. Nous avons foncé tête baissée vers des univers de folie, où des politicards impudiques inventaient des tas de faux problèmes (tels... l'écriture inclusive, le changement de sexe des enfants, la redéfinition du mariage, la menace d'une ''extrême droite'' toute en vices et en récupération qui n'existe que dans leurs fantasmes, etc... Il y en a des pages !) pour essayer de nous faire croire qu'ils ''modernisaient le pays'' (l'équation ''modernisme = folie'' n'est pas faite pour me déplaire !)
Toujours vous mettant à la place de ces jeunes qui haïssent tout ce qui n'est pas ''eux'', imaginez que vous ayez été biberonnés dans un étouffoir culturel qui vous a répété, plusieurs fois chaque jour, que les ''blancs'' autour de vous ne vivent bien que parce qu'ils ont pillé vos ancêtres et ''exploité'' les richesses de votre pays d'origine, que ce sont des esclavagistes, des colonialistes aux mains pleines du sang de vos ancêtres, des salopards qui ont volé tout ce qui devrait être à vous... dans un déluge de mensonges devenu un véritable ''culte'' pour la réécriture de l'Histoire et de la vérité... dans un sale discours générateur de haine repris sans cesse (et sans nuance) par les autorités politiques et –soi-disant-- morales de ce pays... comment réagiriez-vous ?
Il ne faut pas chercher ailleurs les causes de la haine du Blanc qui a l'air de se répandre dans notre pays (dans d'autres pays aussi. Mais ils obéissent à d'autres logiques, guère plus brillantes)... En théorie, il suffirait de leur enseigner la vérité pour les faire retomber dans un univers ''normal'', mais ça ne marche pas comme ça : ils sont déformés en profondeur, et je crains que la situation ne mette à se résoudre un temps équivalent à ce qu'il a fallu pour que les mensonges permanents les conduisent à ce point de dinguerie...
Mais peuvent-ils encore entendre que leurs pays n'existaient pas avant nous, que nous les avons fabriqués en gros et en détails, qu'ils nous doivent 100 fois ce que… nous ne leur avons pas volé, puisqu'ils ne l'avaient pas, etc... J'en doute : ils ne sont plus prêts à entendre d'autre vérité que les mensonges qu'on leur a fait avaler, et le fait de leur révéler ''ce qui fut'' n'entraîne pas que cela puisse être entendu et compris ''comme il faut'' : ''Si j'avais la main pleine de vérités, je me garderais bien de l'ouvrir'', disait Fontenelle.... 
L'espoir que les peuples d'Europe commencent à voir clair et se mettent en marche vers des analyses plus conformes à la vérité est certes un premier pas vers le ''moins pire'' sinon vers le mieux. Cela ne va sans doute pas être suffisant pour remettre hors-jeu les énormes mensonges que nos élites coupables ont répandu, pendant tant de temps, soutenues par des médias tout-à-fait indignes.... Nous ne manquerons pas d'occasions de reparler de ce hiatus dramatique... et ce n'est pas une bonne nouvelle.
H-Cl.
PS : Hier, un hasard heureux m'a fait, exceptionnellement, rendre hommage à Gérard Colomb, au moment où il rendait son âme à Dieu (car ce sociliste-de-bon-goût était croyant). Que cet excellent homme repose en paix. Plaise au ciel qu'il ait été écouté : il avait vu juste, seul de toute la Gauche.
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rayondelun3 · 1 year ago
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Cadavre exquis
J'ai vu le sang coaguler J'ai regardé dans les yeux Les yeux dans les yeux Les corps n'étaient plus agités Le Mal des hommes Les maux d'une femme Un jeu d'enfants Une mare de sang Brûlures d'une cigarette sur le lit Des empreintes de pied ensanglantées Le travail une fois terminé Elle rentre au nid l'âme endormie Le cœur endeuillé D'une femme assassin Pour un femme assassinée Du sang sur les mains Le regard dans le vide Des yeux qui ne se fermeront plus Les cadavre ça pue Autant que mes pensées morbides.
