Tumgik
#super combiné
sh0esuke · 4 months
Text
" Wicked Obsession "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Jason Todd / Red Hood
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Son visage me hantait nuit et jour, et en vue de la force avec laquelle il occupait mes pensées, j'étais persuadée que ça allait causer ma perte.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : tentative d'enlèvement.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟕,𝟓𝟓𝟒.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Victor Zsasz.. Ça n'était pas rare que l'on entende parler de lui. Il était plutôt connu, non pas parce que c'était un criminel incarcéré à Arkham, mais plutôt parce qu'il était si particulier, si tordu, que parfois la simple énonciation de son prénom suffisait à nous faire oublier l'existence de bien pire criminels. Il avait récemment fait parler de lui après une énième évasion ⸺d'autres détenus tels que Poison Ivy et Double Face aussi, mais c'était la sienne qui avait retenu mon attention. Je n'avais pas pu résister. Quelques jours plus tard, je m'étais penchée sur son cas. Les psychopathes n'étaient habituellement pas ma came, mais après avoir vu une photo de lui sur les chaînes de télévision de Gotham, son visage m'avait hanté jusque dans mes songes. J'avais fini par céder, rongée par la curiosité; j'avais commencé à faire des recherches sur lui.
Victor Zsasz n'était ni créature ni monstre, c'était un humain comme moi ou l'étudiant assis à l'opposé de la pièce. Il était différent du Joker ou de Solomon Grundy. Il n'avait même rien à envier à Mister Pig. Ni clown, ni mutant, ni défiguré par de l'acide, il avait une couleur de peau claire et hormis un manque de pilosité sur l'entièreté de son corps, il paraissait banal. C'était ce que j'avais pensé au début.
Plus j'avais recherché des articles à son propos et puis je m'étais enfoncée dans ce puits sans fond.
Il apparaissait toujours de manière similaire : le corps à moitié nu, ou vêtu de son uniforme d'Arkham. Ses paupières ne se fermaient jamais. Il avait toujours les yeux grand ouverts, lui conférant l'apparence d'un véritable malade mental. C'était dérangeant. Il fixait les caméras d'une intensité saisissante, comme si il voyait au travers, comme si il regardait directement son public dans les yeux. La première fois que nos regards s'étaient 'croisés' j'avais finie bouche bée. Cependant, la chose qui ressortait le plus à mes yeux, était le nombre de cicatrices qui parsemaient son corps.
Je ne savais pas jusqu'où elles s'en allaient, mais selon Victor Zsasz lui-même, il comptait à l'aide de ses marques le nombre de victimes dont il avait ôté la vie. Ses cicatrices se composaient de quatre traits puis d'un cinquième les barrant à la verticale.
Sa peau en était recouverte.
Du torse, des bras, jusqu'au crâne.
Partout, il en avait partout.
Depuis son énième incarcération, j'avais ressenti le besoin ardent de me renseigner. Comment un tel monstre pouvait-il vivre à Gotham ? Comment procédait-il ? Et pourquoi diable Batman le laissait-il vivre ici au lieu de l'envoyer croupir six pieds sous terre ? C'était de la pure folie !
Je ne ressentais aucune once d'admiration, cette obsession était plutôt le résultat de ma peur et curiosité combinée. Il n'était pas impossible que nos chemins se croisent à l'avenir ⸺les vilains et civils c'était une grande histoire d'amour dans notre ville⸺ et.. je n'en savais rien. Je voulais juste savoir à quoi j'avais à faire.
Je savais que si je croisais la route du Joker, il me suffirait de me faire petite ⸺trop pris par l'idée d'attirer l'attention de Batman il s'en irait⸺ ainsi je pourrais me mettre à courir aussi vite que possible. Si je croisais Poison Ivy il me suffirait de lui confesser que j'avais des orchidées à la maison et que j'en prenais très grand soin ⸺mensonge de moitié : elles étaient en plastique, pour Double Face ne surtout pas lui adresser la parole, ainsi de suite. Mais Victor Zsasz, alors..? Me traquerait-il ? Où m'emmènerait-il ? C'était terrifiant !
Ce fut ce qui me retint ici.
Il avait été quatorze heure et demie lorsque je m'étais installée à ma bibliothèque universitaire. J'avais ouvert mon ordinateur, branché mon casque pour écouter un peu de musique puis fatalement, je m'étais mise à faire mes devoirs. J'avais rattrapé quelques cours, corrigé des feuilles volantes dont j'avais oublié le rôle, stabiloté des éléments essentiels comportant dates et définitions, ainsi de suite. Puis, lorsque l'ennui avait frappé à ma porte, mes pensées s'étaient faites curieuses. À ce moment là, j'avais été presque avachie contre la paume de ma main, des morceaux de papiers et des crayons éparpillés partout sur la grande table rectangulaire.
J'avais recommencé mes recherches sur Victor Zsasz.
Une vingtaine de fenêtres ouvertes sur mon site de recherche et plus d'une dizaine d'interviews visionnées plus tard, je n'avais toujours pas remarqué que le ciel était à présent d'un noir opaque.
Mes cours étaient recouverts de notes; des questions, des réflexions et surtout informations à son propos. Tout ce qui aurait pu m'en apprendre plus sur ce psychopathe. J'en avais un peu partout, mais principalement dans mon esprit. Ce qui y restait imprimé en grand était surtout son regard. Il continuait de me poursuivre. Je ne pouvais pas lui échapper même en restant éveillée et, à vrai dire, ça n'était pas en regardant des reportages sur lui ou en le voyant se faire arrêter sur vidéo que cela allait m'aider... J'avais besoin de le fuir.
Cette réflexion m'ouvrit les yeux.
Immédiatement, je fermai mon ordinateur, je laissai l'écran s'éteindre, soudain frappée par l'envie de bailler. Je me laissai aller, rangeant au même moment mes affaires. Je me dépêchais.
Je ne le remarquais qu'en cet instant ; il était terriblement tard. Presque vingt et une heure... Dans d'autres ville ce détail serait paru futile mais pas ici, pas à Gotham. Mes yeux s'étaient écarquillés dès l'instant où je m'en étais rendue compte. Juste après, j'avais senti mon portable vibrer sur la table.
Je m'arrêtai dans ma tâche pour m'en saisir.
« Tu rentres ? » m'avait-on écrit.
C'était Jason. La sécheresse présente dans son message ne me choqua pas. Je lui répondis de manière similaire.
« Oui. »
« T'es à la maison ? » insistai-je.
« Ouais. »
« D'accord. »
Trois petits points se mirent à tressaillir de son côté, il tapait sa réponse. Je restais assise sur le bord de la chaise, mes coudes posés sur la table avec mon portable en mains. Je dévisageai l'écran avec attention. Ravie n'aurait pas été le mot adapté pour qualifier ce que je ressentais, je n'étais pas ravie de parler avec lui, je n'étais pas ravie de lui rendre des comptes, pour autant, je n'étais pas ravie d'être fâchée contre lui.
Pas un seul instant l'idée d'éteindre mon portable ne me passa par la tête. J'attendis qu'il me parle. Même si ça avait pris plus longtemps que prévu, j'avais patienté calmement en m'étant occupée avec nos précédents messages.
« Je viens te chercher ? »
Me mordant l'intérieur de la joue, j'hésitai un moment. Je tapai, finalement :
« Je me débrouille. »
Habituellement j'aurais accepté. Ça n'était pas rare qu'il se charge de me raccompagner, surtout en vue d'où nous habitions. Jason venait souvent me chercher en moto, il nous faisait faire le tour de la ville, acheter de quoi manger dans un petit restaurant familial, puis manger dans un parc ou à la maison. Sauf que là, j'étais dans un tel esprit de contradiction que la simple idée d'accepter me semblait folle. À mes yeux, ça signifiait que je m'excusais, je le refusais, c'était purement inconcevable.
J'étais consciente que je jouais à un jeu dangereux, aveuglée par ma rancœur, je n'en fis rien.
Abandonnant mon portable et commençant à ranger mes affaires, j'ignorai le vacarme que cela provoquait. Mes feuilles se froissèrent, mon casque se tordit dans mon sac et mon ordinateur se cogna contre le fessier de ma chaise dans sa chute ⸺puisque je m'étais levée entre temps. Il ne restait pas grand chose à faire après ça. Peut-être vérifier que je n'avais rien oublié et enfiler ma veste en cuir. L'ambiance de la bibliothèque était agréable, rester ici quelques minutes de plus ne m'aurait pas déplu. Je n'étais pas particulièrement charmée par ce qui allait suivre. Presser le pas dans la rue en pleine nuit et vérifier chaque coin de rue n'était pas mon passe-temps favoris.. Je me réconfortais avec la promesse de faire plus attention la prochaine fois, et aussi avec la pensée que dans quelques heures j'aurais enfin rejoint mon lit.
Ma carte d'étudiante m'accompagnait dans ma sortie, comme d'habitude; je l'avais utilisé sur la petite porte électronique. Celle-ci s'ouvrit sans mal, j'en profitai pour saluer les employés ⸺une jeune femme et un vieux monsieur⸺ avant de quitter les lieux. Je la rangeai dans ma poche et commençai à marcher en direction de chez moi.
Il y avait un centre commercial pas très loin, il devait être fermé depuis quelques minutes en vue de l'heure. De même pour les boutiques qui se trouvaient aux alentours de la bibliothèque universitaire. L'endroit était vachement désert. Hormis les lampadaires qui éclairaient mon chemin, je ne vis rien d'intéressant.
Il n'y avait pas un chat.
Malgré tout, je ne lui fis pas confiance. Ce calme plat pouvait bien me tourner autour et me susurrer des mots doux au creux de l'oreille, je m'en fichais éperdument. D'une vitesse alarmante, je marchais. Mon sac au plus près de moi, mon portable dans ma main et dans l'autre un taser, je restais sur mes gardes. Je ne l'écoutais pas, je ne m'attardais pas ici, au beau milieu de la nuit, quitte à le laisser détourner mon attention.
Mon objectif restait le même : retourner à la maison.
Sur ma route, mes pensées se mirent à divaguer, rapidement, je me mis à songer à Jason. Enfermé à la maison, il devait être fou d'inquiétude. Sachant que ce que je faisais était le sujet de notre dispute, je ne pouvais pas m'empêcher de culpabiliser. On ne se disputait pas souvent, presque jamais à vrai dire. Nous étions constamment sur la même longueur d'ondes. Mais lorsqu'il s'agissait de choses qui lui déplaisaient, Jason avait tendance à rapidement perdre son calme.
Notre confrontation remontait à une semaine, néanmoins sa fraîcheur restait indemne. C'était presque comme si nous nous étions disputés hier, voire ce matin même.
À cette pensée, je soufflai.
C'était ridicule. Non. Il était ridicule.
N'étant pas d'humeur à revivre notre altercation, je pris la décision de me concentrer sur mon trajet. J'avais retrouvé un trottoir avec sur sa droite une route. Ici j'étais plus dans un quartier résidentiel, mon université n'était plus qu'un lointain souvenir. Je jetai un coup d'œil au ciel recouvert d'étoiles, puis les buildings sur les côtés de la route. J'admirais leur structure, couleurs et les silhouettes de leur habitants lorsque j'apercevais des fenêtres illuminées de silhouettes animées. Le temps de quelques minutes, j'étais distraite, je ne pensais plus à rien.
Puis, je sentis quelqu'un m'approcher par derrière. Ça avait été soudain.
J'avais senti un frisson remonter mon échine et des bruits de pas s'intensifier. J'avais immédiatement tourné la tête, pas par panique mais plus par réflexe. J'avais resserré ma prise sur mon taser. Rien ne m'apparut, seule une ombre à quelques mètres de moi, se faufilant à l'intérieur d'une ruelle m'alarma. Ma respiration s'accélérait.
Je n'avais pas rêvé, quelqu'un me suivait.
Les mots de Jason me revinrent en tête, le nombre de fois où il m'avait promettre de faire attention, de ne jamais partir de quelque part sans le prévenir lorsqu'il faisait nuit.. Ça n'était pas la première fois que je risquais ma vie dans le noir mais ça restait toujours aussi terrifiant. J'en venais à me demander si ça avait un rapport avec mes recherches sur Victor Zsasz ⸺un agresseur habituellement ne cherchait pas à se cacher : il avait plutôt tendance à marcher derrière sa victime histoire de jouer au chasseur et à la proie⸺ Est-ce que.. Est-ce que j'étais visée..?
Non, c'était inconcevable. C'était idiot.
