#reflet dans l'eau
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Magie du ciel et de l'eau dans le soir par brigitte lagravaire Via Flickr : 2014-08-02-Parc (23)
#été#lac#bleu#ciel#coucher de soleil#Lot-et-Garonne#Aquitaine#Boé#sans retouche#Fabuleuse#soir#soirée#Parc naturel Agen-Garonne#Agen#nuage#nuée#reflet dans l'eau#reflet#nues#juillet#paysage#LCOB#FB#France Sud-Ouest#20140802#paysage lacustre#paysage paisible#paysage éblouissant#TUMBLR#flickr
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Le reflet de votre image dans l'eau vous renvoie au plus profond de votre âme.
- Citation de Sonia Lahsaini sur la vie.
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Enchanted Ice Caverns
Dans les profondeurs d'une caverne gelée, la lumière danse sur les parois scintillantes. Les arches de cristal forment des rêves glacés, chuchotant des secrets au murmure de l'eau.
Sous le voile mystérieux de la glace, les stalactites comme des larmes cristallines, éclairées par une lueur douce et magique, où les reflets dessinent des contours subtils.
Chaque pas résonne comme un écho singulier, révélant les mystères d'un monde figé. Un voyage au cœur des cavernes enchantées, où chaque éclat promet une beauté cachée.
English translation :
In the depths of a frozen cavern, light dances on the shimmering walls. Crystal arches form frozen dreams, whispering secrets to the murmur of water.
Beneath the mysterious veil of ice, stalactites like crystalline tears, illuminated by a soft and magical glow, where reflections sketch subtle outlines.
Each step echoes with a singular sound, revealing the mysteries of a frozen world. A journey to the heart of enchanted caverns, where every glimmer promises hidden beauty.
#Cassiopeapoetry
#illustration#photography#digital art#inspiration#nature#landscape#alaska#artists on tumblr#poésie#french poetry#visualpoetry#mywriting#mycreation
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In Furina's most recurring nightmares she stands atop the blood of her citizens. Except that it is not blood, it is just water, and her citizens aren't real.
From my fic reflets dans l'eau, which is a quick (like, really quick, 900 words!) read about various Fontaine characters' perceptions of Furina. I had so much fun writing it and putting in motifs and themes, so I'd love for you to read it!
I'd absolutely love to hear your thoughts as well <3
#i had so much fun writing it i am also a little proud of it !!!#i wrote it in a crazied frenzy after the fontaine archon quest finale devastated me completely#furina what a character you are#there's so many little details i put in ahh while reading it before posting i was like. this is quite cool actually!#genshin impact#fanfiction#genshin impact fanfiction#genshin fic rec#my writing#furina#focalors#fontaine
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Étape de la création du header pour Wicked Little Town. Je vais tenter d'expliquer comme je peux mon processus de création. Désolé si c'est un peu bordélique. 😅 Vous pouvez cliquer sur afficher davantage pour voir:
J'ai choisi la première photo avec la fenêtre car j'aimais le reflet sur le parquet et que ça marcherait avec l'extérieur enneigé que j'imaginais. J'aimais aussi les moulures sur le mur, je les ai donc gardé mais moins fan du chandelier, surtout qu'il n'était centré, je l'ai fais disparaitre. Puis voulant une scène plus aérée, j'ai utilisé le "generative fill" de photoshop et le "stamp tool" pour agrandir la pièce. Je suis partie à la recherche d'élément qui pourrait raconter l'histoire des personnes qui vivraient dans cette maison, un canapé, un chien, un chat, un couple qui avait une excellente ombre qui marcherait super bien avec ma fenêtre (parfois, je cherche pas trop loin 😂 ). Le design devant représenter la saint Valentin sans être trop "romantique" et le thème de l'anniversaire sans être trop "anniversaire". J'ai rajouté des petits chapeaux sur le chien et le chat, des fanions, une photo du couple sur la commode et sur l'étagère, la décoration de leur gâteau de mariage. A chaque élément ajouté, il fallait donner une ombre, un reflet dans le parquet si nécessaire et changer le coloring des objets pour qu'ils correspondent à l'ambiance de la pièce. Et puis, j'adore les plantes et les livres, donc il fallait évidemment que j'en rajoute. Je trouve que ça donne un côté plus cosy. Pour l'extérieur, étant donné que la ville où se trouve le forum a un lac et est entouré de forêt, je suis partie sur ça. Pour la version sombre, j'ai changé l'image d'extérieur avec une qui avait des reflets de la maison allumée dans l'eau du lac. Et c'était parfait pour le Corgi, il existe tellement de photos d'eux que j'en ai trouvé un allongé, quant au chat, il est parti à l'aventure. J'ai changé le verre d'eau sur la table pour un verre de vin, l'horloge au mur montre maintenant 1h du matin et puis, j'ai allumé les lumières. C'est des petits détails, mais je trouve que ça continue à raconter un peu l'histoire du couple, peut être qu'ils se sont installés sur le canapé pour boire un verre et le chien s'est endormi alors qu'ils discutaient ? 😊 Pour l'animation, j'ai passé les headers à After effects, j'ai trouvé sur pexels une vidéo d'un chat noir, il a donc été rajouté à l'extérieur et il cherche son amie, la chatte à l'intérieur de la maison. (peut être qu'elle est allée le retrouver la nuit 👀), j'ai rajouté un effet neige qui tombe que j'ai trouvé sur youtube et la nuit, un oiseau qui passe rapidement devant la fenêtre. C'est assez discret, mais on peut voir le reflet de la neige animé sur le parquet, surtout la version sombre. Pour la typographie du titre, j'ai utilisé Scotch Display qui est un fond Adobe, je trouvais que une typographie serif donnait un côté plus cosy et romantique. Et pour la tagline, c'est Caslon, parce que j'aime Caslon. 👀 Je pense que j'ai fais le tour, si vous avez des questions, hésitez pas à les poser dans les commentaires de ce poste et merci d'avoir réussi à lire jusque là. 🫣 liste des images utilisées: pexels-eberhard-grossgasteiger-1624503 pexels-serkan-atay-19730755 pexels_videos_1536279 (1080p) Falling Snow Realistic Overlay Loop pexels-curtis-adams-8583905 pexels-taryn-elliott-4440123 pexels-emma-bauso-2253870 pexels-karolina-grabowska-5726036 pickawood-rwa0Yh38FeA-unsplash samantha-gades-BlIhVfXbi9s-unsplash kari-shea-3_cyj5YkhTs-unsplash jeffery-ho-TIN_Lh9-Y7g-unsplash markus-spiske-UaQ1t-nQHyk-unsplash annie-spratt-JruJFy08KB8-unsplash pexels-maksim-goncharenok-4352247 sunguk-kim-WTKvaChRvBg-unsplash pexels-karolina-grabowska-5726036 nataliia-kvitovska-MYwbqIfccvg-unsplash pickawood-rwa0Yh38FeA-unsplash filipp-romanovski-pDbhjYjrWpk-unsplash content-pixie-6CFCrt-7tHw-unsplash fatty-corgi-EpRAM95thHU-unsplash pexels-serkan-atay-19730755 fatty-corgi-wHgkrmuMFOY-unsplash pexels-anna-shvets-4587992 alexander-london-mJaD10XeD7w-unsplash
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soudaine éclaircie
un battement d'aile dilue
les regrets du ciel
pied et esprit s'envasent
d'un reflet sur la berge
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a rainy day
https://mek-a-rainy-day.glitch.me/
i had a dream about electroplankton and debussy's reflets dans l'eau (reflections in the water) and those thoughts gave birth to this.
