#parquet �� coupe de pierre
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blublucaps · 2 years ago
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de-gueules-au-lion-d-or · 1 year ago
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Lounès Darbois: Paris ce n’est pas une ville pour “investir”, où n’importe quel putois mondial aurait droit à son “pied-à-terre”. Paris c’est la concentration du génie pratique français de la construction et de l’art ornemental passés par de crucifiants essais et erreurs étalés sur des siècles, trouvant début 17ème son type classique fixé dans la pierre calcaire et le toit d’ardoise, pour enfin en obtenir fin 19ème-début 20ème siècle, une merveilleuse résurrection néo-classique. Paris c’est pour les Français seuls, c’est “pour nous, à nous, chez nous”. Les squatteurs étrangers qui y résident n’ont pas été une seule fois capable de créer un seul bâtiment qui ait le quart de la beauté du plus laid bâtiment érigé durant l’âge d’or 1880-1914. Ce ne sont pas des parisiens ce sont des squatteurs de cavités laissées vacantes par les morts à la guerre et il y a un terme pour les gens qui cherchent ce mode d’habitation: des troglodytes. Et pas plus que de génie pratique, quantifiable, mesurable, concret, ils n’ont de sens esthétique du mode de vie. En vêtement, en gastronomie, en choix de locomotion ils sont lourdingues et nuls. Ils foncent aux grossiers commerces crasseux, aux viandes mal saignées étalées sans bardage sous les présentoirs sans feuillage, à côté de cela comparons ce qu’est une boucherie française traditionnelle, une boulangerie, une cordonnerie bien tenue, avec travail en tablier. Et l’ambiance de frénésie gaie des samedi après-midi de Paris jusque vers 2010, avec ses familles françaises nombreuses, ses jeunes femmes habillées, coiffées, ses darons sans ventre en manteau longs et chaussures cirées qui passaient en coup de vent acheter la tarte aux poires du déjeuner, toute cette petite beauté gratuite de la rue, la vraie France organique, parquet et lambris, ascenseur à grillage et escalier à tapis serti de tiges de maintien, tout le savoir-faire d’hommes inconnus d’avant, qui avaient des vrais beaux noms de provinces francophones, pas ces noms trafiqués de tricheurs importés, de gougnafiers qui n’ont jamais rien embelli et qui se prétendent des droits sur nous. C’est le ressentiment? Mais le ressentiment contre une telle exploitation, un tel mensonge, une telle colonisation forcenée alors que nous n’avions rien fait, cela ne s’appelle pas ressentiment cela s’appelle du sang qui crie justice, un véhément redressement qui renverse la pensée contre soi-même, cela s’appelle la Grâce, et merde et cent fois merde aux catégories nietzschéennes et à leur engrenage mental incapacitant. La vie organique d’abord bordel! Et l’évidence, l’intuition, l’instinct d’abord. Nous disons ce que nous disons pas pour l’avoir “pensé” (penser la société...) mais pour l’avoir expérimenté, payé sur le terrain depuis 20 ans, depuis 50 ans même pour certains, et il faudrait s’inhiber l’évidence par respect d’un philologue allemand d’université qui n’a jamais vu venir l’invasion barbare contrairement aux grands Français Art Déco, les Céline, les Morand dès 1925 avec L’Europe galante, dès 1928 avec Magie Noire? Et Lapouge même avant. La vraie impulsion révolutionnaire c’est ça, et tout ce que ça induit.
