#reddit france aussi parfois c'est wow
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randomnameless · 2 years ago
Note
désolé de venir comme ça en anon, mais franchement tomber sur ton blog après avoir passé tout mon temps à essayer de débattre sur JVC à propos de Three Houses ça me fait beaucoup de bien
tkt anon!
Quelle idée d'aller sur JVC aussi lol
Non, plus sérieusement, j'avais juste regardé 5 min en 2019 pour avoir des infos sur l'arc de Lamine, et ensuite je me suis barrée en courant, parce qu'on y retrouve les mêmes "Rhea caca" et "Dedel est une icône féministe" conneries que sur redshit ou parfois ici chez certains.
Ce qui est fou c'est que l'argument "oui mais elle donne un coup de pied dans la fourmilière" était aussi présent, peut être que j'ai encore moins de patience avec le fandom français - mais déjà que cette "philosophie" me saoule dans la vraie vie au plus haut point, si c'est pour dire que Miss "ils sont pas comme moi ils ont pas le droit de vivre" à raison, c'est non.
Après, à ma décharge, je vais chercher mon sel hebdomadaire sur reddit France, et parfois à lire certains posts et commentaires, je suis super contente qu'il n'y a pas de reddit fire emblem français - j'aurais déjà eu trois ulcères lol
Bref, si ce blog te fait du bien ben tant mieux, j'espère pas poster trop de bêtises quand je fais pas de shitposts, mais réaliser qu'une partie du fandom français est aussi reloue que celle qu'on connait et aime tous c'est assez flippant lol
La connerie n'a pas de nationalité?
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revuedepresse30 · 6 years ago
Text
Le rap alternatif a-t-il encore une raison d'être ?
Eté 2012. Death Grips, formation phare du noise rap, s'installe au Château Marmont, à Los Angeles, hôtel mythique fréquenté par le gratin du cinéma. Zach Hill (batteur, déjà repéré chez Hella et Wavves) et MC Ride ont sous le bras les bandes de leur nouvel album No Love Deep Web et sont bien décidés à traquer les représentants de leur label. Ils sont sans nouvelle d'Epic Records depuis la sortie de The Money Store, en avril de la même année. Le staff qui les a signés s'est fait remercier et la major se refuse à sortir un deuxième album en un an là comme le réclame le groupe.
Et David se crut plus malin que Goliath
Dès leur apparition, au début des années 2010, les Death Grips portent avec eux tous les espoirs et les crispations d'une scène rap underground vivace mais confidentielle. Les groupes cultes s'appellent alors Dalek, B L A C K I E ou encore Moodie Black. Ils fédèrent rapidement une communauté de fans qui diggent les samples choisis par le groupe sur 4chan et Reddit : sonneries de téléphones égyptiennes, riff de Jimi Hendrix, cris de Serena Williams sur un court de tennis. Le groupe explore les tréfonds pour donner vie à une musique synthétique violente et futuriste. Côté carrière, Zach Hill suit les conseils stratégiques de son petit frère, joueur professionnel de cartes "Magic : The Gathering ". Ceci explique cela, dans une certaine mesure.
Retour au Château Marmont. Le groupe, sans nouvelles de son label, décide donc de leaker son propre album et lui offre une pochette de choix, une photo du sexe en érection de son batteur, et la vidéo glaçante de Come up and get me tournée dans l'hôtel. Quelques mois plus tard, Death Grips dévoile publiquement les mails de menaces juridiques du label qui les vire sans sommation dans la foulée. "C'est exactement ce que nous cherchions"  affirmera Hill à la presse. Rien n'est moins sûr tant le groupe a manipulé au cours des années effets d'annonces (un split en 2014) et boutades glauques (un concert où le groupe ne se présentera pas, projetant la lettre d'adieu d'un fan suicidé sur le rideau de la salle). Depuis, Death Grips a fondé son propre label (distribué par une major) et mène son bout de chemin, suivi par des fans fidèles. Le plafond de verre du succès lui, est toujours là.