i made all the sounds and musical samples too.
here are the sounds in three posts (due to tumblr audio post limitations):
raindrops / rain patter
chords (high)
chords (mid and low)
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Marcher sur l'eau
Si je pouvais vous montrer comment je marche sur l'eau. Plus exactement : comment je saute sur l'eau. Oui, si je ne pose que le bout du pied et que je m'élance par grandes enjambées, l'eau me soutient. Elle comprend. J'ai besoin de courir sur l'eau parfois, maintenant précisément. C'est la meilleure solution. Si je commence à peser trop lourd, si ma tête devient confuse comme une maison aux fenêtres ouvertes, alors vite aller courir sur l'eau un moment me soulage immensément. La vitesse et le souffle de l'air, les petites pressions de contact, le terrain de jeu sans limite. Peut-être que je suis l'objet d'une illusion : et si elle s'arrangeait pour poser une baleine, un banc de poissons, un requin, un dauphin, sous chacun de mes pas ?
Vous devez me trouver bien crédule. C'est vrai que ça ne paraît pas très réaliste que je puise tenir sur l'eau, juste parce que je cours, il doit bien y avoir quelque chose qui me soutient. Enfin, je n'en sais rien. Je cours, je ne regarde pas, je ne cherche plus à comprendre, je cours seulement, et je sens tout ce que ma peau rencontre, ce que mes yeux avalent du ciel et de l'horizon, ce que mes oreilles captent du clapotis de mon allure et du roulis de vagues lointaines.
Il n'est pas rare que je croise un volcan en éruption. J'en devine l'approche au changement de température de l'eau. Bientôt ça se confirme à l'odeur du souffre. Et puis au bout d'un moment, je commence à voir la fumée qui se distingue du bleu, et sortant peu à peu de celle-ci, la silhouette grave et imposante d'un champignon de combustion et de son socle de terre. Si vous pouviez voir les reflets rougeâtres dans mes pupilles, je n'aurais rien à vous expliquer, vous sauriez de suite l'impressionnante beauté.
Je ne peux pas rester longtemps, je dois courir.
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28.01.24
Des cookies dans l'assiette à cookies que j'ai faite moi-même, un café, un morceau de tarte au sucre avec ma mère, des photos du jardin, des reflets dans l'eau de la citerne de la serre avec une grosse galette de glace sur la surface, des photos de la vue et du ciel.
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Elle se baignait nue en fredonnant
Dans l'Eau claire d'un tout petit Ruisseau
Où l'on voyait couler, Reflet charmant,
Dans le creux de ses Seins un Filet d'Eau.
Et le Soleil étincelait aussi,
Illuminant le Reflet de Paillettes ;
Ce Matin un Bonheur avait fleuri
Et ruisselait auprès de la Fillette.
Tu n'imaginais pas, qu'avec aussi peu d'Eau,
L'Eau d'un simple Ruisseau
Pourrait faire rêver
De Paradis entiers ?
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Ensemble tous deux Nous vîmes chacun l'image De nos dix-neuf ans Dans ce même reflet sur l'eau S'écoulant à Ishizu
Akiko Yosano
Ph. Kalliope Amorphous
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Vue du Pont Bleu par brigitte lagravaire Via Flickr : 2018-12-11-Donnefort (1n)
#20181211-1#décembre#hiver#canal#eau#cours d'eau#pont#Agen#rue#route#paysage urbain#arbres#Lot-et-Garonne#Aquitaine#reflet dans l'eau#France Sud-Ouest#TUMBLR#flickr
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5 avril
j'aimerais pouvoir instaurer un quota de temps de pensée quotidien consacré à un sujet. j'accorderais quinze minutes par jour au sujet r. par exemple, quinze minutes quotidiennes que j'aurais épuisées dès 8h15 du matin et hop je serais tranquille pour le reste de la journée. je lui ai parlé de pessoa et il m'a dit qu'en grand romantique il avait adoré le berger amoureux ou un truc comme ça, j'étais assise sur la marche devant la véranda au soleil et je me suis pris la tête dans les mains en gémissant. autre sujet: ce soir dans le train pour revenir de sète je parlais du sud avec maman, je disais que vivre ici était plus sain que vivre au luxembourg, et puis j'ai vu mon reflet dans la vitre avec ma casquette mes nouvelles lunettes de soleil et mon double denim et j'ai imaginé que c'était le reflet de mon moi d'ici. mon moi qui est là où elle est censée être.
6 avril
cet après-midi dans la voiture pour aller à pézenas je me disais que je devais rediriger mon énergie et remplacer r. par le sud de la france. ne plus tomber amoureuse que de territoires. me concentrer sur les arbres et les champs et les vignes qui défilent par la fenêtre ouverte de la voiture et le vent qui s'engouffre dedans et qui fait du bruit par dessus nostalgie et la colline de sète et celles d'agde et les bateaux qui rentrent dans l'hérault et ceux amarrés aux quais et sur le vocabulaire marin et le bruit des vagues sur la plage et l'odeur de marée et le pin du port de la pointe courte et les falaises du cap d'agde et les marais du bagnas et les flamants roses qui marchent avec la tête dans l'eau et les mouettes qui crient dans le ciel quand le soleil commence à se coucher. ne plus tomber amoureuse que de territoires et de littérature. j'ai trouvé la nouvelle édition décensurée de ravages dans une librairie à pézenas, le gros livre mauve qui trônait en exposition sur la table en ellipse de la librairie exc quand j'y avais lu géotropismes. maman me l'a acheté et je l'ai serré contre moi jusqu'à la voiture. autres cadeaux de la journée: une glace caramel beurre salé-chocolat à la mirondela, une vieille chemise de nuit à bords rouges que j'ai trouvée en triant des cartons chez mamie dans la pièce du fond, une bouteille de thé glacé rooibos-pastèque-menthe que h. avait déposée sur la table en bas parce que j'avais dit que j'adorais la bouteille rouge et rose quand on était chez elle.