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actu-juridique · 2 months ago
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Procès de Pierre Palmade : « L’enfer » de la drogue face au « cauchemar » des victimes
https://justifiable.fr/?p=625 https://justifiable.fr/?p=625 #cauchemar #des #drogue #face #Lenfer #Palmade #Pierre #Procès #victimes Pierre Palmade a été condamné, mercredi à Melun, à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour le terrible accident de la route qu’il a causé le 10 février 2023 à Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne). L’humoriste a encaissé la sanction comme il a vécu les huit heures d’audience : le regard fixe et perdu, presque affolé, le teint terreux. Auparavant, il avait plusieurs fois demandé pardon aux victimes. Pierre Palmade et ses avocats, au tribunal de Melun mercredi 20 novembre. (Photo : © I. Horlans) Il est 20h33 lorsque le président du tribunal correctionnel de Melun, Pascal Couvignou, rend le jugement après 90 minutes de délibéré. Le prévenu, Pierre Palmade, 56 ans, se maintient à la barre. Il est déclaré coupable des « blessures involontaires aggravées » infligées à Yuksel, à son petit garçon Devrim, à sa belle-sœur Mila, à l’octogénaire Michel qui, ce 10 février 2023, n’a pas eu le temps de freiner pour éviter les deux voitures disloquées dans un effroyable « choc frontal » (notre article du 18 novembre ici). Le comédien, plus exactement l’ombre de l’artiste qu’il fut, s’attendait à la déclaration de culpabilité – il reconnaît sa responsabilité depuis l’accident. Pas à la peine : cinq ans de prison, trois avec sursis probatoire d’une même durée. Deux ans ferme, donc, avec un mandat de dépôt à effet différé et une exécution provisoire. Qu’il interjette appel ou pas, il va être convoqué incessamment par le parquet de Bordeaux, où il réside. Avec la procureure Porterie, il fixera la date et le lieu d’incarcération en Gironde pour purger la sanction. En l’état, elle n’est pas aménageable. Par la suite, peut-être. « Je suis responsable de la mort de cette enfant »  Pierre Palmade, un pan de sa chemise blanche dépassant de sa veste noire, est sonné. À l’évidence, il n’était pas préparé à ce coup de massue bien que la sentence, assortie d’obligations de soins, d’indemnisation et de travail, soit conforme aux réquisitions de Marie-Denise Pichonnier, la procureure adjointe de Melun. Les infractions routières, y compris mortelles, sont très exceptionnellement suivies d’un placement en détention. À petits pas mal assurés, il rejoint ses avocats, pose ses poings sur le pupitre. Courbé, il leur parle quelques minutes. Puis, il s’en va par la porte dérobée empruntée en matinée. Il fuit la forêt de cameramen, photographes et médias honnis qui l’ont traqué jusqu’à l’hôpital. Il a accepté une prise de vues afin d’en finir, également pour montrer son nouveau visage, sans barbe de trois jours ni traits dévastés. La famille kurde qu’il a anéantie a aussi subi le harcèlement médiatique – la critique a été acerbe au cours de l’audience, qui a duré huit heures. Délai inhabituel qui tient à la personnalité de l’auteur, à l’émoi qu’il a suscité. Les débats se sont ouverts sur un point de droit développé par Me Mourad Battikh, avocat des parties civiles. Un sujet sensible : le statut juridique du fœtus, de cette enfant « indiscutablement viable », selon les experts, morte à cause du « traumatisme abdominal » de Mila, qui la portait depuis près de sept mois. Pour étayer son propos à l’encontre de « cette jurisprudence absurde », « une doctrine poussiéreuse » de la Cour de cassation, qui date de 2001, il s’appuie sur les déclarations de Pierre Palmade : « Il a dit : “Le mot qui me vient à l’esprit est meurtrier. Je suis responsable de la mort de l’enfant”. » Il estime que « le droit protège mieux les animaux », y compris « les œufs des espèces protégées d’oiseaux » que « l’enfant à naître ». Le président demande