Je n'étais qu'une étudiante banale. Certes, je sortais avec le fils de Bruce Wayne, mais ça n'était pas l'information la plus partagée auprès des médias de Gotham. Ça n'était qu'un pur hasard, voilà tout. Il me suffirait de marcher plus vite que lui, voire de l'attaquer si il venait à trop s'approcher.
Une fois retournée, je commençai à foncer direction chez moi. J'ignorai le bruit de pas qui persistait à me suivre, pareil pour l'impression d'être épiée de haut en bas. Je me dépêchais autant que possible, mon sac encré dans ma peau et mon portable broyé contre ma paume de main. J'étais tant paniquée, l'idée d'appeler Jason à l'aide ne me traversa pas l'esprit. J'étais plus concentrée sur l'objectif de m'en sortir, je n'étais pas persuadée qu'en passant un coup de fil j'allais mourir, c'était juste que je n'y pensais pas. Mon portable n'avait aucune fonction sur le moment, outre celle de support émotionnel. Je tapai des pieds en marchant. Il avait dû comprendre que je l'avais repéré car désormais il ne se cachait plus, je le sentais non seulement plus proche mais je l'entendais aussi. Je n'osais pas considérer depuis combien de temps il m'avait suivie. La librairie universitaire ? Le quartier résidentiel ?
Je clignai des yeux d'un geste alarmé, au même moment, il se saisit de mon bras.
Mon corps fut emporté contre mon gré, ça avait été aussi violent que je l'avais imaginé. Aucune once de délicatesse, j'avais été tirée sur le côté contre une surface horriblement dure et la prise exercée sur mon bras forçait un grognement hors de mes lèvres.
Ce à quoi je ne m'étais pas attendue, en revanche, fut de sentir mes pieds se décoller du sol, enfin, je m'étais attendue à être plaquée contre un mur, mais pas à sentir le vent me frapper en plein visage et à avoir soudain froid. Mes paupières restèrent gluées sur elles-mêmes; ça ne pouvait être qu'un mauvais rêve. J'allais sûrement me réveiller dans les bras de Jason et tout irait mieux. Je l'imaginais déjà me réconforter et accompagner mon matin d'un délicieux petit-déjeuner.
C'était⸺
« Eh, eh, ça va ? »
Je rouvris les yeux.
« Tu m'entends ? Comment tu te sens ? »
La voix était tendre, robotique certes, mais d'une délicatesse perturbante. Sachant que j'étais sur le point de me faire attaquer, ça n'était pas vraiment le genre de ton auquel je m'étais attendue.. Toutefois, je comprenais rapidement la situation en ouvrant les yeux. Tout fit immédiatement sens.
« R⸺Red Hood ? »
Abasourdie, je m'accrochai à ses épaules, mon portable et taser en tombèrent par terre. Je regardai autour de nous. Il.. Je⸺ C'était plus fou que prévu.
J'avais été sauvé par un vigilante ? Moi ?
« On dirait que je suis arrivé à temps. » dit-il.
Nous étions sur le balcon d'un immeuble, pas très haut. Je n'avais aucune idée de comment il avait fait ça, la seule chose dont j'étais certaine était que le danger avait été écarté, je ne voyais plus l'homme. Il venait de me sauver. Cela suffit à faire s'emballer mon cœur.
« Merci, oh mon Dieu, merci infiniment ! »
Je le pris dans mes bras avant de me séparer de lui.
« J'avais vraiment pas envie de courir pour ma vie, vous m'avez sauvée. Vous êtes un héros ! » m'exclamai-je.
« C'était trois fois rien, t'en fais pas. »
S'abaissant, il récupéra mes affaires et me les tendit. L'écran de mon portable s'allumait au même moment. Je récupérai le tout et en profitai pour encore le remercier. Ce genre de sauvetage était une routine pour un héros comme lui, il le faisait matin et soir c'était certain, donc le remercier ne signifiait sûrement rien à ses yeux, ça devait même lui paraître un peu bête, mais j'étais incapable de me retenir. Je lui étais terriblement reconnaissance. Qui sait ce qui aurait pu m'arriver...
« C'est dangereux de traîner ici la nuit, tu le sais, non ? »
« Mhh, désolée. »
Il arqua un sourcil.
« Qu'est-ce que tu faisais ? »
« Je travaillais à la bibliothèque, j'avais des cours à rattraper et.. »
Je zieutai nerveusement mon portable. Cliquant sur un des boutons de sa droite, il se ralluma et me dévoila la photo de Jason que j'avais mise en fond d'écran ainsi que l'heure tardive. La simple vue de son sourire me réchauffa le cœur. Je relevai ensuite la tête, embarrassée. Red Hood avait dû le voir. Il ne fit aucun commentaire dessus, tant mieux.
« Pardon, je voulais vraiment pas vous importuner. C'est idiot. »
« Si j'étais pas arrivé Dieu sait ce qui aurait pu se passer. » il acquiesça. « Tu devrais pas sortir à une telle heure, ton copain te l'a jamais dit ? »
J'esquissai un rictus.
« Vous parlez comme lui.. »
Red Hood me tapota l'épaule. Toutefois, à m'y méprendre, cela ressembla plus à une caresse.
« Alors il serait peut-être temps de l'écouter. Gotham c'est pas vraiment l'endroit rêver pour se balader tard, surtout quand on est une si jolie fille. »
« Mhh, mhh, je m'en souviendrai. »
Je rangeai rapidement mes affaires dans les poches avant de mon sac et jetai un coup d'œil sur la vue que nous avions d'ici. Cela ne tarda pas à me mettre mal à l'aise. Après tout, ce balcon appartenait à quelqu'un.. C'était illégal, non ? Je ne me sentais pas très confortable à l'idée de m'attarder ici, surtout que, après un tel évènement, j'avais dix fois plus envie de rentrer chez moi. La présence d'un héros était toujours rassurante, toutefois rien n'égalait le confort de mon lit.
« Dites, euhm.. ça vous dérange de m'aider à descendre ? Il faut vraiment que je rentre. »
Je me grattai nerveusement la joue.
« Bien sûr. » répliqua Red Hood. « Tu permets que je te raccompagne ? J'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose en cours de route. » il renchérit.
« Si ça vous dérange pas, c'est gentil.  » souris-je.
Notre proximité ne me fut pas aussi désagréable que prévue. À le sentir passer ses bras derrière mon corps afin de me mettre en position de jeune mariée, me forçant au passage à enrouler mes bras autour de sa nuque, tout cela me sembla étrangement familier. Ça me rappelait Jason, tout simplement. Mais.. ce n'était pas que la position. C'était la manière avec laquelle Red Hood s'assurait que mon sac tienne contre moi, la manière dont il me regardait avant de se jeter dans le vide, un peu comme si.. comme si il m'avait déjà serrée dans ses bras. Était-ce parce qu'il avait l'habitude de sauver des demoiselles en détresse ? Sûrement. Toutefois, le fait que nos corps réagissent aussi bien l'un auprès de l'autre me laissait perplexe.
Je n'avais pas l'habitude de sauter dans les bras du premier garçon venu, alors pourquoi ça m'était si naturel maintenant ? Même la forme de son corps, l'épaisseur de ses biceps.. Tout ça m'était étrangement familier. Je ne le connaissais ni d'Adam ni d'Ève, c'était la première fois que je rencontrais Red Hood. L'aisance avec laquelle nous avions discuté et nous étions rapprochés laissa un goût âcre dans ma bouche. Je ne comprenais pas.
Mes yeux ne quittèrent pas son masque, pas jusqu'à ce qu'il atterrisse sur le trottoir. Red Hood m'aida à me redresser, je posai mes pieds chaussés de mocassins au sol et rapportai immédiatement mon sac à mon épaule. Quant à lui, il scannait les alentours ⸺j'imaginais qu'il était à la recherche du mystérieux inconnu.
« Vous savez.. Vous me rappelez mon copain. » avouai-je.
« Mhh ? »
Red Hood baissa la tête dans ma direction, même avec son masque recouvrant ses yeux je le sentis me dévisager.
« Il s'appelle Jason. »
« Jason ? Chic prénom. » il répéta.
Sa simple évocation suffit à me rendre embarrassée. J'apportai mes mains derrière mon dos.
« N'est-ce pas ? »
« Il sait que t'es toute seule dehors à une telle heure ton Jason ? Ça me paraît pas responsable. »
Je secouai la tête.
« C'est ma faute. »
Sans m'interrompre, Red Hood posa sa main dans le bas de mon dos. L'aisance avec laquelle il avait agi ne m'avait pas surprise au départ, encore une fois, ça m'avait semblé naturel. La manière dont il s'était approché, m'avait frôlée puis guidée dans une ruelle parut presque habituelle, pour nous, ou son métier en tant que héros ? Toutefois, j'avais rapidement repris mes esprits ⸺comment pouvait-il me toucher aussi intimement alors qu'il me savait prise ?⸺ et lui avais jeté un petit coup d'œil sévère. Le vigilante se retira sans attendre. C'était bien mieux comme ça, il était évident que quelque chose d'étrange s'était produit entre nous, mais j'avais quelqu'un. J'aimais Jason. Ça n'était pas parce que ce Red Hood m'avait sauvée que je me devais de le remercier de cette manière.
Peut-être que je m'emballais, je tirais une conclusion très rapide, je préférais tout de même mettre les choses au clair. Pas de main sur mon corps.
« Vous vous êtes disputés ? C'est pour ça que tu es sortie travailler ce soir ? »
« Ah ! Vous faites dans la thérapie maintenant les héros ? » le questionnai-je dans un rire.
« Pas spécialement. » il sourit. « C'est juste que tu dois avoir une bonne raison pour t'être mise en danger ce soir. »
La ruelle était assez étroite, nous la traversâmes sans encombre avant de voir d'autres trottoirs et une route les coupant. Sur ma gauche, j'aperçus une moto. Red Hood me guida vers elle.
« C'est débile.. »
Extirpant un casque sous le siège il me le tendit. Je l'enfilai tout en déblatérant mes problèmes à ce parfait inconnu.
« Dites, vous vous êtes déjà battus contre Victor Zsasz ? »
« Jamais. »
« Batman l'a fait une tonne de fois, non ? »
« Batman... Batman fait ce qu'il peut pour garder ces cinglés sous verrous ouais. En revanche, je vois pas le rapport entre un psychopathe et une petite ��tudiante comme toi. »
« Moi ? Oh rien ! » je m'exclamai. « C'est juste que je l'ai vu pour la première fois y'a quelques semaines, bien sûr j'avais entendu parler de lui, mais c'est comme Double Face, le Chapelier Fou, à un moment donné on arrête d'y penser et on laisse Nightwing ou Batman s'en charger. Ou vous, bien sûr. »
Red Hood acquiesça. De ce simple geste, il m'incitait à poursuivre, ce que je fis sans hésitation.
« Il m'a fait peur. »
« Peur ? »
« Je le regardais à travers un écran.. pourtant j'ai eu cette impression que c'était lui qui me voyait. »
Nerveusement, je me mis à triturer mes doigts, c'était un peu humiliant à confesser. Tous les vilains à Gotham faisaient peur, il n'y avait aucune honte à l'avouer, qu'ils soient gros, fins, petits, grands, ils avaient tous une sale allure qui faisaient faire des cauchemars même aux plus grands. Surtout le Joker. Mais l'avouer à quelqu'un qui combattait ces choses du matin au soir c'était une sacrée expérience.. À l'instar d'avoir dit que j'avais fait pipi au lit. J'avouais que moi, une jeune adulte, j'étais terrifiée par des malades mentaux. C'était bizarre, non ? Je n'en savais rien... C'était juste ce que je ressentais.
Face au silence de Red Hood, je conclus donc.
« Je n'en ai parlé à personne. Ni à Jason, ni à mes amis, c'est juste trop étrange. » dis-je. « Mais cette impression qu'il me connaissait et qu'il me suivait ne me lâchait pas. Je sais que le Joker est plus fou que lui mais jusqu'à maintenant je n'avais jamais croisé un tel regard. »
« Tu ne te sens pas en sécurité ? »
« Mhh ? »
« Chez toi. »
« Si je me sens menacée ? »
Il fit oui.
« Non ! Absolument pas. Vous connaissez pas mon copain, il fait au moins dix fois votre taille, c'est un vrai colosse ! » plaisantai-je.
« Un colosse, hein ? »
« Je sais que je risque rien tant qu'il est là, même si on est fâchés. » j'affirmai. « Ça n'était qu'une sensation, un truc que j'arrive toujours pas à contrôler. Je me suis dis que si je me renseignais sur lui, que je m'habituais à son visage ça m'aiderait. »
« Et ça a fonctionné ? »
J'haussai les épaules de manière évasive.