ce matin j'étais encore en train de feuilleter le catalogue immobilier de sète et je me disais que quand je sortirais de ma non-vie, ce serait comme si je revenais de la mort. et quand on revient de la mort, tout est du bonus. quand on revient de la mort les choses sont moins graves et elles pèsent moins lourd, la gravité perd de son pouvoir, le centre de la terre n'a plus le même attrait. j'imagine. quand je reviendrai de la non-vie je veux faire les choses sans réfléchir. je sais pas quelle forme ça prendra de revenir de la non-vie, peut être que j'arriverai jamais à en sortir, mais dans ma tête ça va quand même finir par arriver.
8 avril
petit journal d'amour qui était caché dans ma banane toute la soirée d'hier dans les loges de la maison poème puis sur mes genoux pendant ma discussion intime interminable avec r. assis sur l'accoudoir du canapé puis sur la banquette du bar avec l., d. et c. et les autres et enfin sous la pluie de bruxelles pour rentrer chez m. en chantonnant don't go wasting your emotions lay all your love on me toute seule dans les rues de st. gilles. au bar l. m'a dit qu'elle adorait ma banane et je l'ai ouverte pour lui montrer sa meilleure qualité: mon journal rentre dedans! et elle a dit c'est de là que viennent tes poèmes! elle a fait une remarque sur le pendentif en perles et j'avais envie de lui raconter l'histoire de r. qu'y a derrière mais c'était pas trop le moment. ils se sont rencontrés hier soir. j'étais en train de discuter avec l. et d. quand je l'ai vu accoudé au bar en train de discuter avec la serveuse mais j'ai fait semblant de pas le voir, jusqu'à ce qu'il se retourne et me voie. je lui ai pas sauté dans les bras comme dans mes fantasmes, je l'ai pas serré fort contre moi, j'étais trop timide, et lui aussi était timide, c'était un peu bancal, et puis l. a dit mais tu connais des gens ici! et je me suis rapprochée de lui en disant c'est mon seul ami. elle a demandé comment on s'était rencontrés et j'ai dit ici à la maison poème et on aurait dit que je racontais une histoire de rencontre amoureuse très romantique.
j'ai passé la soirée à discuter avec lui au lieu de me joindre aux autres. il parlait beaucoup et parfois je m'ennuyais et je me disais est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui au point de me priver de discussions avec mes pairs poètes? visiblement oui. il m'a confié plein de trucs intimes sur ses névroses et j'ai remis les deux pieds en plein dans la delulu. j'ai de nouveau réussi à me persuader qu'il était juste terrorisé de m'avouer et surtout de s'avouer à lui-même qu'il avait des sentiments amoureux pour moi. je veux pas en démordre. il m'a confié qu'il aimerait avoir une expérience homosexuelle et je me demandais s'il me disait ça parce qu'il me prend pour une lesbienne et que donc il a moins peur d'être jugé. il m'a dit que ça coinçait encore un peu parce qu'il craignait le regard des autres mais ok OK non mais j'y crois pas, est-ce que je suis vraiment en train de parler de la sexualité de r. alors que hier soir j'étais de retour sur les planches, derrière un micro, j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient mais à part ça j'étais archi à l'aise, même avec les gens, quand j'étais pas prise en otage par les états d'âme de r. j'étais avec l. et d. et c. et j'étais normale et l. était un coeur avec moi, je me sentais même presque jolie, je portais mon double denim de sète et j'étais bronzée de la mer mon amour merci ma peau coopératrice. r. m'a écrit que j'avais l'air dans un méga mood en rentrant et je sais pas trop ce que ça veut dire mais j'ai dit ça c'est parce que je reviens de la mer lol. j'allais pas lui dire que c'était à cause de lui. ça c'est parce que t'étais là r. la vérité c'est que j'étais pompée à bloc parce que j'avais des interactions sociales avec des gens qui n'étaient ni des retraités ni des gens de ma famille, j'ai rencontré des nouveaux gens cool j'étais dans mon monde et les gens m'aimaient bien ET j'étais contente d'être avec r. c'était tout ça à la fois.
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Cenote Ik Kil
Dans les profondeurs mystiques du Cenote, parois rocheuses plongeant dans l'immensité, racines pendantes, lianes dansantes, ornées de végétation luxuriante.
Sous la surface de l'eau turquoise enchantée, ambiance magique, douce et sacrée, sanctuaire aquatique, secret et serein, chaque reflet murmure un mystère ancien.
English translation :
In the mystical depths of the Cenote, rocky walls plunging into vastness, dangling roots, dancing vines, adorned with lush vegetation.
Beneath the surface of the enchanted turquoise water, a magical, gentle, sacred ambiance, an aquatic sanctuary, secret and serene, each reflection whispers an ancient mystery.
#Cassiopeapoetry
#illustration#photography#digital art#inspiration#nature#landscape#Cenote Ik Kil#mexico#poésie#french poetry#visualpoetry#artists on tumblr#mywriting
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La lumière des installations baignait Lyon d'une lueur féerique, et la foule autour d'eux semblait s'effacer. Julien avançait lentement, fasciné par les reflets dans l'eau et les éclats dorés qui dansaient sur le visage de Lucas.
« Tu regardes les lumières ou moi ? » demanda Lucas en se tournant vers lui, un sourire en coin.
Julien sentit ses joues s'empourprer, mais il n'y avait plus de raison de cacher la vérité. Pas ce soir. Pas ici.
« Toi, » répondit-il, presque dans un souffle.
Leurs regards se croisèrent, et l'espace entre eux sembla disparaître. La musique douce au loin, les rires des passants, tout devint une toile de fond. Lucas tendit la main, ses doigts effleurant ceux de Julien.
« Alors regarde-moi bien, » murmura-t-il. « Parce que je n’ai pas l’intention de te laisser détourner les yeux. »
Dans cet instant suspendu, sous les étoiles et les lumières de la ville, le monde semblait leur appartenir.