à Pierre Palmade s’il est d’accord pour que le chef d’homicide involontaire soit réintroduit. « Non », répond-il. Il expliquera en fin de journée que c’est « une question juridique » et « que ça ne change rien : j’aurai toute ma vie sur la conscience ce bébé mort ». Dans son réquisitoire, la procureure incitera le législateur à se saisir d’un éventuel revirement de jurisprudence. « Il a tué ma fille. Elle est partie seule… » Mila, 27 ans �� l’époque de la collision, dit sa détresse à la barre. Menue, en tailleur pantalon noir, elle raconte « l’après ». La césarienne en urgence, le bébé, « ce miracle » tant attendu qui n’a pas survécu : « Il a tué ma fille. Je l’ai vue. J’ai compté ses doigts. Elle m’a montré ses yeux. Et elle est partie seule… » Mila, autrefois assistante auprès de jeunes handicapés, évoque ses séquelles, ses « cauchemars » : « Je ne regarde plus mon ventre. » Elle pleure. Précise que son conjoint est absent « car il ne pardonne pas. » Confie sa difficulté à s’attacher à la petite fille qu’elle a mise au monde il y a deux mois. À l’allaiter, à la prendre dans ses bras. « Un autre miracle, non ? », tente le président. Mila pleure. Avant elle, Yuksel s’est levé douloureusement, bras gauche en écharpe et béquille à droite : 171 jours d’ITT, des opérations, « au début chaque jour » quand il était « moribond ». Il travaillait dans le bâtiment et, forcément, il n’y a plus d’avenir. « Je ne peux même plus porter mon fils. » Il témoigne assis. Pierre Palmade, statue de cire blanche, le regarde, mains jointes. Pas un mouvement. Pas un battement de cils. Le fils de Yuksel n’est pas là. C’est un petit garçon de 8 ans « qui est dans le coin de la classe, le coin de la cour de récréation, le coin du salon quand viennent les invités, indique Me Battikh. Ses cicatrices sont visibles et sa bouche, déformée. Il est mis à l’index. » Michel, 87 ans, est aussi sourd que sa mémoire du choc est vive. « Comme s’il l’avait fait exprès », se souvient-il à propos du déport de la voiture que conduisait Pierre Palmade. « On est comme des zombis, nus et ensanglantés » L’humoriste leur succède. « Je suis terrassé de voir les victimes en vrai. Je suis horrifié de savoir que je suis responsable de ça. » Ça, ces douleurs, ces sanglots, ces corps broyés. Le sien n’est guère plus confortable. Il se bat, il lutte au jour le jour, on lui injecte de l’acide hyaluronique pour redessiner son visage. L’orthophoniste lui réapprend à parler. « Je voudrais leur demander pardon. Je peux me retourner ? » Il pivote et tend un bras vers la famille kurde. « Du plus profond de moi, je veux vous demander pardon. Sincèrement. » Mila fait non de la tête. Deux fois. Pierre Palmade se tétanise : « Je comprends leur colère : un fou, drogué, leur est rentré dedans. C’est inexcusable. » Il entraîne dès lors le tribunal dans « l’enfer » de la drogue. Il a commencé en 1989 à 21 ans : « De la cocaïne, pour me débarrasser de l’embarras d’être homosexuel. C’était considéré comme une maladie mentale. » Palmade ne s’est « jamais aimé ». En 2018, il découvre la 3-MMC. Redoutable produit de synthèse. Arrive le 8 février 2023 : « On commence à en prendre chez moi à Paris, le mercredi soir. Dans mon appartement, il y a du sang à cause des injections. » Avec ses deux escort boys, il part dans sa maison de Cély-en-Bière. « On s’en injecte une fois par heure pour avoir des rapports sexuels délurés et délirants. Je prends de la coke pour me réveiller. On ne dort pas. » De mercredi soir à vendredi après-midi. « On prolonge la fête. Je dis fête, mais c’est l’enfer. On est comme des zombis, nus et ensanglantés à cause des injections. C’est horrible. » À 18h30, il part chercher de l’argent à Villiers « pour payer le dealer qui va venir nous ravitailler ». Acheter de la nourriture, de l’alcool. Il s’installe au volant : « Je viens de prendre quatre lignes de coke. Je nous revois tous les trois, euphoriques. Ensuite, c’est