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heavenforsims · 1 year ago
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Règle de mon let's play Legacy ou Family Dynamics :
Je joue dans une save personnelle, je souhaite rénové chaque maps tout en avançant dans mon let's play. Je finis mon legacy quand j'ai l'impression d'avoir fait le tour des différents gameplay que je possède dans mon jeu.
Pour un soucis de réalisme, les foyers doivent être joué avec le trait de terrain "vie simple", l'utilisation des codes de triches comme motherlode sont interdit, mais l'utilisation du codes money est possible pour plus facilement retirer de l'argent lors des différents frais effectué au cours de la vie de vos sims.
Chaque sims possède sont histoires, donc ils doivent obligatoirement développé différentes compétences et rencontrer de nouveaux sims.
Aller à l'université est obligatoire si ils veulent un travail qui requiert un diplôme, mais seulement si cela correspond à l'histoire de votre sims et à ses compétences. (je conseil des mods de réduction des cours à l'université)
L'histoire d'un sims peut et doit impacter la génération suivante.(ex: dettes, infertilité, maladie etc)
Il faut au moins deux enfants pour passer à la génération suivante, ils peuvent être cousin, mais au moins deux sims doivent être présent pour que la génération puisse avoir une succession. Tous les sims ne veulent pas ou ne peuvent pas avoir d'enfant biologique et ce n'est pas grave. Vous pouvez utiliser la fonction d'adoption ou de bébé de sciences.
Vous devez suivre les âges automatiques de votre sims, soit long, moyens ou court et si votre sims ou un membre de sa famille vient à mourir vous ne pouvez pas le ressusciter.
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Ensuite les règles de déplacement :
Pour rendre le jeu plus réaliste et pour que nos sims puissent respecter une map réaliste, chaque déplacement doit avoir son moyen de locomotion. Chaque déplacement est inspiré par la map que j'ai partagé dans mon tumblr.
Les villes qu'on peut rejoindre en vélo = gratuit.
Magnolia Promenade, Willow Creek, Newcrest sont une seule et même ville avec plusieurs quartiers, donc vous prenez le tramway ou le vélo pour aller d'une ville à une autre.
Britechester ou plutôt la ville de Gibbs Hill est la ville principale perdu dans la campagne de Henford On Bagley
Les villes qu'on peut rejoindre en voiture = 50 à 100 € pour l'essence.
Evergreen Harbor est une ville minière reculé dont Moonwood Mill (-10€) vivait par son exploitation, lorsque l'attractivité d'Evergreen Harbor fut perdu, Moonwood Mill est devenu une ville au quelle on on ne s'arrête pas en route pour aller à Granite Falls (-20€) pour les vacances.
Del Sol Valley est une ville de la côte, éloigné d'Oasis Springs (-70€) par un bout de désert, cette dernière est difficile d'accès ainsi, on a tendance à l'oublier. Mais on oublie beaucoup plus une autre ville StrangerVille (-90€) dont un nuage d'une couleur étrange recouvre un cratère.
San Myshuno (-70€) est la ville principale qui rejoint de nombreuses villes du nord comme Willow Creek, San Sequoia etc. Pour mieux comprendre ce dotn je parle, je vous invite à regarder ma map.
Copperdale avec Brindleton Bay (-50€)
San Sequoia (-80€) avec Magnolia Promenade...
Les mondes qu'on peut seulement rejoindre par train, avion ou même ... en fusée.
Sulani (-250€)
Mont-Komorebi (-180€)
Batu (-300€)
Forgotten Hollow (-150€)
Glimmerbrook (-200€)
Tortosa (-170€)
Sevaldorada (-230€)
Aussi, si vous devez passé d'un continent à un autre il faudra payer plus chère et suivre une certaine route, par exemple on ne peut pas aller à StrangerVille sans passer par Oasis Springs et on ne peut pas aller à Moonwood Mill sans passer par Evergreen Harbor. Je n'ai pas beaucoup parler de Windenburg dans ce poste, mais je pars du principe qu'on peut y accéder seulement en voiture.
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