#gay romance#gay#book to read#gay boys#lgbt pride#lgbtq#lgbtq community#lgbtqia#love#love is love#lyon#Fete_des_lumières#france
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" I'm A Fool To Want You. "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Solas.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : L'Inquisitrice est sur une énième piste menant à Solas, mieux connu sous le titre de Fen'Harel, divinité elfique d'antan. Cette fois, elle se retrouve dans une partie enneigée de Thédas à la recherche d'un Eluvian non verrouillé qui lui permettra peut-être de retrouver son amour perdu. Mais qui sait.. le Dieu de la trahison lui réserve encore des surprises.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun. 𝗠𝘂𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 : Frank Sinatra.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟓,𝟐𝟕𝟕.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
L'humidité qui parcourt la grotte est omniprésente, des murs au plafond, elle coule des stalactites jusqu'à tomber à mes pieds, créant ainsi de multiples flaques au parfum salé. L'endroit est ancien, j'entends le craquement de la roche accompagner mes pas, et l'écho de l'eau résonner tel un puissant marteau inébranlable, c'est à la fois impressionnant et appeurant. Il s'abat avec sévérité. Ce lieu va-t-il résister à ma présence ? Ou alors sombrer et m'emporter avec lui ?
« Inquisitrice. »
Elendir court après moi.
Je l'entends s'approcher, un épais sac à la main, il traîne des pieds et souffle bruyamment. Le voyage n'a pas été de tout repos pour lui aussi. C'est une jeune recrue d'à peine quelques mois, Morrigan m'a prévenue que c'était un elfe brillant avec une immense soif d'apprendre et une connaissance allongée sur l'histoire de notre peuple. Je n'ai pas chipoté : tout le monde est le bienvenu dans l'Inquisition. Cela fait quelques temps qu'il me suit, nous travaillons ensemble, étudions les Eluvians et partageons ce que nous savons à leur propos, car Morrigan m'a bien fait comprendre qu'elle ne pourrait pas indéfiniment me servir. J'en suis consciente. Sa bonté a des limites. Morrigan m'a énormément épaulée depuis notre rencontre au palais de Orlaïs, de part ses connaissances, sa force, mais aussi ses contacts, je ne pense pas que j'aurais pu être là aujourd'hui sans elle. Le simple fait qu'elle continue de m'aider encore maintenant signifie beaucoup à mes yeux
Le reste de mes hommes campe dehors, bien que nous ne sommes pas venus seuls, je préfère m'occuper de cette partie de notre découverte sans eux. Mais Elendir n'a pas su résister, lui, il m'a suivie.
Les derniers rayons de soleil ricochent sur les murs. Ils brillent à l'instar d'un reflet sur l'eau, éblouissant notre chemin tout comme les torches fixées sur la grotte. La journée arrive à sa fin.
« Vous pensez que nous sommes perdus ? » je demande, les bras dans le dos, dont une main métallique.
« Il me semble que le chemin continue par la droite, ma dame. » répond Elendir en brandissant une carte de son sac. « Gardons la foi. »
« C'est étrange, non ? » murmuré-je. « Quelle idée de cacher un tel objet aussi profondément dans la montagne... »
Les Eluvians se font tout sauf rares, on en compte des milliers parmis tout Thédas, qu'ils soient verrouillés, abîmés ou fonctionnels, chaque semaine des soldats de l'Inquisition me rapportent la présence d'un d'entre eux quelque part. Et, chaque semaine, lorsque j'entends le mot "déverrouillé" je ne peux m'empêcher de préparer une expédition et de me rendre sur place, je ne peux retenir mon corps de passer au travers de ce verre ancien, magique, dans l'espoir d'y retrouver un visage familier.
Ces miroirs sont exceptionnels.
Elendir trottine jusqu'à me rattraper, et quand il arrive à côté de moi, nous échangeons un sourire complice. J'apprécie sa dévotion.
« Pensez-vous que cette fois sera la bonne, Inquisitrice ? »
« Je l'espère. »
« Si nous arrivons bel et bien à mettre la main sur Fen'Harel, que se passera-t-il ? »
Sa question m'interpelle. Je n'y réponds pas, elle me met mal à l'aise. Une intersection nous fait face où trois chemins s'offrent à nous, je me tourne donc vers lui et le questionne.
« Où allons-nous ensuite, Elendir ? »
« Oh, oh ! Voyons voir.. tout droit ! »
Il pointe la direction du doigt, le nez froncé et ses doigts resserrés sur le morceau de papier, il m'a l'air de prendre la situation très au sérieux. La carte se trouvait sur les restes d'un squelette lorsque nous sommes arrivés, c'était comme si le destin nous avait tendu la main. Elendir s'en est saisie et ne l'a plus lâchée depuis. D'autres soldats ont bien essayé de la lire mais le métier d'archéologue que pratique Elendir depuis des années lui facilite la tâche. Ça ne me gêne pas, j'apprécie cet endroit et j'avoue que ça ne me déplairait pas de m'y perdre un instant, l'atmosphère qui baigne ici est étrangement familière et les fresques ⸺représentant un gigantesque loup veillant sur des esclaves elfes sauvés⸺ sur les murs m'apaisent. Elles sont accompagnées d'une présence que je ne connais que trop bien ce qui me procure un sentiment d'euphorie.
Je crois que, si je me dirige dans la bonne direction depuis le début, c'est parce que je l'ai suivie. Elle m'a guidée.
Il m'a guidée.
Les couloirs s'allongent et paraissent sans fin, ce n'est que lorsque nous arrivons devant une épaisse porte en bois que je m'arrête. Elendir a le souffle qui se coupe. Ma main se pose sur la surface humide, je m'attends à ce que le bois m'électrocute, me brûle, mais il ne fait que propager une sensation de bien être dans mon bas ventre. Quelques perles d'eau me glisse entre les doigts.
« Pensez-vous que c'est ici ? »
La pointe d'incertitude dans ma voix me trahit. Gorgée d'amour, je déborde.
Elendir fait pivoter la carte entre ses mains et balbutie, il paraît aussi désemparé que moi, nous nous étions attendus à tout sauf trouver l'Eluvian du premier coup. Serait-il possible qu'il soit bel et bien derrière cette porte ?
« Nous devrions procéder avec précaution, ma dame, qui sait ce qui nous attend... Les elfes sont connus pour leurs systèmes de sécurité. Un tel endroit doit regorger de protections. »
« Des protections, dites-vous ? »
Pourtant je ne sens rien pas même une once d'hostilité. Cet endroit est vieux, trop vieux et abîmé pour contenir un guet-apens, c'est ce que j'espère alors que la paume de ma main appuie sur la porte. Je ne peux pas me permettre d'attendre. Mes hommes sont dehors, un guide devait même nous accompagner le lendemain afin de s'assurer qu'il ne m'arrive rien mais je ne peux pas me permettre d'attendre. Mon cœur n'en peut plus.