2012-2018 : la bataille du rap indépendant américain
Le début des années 2010 est une période charnière pour le rap indépendant aux Etats-Unis. C'est d'abord au début de cette décennie que Definitive Jux met la clé sous la porte. Fondé à New York par El-P et Amaechi Uzoigwe, le label défend une vision différente du hip hop commercial et sort les disques de Cannibal Ox, Company Flow ou Aesop Rock. Sans traîner, El-P lance Run The Jewels avec Killer Mike et ouvre le rap indépendant et politique au grand public. Le duo séduit une audience plus âgée, à la culture rock (donc à majorité blanche) draguée sur Pitchfork. On fera table rase du passé plus tard.
A peu près à la même période, de l'autre côté du pays, à Los Angeles, le collectif Odd Future mené par Tyler The Creator cultive un goût du bizarre et du glauque beaucoup plus terre à terre que celui défendu par Death Grips. En droite lignée des prods sombres de MF DOOM et des cascades débiles signées Jackass, la bande manipule la provocation comme personne ou presque (à cette époque là). Leur musique relativement classique est proposée dans un emballage arty (vidéos, pochettes, merch) et de plus en plus pop. Tyler, à la croisée des chemins, ne se coupe pas de la scène hip-hop classique tout en revendiquant le terme punk rap et en poussant son public à se défoncer dans les mosh-pits de concerts. Ce qui ne l'empêchera pas, quelques années plus tard, de se plaindre de ne passer passer à la radio dans une interview accordée à GQ.
Et Kanye West décida de s'en mêler
En 2012-2013, Kanye West, véritable éponge à tendances, travaille sur Yeezus, un disque pensé par son créateur comme la rencontre du punk et de la drill de Chicago. Un gros fourre tout qui sonne comme une relecture du travail de Death Grips, parfois jusqu' à la limite du pastiche. Le mal est fait (diront certains), mais West a fait rentrer le noise rap dans le domaine public. Un paquet de gamins nés entre 1996 et 2000 se sentent alors pousser des ailes.
"Je veux fouetter le cul de Kanye si fort là.....JE SUIS TOMBEE DANS LE PANNEAU"
"Wow....yeezus est complètement pompé sur DEATH GRIPS, et tout le monde (y compris moi) a célébré Kanye pour cette merde"
Adepte d'une esthétique du choc permanent, qui passe autant par les productions que par son mode de vie ou son look, une nouvelle scène est propulsée par une plateforme de streaming gratuite dont elle prend le nom. Le Soundcloud rap a ses premières stars : Lil Peep, XXXTentacion, Lil Uzi Vert. Simplifiant à l'extrême la formule des pionniers du rap alternatif (sample de metal, pattern rythmique, mix saturé), cette nouvelle niche reprend aussi à son compte un côté torturé et emo qui colle parfaitement avec un public ado recruté sur les réseaux sociaux. Les maisons de disques n'ont plus leur mot à dire : elles ne peuvent que chasser ces nouveaux mercenaires de la guerre du contenu à coups de billets verts.
>> A lire aussi : XXXTentacion, la transformation d'un ado en comète
A-t-on toujours besoin d'un rap alternatif ?
Quand on voit la fascination morbide qui accompagne l'éclosion publique du Soundcloud rap, on aurait très envie de dire non. Mais c'est évidemment bien plus compliqué. Incarné initialement par des membres de la classe moyenne ou aisée, le rap dit alternatif a souvent été jugé comme un rap de blanc qui une fois sorti de la rue aurait perdu toute notion de danger et portée sociale. Au fil du temps, il a pourtant constitué une bulle de respiration et de créativité indéniabe. Difficile de penser que sans une certaine remise en questions de ses fondamentaux dans les marges, le rap aurait été capable de faire autant de place à un Mykki Blanco, à la folie de Young Thug ou même au mumble rap.
En France, si l'histoire a laissé sur le carreau bon nombre de pionniers (comme le raconte le docu Un jour peut-être: une autre histoire du rap français), le clivage entre rap mainstream et scène indépendante est beaucoup moins extrême qu'aux USA et le grand public n'a pas (ou plus) peur du rap sombre et des délires expérimentaux. Quant à l'éclosion d'un éventue  Death Grips à la française, il ne tient qu'à vous de suivre ce tuto pour nous faire rêver.
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