« Pas vraiment.. »
« Je parie que tu lui en as pas parlé. »
« De ? »
« De tout ça, à ton copain. »
Je lui jetai un sourire anxieux.
« Pour dire quoi ? Je vous l'ai expliqué, c'est trop étrange.. Je vais pas lui dire que le regard d'un psychopathe m'obsède, il est trop mignon pour que je l'embête avec un truc aussi idiot ! »
Red Hood se gratta la nuque. Je l'entendais peu après se racler la gorge. Il me fit rapidement signe de m'asseoir sur sa moto, je lui obéis.
« Te bile pas, je suis certain que ça va s'arranger. Ton Jason a l'air d'être un chic type vu comment tu parles de lui. »
Il me rejoignit, je passai par pur automatisme mes bras autour de sa taille, je m'accrochai à lui, le laissant faire démarrer sa moto et retirer la cale. Ma joue se colla à son dos, mes yeux se fermèrent.
Puis, dans un murmur je lui répondis :
« C'est le meilleur. »
Le guider jusqu'à chez moi fut plus facile que prévu, il n'y avait personne sur la route et Red Hood roulait relativement vite. Je me permettais de commenter, le guidant à travers les rues de Gotham, je bravais vents et tempêtes pour les pointer du doigt. Red Hood m'écouta attentivement tout le long, il n'allait pas trop vite de manière à ne pas me mettre mal à l'aise, mais je le sentais quand même se dépêcher un peu. À une telle vitesse, je pouvais non seulement me décoller de lui, mais aussi relever la tête. Le ciel ne fut pas la seule chose que je contemplais; il y avait les bâtiments autour de nous, les lampadaires tamisés, les coins d'ombres provenant de nombreuses ruelles et certains passants qui pressaient le pas.
Le trajet ne fut pas très long, je n'habitais pas loin de mon université ⸺habituellement je prenais le bus⸺, nous fûmes donc arrivés sous peu. Je signalai à Red Hood mon immeuble ⸺d'un style new-yorkais⸺ et il se garait juste devant, entre deux grosses voitures noires. Il éteignit le moteur et fit tanguer sa moto.
Il enclencha la cale, je descendis juste après. Tranquillement, je montai sur le trottoir de mon immeuble.
« Encore merci, Red Hood. »
Je m'étais retournée afin de lui parler. Deux doigts contre sa tempe, il me salua.
« Va retrouver ton copain, miss, je suis sûr qu'il se fait un sang d'encre pour toi. » il dit simplement.
« Mhh, vous avez raison. »
Cet au revoir était assez déprimant, mais la nuit ne faisait que débuter, Red Hood devait avoir tant d'autres personnes à sauver.. L'idée de le monopoliser en dépit de la détresse d'autrui me déplus. Je me contentais donc de cette maigre interaction. Son casque entre mes mains, je le lui tendis finalement. Red Hood le récupéra accompagné d'un hochement de tête.
« Je vais vous laisser. Prenez soin de vous. »
« Je te retourne le conseil. » il me taquina.
« C'est promis. » souris-je.
Il me fit un petit signe de la tête désignant mon immeuble, je comprenais sans mal qu'il voulait me voir rentrer avant de s'en aller.
Ne désirant pas lui faire perdre plus de temps, je m'en allai rapidement grimper les escaliers de mon chez moi. C'était déjà gentil de sa part d'attendre.. Mes doigts se tenaient contre la vieille rambarde métallique. Elle tremblait sous ma prise, sans parler de la peinture noire dessus qui s'écaillait. Je tapai ensuite le code d'entrée menant au hall et me frayai un chemin à l'intérieur. J'avais agi par pure habitude. J'en profitai pour jeter un coup d'œil aux boîtes aux lettres, et me retourner, désirant apercevoir Red Hood.
Je le vis de justesse, il avait redémarré sa moto et s'en allait sous mes yeux. Il ne me remarquait pas ⸺il devait penser que je ne m'étais pas retournée⸺. Mon regard restait rivé sur lui. J'attendis qu'il ait entièrement disparu.
Puis, finalement, je me tournai.
Rapprochant la lanière de mon sac sur mon épaule, je poussai celui-ci contre ma hanche. Avec mon ordinateur, mon casque, et le reste de mes affaires dedans, il se faisait lourd; surtout que je ne le portais que d'un côté.. Je le transportais avec moi depuis ce matin, j'étais en train d'atteindre ma limite. J'avais hâte de m'en débarrasser. N'ayant aucun ascenseur disponible, je fus contrainte d'emprunter un second escalier. Heureusement pour moi, je n'habitais qu'au deuxième étage. Guidée par une dernière goutte de volonté, je me mis en route. J'avais déjà la chance d'avoir été déposée ici, je m'estimais heureuse de ne pas avoir eu à prendre les transports ou marcher à pieds de la bibliothèque universitaire jusqu'ici.
Les lumières automatiques m'accompagnèrent dans ma montée. Avec pour seuls bruits, ceux que je faisais en marchant et en respirant. La cage d'escalier était, sans surprise, vide, je n'entendais rien provenant de chez les voisins, rien depuis l'extérieur. Le changement d'ambiance était radical.
Passée la porte d'entrée de mon chez moi, je fus immédiatement accueillie par un profond silence. Mon sac de cours restait contre mon épaule, ma main libre, elle, sur la poignée. Là, bêtement figée sur le palier, j'observai avec curiosité l'intérieur de l'appartement, silencieux au possible et aussi plongé dans l'obscurité, avec comme seule source de lumière les baies vitrées au fond du salon sur la gauche. Pas de lumière dans la cuisine, ni dans le couloir menant aux deux dernières pièces, rien, l'endroit était désert. L'appartement était plongé dans un état de mutisme angoissant, j'en eus presque l'envie de faire demi-tour.
Habituellement, Jason était scotché à son ordinateur auprès des fenêtres, ou alors il regardait la télévision, voire il parfumait toute la maison à l'aide de ses talents culinaires. Habituellement, Jason m'attendait.
Je fermai la porte d'entrée. Faisant mon entrée dans le salon, j'abandonnai mon sac au sol et me séparai de mes souliers. Je me saisis de mes mocassins et cherchai une petite place dans la commode juste à côté, nous n'avions pas une tonne de chaussures mais le meuble restait étroit. Je parvins à les ranger une fois les vieux chaussons de Jason pliés et écrasés. Je fermai ensuite le placard, me retournai et retirai ma veste. Ce fut tranquillement que j'avais commencé à enlever mon surplus de vêtements, j'évitais de faire trop de bruit. Le calme instauré me forçait à faire attention. Il était étrangement réconfortant. Ou alors j'étais peut-être juste épuisée, ça devait aller ensemble, le trajet m'avait davantage fatiguée, mon lit me manquait terriblement.
Je ne tardai pas à faire volte-face, un bruit m'avait surprise. Une porte s'était close.
Une silhouette naquit depuis la pénombre du couloir, une imposante et familière silhouette. Une voix s'éleva au même moment. La sienne.
« ⸺la chercher. Ouais. Merci Bruce. »
Jason raccrocha.
Il était habillé des pieds à la tête, chaussures, manteau ⸺qu'il venait d'enfiler⸺, pantalon, ainsi de suite. Il était prêt à sortir.
Jason et moi avions eu une réaction similaire lorsque nos regards s'étaient croisés. Il s'était figé sur place. Au même moment, ses chaussures avaient grincé contre le parquet près de la table de la salle à manger. Ses yeux étaient grand ouvert.
« Hey. » je soufflai.
Il répondit sans attendre, abandonnant son portable au passage.
« Hey. »
Je marchai jusqu'à lui.
Jason avait l'air plus que préoccupé, il me dévisageait avec inquiétude. Je n'étais honnêtement pas sûre d'être toujours fâchée contre lui, après cette soirée, je ne voulais qu'une chose et c'était rester auprès de lui. Je me fichais des jurons que nous avions pu  échanger je m'en fichais de sa colère, je m'en fichais de la mienne.
Jason me questionnait du regard. Il avança d'un pas afin de me rejoindre.
« J'allais justement venir te⸺ »
Je le coupai, me saisissant de sa main.
Elle était douce, une aura de chaleur en émanait ce qui contrastait avec mes doigts glacés. Jason ne me refusait pas. Je le sentis désespéré, il entrelaçait rapidement ses doigts aux miens, m'empêchant ainsi de m'en aller. Le contact entre son épiderme et le mien fit paniquer mon cœur. Cela faisait combien de jours que nous ne nous étions pas touchés ? J'en avais oublié à quel point il était addictif... Il était tout autour de moi, dans mon regard, dans mon esprit, contre ma peau, auprès de mon cœur. Il en devenait mon oxygène. Son eau de Cologne se fraya un chemin au travers de mes narines jusqu'à repeindre l'intérieur de mes poumons.
Ce fut à l'instar d'un poison, une sorte de potion qui, une fois inhalée, me rendit totalement charmée par lui.
Mes lèvres se plissèrent. Je les forçai à former une fine ligne, le temps de chercher quoi lui dire. Cela me prit un peu de temps. Puis, finalement..
« Je suis désolée. »
Mon cœur s'emballait.
« Je t'aime, j'ai pas envie qu'on reste fâchés. J'aurais dû t'appeler. »
« Tu déconnes ? C'est ma faute à moi. »
Jason apporta sa seconde main derrière ma tête, il me rapprocha de lui pour déposer un baiser contre ma tempe.
« T'es une grande fille, j'avais pas à m'énerver. » dit-il. « Je suis rassuré que tu sois là, je commençais à m'inquiéter. T'es rentrée en bus ? »
« J'ai.. Je⸺ Oui. J'ai pris le bus. »
Loin de moi l'idée de l'inquiéter.
Jason méritait mieux que ça, mieux que d'apprendre que j'étais une immense idiote et que j'avais failli mourir à cause de ma fierté. J'avais compris ma leçon. Alors qu'il me faisait face, que ses beaux yeux bleu pétillant se perdaient dans les miens, que ma main reposait contre la sienne dans une douce enlace au parfum de romance, la simple idée de briser son illusion me broyait le cœur. Il était si doux.. Jason ne méritait pas de payer pour mes bêtises, il méritait que je m'améliore.
Il méritait une meilleure version de moi.
« Vraiment ? » s'étonna-t-il. « Tant mieux. »
« La prochaine fois viens, s'il te plaît. Je préfère rentrer avec toi. »
« Bien sûr. »
Jason retira sa main de mes cheveux, il déposa le dos de ses doigts contre ma joue, qu'il se mit ensuite à tendrement caresser. Jason accompagnait le tout d'un fin sourire.
« Tout ce que tu veux. »
Quant à moi, je passai mon bras libre autour de sa taille et collai ma joue libre à son torse. Le besoin de me rapprocher de lui m'était vital. J'écoutais attentivement les battements de son cœur, le regard perdu dans le vide et ma main toujours accrochée à la sienne. Tout s'était passé si vite, j'avais l'impression que ma rencontre avec Red Hood n'était plus qu'un distant souvenir. Une hallucination, un mirage embrumant le reste de ma mémoire. Surtout, ma proximité avec le vigilante m'avait rappelé à quel point j'aimais Jason. Ça n'était pas la première fois que je ressentais le besoin ardent de le toucher, de me recueillir auprès de lui, mais c'était une chose puissante, un désir contre lequel j'étais désarmée.
Nous restions ainsi.
Ni Jason ni moi ne bougeâmes.
Au cœur de notre appartement, plongés dans la pénombre, il n'y avait que nous deux. Pas un son, pas un geste. Ce fut intime. Nos corps avaient fusionnés le temps de cette étreinte, le temps de nous laisser récupérer. Le temps de nous remémorer les sensations que nous procuraient le simple fait d'être l'un contre l'autre.
J'aimais entendre son cœur battre. Il palpitait contre sa peau d'une vitesse folle, mais je n'étais pas en mesure de le lui reprocher, sachant que le mien battait en symbiose avec le sien. Ses battements s'étaient synchronisés et, bêtement, j'espérais que Jason s'en rende compte. J'espérais qu'au travers de nos mains, de ma joue, n'importe quoi, il saisisse la force de mes sentiments. Il n'était pas seul. Moi aussi je l'aimais à la folie. Je l'admirais tout autant. Je le désirais.
« T'es sûre que tu vas bien ? » murmura Jason. « Tu m'as l'air secouée. » insista-t-il.
Je fis oui de la tête.
Mon bras se resserra sur sa taille.