« Inquisitrice, que faites-vous ! »
Le bois gémit.
« Ne serait-il pas judicieux d'attendre l'arrivée des autres ? Je ne peux pas garantir votre sécurité à moi seul ! »
Sur le moment je trouve ça comique, j'en ris presque. Moi, avoir besoin d'être protégée ? J'ai combattu un faux Dieu, une dizaine de dragons tous aussi plus terrifiants les uns que les autres et une armée entière de mages de sang, qu'est-ce qu'une salle vieille de plusieurs millénaires pourrait-elle bien me faire ?
Hormis accentuer ma peine, rien.
La porte s'ouvre, elle fond contre le mur à cause de l'eau dont elle est remplie et dévoile sous nos yeux une lumière aveuglante. Avec toutes ces histoires, je suis trempée.. La grotte n'a rien d'exceptionnelle, outre trois coffres et un splendide arc doré accroché au mur. Ce qui se trouve sous mes yeux me laisse pantoise.
Je crois rêver.
Un Eluvian.
« Elendir, posez votre sac ici et accompagnez moi. »
« Attendez- »
Dans cet état, il est impossible de me faire entendre raison et j'en ai bien honte.
Mon corps me trahit, il avance de lui-même alors que je sens déjà mon esprit traverser le miroir. Le sol se dérobe sous mes pieds. C'est un sentiment aussi délicieux que l'étreinte de la Mort. Une enlace réconfortante mais ultime.
L'histoire de nos ancêtres me dépasse, c'est une ribambelle de trahisons, de guerres et de peine. Tout fut remis en question ce jour-là, sous mes yeux, où l'homme dont je me suis éprise s'est révélé être un des Dieux contre lesquels l'on m'avait tant de fois mise en garde étant petite. Fen'Harel. Stupide comme je suis, je n'ai pas pu lui résister : le Loup Implacable m'a emportée. Je n'ai pas pu me détacher de mon cœur et faire le deuil de cette relation néfaste, je n'ai pas pu croire à ces contes le démontrant comme un être sournois et perfide. Au contraire, j'ai été attirée plus profondément dans les entrailes de l'amour infaillible que je lui porte, j'en ai même failli l'accompagner dans son plan sordide. Seulement, il m'en a empêchée. Aujourd'hui encore, je ne sais pas qui croire. Des millénaires de récits contant la cruauté de cet homme au travers de mes ancêtres, ou ce que me hurle mon cœur.
Cet Eluvian doit pouvoir m'aider.
Je veux retrouver Solas, il faut qu'il me revienne.
« Le nain qui a trouvé cette grotte a-t-il mentionné autre chose ? » je m'interroge en faisant parcourir mes doigts sur le doré du miroir.
« D'après les rapports, non, ma dame. »
Ça ne va pas.
Non.
Il m'a obéit, son sac posé au sol avec la carte pliée débordant de sa poche, Elendir admire à présent la splendeur de cette création. Nous sommes proches, seuls. Le reste de notre groupe se trouve à plusieurs mètres d'ici, nous retrouver leur prendrait des heures. Je croise son regard mais tourne immédiatement la tête.
J'ai la gorge serrée, les larmes qui brûlent le bord de mes yeux sont accompagnées par les tremblements de ma lèvre inférieure. Il m'est impossible de garder la face. Mon cœur est blessé. Je touche le miroir avec l'espoir de trouver une réponse, je m'y accroche en me demandant ce que je fais ici, pourquoi j'ai donné lieu à une telle expédition. Je me demande.. pourquoi... Qui...
« Qui a verrouillé cet Eluvian ? »
Elendir sursaute.
Ma question jette un froid entre nous, accentué par le bruit de l'eau tombant dans une flaque. C'est répétitif, derrière nous. Le temps s'écoule, la réalité est bel et bien vivante. Et quelqu'un est venu ici.
« La porte n'a pas pu être ouverte. » je reprends. « Quelqu'un l'a scellé depuis l'intérieur de cette pièce, comment cela est-il possible ? »
« Ce quelqu'un savait que vous arriviez. » Elendir dit, confirmant mes soupçons.
« Êtes-vous certain qu'il était ouvert auparavant ? »
« Selon la description du nain, oui. Il est impossible qu'il ait pu décrire avec une telle précision l'Eluvian dans cet état, pas sans connaitre l'histoire des elfes. »
« Alors c'est vrai. »
Ma main est bloquée, j'ai beau la presser sur le miroir une force m'empêche de passer au travers. C'est comme Morrigan me l'a expliqué. Il y a des Eluvians laissés ouverts, d'autres fermés. Il faut être capable de trouver la clé pour s'en servir. Si celui-là a été verrouillé aussi rapidement à cause de mon arrivée alors... Alors.. cela veut-il dire que...
Ce ne peut être que lui.
« Solas. »
Son prénom m'échappe telle une prière traîtresse et elle m'écorche aussi vivement que le souvenir de ses lèvres sur ma peau. C'est une marque. Le souvenir de nous, cette relation reposant sur le mensonge et les regrets. C'est une plaie ouverte, une marque entre la guérison et la douleur. Je sais de quoi j'ai l'air en chantant le nom du Dieu de la trahison. Cela fait bien longtemps que j'ai perdu ma crédibilité aux yeux de tous, même de mes plus proches amis. Cependant, tandis que la trace de l'homme que j'aime ne m'a jamais parue aussi proche, je n'y apporte aucune importance. Un sourire dore mes lèvres tandis que je soupire.
« Dame Inquisitrice.. »
Elendir me regarde d'un œil soucieux.
« Vous tremblez, tout va bien ? »
Je me rapproche de Solas, peu importe le temps que ça me prendra.
Je le retrouverai.
Elendir me supporte lorsque mes jambes cèdent, c'est avec panique qu'il me maintient debout. Mes pupilles roulent dans mon crâne et un poids immense s'effondre sur mes épaules, il ne me frappe pas d'un grand coup. C'est mon corps qui abandonne. Je crois que notre périple dans les montagnes a enfin eu raison de moi. J'ai tenu bon grâce à ma conviction, persuadée que cet Eluvian caché saurait mettre fin à mes maux, mais maintenant qu'une nouvelle porte se ferme je suis incapable de me battre.
Je n'ai qu'une seule envie : faire une pause.
Le cœur meurtri, l'âme scindée, je me demande encore combien de temps je vais devoir attendre avant de pouvoir retrouver mon amour.