« Reste avec moi, c'est tout. »
« D'accord, d'accord, je bouge pas. Je suis là je reste là. »
Jason embrassa de nouveau ma tempe. Il chercha à me rassurer, baisant ma peau, caressant le dos de ma main de son pouce, il ne recula devant rien pour m'apaiser. Cela fonctionna à merveille.
Un soupir d'aise m'échappait.
« Est-ce qu'on peut aller se coucher ? Je tiens plus debout. »
« C'est toi qui décide, mon cœur. »
Sa main se sépara de mon visage. Jason replaçait quelques mèches de mes cheveux derrière mon oreille sans me lâcher du regard, je l'observais à mon tour. C'était innocent. La manière dont nos yeux s'adoraient, perdus dans leur contemplation, celle dont nos cœurs battaient à l'unisson, tout me rappelait ce pourquoi j'étais tombée amoureuse de lui.
Derrière sa montagne de muscles, Jason cachait une vie remplie de mystères, des secrets et regrets à n'en plus finir. Jusqu'à présent je n'avais pas été mise dans la confidence. Son père adoptif Bruce Wayne me paraissait complice mais je n'osais pas le questionner, ça n'était pas ma place. Je l'aimais malgré le poids qu'il portait sur ses épaules et même malgré les cicatrices qui tâchaient sa chair. J'avais confiance en lui. Nuit et jour il me rendait heureuse. Depuis que nous avions commencé notre relation, hauts et bas nous avaient testé, mais mon affection pour lui n'avait cessé de grandir. Je l'aimais avec un grand A. Je l'aimais comme on aimait l'univers, comme on aimait la simplicité et la fatalité dans notre mortalité. Je l'aimais comme l'on inspirait, expirait. Je l'adorais.
La main de Jason quittait la mienne, sa seconde s'écartait encore de mon visage. Il se reculait un peu de moi.
« Tu veux pas dîner avant ? »
« Non merci. » répondis-je.
Il arqua un sourcil.
« Tu vas directement au lit, alors ? »
« Je prendrai ma douche demain matin si ça te dérange pas. Je vais tomber sinon. »
« J'ai connu pire. » il me rassura dans un sourire taquin. « Je te ferai un bon petit-déjeuner quand tu te réveilleras, promis. »
« Ça me paraît bien.. »
« J'en suis certain. »
« Merci, Jason. »
Il secoua la tête.
« Me remercie pas, c'est le moins que je puisse faire. Je serais un terrible petit-ami si je prenais pas soin de toi. »
« Mhh, non. »
Ce fut à mon tour de secouer la tête.
« Tu es le meilleur. » j'affirmai. « N'en doute pas. »
Penchée dans sa direction, je me saisis de son visage en coupe. Jason étouffa un rire.
« Si tu le dis je suis forcé de te croire. »
Il me suivit tandis que je le guidai jusqu'à moi.
« Tant mieux, parce que t'as pas le choix. Maintenant embrasse moi. »
« Tout de suite, madame. »
Mes lèvres effleurèrent les siennes puis, dans un geste hâté, elles se rencontrèrent. Je l'embrassais tendrement. Le temps de le retrouver, de le goûter autant que je le pouvais même avec cette cruelle fatigue qui épuisait mes muscles, je me perdis dans la tendresse de notre échange. Je me reculai, histoire de respirer, mais revins aussitôt à la charge pour bécoter de nouveau ses lèvres. Jason fit de même. Il attrapait mes hanches, les yeux clos, il m'embrassait en retour de la même manière. Cela me suffit. Cela nous suffit.
J'embrassai la commissure de ses lèvres, je baisai sa mâchoire.
Mes bisous ne furent pas rapides, ni trop forts d'ailleurs, je bougeai et le chouchoutai avec grand calme. Ce moment que nous partagions n'était pas éternel, il était la preuve de notre affection éphémère l'un pour l'autre, il n'était pas là pour le marquer à vie ou pour nous en faire mal au cœur. Il était là pour exprimer la véracité de nos sentiments ce qui, à mes yeux, était amplement suffisant.
Pas besoin de caresses sensuelles, pas besoin de finir à bout de souffle. Ces légers baisers étaient les porteurs d'un bien plus lourd message.
Après avoir déposé une traînée de baisers sur mon visage, Jason se recula de moi. Il récupéra son portable.
« Tu veux boire un truc avant ? »
« De l'eau, oui. J'ai un peu soif. »
« Je vais te chercher une bouteille, m'attends pas, va dans la chambre. »
« Mhh, d'accord. »
Jason me pinça gentiment la joue en guise de salutation. Il ne tardait pas à entrer dans la cuisine ouverte sur le salon et à s'approcher du frigo. De mon côté, je rejoignis le couloir, direction notre chambre à coucher.
Je ne me sentais pas particulièrement propre, une douche aurait été la bienvenue mais j'étais vraiment fatiguée.. Si j'y allais maintenant, j'allais sûrement m'endormir sous l'eau. Ignorer ma routine du soir juste une fois ne me ferait pas de mal, sachant que je me faisais la promesse de ne pas recommencer. Je n'avais même pas la force d'enfiler un pyjama. Je laissai donc traîner mes vêtements d'aujourd'hui à même le sol ⸺aux pieds du lit⸺ et grimpai sur notre matelas. Je me rapprochai de la tête du lit, me frayai un chemin sous la couette. Mes jambes se mirent immédiatement à frissonner. Elle était glacée, chose étrange. J'avais pensé Jason couché depuis le temps ⸺surtout à cause du manque de lumière lors de mon arrivée⸺ pourtant les draps étaient frigorifiés, un peu comme si il avait laissé la fenêtre ouverte toute la soirée ?
J'apportai ma peluche ⸺reposant sous mon oreiller⸺ contre ma joue et relevai mon portable en direction mon coussin. Je l'y plaquai. Je m'étais allongée de profil me permettant ainsi de pouvoir traîner un peu dessus en attendant que Jason revienne.
Quelques informations concernant Gotham me parvinrent, rien sur Arkham ni Batman pour l'instant. Il y avait des histoires sur le maire, le GCPD et ses effectifs ou même Bruce Wayne et l'énième entreprise dans laquelle il avait investie. Je ne cliquais sur aucun des liens proposés, je me contentais de lire les titres ainsi que les premières lignes les précédant puis je passais au suivant. J'attendais en même temps que mes draps se réchauffent. Je frottai mes chevilles contre le matelas, parfois frappée par une flopée de frissons dont la fraîcheur me fit nombre de fois grincer des dents.
Il faisait tout aussi sombre dans la chambre.
J'étais bien là, emmitouflée sous ma couverture et bientôt réchauffée. J'étais bien loin de mon université ou de mes préoccupations habituelles, celles-ci me semblèrent futiles sur le moment. Sans parler du calme plat qui régnait tout autant ici. J'appréciais entendre les petits bruits du quotidien ⸺télévision, éclats de voix, crépitement de la nourriture sur la poêle, vaisselle, douce, musique⸺, c'étaient des choses futiles mais qui rappelaient à quel point la vie était belle. Toutefois, ce silence aussi était agréable. Il n'était pas seul. Il était réconfortant en quelque sorte.
Il me donnait l'impression d'être seule au monde et de n'avoir rien à craindre.
Finissant de descendre sur ma page internet, je poussai un petit soupir. J'étais sur le point de me redresser. Jason n'était pas revenu depuis plusieurs minutes déjà, ça commençait à me déranger. Je me demandais ce qu'il pouvait bien faire.
Je me stoppai à la vue de Victor Zsasz.
Depuis l'écran de mon portable, un article traitant de son retour à Arkham titilla mon attention. L'article était composé de son titre, d'un début de texte mais aussi d'une photo du criminel. Et sans surprise, il avait de nouveau su m'ébranler. Jusqu'aux os. Je le dévisageai. Ses yeux globuleux me fixèrent en retour, d'un sinistre effarant.
Je cliquai sur la page.
Une seconde photographie apparut, j'ignorais la forme écrite de l'article pour me focaliser dessus : cette fois-ci Batman était dedans. Il tenait Victor Zsasz prêt de lui, menotté, il le remettait au commissaire Gordon. Les deux hommes parlaient, quant à Zsasz, il fixait la caméra. Il me fixait.
« J'ai pas trouvé d'eau fraîche. Désolé j'ai dû oublier d'en re⸺ »
Prise sur le fait, je me redressai.
« Hey. »
Jason fermait la porte derrière lui, dubitatif, il me dévisageait.
« Hey.. » répondit-il. « Qu'est-ce que tu fais ? »
« Rien. »
J'attrapai la bouteille qu'il me tendit, j'en bus une gorgée le temps qu'il se déshabille lui aussi. Ses vêtements rejoignirent les miens au sol. Jason s'était dépêché.
« Il est tard, tu devrais commencer à dormir. »
« Je sais, je t'attendais. » confessai-je.
Il s'assit, étendit son bras dans ma direction et me poussa contre son torse. Le temps de s'allonger confortablement, il m'avait volé ma bouteille et l'avait laissée à choir sur sa table de nuit. Il ne regardait pas exactement où elle atterrissait, il avait juste voulu s'en débarrasser le plus vite possible.
Jason s'assura que nous étions bien couvert, il me pressa contre lui et posa ses lèvres contre les miennes. Il me vola un baiser.
« Repose toi. »
« J'y vais.. » chuchotai-je.
Nos jambes se rejoignaient, les siennes étaient chaudes, j'en profitais pour me coller à lui. Il était chaud des pieds à la tête.
J'étais allongée contre son flanc de mon ventre, ma joue plaquée sur son torse, quant à Jason il avait un bras autour de ma taille et sa main sur ma joue. Il la caressait. Du dos de ses doigts, il me frôlait, puis s'amusait avec les mèches rebelles de mes cheveux. Notre enlace était si étroite que la seule chose que je pouvais respirer était son odeur. Tout ce que je sentais était sa peau contre la mienne. J'étais solidement accrochée à lui, et lui me maintenait fermement en place. C'était habituel pour nous. Jason et moi dormions toujours collés, même si nous venions à nous séparer durant la nuit, ça nous était indispensable de nous endormir en nous touchant. Je ne pouvais pas me reposer sans le savoir proche de moi..
« Eh, t'es sûre que ça va..? »
« Mhh.. »
Jason me frottait le dos de sa main.
« Merci, Jason. » je murmurai.
Il resta muet un instant. J'entendis sa respiration se stopper.
« Pourquoi ? »
« Je sais pas. Merci d'être là. »
Mon portable était depuis longtemps oublié, caché sous mon oreiller, ma peluche pressée contre ma poitrine, j'avais fermé mes yeux.
J'étais bien là, je ne désirais rien de plus. J'en oubliais tout, même mes pires cauchemars.
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luc3 · 1 year
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(ce serait trop long à expliquer)
donc j'ai fait 5h à la grande bibliothèque tout à l'heure sur de la bio-chimie organique fondamentale (je rappelle que j'ai repris des études en lien avec la profession d'infirmière), et c'est marrant la loi de l'attraction (que j'étais donc en train d'étudier) parce qu'à ma droite s'est posé un interne en cardio, qui était donc sur un problème compliqué de cardiologie, et à ma gauche une interne en néphrologie, même combat. après que le premier qui devait salement décuver de sa soirée d'hier (30min couché sur le livre, 10min à écrire, rebolotte 2-3fois jusqu'à sa mort d'inanition je présume) se soit barré, deux gamines de 14ans habillées et parfumées comme avant d'aller en boîte et dont ça devait être la première fois, sont venues se poser pour chchchchchchhcchhcchhhccchhhh-chuchoter à côté de moi. (y a des moments tu te demandes dans quelle mesure la daronne en toi a des droits mais aussi des devoirs.) soupir. j'ai tenu 1h30 de plus quand même malgré tout en apnée. après, sans douter de rien et surtout pas d'elles-mêmes, les gamines me demandent de garder leur sac pendant qu'elles descendent fumer. euh... non. (je leur donne néanmoins une piste indiquant que nous sommes au moins une centaine dans cette immense salle de lecture et que donc ça devrait aller, sinon qu'elles se démerdent n'est ce pas.)
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#unseulbranchementautoriséparprise (je glousse en pensant à ces étudiants très malins qui auront amené leurs multiprises, un jour.)
heureusement j'ai quand même bien avancé en 5h de temps sans pause (sauf une clope) et pu même réfléchir un peu au déroulé de mon équinoxe; - équinoxe dont là célébration s'avère de plus en plus vitale (comme j'ai littéralement l'impression de ne plus avoir de vie du tout.) je vais devoir montrer patte vraiment super blanche et immaculée devant toutes les Super Belles et Très Anciennes Grandes Mémés, à qui je dois une sorte de fière chandelle. ainsi qu'à Eux-Mêmes, sinon ils vont être jaloux.- et de toutes façons je suis vernie des deux côtés alors en gros c'est la moindre des choses. donc, comme j'ai le temps de rien je vais au moins essayer de faire un gâteau pommes-miel, on aura compris que les pommes et le miel combiné ça marche pas mal pour détendre tous les au-delà qui m'entourent. (et heureusement jeudi je suis en distanciel.) (d'ailleurs je sature de plus en plus de voir la mention de Mabon ici et ailleurs, comme si cette roue des saisons avait un quelconque sens dans nos sociétés de développement d'industries (notez le mot industrie, c'est un indice) agro-alimentaires. je veux bien que certains repères soient nécessaires mais le mot équinoxe est tellement beau, poétique, chargé de sens et donc, suffisant.)
bref.
couchée à 7pm levée à 11pm migraine, what else.
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Ram 1500 Limited 2025
Le 21 septembre 2024
Incroyable comment le monde des camionnettes pick-up change! Quand j’étais jeune, un pick-up, c’était un outil de travail bien souvent mû par un anémique six cylindres en ligne avec une boîte de vitesses mécanique à trois vitesses à la colonne et, parfois, au plancher. En passant, ce plancher était, la plupart du temps, recouvert d’une simple carpette en caoutchouc. Pire encore, certains modèles n’avaient même pas de voûte (toile) au plafond…au mieux, un morceau de carton pressé…c’était tout.
Puis sont venus les beaux pick-up des années soixante-dix avec leurs V8 de plus en plus puissants capables de tirer des remorques de plus en plus impressionnantes. Ah oui! Les pick-up sont passés de la cabine à un seul banc recouvert de vinyle à la super cabine à cinq ou six places avec une finition intérieure plus somptueuse que celle des Rolls-Royce du passé!
Aujourd’hui, nos pick-up (pour la plupart à quatre roues motrices sur commande) sont livrables avec un petit moteur à essence (même des quatre cylindres) turbocompressé développant plus de 300 chevaux. Vous souvenez-vous du temps où il fallait un V8 de forte cylindrée pour obtenir ces 300 chevaux pour tirer des remorques qui, de nos jours, nous semblent insignifiantes? Et voilà la configuration électrique qui commence à se pointer le nez!
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Stellantis nous reconduit presque son Ram pour 2025…mais il faut regarder sous le capot! (Photo Éric Descarries)
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Le Ram qui m’a été prêté par Stellantis Canada avait, en option, le nouveau panneau arrière de caisse ouvrable de façon conventionnelle ou comme des demi-portières.
La semaine dernière, j’ai réussi à mettre la main sur une des premières unités du tout nouveau pick-up Ram de Stellantis (Chrysler). Malgré son allure reconnaissable (c’est un modèle 2024 reconduit avec quelques retouches), ce qu’il cache sous cette belle carrosserie vous surprendra. Au départ, il n’y a plus de V8 Hemi sous le capot! Nooon! Pour le remplacer, on y trouve (si l’on réussit à tout défaire les couvercles de plastique qui le recouvrent!) un nouveau six cylindres en ligne à double arbre à cames en tête et deux turbocompresseurs (du moins dans les versions les plus luxueuses). Je me souviens du temps où avoir un six en ligne sous le capot de sa camionnette…ce n’était pas fort (à moins qu’il s’agisse du maintenant légendaire six de 300 pouces cubes de Ford F-150)! Ah oui! Les pouces cubes. Les pouces cubes, c’était comme les « horsepower de taverne ». Plus ton véhicule en avait, plus il se voulait puissant. Du moins en théorie (demandez le à des anciens proprios de Chevrolet Silverado SS à moteur 454…gros mais timide!).
Dans le cas du Ram dont il est question ici, le « petit » six ne fait que 3,0 litres donc…183,3 pouces cubes! Mais vu sa technologie toute nouvelle incluant les doubles arbres à cames en tête, les deux turbos, l’injection électronique et l’allumage géré par ordinateur, il peut développer, pour le moment, 420 chevaux et 540 li-pi ou en version High Output, 469 chevaux et 521 li-pi de couple! Et, sur papier, il devrait consommer beaucoup moins de carburant et surtout polluer moins. (La version de base a toujours le vénérable et maintenant légendaire V6 Pentastar hybride léger mais on attend la nouvelle version hybride à venir!). À titre de comparaison, les Hemi de 5,7 litres « ne » faisaient que 395 chevaux et 410 li-pi de couple!
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Mon ami et constructeur automobile Michel Pigeon a bien essayé, tout comme moi, d’avoir une image très nette du moteur…mais il est vraiment bien caché sous un amas de couvercles, boyaux et tuyaux. (Photo Éric Descarries)
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Surprise, nous avons découvert cette pièce (indéfinissable) qui pendait au bout de sa connexion sous le capot..! Pas même boulonné! (Photo Éric Descarries)
La boîte de vitesses qui vient avec cette camionnette est une automatique à huit rapports et elle est combinée à un système de motricité aux quatre roues qui peut être contrôlé manuellement ou automatiquement si le conducteur choisit cette fonction particulière (les commandes sont rotatives). Toutefois, il faut spécifier que la suspension, surtout celle d’arrière, est différente de celle des autres pick-up américains (sauf le Tundra) qui ont des lames traditionnelles. L’option pneumatique est livrable sur toutes les versions sauf le Tradesman de base. Le freinage est à disques alors que la direction avec assistance électrique est à crémaillère.
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Le tableau de bord du Ram impressionne surtout par son immense ordinateur en son centre. (Photo Éric Descarries)
Évidemment, l’intérieur de ce Ram Limited était tout simplement somptueux. Sa finition était digne des voitures les plus luxueuses sur le marché. Son tableau de bord avec instrumentation électronique était impressionnant mais ce que l’on remarquait le plus, c’était l’énorme ordinateur appuyé debout au centre de la planche de bord. Le système de navigation (et autres ) UConnect y a été amélioré mais il demande plus de temps d’étude pour le maîtriser. Toutefois, il faut mentionner le son remarquable de la radio avec sonorisation Harmon Kardon de 900 watts et 19 haut-parleurs!
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Le compartiment arrière de l’habitacle est tout simplement caverneux. Mais il est aussi confortable surtout pour de longs voyages. (Photo Éric Descarries)
Ce très volumineux intérieur peut accepter cinq personnes à son bord grâce aux sièges baquet très confortables d’avant et la grande banquette arrière dont l’espace de débattement pour les jambes est remarquable. Quoique la caisse de 5,7 pieds peut vous sembler petite, sachez qu’en rabattant le panneau arrière, on peut y basculer la barrière optionnelle qui en rallonge la capacité de charge. Mon Ram d’essai était équipé de ce panneau arrière qui peut aussi s’ouvrir en deux portières (asymétriques) qui facilitent le chargement de petits objets. Les encoches dans le pare-chocs en facilitent aussi l’accès.
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Pas une mauvaise idée que ce panneau arrière ouvrable en demi-portières. (Photo Éric Descarries)
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Et si vous utilisez ce même panneau de façon conventionnelle, vous pouvez allonger la longueur de la caisse grâce à la barrière qui se déplie. (Photo Éric Descarries)
Sur la route
Il faut dire que les ingénieurs de Ram (Stellantis) ont effectué tout un travail en révisant le Ram 2025 incluant le développement du six cylindres (qui, en passant, se surnomme Hurricane). Ce moteur est tout simplement convaincant…plus besoin du Hemi! Ses accélérations sont étonnantes. Rejoindre de cap des 100 km/h demande moins de six secondes…Hey! C’est d’un pick-up dont il est question ici. Cependant, en vitesse de croisière, ce Ram est tout simplement doux et silencieux. Besoin de dépasser? Pas besoin du Hemi ici non plus! Et, malgré que ce soit une camionnette, la direction en est stable et précise sur autoroute. En ville, il faut surtout tenir compte des dimensions « respectables » du véhicule aux stationnements ou dans les rues rendues de plus en plus étroites de Montréal (à cause des multiples chantiers de construction et des voies réservées à tout…sauf des autos!).
Je n’ai pas pu « tester » les fonctions hors-route lors de cet essai ni celle de la conduite autonome ou encore celle de marche arrière avec une remorque mais je suis persuadé que Stellantis mettra plusieurs autres versions de cette camionnette sur son parc de véhicule au cours des prochains mois. Je saurai me reprendre. Par « autres versions », je veux dire la RHO remplaçante du TRX et surtout les versions hybrides branchables et électriques à venir.
Qu’importe, j’ai apprécié mon premier contact. Seule petite ombre au tableau, la boite automatique hésitait par moments! Incidemment, la capacité de remorquage de ce Ram (le plus puissant de la gamme…pour le moment) n’est que de 11 580 livres (les Ford et GM ont une limite suggérée de 13 000 livres) mais Ram nous promet une capacité de 14 000 livres avec la version hybride branchable à venir.
Quant à la consommation, j’ai obtenu une lecture à la pompe de 14,834 l./100 km alors que l’ordinateur de bord indiquait 14,0 ! Toutefois, si vous voulez exploiter la puissance du six en ligne (ou SST comme le disent les gens de Ram pour Straight Six Turbo ou six en ligne turbo), Ram suggère de le « nourrir » à l’essence Super! (une chance que les prix ont légèrement baissé !).
Maintenant, le prix! Attachez bien votre tuque avec de la broche! Le prix de base de ce Ram 1500 Limited Crew Cab 4 X 4 est de…94 945 $!  Ajoutez-y la peinture à trois couches de 550 $, l’ensemble de remorquage de 1495 $, le groupe utilitaire de la caisse de 1095 $, la toile de la benne de 760 $, le panneau multifonction arrière de 1095 $ et la taxe spéciale pour le climatiseur de 100 $ (en plus du transport et de la préparation de 2195 $ et l’on obtient un prix final de …102 225 $ ! Plus taxes! Ouf!  
OK.  La glace est cassée. Alors, Stellantis, amenez en d’autres des Ram. J’ai hâte de tout comparer!
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dimensionsvelo · 6 months
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Campagnolo Powermeter HPPM, le capteur de puissance du groupe Super Record Wireless
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Mesures fiables et précises, intégration totale au groupe Super Record Wireless, Campagnolo complète son offre avec un capteur de puissance, le Powermeter HPPM. Vendu 2 240 €, le capteur de puissance Campagnolo, dénommé Super Record Powermeter HPPM intègre la gamme transalpine et complète à merveille la dernière transmission route de la marque. Ce pédalier pèse 656 g (contre 585 g pour le Super Record Wireless), avec un Q-Factor de 148 mm. Le vélo ne prend que 100 g une fois ce pédalier monté. Crédit Campagnolo. Avec ses 16 jauges de contrainte placées dans le "spider" du pédalier, il mesure avec précision le couple du pédalage et avec son gyroscope il détermine la vitesse angulaire. Ces données sont combinées et analysées toutes les cinq millisecondes par un algorithme qui calcule la puissance développée par les deux jambes avec une précision de +/- 1%. C'est le concept HPPM pour High Precision Power Measurement (mesure de puissance haute précision). On voit bien le "spider" qui porte les plateaux et sur lequel la manivelle droite repose. Cette dernière ressemble en fait plus à une manivelle gauche qu'au modèle habituel. Crédit Campagnolo. Le capteur de puissance Super Record HPPM de Campagnolo fonctionne entre -20 °C et 60°C, est étanche IP67 et ne nécessite pas d'autocompensation en liaison avec les variations de températures. La puissance maximale est de 4 000 W et la cadence maximale de 250 tours/minute et il se connecte via iOs ou Android. Il n'y a que la manivelle droite qui diffère du pédalier Super Record Wireless. Crédit Campagnolo. La recharge s'effectue avec le même connecteur magnétique que pour les batteries du Super Record Wireless. L'autonomie est de plus d'un mois avec une charge de 4 heures. La nouvelle application My Campy 3.0 permet la calibration du système. L'application permet de calibrer le pédalier mais aussi de visualiser les mesures. Crédit Campagnolo. Le pédalier du capteur de puissance Campagnolo Powermeter HPPM dispose d'un axe en titane Ultra-Torque, de manivelles en carbone (170 mm,172,5 mm et 175 mm) et est proposé avec les combinaison de plateaux 50-34, 48-32 et 45-29. Contact : Campagnolo Read the full article
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maisondesbieres · 7 months
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Nouveautés 25 Février
On va mettre du piquant dans vos assiettes :
@mthell.shop
- J'ai L'Doua 6 Mois
Voici notre sauce piquante fermentée qui rend hommage à la sauce piquante avec laquelle nous avons tous commencé, le Tabasco. Il s’agit d’une recette simple de piments super forts fermentés pendant 6 mois, mélangés à de l’ail, du vinaigre de vin blanc, du vinaigre de cidre de pomme, du sel et un peu de gomme xanthane pour éviter qu’ils ne se séparent.