Il me hante, et sa simple présence dans mon esprit suffit à me rendre méconnaissable. Ou alors c'est exactement qui je suis. Qui étais-je avant de tomber amoureuse du Loup Implacable ? Avais-je une raison d'exister de ce temps-là ? Ne m'a-t-il pas libérée de l'emprise de mon clan de part l'affection inconditionnelle et dévastatrice qu'il m'eut porté ? Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
J'ai la tête qui tourne, mes pensées sont secouées, mon ventre est retourné et il me faut fermer les yeux pour éviter de regurgiter mon déjeuner. Elendir crie mon prénom. J'ai pitié pour lui, pauvre garçon. Il tient dans ses bras l'Inquisitrice ⸺ce qui reste d'elle⸺ et sera tenu pour responsable de mon état, quoi qu'il puisse m'arriver, il est maître désormais.
« Ma dame ! Réveillez-vous, que se passe-t-il ! »
Je perds finalement connaissance.
Ce n'est qu'à mon réveil que je comprends ce qu'il s'est passé, mon esprit est embrumé et mon corps engourdi. Mes pieds me font le plus mal, ils sont glacés. L'on m'a allongée dans un lit. Couverte par une peau de bête, je suis emmitouflée dans une bulle de chaleur confortable au cœur de ma tente personnelle de l'Inquisition. Elle a été ajustée spécialement pour moi, grande et pleine d'affaires personnelles, dont des livres traitant de l'histoire elfique ainsi que mon armure et mes armes. Le mal de crâne qui me saisit m'est suffisant. Je ne me suis pas assez bien nourrie et l'épuisement s'est chargé du reste, avec l'adrénaline, les fortes émotions, il n'est pas étonnant que j'aie fini ainsi. Je comprends immédiatement que j'ai fait un malaise, et que j'aurais besoin de repos avant de pouvoir reprendre la route, sans compter qu'à mon retour plus d'un me sermonnera pour mon irresponsabilité, mais je crois qu'au fond je sais que je le mérite.
Il fait froid dans la tente. Nous sommes entourés de montagnes enneigées et le climat est impitoyable. Même chaudement couvert il est dur d'y échapper. La température m'arrache un frisson, elle me caresse la joue et fait bouger le bas de la tente contre la neige au sol. Il fait visiblement nuit.
Combien de temps ai-je dormi ?
Je suis encore habillée, et mes souvenirs restent frais, cela ne doit faire que quelques heures. Je décide donc de me lever et de rejoindre mes hommes. Je conserve la couverture sur mes épaules puis me fraie un chemin parmi le début de blizzard, guidée par la lumière de feu de camp, pour saluer mes fidèles soldats. Harding est présente.
Des éclats de voix s'élèvent qui sont tous remplis d'inquiétude, des questions ici et là m'accâblent. Que m'est-il arrivé ? Vais-je bien ? Devrais-je me nourrir ? Je regarde autour de nous pour observer ce à quoi notre armée ressemble, installée dans les montagnes. Cela reste impressionnant malgré notre petit nombre. Le nombre de soldats autour du feu augmente, j'essaie de parler mais je n'y arrive pas. Je m'assive donc de calmer les battements de mon cœur tandis que je m'assieds à côté de Harding. Sa présence est d'une grande aide, sûrement parce que je l'ai toujours appréciée. Je trouve ça rassurant d'être auprès d'elle. L'éclaireuse fait taire le brouhaha et me propose le souper.
Je ne réponds qu'avec une question.
« Où se trouve Elendir ? »
Des regards s'échangent. Incertains.
« Inquisitrice... comment allez-vous ? » insiste Harding. « Vous nous avez fait une grande frayeur. »
« Excusez-moi. La journée a été dure, vous.. Elendir a disparu ? » je réitère à mon tour.
Saisissant la tasse qu'elle me propose, je profite de la chaleur émanant du thé et sirote son contenu. Beaucoup de soldats tendent l'oreille, ils s'assurent de mon état. Le thé est délicieux, finement sucré et l'arôme qui s'en dégage donne l'impression de redonner vie à mon corps, c'est en total contraste avec les températures hivernales qui nous englobent depuis hier. Harding force un sourire. Sa pitié me blesse, toutefois j'ai l'habitude.
« Nous ne l'avons pas revu depuis qu'il vous a amenée ici, dame Inquisitrice. Il semblait très secoué. »
« Je vois... »
« Mais ses affaires sont encore là. » me rassure-t-elle. « Nous supposons qu'il est retourné dans la grotte pour finir ce que vous aviez commencé. »
« Depuis combien de temps est-il parti ? »
« Une heure, je dirais. »
Dire que je ne suis pas inquiète serait mentir. J'essaie de me remémorer nos derniers instants ensemble mais une vive douleur cérébrale m'en empêche, c'est comme si mon propre cerveau se retournait contre moi. Je grimace et m'attire l'inquiétude de tous. Lorsque je rouvre les yeux, je noie ma honte dans ma tasse et observe le feu de camp. Immense, fier, il m'occupe un bref moment.
Je m'évertue de reprendre mes esprits et je crois que ça fonctionne car je sens mon corps se détendre et mon bas ventre chauffer. Le thé aide. Je reprends des forces.
« Personne n'est allé le voir ? »
« Disons que... »
Harding détourne le regard.
« Il est parti avec la seule carte, ma dame. » explique un soldat. « Nous avons cherché la grotte mais c'est un véritable labyrinthe dedans. »
« C'est ce qui me semblait.. »
« Vous vous y attendiez ? » s'étonne Harding.
« Elendir est futé, ça ne me surprend pas qu'il sache se débrouiller dans de telles circonstances. Mais une heure ? Ça n'est pas normal. »
Mes sourcils se froncent, la gravité de la situation m'accable si bien que j'ai du mal à garder mon calme. Comment ont-ils pu le laisser repartir ? Je m'en veux.
J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, il doit se sentir coupable de mon état mais personne d'autre n'est à blâmer, c'est ma seule et unique faute. J'ai arrêté de prendre soin de moi et ça ne date pas d'hier. Je me suis laissée aller. Désormais je ne représente plus que le souvenir de l'Inquisitrice. J'en suis consciente alors que mon regard se perd dans le vide, contemplant ma tasse de thé à la couleur obscure. Le liquide tremble entre mes mains. Je sais que mon acharnement a tourné à l'obsession et qu'il empiète à présent sur ma santé ⸺autant mentale que physique apparemment. Mais que puis-je faire ? Comment pourrais-je combattre cette obsession alors que mon esprit m'a persuadée que mon seul remède se trouve être la source même de mon désespoir ? Elendir n'a rien à voir avec ça. Je suis responsable de lui, c'est mon devoir de veiller sur lui. Morrigan me l'a envoyé et je ne peux pas me permettre de mettre sa vie en danger.