- Jammin (Version Habanero Orange du Québec)
La chaleur et la vague tropicale te font voyager. C’est là que tu aperçois des ananas, la mangue et le coconut grillé. Tu ajoutes finalement un peu de piquant à ta journée et tu ajoutes du curry et du garam masala. Voyage terminé tu écoutes Bob Marley et tu jammes.
- Les P'Tits Bums (Collab avec La Distillerie de Montréal)
La sauce est faite avec une énorme quantité de cornichon marinés dans un mélange maison combiné avec un gin aux concombres de la Distillerie de Montréal. Fraîche, savoureuse, boisée et assez piquante pour te rentrer dedans comme un p'tit baveux dans un char bleu marin qui ne partage pas le chemin! Vous comprenez c'que vous voulez ou c'qu'y'a dit....
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entomoblog · 8 months
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Une technologie encore à l'étude permettrait de créer un "super pouvoir olfactif" en exploitant la capacité des insectes à sentir les composés organiques volatils (COV), offrant ainsi une vision ch...
See on Scoop.it - EntomoNews
Scentian Bio est une entreprise pionnière dans le domaine de la création d’un « nez d’insecte » synthétique en combinant des récepteurs olfactifs d’insectes avec de l’électronique. Ce « nez d’insecte » se distingue par sa sensibilité incroyable, dépassant de plus de 1 000 fois celle d’un chien de race Beagle. Grâce à une bibliothèque de composés organiques volatils (COV), ce biocapteur peut fournir rapidement des informations sur la composition de n’importe quel...
  Des biocapteurs capables de « sentir » les insectes
Par Lunil - Fév 2, 2024
"Le PDG de Scentian Bio, Jonathan Good, explique que cette technologie permet de créer un « super pouvoir olfactif » en exploitant la capacité des insectes à sentir les COV, offrant ainsi une vision chimique du monde en temps réel. Pour parvenir à reproduire la sensibilité olfactive et gustative des insectes sans utiliser de véritables insectes, l’entreprise a synthétisé les protéines responsables de ces sens et les a connectées à une plateforme de biocapteurs."
(...)
  -------
NDÉ
L'article
  New way of sensing becomes a reality — Scentian Bio, 26.01.2024 https://www.scentianbio.com/blog-4/sprout-investment
  Traduction
  L'élucidation du mystère de l'odorat des insectes a conduit à une découverte révolutionnaire : un panel de récepteurs d'insectes synthétisés pourrait être utilisé pour créer un dispositif permettant de sentir et de goûter des composés chimiques. Scentian Bio a été créée pour mettre au point une nouvelle technologie destinée à une utilisation commerciale dans le domaine médical, alimentaire ou industriel.
  Le Dr Andrew Kralicek a passé les 19 dernières années à Plant & Food Research à déterminer le fonctionnement des récepteurs olfactifs des insectes. Ces récepteurs sont le résultat de 400 millions d'années d'évolution et permettent aux insectes de trouver facilement des partenaires, de détecter des prédateurs, de trouver de la nourriture ou de savoir où pondre leurs œufs grâce à leurs récepteurs. L'équipe de M. Kralicek a cherché à savoir si les récepteurs olfactifs des insectes pouvaient être combinés à l'électronique pour créer un "nez/langue d'insecte". Une nouvelle technologie issue de cette recherche est à la base de la nouvelle société Scentian Bio.
  Lire aussi
  → The electronic noses designed to prevent food poisoning - BBC News, 23.11.2023 https://www.bbc.com/news/business-67354443
  Bernadette Cassel's insight:
  'composés organiques volatils (COV)' in EntomoNews https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=compos%C3%A9s+organiques+volatils+%28COV%29
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photos-car · 8 months
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latribune · 10 months
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baitibindja · 1 year
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La rédaction vous propose aujourd'hui 7 astuces pour trouver son numéro de téléphone portable et fixe. Quelqu'un vous demande votre numéro de téléphone mais vous venez d'acheter un téléphone nouveau, de changer de compagnie ou vous avez tout bêtement une mauvaise mémoire pour ce genre de chose et vous ne vous en souvenez pas ? Vu qu'on ne s'appelle jamais soi-même, il est plus normal de ne pas se souvenir de son numéro de téléphone. Dans la suite de cet article de Kafunel , on développe plus en détails ces techniques qui permettent de retrouver son numéro de téléphone. 7 astuces pour trouver son numéro de téléphone portable et fixe 7 astuces pour trouver son numéro de téléphone portable et fixe Quand on nous demande notre numéro de téléphone, mais qu'on s'en souvient pas, on finit inévitablement par se demander : "mais... c'est quoi mon numéro de téléphone ou comment savoir son numéro de téléphone ?" Pour trouver son numéro de téléphone, vous devez aller soit dans les réglages, utiliser les applications de messagerie, appeler le service client ou composer un code pour Free, Lycamobile et les autres compagnies. →Cela pourrait aussi vous intéresser Pourquoi mon téléphone chauffe Comment voir son numéro de téléphone sur Samsung ? Combiné traditionnel remplacé par un nouveau téléphone « numérique » qui dépend d’Internet pour les appels 1 Tous les Samsung ont un système d'exploitation Android. Évidemment, ces fonctions peuvent changer un peu selon le modèle ou la version du système que vous avez installé. Cependant les fonctions clés du portable sont souvent toujours les mêmes. Pour retrouver son numéro de téléphone sur Samsung et sur Android, procédez de la manière suivante. Retrouver un numéro de téléphone dans les paramètres Comment savoir si votre téléphone Android contient des logiciels malveillants Cette technique est souvent la façon la plus simple et fiable pour voir son numéro de téléphone car vous le verrez apparaître dans l'information du dispositif. Pour trouver son numéro dans les paramètres, procédez de la manière suivante : 1. Allez dans le menu Paramètres du système. Vous pourrez le trouvez sur le menu principal du portable, représenté par l'icône d'un engrenage. 2. Selon la version Android que vous avez installée, vous devez vous diriger vers l'onglet "d'Information" ou d'"À propos du téléphone". 3. Dans les dernières versions, cet onglet est la première option du menu, mais si ce n'est pas votre cas, cherchez tout au long des paramètres ou avec le moteur de recherche de l'application. 4. Une fois le dossier trouvé, vous verrez votre numéro de téléphone dans la liste de donnés de votre téléphone. Dans certaines versions anciennes d'Android, l'application Paramètres s'appelle Paramètres du système et une fois que vous aurez cliqué dessus, vous verrez une option qui s'appelle "Information du téléphone". C'est à cet endroit que vous retrouverez votre numéro de téléphone. Retrouver son numéro de téléphone grâce aux applications de messagerie répondre aux appels sans toucher au téléphone 2 Si vous ne vous en sortez pas avec le menu Paramètres, il existe une autre technique super facile qui vous permet de retrouver son numéro de téléphone. Pour retrouver votre numéro de téléphone, vous n'avez qu'à consulter votre profil dans les applications de messagerie qui l'utilisent. L'application la plus utilisée est WhatsApp, mais vous pouvez utiliser Telegram ou Signal pour retrouver votre numéro. Pour retrouver votre numéro de téléphone via WhatsApp, procédez de la manière suivante : 1. Ouvrez le menu Paramètres de WhatsApp pour Android 2. Cliquez sur votre photo de profil pour voir votre information 3. Vous verrez votre numéro de téléphone en dessous de votre nom Comment retrouver un numéro de téléphone grâce au service client téléphones portables ont été un moyen essentiel pour les enfants d'accéder à des cours en ligne tout en restant chez eux Comment connaître son numéro de téléphone si aucune de
ces techniques ne fonctionne ? Comment savoir son numéro de téléphone sfr, par exemple ? Vous pouvez toujours visiter le site web de votre opérateur et vous connecter pour voir les informations relatives à votre ligne. Dans tous les cas, tous les opérateurs disposent d'un numéro gratuit pour le service client. Ils pourront vous aider à trouver votre numéro si vous fournissez les informations nécessaires pour prouver que vous êtes le propriétaire de la ligne. Voici les numéros des principaux opérateurs en France : SFR : 1023 Orange : 3900 Free mobile : 3224 Bouygues Telecom : 1064 D'autre part, le numéro de téléphone se trouve sur votre carte SIM fournie par votre opérateur. Une autre solution consiste donc à retrouver l'emballage original de votre carte SIM et regarder si vous pouvez y repérer votre numéro de téléphone ainsi que les informations importantes que sont le code PIN et PUK. Voyons maintenant quelques cas précis, ceux de plusieurs opérateurs français. Comment voir son numéro de téléphone lycamobile ? téléphones chinois avec des logiciels malveillants intégrés sont vendus en Afrique Pour trouver son numéro de téléphone si vous avez une Sim Lycamobile, il vous suffit de composé *132# Comment voir son numéro de téléphone Free ? Pour trouver son numéro de téléphone si vous avez une Sim Free, il vous suffit de composé #176# Comment voir son numéro de téléphone Orange ? Si vous avez Orange, composez le 225. Comment voir son numéro de téléphone SFR ? Si vous avez SFR, composez le 963 Comment voir son numéro de téléphone sur Huawei ? Voici-ce-qui-arrive-si-vous-composez-le-67-sur-votre-telephone001- Beaucoup de téléphones Huawei utilisent encore le système d'exploitation Android, par conséquent, toutes les techniques proposées précédemment pourront être utilisées. Cependant, cela est en train de changer et les téléphones Huawei utilisent maintenant le système d'exploitation EMUI pour leurs appareils, il est donc normal que vous vous demandiez comment trouver son numéro de téléphone sur EMUI ou Huawei. L'interface est assez semblable à celle d'Android. Vous verrez des options similaires aux antérieures pour trouver votre numéro de téléphone. Cette information se trouve toujours dans les Paramètres ou dans le menu Configuration. Si vous ne la trouvez pas, vous pouvez toujours utiliser la méthode des applications de messageries expliquée plus haut, comme WhatsApp. Comment savoir son numéro de téléphone sur iPhone 7 astuces pour trouver son numéro de téléphone portable et fixe 1 Comme avec les Android, savoir son numéro de téléphone sur iPhone se fait de manière assez intuitive. Pour ce faire, procédez de la manière suivante : 1. Entrez dans les réglages sur le menu principal (icône d'un engrenage) 2. Entrez dans la première option, celle où il y a vos informations sur votre Identifiant Apple, votre iCloud et votre compte d'iTunes Store. 3. Descendez jusqu'à trouver la liste des appareils où vous avez ouvert une session avec votre Apple ID. Entrez dans l'option de votre iPhone et vous pourrez voir le modèle, le numéro de série, le numéro de téléphone ainsi que d'autres informations sur votre portable. Vous avez aussi l'option de trouver votre numéro de téléphone plus facilement si vous allez dans l'application Contacts. En effet, votre numéro y apparaît en première position car il aura été automatiquement détecté par le système d'exploitation. Sur les iPhones vous pourrez également trouver votre numéro de téléphone dans d'autres applications comme WhatsApp ou Telegram. Pour trouver le numéro de téléphone sur Whatsapp iPhone vous devez : 1. Entrer dans la section Réglages dans la partie inférieure de l'écran. 2. Cliquer sur votre photo de profil. 3. Vous verrez alors les informations de votre profil, votre numéro de téléphone inclus. Veuillez noter que cette solution ne fonctionne que si vous avez préalablement configuré votre WhatsApp sur votre numéro de téléphone, ce que vous n'avez peut-être pas encore fait si votre téléphone est neuf.
Comment savoir son numéro de téléphone fixe Si vous avez une ligne de téléphone fixe, vous vous demandez peut-être comment connaître son numéro de téléphone fixe. Il existe plusieurs façons de le faire. Révisez si votre téléphone a un menu et cherchez la section Paramètres ou Outils. Cherchez alors parmi les options jusqu'à trouver votre numéro. Si cela ne marche pas, vous pouvez appeler au numéro de service client de votre compagnie (il se peut que ce ne soit pas le même que celui de votre téléphone portable). Si aucun de ces systèmes ne fonctionne pour vous, vous pouvez toujours vérifier votre numéro sur votre facture d'opérateur, quel que soit votre type de ligne, votre marque de téléphone ou votre système d'exploitation. Vous êtes arrivé à la fin de notre article. Nous espérons vous avoir aidé à dissiper vos doutes. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Comment trouver son numéro de téléphone portable, nous vous recommandons de consulter la section Technologie. Si vous avez aimé cet article, c'est par ici : Recyclage de téléphone portable ancien Pourquoi mon téléphone chauffe Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Comment trouver son numéro de téléphone portable, nous vous recommandons de consulter la catégorie Électronique.
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pdj-france · 1 year
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Dans ce post, nous nous penchons sur la blockchain de couche 2 de l'échange de crypto-monnaie Coinbase, BASE. Il y a quelques jours, il a été lancé sur le réseau principal, ouvrant officiellement les portes du marché. L'introduction de Base représente un tournant pour le monde de la cryptographie car il s'agit de la première solution de blockchain décentralisée développée par une société cotée au Nasdaq. Tous les détails ci-dessous. Qu'est-ce que Base et comment cela fonctionne, la couche 2 de l'échange de crypto-monnaie Coinbase Base est une solution de mise à l'échelle de couche 2, développée par l'échange de crypto-monnaie Coinbase en vue d'offrir à l'écosystème Ethereum une infrastructure alternative pour des opérations plus rapides et moins chères. En effet, le réseau hérite des caractéristiques de sécurité et de décentralisation d'Ethereum, tout en offrant un espace adapté pour faire évoluer toutes les activités de la couche principale. Techniquement, Base représente une blockchain "optimiste", car les transactions initiées par les utilisateurs sont compressées et "emballées" (d'où le terme rollup) dans un lot et ensuite traitées sur le substrat principal. Tous les cumuls optimistes utilisent la technique des "preuves cryptographiques à connaissance zéro" pour vérifier si toutes les transactions de couche 2 sont conformes aux paramètres Ethereum. Cette approche, en plus d'alléger la charge sur l'infrastructure de Vitalik Buterin, contribue à créer un écosystème alternatif où les utilisateurs peuvent profiter d'un réseau décentralisé super efficace. Base a été conçu à l'aide de l'ensemble de logiciels "OP Stack" qui a servi à fournir aux développeurs un environnement conforme EVM sécurisé et rentable. De plus, lors du développement des travaux, Coinbase s'est appuyé sur la société de services de sécurité informatique OpenZeppelin pour couvrir le risque de piratage des contrats intelligents du nouveau réseau. La notoriété de l'échange, leader des échanges crypto aux États-Unis, combinée aux 110 millions d'utilisateurs vérifiés et aux 80 milliards de dollars circulant dans l'écosystème aidera certainement Base à émerger en tant qu'une couche-2 dominante dans un avenir proche. Le 9 août, la blockchain a officiellement atterri sur le réseau principal, entrant à travers l'histoire comme la première solution décentralisée de second niveau jamais développée par une société cotée au Nasdaq. En parlant des marchés américains, si dans les mois/années à venir le trafic sur Base devient organique et cohérent, les revenus de la société mère pourraient augmenter considérablement, induisant des augmentations de la part de $COIN. Toutes les informations après la base du réseau principal Base, couche 2 de Coinbase, a tout de suite enregistré des chiffres remarquables après l'ouverture de la blockchain au public avec le lancement sur le réseau principal le 9 août. En quelques jours seulement, plus de 75 000 ETH ont été reliés au réseau Ethereum, pour une valeur d'environ 140 millions de dollars, de même que 35 millions de dollars supplémentaires en USDC et altcoins (informations Dune). Dans l'ensemble, le total transféré à Base s'élève à 175 millions de dollars et pourrait facilement atteindre 1 milliard de dollars en peu de temps. De tout le capital relié à la couche 2 de Coinbase, environ 42 %, soit 74,83 millions de dollars, ont été bloqués dans les contrats intelligents des différentes applications décentralisées de l'écosystème Base. Il s'agit toujours d'une TVL faible par rapport aux principaux réseaux cryptographiques du panorama web3, mais en même temps, cela représente un objectif important par rapport à la naissance récente de l'infrastructure. Les principales dApps sur Base sont BaseSwap, Stargate, Sushiswap, Beefy, SwapBased, RocketSwap Base, Overnight Finance, Balancer, Uniswap, KokonutSwap, SynthSwap et DackieSwap. Toujours sur le front des volumes, de bons chiffres ont été enregistrés avec un record de 26 millions de dollars atteint le 9 août.
Depuis son lancement sur le réseau principal, Base a déjà validé environ 2,5 millions de blocs et traité 7,5 millions de transactions, démontrant un fort intérêt du public pour le produit de Coinbase. A noter que 850 ETH de frais de gaz ont déjà été payés en peu de temps : en moyenne, chaque utilisateur a payé 0,0001812 ETH par transaction, pour une contre-valeur de 0,33 dollars. C'est un prix bien inférieur à Ethereum qui nécessite actuellement 1,80 $ pour un transfert ERC-20 et 6,13 $ pour un swap sur Uniswap (le prix du gaz ces jours-ci est d'ailleurs très bas). Dans l'ensemble, Base a déjà collecté plus d'un million de dollars de revenus grâce aux frais de transaction, un chiffre qui devrait augmenter compte tenu du battage médiatique du moment et de la popularité de Coinbase. Jusqu'à dernièrement, environ 450 000 utilisateurs ont interagi avec la variété des applications de réseau cryptographique, contribuant au réussite initial de la chaîne. PDJ Plus de l'auteur
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spiritgamer26 · 1 year
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Curse of the Sea Rats
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Curse of the Sea Rats est un ratoidvania épique dessiné à la main mettant en vedette un groupe de héros transformés en rats par une sorcière pirate. Aidez Douglas, Buffalo, Akane et Bussa à sauver le   fils de l'amiral,   à capturer la méchante   pirate Flora Burn et à briser le sortilège. Curse of the Sea Rats regroupe toutes les meilleures fonctionnalités du genre Metroidvania avec de superbes animations 2D dessinées à la main et des environnements 3D , combinés à des mécanismes de combat uniques en temps réel, et bien sûr, beaucoup de rats !. https://youtu.be/iPZwoGoNOkA
L'intrigue
L'intrigue de Curse of the Sea Rats semble à la fois simple et un peu déconcertante. Nous sommes au XVIIIe siècle et une sorcière, Flora Burn, transforme l'équipage d'un navire en rats, y compris les criminels qu'elle transportait en tant que prisonniers. Quatre d'entre eux se voient offrir l'opportunité de retrouver leur liberté s'ils réussissent à briser le sort et à sauver le fils du capitaine, enlevé par la sorcière.Jusqu'à présent, tout est clair, sauf que les habitants de l'île où nous atterrirons, ainsi que la sorcière elle-même et ses partisans, sont également des rats ! En passant outre, on remarquera immédiatement les deux principaux atouts de la production : des graphismes délicieusement dessinés à la main et la localisation.Les quatre personnages, qui nous accompagneront dans cette aventure, seront jouables à tout moment à partir des points de réapparition.Petoons Studio propose une metroidvania linéaire, de structure classique et en général avec peu de fioritures. L'un des premiers problèmes rencontrés concerne la carte. En effet, seuls les points de réapparition, les emplacements des marchands, des morts, des boss et des déplacements rapides y sont indiqués. Dans ce cas, nous devrons atteindre toutes les portes marquées sur la carte pour comprendre, par exemple, ce qu'ouvre une clé nouvellement acquise.Ou nous devrons compter uniquement sur notre mémoire pour retrouver un PNJ qui nous a confié une mission secondaire terminée, afin de récolter la récompense. Les combats, en revanche, sont très amusants. Bien qu'il y ait un léger décalage d'entrée, les quatre rats sont vraiment agréables à utiliser. Les sections de plate-forme sont plaisantes et équilibrées, tout comme les compétences liées au mouvement.Il convient de souligner la présence du saut en longueur, qui remplace la capacité gonflée (et souvent hors contexte) de voler. Nous pourrons charger le saut mais pas ajuster sa direction, réussissant néanmoins à atteindre les zones souhaitées.Point négatif pour les super attaques (acquises au sommet de chaque arbre de compétences) et les attaques spéciales, qui seront souvent moins efficaces que les attaques normales. En revanche, l'utilisation d'objets tels que les potions de soin est bien pensée, grâce à un menu rapide pratique, accessible à tout moment.
Malgré quelques soucis
Un autre problème non négligeable de Curse of the Sea Rats est la courbe de difficulté. L'aventure commence avec un niveau de défi assez satisfaisant, mais au fur et à mesure de sa progression, les choses deviennent si faciles qu'elles en sont presque énervantes. La cause réside dans les personnages, qui deviennent beaucoup trop forts, trop rapidement.En conséquence, même les boss peuvent être vaincus sans trop de problèmes, ce qui est dommage car ils sont très bien caractérisés. De plus, nous rencontrons parfois des pièges (et quelques ennemis spécifiques) qui peuvent éliminer notre personnage en seulement 2-3 coups. Bref, il semble manquer d'équilibre à cet égard.Les commerçants deviennent également "ennuyeux" presque immédiatement, car hormis les potions et quelques objets de quête initiaux, ils n'ont rien de particulier à offrir. Curse of the Sea Rats manque vraiment de profondeur, car à un certain moment, continuer à jouer devient lourd. Les missions annexes sont presque toutes banales, du type "J'ai perdu cet objet, pouvez-vous le retrouver?" etc.L'arbre de compétences des quatre personnages peut être complété très facilement. En progressant convenablement, nous pourrons maximiser les compétences des quatre protagonistes dès la moitié de l'aventure. Les quatre rats sont bien différenciés en termes d'apparence et de capacités, mais ceux ayant des attaques à distance auront tendance à avoir un avantage.En termes de mécanique, comme on peut s'y attendre d'une metroidvania respectable, nous avons à la fois l'esquive et la parade. On utilisera presque exclusivement la première pour éviter les pièges, tandis que la seconde sera rapidement oubliée malgré les bonus dans l'arbre de compétences qui encouragent son utilisation, en raison du "pouvoir excessif" des personnages.Dans l'ensemble, Curse of the Sea Rats manque de personnalité et de quelques raffinements. Il ne s'agit pas tant des rares bugs rencontrés, mais plutôt du fait que certaines astuces auraient été nécessaires pour rendre l'expérience globale plus efficace. Un niveau de difficulté, peut-être sélectionnable au début de l'aventure, aurait été appréciable. De plus, le jeu peut être joué en coopération avec trois autres joueurs, rendant l'expérience plus amusante, mais aussi plus facile (oui, encore plus). Read the full article
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toppanier · 2 years
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jogallice · 2 years
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Mondiaux de ski alpin 2023 : « J'avais ce rêve de briller à la maison », Alexis Pinturault décroche le bronze du super-G.
See on Scoop.it - JamesO
Alexis Pinturault dépasse Jean-Claude Killy : le skieur Savoyard, sacré il y a deux jours en combiné, a décroché le jeudi 09/02/23 le bronze de l'épreuve du super-G des Championnats du monde de ski alpin 2023, à Courchevel. Il termine derrière le Canadien James Crawford (1er) et le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde (2e).
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse publié par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes le mercredi 08/02/23.
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Ford Bronco Everglades
Le 29 août 2024
C’est fou ce qu’il y a de Bronco sur nos routes. Incroyable mais vrai, ce VUS tout-terrain de Ford a réussi à devenir le plus important concurrent de la légendaire Jeep Wrangler. Toutefois, croyez vous que la Bronco est vraiment utilisée comme tout-terrain hors route par tous ses acheteurs?
Sans devoir vous révéler mon âge (vénérable), sachez que j’ai connu au moins deux importantes générations de Bronco. En effet, mon frère s’était procuré une de ces Bronco de la première génération (celle de la fin des années soixante qui deviendra un véritable véhicule de collection pour lequel il est encore possible d’obtenir des pièces d’origine ou des répliques de grande qualité). C’est fou ce que l’on a pu faire avec cette camionnette à moteur V8 de 289 pouces cubes combiné à une boîte manuelle à trois vitesses et essieux avant à crabotage manuel.
Plus tard, ce fut mon tour d’acheter une Bronco (usagée), la fameuse Bronco II à moteur V6 de 2,8 litres (1985) aussi avec essieux avant à crabotage manuel (ce qui veut dire qu’il me fallait enclencher les essieux avant si je voulais en faire un véritable véhicule à quatre roues motrices!). Je l’ai gardée plusieurs années avant de la changer pour une Jeep TJ (Wrangler), la même bonne vieille Jeep 1998 que je possède toujours.