Terminant mon thé d'une traite, je me lève. Harding et mes hommes me suivent du regard, l'un d'eux récupère ma tasse et je le remercie.
Harding se met debout.
« Tout va bien, dame Inquisitrice ? »
« Oui, merci. Excusez-moi de vous avoir inquiétés. »
Lorsque je commence à me diriger jusqu'à ma tente, enfile mon armure et m'arme d'un poignard ⸺m'étant inutile de prendre mon arc sachant qu'il me manque une main⸺ des murmures se font entendre. Ils sont le fruit de rumeurs. Je ressors et me dois de faire face à une ribambelle de regards accusateurs.
Folie, dépression, désespoir : c'est ce qu'ils voient en moi. Les restes d'une femme forte, ramassée à la petite cuillère par le maigre espoir de sauver un Dieu de lui-même.
J'ai bel et bien perdu la raison.
« Inquisitrice, vous ne pouvez pas y retourner. » angoisse un de mes soldats. « La température a considérablement baissé et nous ne savons même pas ce qui rôde dans cet endroit. Vous risquez de vous blesser. »
« Je ne suis pas inconsciente, tout de même. Harding, vous venez avec moi ? »
L'éclaireuse bondit, elle récupère ses affaires et me rejoint. Nous échangeons un sourire poli, il a perdu en affection et complicité avec le temps, mais n'en reste pas moins sincère. Je demande aussi à deux autres personnes de m'accompagner, histoire de créer le quatuor parfait. Cela me rappelle des souvenirs. Ils sont tous chaudement habillés et armés, c'est idéal car nous n'avons pas de temps à perdre.
« Elendir est sous ma responsabilité, je veux qu'on le retrouve sain et sauf, nous ignorons encore à quel point cet Eluvian est ancien et où il mène. » déclaré-je.
Je me tourne vers le reste de nos hommes formés en un immense groupe.
« Attendez une heure, si nous ne sommes pas de retour d'ici là, lancez les recherches. Passez cet endroit au peigne fin et détruisez toute menace. »
Seulement avec le ton de ma voix, leurs bretelles sont remontées et ils sont conscients que l'heure n'est plus au doute. Je reprends mon titre et la femme au cœur ensanglanté laisse place à la soldate. Je suis une meneuse, j'ai vaincu Corypheus et sauvé le monde d'une vague de démons, il leur est inconcevable de remettre ma parole en question alors ils tendent l'oreille et acquiescent tous. Ils se tiennent prêts et redressent le dos. Je leur offre une expression inébranlable. Le temps d'une seconde, je me revois au sommet de Fort Céleste, couronnée du titre d'Inquisitrice par mes trois conseillers tandis que tout le poids du monde repose sur mes épaules. J'ose même croire que mon autorité n'a pas d'égal.
Harding et les deux soldats me suivent lorsque je m'enfonce dans la grotte, armée d'une torche enflammée, unique source de chaleur dans ce palais glacé. Malgré leur appréhension, ma détermination les motive, ils suivent le chemin.
« Que pensez-vous qu'il lui soit arrivé ? » me questionne l'éclaireuse.
« Je n'en sais rien, mais je crains le pire. »
Il fait froid et Elendir doit être aussi épuisé que moi par ce long voyage, j'apprécie toujours autant sa dévotion mais le corps d'un être vivant a ses limites. J'espère que nous n'allons pas arriver trop tard.
L'humidité qui parcourait autrefois les murs de la grotte jusqu'aux stalactites s'est figée. Les flaques au sol ont durci. Les gouttes forment à présent des reliefs sur la surface, je les observe sans pouvoir les toucher, émerveillée par la splendeur de cet endroit. La torche en ravive certaines mais ce n'est jamais assez long pour les garder en vie, car j'avance sans m'arrêter, l'eau s'enflamme pour retourner à l'obscurité et au froid. Le chemin que nous prenons m'est familier. J'ai beau à peine tenir debout et ne pas connaître cet endroit, je jurais le savoir au fond de moi. De manière indubitable, tel un aimant, j'y suis attirée. Cette salle ancienne m'appelle. Elle hurle mon nom et me déchire le cœur. Plus je m'approche d'elle et plus je sens ma respiration s'alourdir. L'air glacial me poignarde les poumons, je m'estime heureuse que le sol ne soit pas glissant car vu ma vitesse j'aurais dû trébucher il y a bon nombre de pas de cela.
L'intérieur de la grotte est parsemé de tremblements, la montagne semble vivante. Des bruits attirent notre attention, il est évident que quelque chose vit ici. Ou alors c'est la Pierre. Ça serait étonnant que des elfes aient installé un Eluvian dans un tel endroit mais je suppose que dans notre monde tout est possible.
Harding me suit de près. Elle est à vif, si bien que nous marchons côte à côte.
« Vous êtes sûre de connaître le chemin ? »
« J'ai une mémoire fiable, elle nous emmènera à Elendir. » j'affirme.
« Cet endroit est immense.. je me demande depuis combien de temps c'est là. » s'interroge-t-elle. « Les couloirs auraient dû s'effondrer depuis longtemps. »
« Peut-être que la glace qui nous entoure cache les murs. Ça ne m'étonnerait pas. »
« Dame Inquisitrice, l'Eluvian que vous avez trouvé dans cette pièce.. il était ancien ? »
« Aussi ancien que tout ceux que nous avons déjà vu, oui. »
« Elendir ne nous en a pas dit davantage là-dessus mais il avait l'air secoué. Nous avons pensé que quelque chose vous avait attaqué tous les deux. »
« Il n'y en avait pas. »
« De quoi ? »
« De système de sécurité. Hormis des coffres et le miroir : la pièce était vide. »
La suite de mes paroles se coince dans ma gorge. Plus j'y repense, et plus cet endroit me hante, cette découverte me travaille encore plus que les précédentes et j'en ignore la raison. En voilà un sacré mystère... J'ai pourtant visité des temples immenses regorgeant de l'histoire de mes Dieux, des lieux plus funestes et macabres que cette humble grotte. Ma curiosité est cependant retenue en otage. Je ne peux que m'enfoncer encore plus profondément à la recherche de l'Eluvian, mon corps bouge de lui-même, c'est à peine si je sens le bout de mes doigts. Il m'est impossible d'abandonner.
Alors que je sens notre destination proche, des éclats de voix me surprennent. Ils font échos.
« Écoutez moi ! »
Harding et moi nous regardons.
« Vous avez entendu ? »
« Oui. » elle s'exclame. « Ça venait de là-bas. »
Je presse le pas, les deux soldats nous suivent tandis que la flamme de la torche s'embrase dans l'air, s'étend à l'instar d'une chevelure élancée.
Les voix se rapprochent, dont une plus distincte. Je la reconnais. La porte est là. Fermée, elle crée un espace noirâtre au bout du couloir qui me confirme que nous sommes arrivés à destination. Je me demande premièrement comment elle a pu être fermée vu son état, ensuite, je me demande pourquoi. Pourquoi a-t-on eu besoin de la fermer ?
« C'est du suicide, Loup. Elle se meurt à petit feu. »
Je ralentis.
« Si j'avais su que tu perdrais de vue ta mission, j'aurais envoyé Morwën. Tu n'as plus rien à faire ici. »
Cette voix...
« Votre bonté n'a-t-elle d'égal que votre aveuglement ? L'Inquisition ne peut plus rien vous offrir. » entends-je crier.
« Elle reste une menace que nous ne pouvons sous-estimer. »
« Sommes-nous certain de parler de la même chose ? L'Inquisition est-il sujet, ou serait-ce l'Inquisitrice elle-même ? »
« Dame Inquisitrice.. » murmure Harding. « Je connais cette voix. »
Mon instinct est sa propre force, je lui bloque le passage avant qu'elle ne s'approche trop près. Elle a beau me questionner du regard avec confusion, je profite de notre discrétion pour m'assurer que je ne rêve pas. Elendir... C'est bel et bien lui qui parle depuis le derrière de cette porte, ce sont ses cris qui résonnent entre les parois de ce lieu sacré, c'est son désespoir qui dégouline du plafond jusqu'à mon visage. C'est sa colère qui me glace le sang. C'est son désespoir qui alourdi l'air et m'accâble.
Et cette autre voix.. cet autre écho...
« Elle a besoin de vous, Loup, elle vous aime. »
« Penses-tu que je ne le sais pas ? » s'indigne-t-il. « Ta mission consistait à m'informer des moindres décisions concernant l'avancée de l'organisation, pas de choses dont je suis déjà conscient. Ne me fais pas me répéter : elle s'arrête ici. »
« Elle est là-bas, elle vous attend ! »
Le son de sa voix est comparable à une caresse, une douceur suave dont la beauté enivrante m'enlève tout désir de lutter. Mon corps figé est ivre. Elle me rappelle tant de choses... des paroles douces rassurantes, un toucher délicat et passionné, une déception brutale et finalement un sentiment de solitude dévastateur.
Parcourue de spasmes, les révélations auxquelles j'ai droit me brutalisent, elles sont aussi dures que la réalité qui me tombe dessus, brisant ma foi ainsi que ma détermination.
« Ma faiblesse d'homme ne peut interférer dans le rôle que je joue. Cette infiltration avait un but purement politique, maintenant que tu y as failli, elle ne sert plus à rien. »
« Loup.. »
« Ne fais pas attendre les autres. »
« Je- »
« Il est temps. »
« Solas. »
La torche tombe au sol, mon cœur se serre.
Je pose ma main contre la porte.
« Solas, est-ce vous ? »
Ces mots prononcés sont d'une violence inimaginable, je suis poignardée à chaque syllabe. Mon essence se vide à mes pieds. Avec frénésie, j'essaie désormais d'ouvrir la porte ainsi je tords la poignée dans tous les sens et force sur le bois humide.
« Inquisitrice. » déclare Elendir, depuis l'autre côté, surpris. « Que- que faites-vous ici..? »
« Solas, je sais que vous êtes là. » j'insiste. « S'il vous plaît, attendez. »
« Loup ! »
Une lumière jailli autour de la porte. Je la frappe de ma paume.
Que se passe-t-il ?
« Ne partez pas, Loup ! » s'écrie Elendir.
Une vague de panique m'emporte. Cette présence qui m'a précédemment guidée s'échappe, elle part en même temps que la présence de Solas qui disparaît. Je ne le vois pas, je ne l'entends pas mais je le sais, je le sens; il prend ses jambes à son cou. Il m'abandonne à nouveau. J'essaie d'enfoncer la porte et frappe aussi fort que je le peux, mon épaule écorche le bois, j'y abats aussi ma hanche et grimace, mais rien n'y fait. Redoubler d'effort n'est pas suffisant.
La simple idée qu'il puisse à nouveau me glisser entre les doigts me terrifie.
« Solas ! »
« Inquisitrice. » m'interrompt Harding.
Elle se place à côté de moi et pousse à son tour. Je la dévisage un bref instant, puis défonce la porte grâce à son aide. Les soldats derrière nous, eux, restent immobiles, c'est Harding qui tient la torche de sa main libre et éclaire mon geste désespéré, ils ne nous servent à rien, je crois qu'ils ont peur.
Lorsque la porte cède et s'effondre dans la pièce, des morceaux volent un peu partout et un immense boucan retentit ce qui nous fait sursauter. Elle est lourde, imposante, c'est l'humidité et l'âge qui l'ont rendue aussi capricieuse, je ne sais pas comment j'ai pu l'ouvrir une première fois. Ce serait audacieux de parier sur la chance mais sur le moment c'est le dernier de mes soucis. Je me fiche de savoir par quel miracle elle s'est ouverte plus tôt, je me fiche de savoir si cette fois elle a été bloquée par quelque chose ou quelqu'un. Lorsque la porte s'est renversée et s'est brisée, j'ai trébuché et atterri dans la pièce contenant l'Eluvian. Rien n'a changé. Les coffres sont indemnes, l'arc doré aussi et le miroir, cependant; aucune trace de Solas. Je regarde autour. Chaque détail s'incruste dans mon esprit, j'ai dans l'espoir de le trouver immobile, prêt à tout abandonner pour m'écouter. Mais il n'y a que moi dans cette pièce.
Il ne reste que moi.
J'observe l'Eluvian, y aperçois un mouvement. Elendir s'enfuit, lui aussi. Un énième espion de Solas dans mon organisation... ou devrais-je dire, dans son organisation. Son sac a disparu. C'est la dernière chose que je vois traverser l'Eluvian avant que celui-ci ne se ternise, signifiant qu'on l'a à nouveau verrouillé. Cette fois, je sens les derniers éclats de ma raison m'abandonner. Je m'effondre à mon tour et geins.
En cet instant, il ne me reste rien d'autre que le sentiment de désespoir qu'aimer le Dieu de la trahison m'offre. Et, comme à chaque fois; ça n'est pas suffisant.
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