Évidemment, j’ai pu conduire toute cette génération de Bronco produites sur la base d’une Ford F-150, un véhicule qui allait devenir l’Expedition une fois qu’on a réussi à en faire une familiale à quatre portes. En même temps, la plus petite Bronco II devenait l’Explorer à deux ou quatre portes, la version la deux portes disparaissant rapidement.
Puis est venue la nouvelle génération de Bronco. Je dois avouer qu’auparavant, j’étais tombé amoureux d’un petit prototype de Bronco, une étude de style de dimensions raisonnables mû par un moteur turbodiesel. Cette camionnette ne verra jamais le jour, Ford étant passé à la Bronco que nous connaissons aujourd’hui. Heureusement, je fus invité par la division canadienne de ce constructeur à la présentation médiatique de ce véhicule qui connaît actuellement tellement de popularité. On en voit partout!
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Le petit prototype expérimental Bronco (à moteur diesel) que Ford ne produira jamais! (Photo Ford)
J’ai donc profité de cette présentation pour essayer ce VUS sous diverses conditions incluant un peu « d’off-road ». Évidemment, les véhicules fournis étaient alors des versions haut-de-gamme à moteur V6. J’ai aussi conduit ce véhicule pendant une semaine en marge d’un essai hebdomadaire mais en version à deux portes (ma préférée!..voir ce blogue du 23 mars 2022).  
Au travers de tout cela, Ford semble avoir décidé de créer une « famille » de Bronco en lançant la Bronco Sport, une version miniaturisée de la plus impressionnante Bronco mais, cette fois, basée sur une plateforme C2 d’Escape! Croyez-le ou non, voici un autre succès de Ford. Et attendez-vous à en voir encore d’autres versions encore plus agressives que celles d’aujourd’hui.
Il y a quelques mois de cela, Ford lançait la version Raptor de la Bronco, un VUS impressionnant mû par un V6 biturbo de 418 chevaux ! N’y a-t-il pas de limite? (En dernière heure, nous apprenions que la prochaine version Raptor aurait un V6 turbo de 3,0 litres de 455 chevaux!). Il faut dire que Ford doit concurrencer Stellantis avec ses multiples versions de Jeep Wrangler dont les Rubicon, surtout celle à moteur V8 HEMI complètement folle!
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La version Everglades de la plus récente Bronco…(Photo Éric Descarries)
Ford a aussi compris qu’il y avait des consommateurs qui aimeraient bien posséder une Bronco aussi évidente que la Raptor mais pas à son prix super élevé ni avec autant de puissance. C’est pourquoi Ford leur propose la version Everglades, un véritable VUS tout-terrain à quatre portes complètement équipé pour d’aussi véritables excursions hors-route avec les fonctions électroniques lui permettant d’obtenir des performances et des capacités hors-route extrêmes mais qu’avec un moteur à quatre cylindres (turbocompressé) qui leur permettrait d’utiliser leur camionnette durant leurs fonctions régulières sans avoir à « nourrir » un gourmand moteur de haute performance.
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La Bronco Everglades vue d’arrière. (Photo Éric Descarries)
C’est ce type de Bronco que Ford m’a prêté la semaine dernière, une camionnette VUS à quatre portes 4 X 4 de la finition Everglades avec les fonctions Sasquatch (euh! Les Everglades ne sont-elles pas en Floride alors que le Sasquatch devrait être un personnage mythique de Colombie-Britannique ?). La Bronco Everglades n’est certes pas une Raptor…mais pas loin. Mettons les choses au clair immédiatement. La Bronco Everglades s’adresse d’abord aux véritables amateurs d’excursions hors-route, ceux qui recherchent des « trails » presque impraticables avec des 4 X 4 réguliers même de capabilités hors-route. Par exemple, la version Everglades se présente avec une suspension relevée, d’énormes pneus Goodyear Territory LT315/70R-17, une prise d’air surélevée du moteur permettant de traverser des cours d’eau (avec un dégagement de 36,4 pouces alors que, je crois, il est défendu de traverser les cours d’eau au Québec…) et des buses de ventilation des ponts et de la boîte automatique aussi surélevées. Ajoutez à cela un treuil avant Warn de série et un système de modes de propulsion électronique à sept fonctions ce qui est difficile à tout décrire ici. Ah oui! J’oubliais! Les portes se démontent facilement (avec une clé à rochet) alors que les extensions d’ailes sont également détachables sans outil spécialisé (pour attaquer des sentiers très difficiles bordés de roches sans les endommager!).
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Le toit peut se démonter en pièces sur les Everglades. (Photo Éric Descarries)
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Le seul moteur disponible dans une version Everglades est un quatre cylindres EcoBoost turbocompressé de quelque 300 chevaux! (Photo Éric Descarries)
Le (seul) moteur disponible dans la version Everglades est le même quatre cylindres EcoBoost de 2,3 litres dont il était question dans mon article sur les Mustang d’il y a deux semaines. Il développe quelque 300 chevaux et il vient (seulement) avec une boîte automatique à dix rapports et la traction intégrale de principe G.O.A.T. (Goes Over Any type of Terrain ou Va sur tout type de terrain) dont le mode de fonctionnement est choisi par le conducteur.
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Le tableau de bord est très simple mais pas stylisé. Cependant, il comporte des commandes faciles à manipuler. (Photo Éric Descarries)
Quant à l’intérieur, il est définitivement conçu pour ce genre d’exercice. Le tableau de bord est d’un design un peu austère mais ultra pratique avec des commandes manuelles très simples à utiliser. Toutefois, l’instrumentation (vidéo) un peu stylisée demande une certaine acclimatation! La finition intérieure est loin d’être luxueuse mais les concepteurs de Ford ont fait appel à des matériaux plastiques plutôt rudimentaires qui sont, cependant, facilement nettoyables après de rudes excursions. La sellerie des sièges est aussi plastique mais facilement nettoyable. Oh! Vu que c’est un véhicule à quatre portes, il y a aussi des places arrière mais elles ne sont pas beaucoup plus généreuses que celles d’une Jeep Wrangler. Évidemment, pour plus de plaisir, le toit de plastique rigide de la Bronco se démonte (plus ou moins) facilement en diverses pièces (qui se rangent dans des enveloppes optionnelles appropriées). Enfin, question pratique, cette Bronco propose un espace cargo à l’arrière avec un plancher amovible pour y ranger les pièces de carrosserie.
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Les places arrière sont un peu plus généreuses que dans une Wrangler mais elles pourraient offrir plus de débattement pour les jambes. (Photo Éric Descarries)
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L’espace de chargement arrière est suffisamment vaste. Les sacs sur la photo sont faits pour protéger les pièces du toit et les portières démontables. (Photo Éric Descarries)
Sur (et hors) la route
Bien entendu, nous ne vivons pas en Californie où ce type de véhicule est très recherché vu ses multiples possibilités de faire du véritable « off-road » (les gens du sud-ouest américain sont plus friands d’excursions hors-route car cette partie du monde n’a pas de neige ni de nombreux lacs pour les motoneiges et les motos marines…). Toutefois, j’ai eu l’opportunité d’essayer les capacités hors-route du véhicule dans les sentiers boueux (car il a plu durant la période d’essai) de la pépinière de mon ami Pierre Archambault (Pépinor ) à Laval.
J’ai donc pu profiter de l’adhérence des agressifs pneus Goodyear et de la puissance du moteur EcoBoost à basse vitesse en utilisant le mode de conduite Mud and Ruts (un des sept modes du système G.O.A.T.). Si j’avais eu à négocier un virage très serré, j’aurais pu presser un bouton sur le dessus du tableau de bord qui aurait freiné une des roues arrière pour aider la Bronco à tourner…comme sur un tracteur! Ce n’était pas ma première expérience hors-route avec une Bronco …Mais je suggérerais à un acheteur de Bronco aussi élaborée de joindre un club d’amateurs d’excursions hors-route pour vraiment profiter des technologies de ce véhicule!
Sur la route…bien disons que c’est différent. La Bronco avec le quatre EcoBoost (qui pèse quelques 5300 livres) produit des accélérations de 0 à 100 km/h en environ huit secondes. Les reprises sont heureusement plus convaincantes. Quant à la direction, elle est un peu vague mais je me suis demandé si ce n’était pas l’effet des pneus un peu larges. Incidemment, malgré que ce soit un véhicule à traction intégrale, je « magasinerais » des pneus d’hiver plus adaptés à la conduite sur glace…
Néanmoins, cette Bronco reconnaissable à ses décalques de cartes forestières à ses ailes avant est facile à conduire sur les autoroutes. En ville, ses dimensions un peu hors-normes demandent un peu plus d’adresse pour le stationnement. La caméra vidéo d’arrière vient en aide mais je n’ai pas trouvé de caméra pour l’avant, ce qui aurait pu aider un peu (même en excursion hors-route). La seule difficulté, c’est de grimper à bord. Il n’y a pas de marchepied pour ce faire et il faut agripper solidement le volant ou une des poignées au tableau de bord. Peu importe, ce n’est pas toujours facile…mais c’est amusant! Par contre, peut-être pas pour Madame!
Toutefois, voici la partie moins amusante. Alors que l’ordinateur de bord m’indiquait une consommation moyenne de 12,9 l./100 km, mon calcul à la pompe s’est chiffré à 14, 3 l./100 km! Cela veut dire un peu plus de 90$ d’essence (régulière) pour une semaine (surtout en déplacements urbains). Mais ce n’est pas tout! Le prix de base d’une telle Bronco Everglades est de 75 215 $! Ajoutez-y un peu plus de 1000 $ d’options (des carpettes et des sacs de rangement pour les toits et les portières), de taxes et de transport et on en arrive à un total de 78 435 $.
Bien entendu, une telle Bronco est bien assemblée par un constructeur professionnel. Mais on est loin de mes Bronco du passé que l’on « montait » soi-même. De nos jours, les amateurs de conduite hors-route préfèrent payer le plein prix pour un véhicule déjà bien ficelé par des ingénieurs de la marque. Les temps ont bien changé!
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dimensionsvelo · 6 months
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Campagnolo Powermeter HPPM, le capteur de puissance du groupe Super Record Wireless
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Mesures fiables et précises, intégration totale au groupe Super Record Wireless, Campagnolo complète son offre avec un capteur de puissance, le Powermeter HPPM. Vendu 2 240 €, le capteur de puissance Campagnolo, dénommé Super Record Powermeter HPPM intègre la gamme transalpine et complète à merveille la dernière transmission route de la marque. Ce pédalier pèse 656 g (contre 585 g pour le Super Record Wireless), avec un Q-Factor de 148 mm. Le vélo ne prend que 100 g une fois ce pédalier monté. Crédit Campagnolo. Avec ses 16 jauges de contrainte placées dans le "spider" du pédalier, il mesure avec précision le couple du pédalage et avec son gyroscope il détermine la vitesse angulaire. Ces données sont combinées et analysées toutes les cinq millisecondes par un algorithme qui calcule la puissance développée par les deux jambes avec une précision de +/- 1%. C'est le concept HPPM pour High Precision Power Measurement (mesure de puissance haute précision). On voit bien le "spider" qui porte les plateaux et sur lequel la manivelle droite repose. Cette dernière ressemble en fait plus à une manivelle gauche qu'au modèle habituel. Crédit Campagnolo. Le capteur de puissance Super Record HPPM de Campagnolo fonctionne entre -20 °C et 60°C, est étanche IP67 et ne nécessite pas d'autocompensation en liaison avec les variations de températures. La puissance maximale est de 4 000 W et la cadence maximale de 250 tours/minute et il se connecte via iOs ou Android. Il n'y a que la manivelle droite qui diffère du pédalier Super Record Wireless. Crédit Campagnolo. La recharge s'effectue avec le même connecteur magnétique que pour les batteries du Super Record Wireless. L'autonomie est de plus d'un mois avec une charge de 4 heures. La nouvelle application My Campy 3.0 permet la calibration du système. L'application permet de calibrer le pédalier mais aussi de visualiser les mesures. Crédit Campagnolo. Le pédalier du capteur de puissance Campagnolo Powermeter HPPM dispose d'un axe en titane Ultra-Torque, de manivelles en carbone (170 mm,172,5 mm et 175 mm) et est proposé avec les combinaison de plateaux 50-34, 48-32 et 45-29. Contact : Campagnolo Read the full article
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beatlesonline-blog · 2 years
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