le trou noir. Je me réveille à l’hôpital, c’est l’enfer. » Le mot revient souvent. Au président qui l’interroge sur son inconséquence, il a cette réponse qui explique presque tout : « Mon cerveau a effacé toute notion de prudence et de légalité. C’est difficile de rationnaliser. » Puis : « La dépendance est plus forte que la volonté. » « La 3-MMC a des effets dévastateurs. Dévastateurs ! »  Les démons de Pierre Palmade ont envahi le prétoire. Ce procès peut avoir une vertu pédagogique. « À partir de 2018, à cause de la 3-MMC, j’ai perdu goût à tout. La drogue m’a empêché de monter sur scène. » Il admet qu’elle l’a désinhibé : l’hypochondriaque terrorisé par le Sida, « romantiquement hétéro, sexuellement homo », a pu « avoir 10 grands amours masculins et coucher avec 4 000 hommes », se libérer des complexes qui l’entravaient, être « un génie d’écriture au cœur sur la main », disent ses amies artistes, « attachant, hypersensible, que la drogue a tué ». Désormais « sous antidépresseurs à dose élevée », il évite les rechutes, se réfugie auprès de sa sœur Hélène qui, à la barre, tient ces mots terrifiants : « Avant l’accident, je m’imaginais organiser ses obsèques. Ou je le voyais en fauteuil roulant. » Pierre Palmade, devenu « le défouloir de la France », selon son avocate Céline Lasek, sur lequel « les gens crachaient quand ils le croisaient », voudrait « revivre » : « Je ne pense pas revenir sur scène, je veux plutôt transmettre, passer un message sur la drogue, aider. » À la « 3-MMC qui a des effets dévastateurs. Dévastateurs ! », il ne touchera plus. Son parrain des Narcotiques anonymes, ancien toxicomane, est à ses côtés : « Il y a un an, c’était un homme à terre. Il a su trouver sa place parmi nous grâce à son humilité et son honnêteté. Au fil des mois, il a compris ce qu’était une vie sans stupéfiants. » Depuis l’accident, il a retrouvé « les plaisirs simples, la famille, tout ce que j’avais perdu ». Il prononce ses derniers mots : « J’ai une seule pensée, c’est pour les victimes. J’espère qu’elles pourront se reconstruire, retrouver une vie la plus normale possible. »    
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lecume-de-ces-jours · 2 years ago
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Orage à Saramon
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La soirée s'annonçait calme. Comme un vendredi soir, nous accueillons l'arrivée du weekend avec un enthousiasme partagé à l'idée de ne rien faire - ou du moins, de ne pas faire grand chose. Après une après-midi enfermés à télétravailler derrière les volets clos pour se protéger de la chaleur, nous décidons d'aller faire un tour dans la jolie ville de Saramon, où j'ai posé mes valises pour une nuit. L'appartement est situé juste au dessus de l’épicerie, sur la route principale qui surplombe la colline sur laquelle est bâtie le village. En contrebas se trouve un lac qui offrira un cadre parfait pour nous dégourdir les jambes. 
Le ciel bleu est à peine parsemé de quelques nuages blancs. Après la lourdeur de l'après-midi, nous savourons la fraîcheur de l'herbe verte et de la brise légère. À mesure que nous avançons, les nuages s’épaississent au loin dans une masse grise menaçante. Au loin, ce qui nous semble d’abord n’être qu’une simple averse se rapproche rapidement : en quelques minutes, le vent s’intensifie jusqu’à fouetter violemment l’eau du lac sur lequel des vagues se soulèvent bruyamment. Il commence à pleuvoir ; l’air épais tourbillonne dans une valse folle, secouant les branches sèches et emportant pancartes et panneaux de signalisation sur son passage. 
C’est bel et bien un orage qui se profile. Il se rapproche dangereusement et à une vitesse inquiétante. Nous courrons pour nous abriter au plus vite.
Trempés et essoufflés, nous débarquons en trombes dans l’appartement. Plus d'électricité. 
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"Faut rentrer les plantes"
Les plantes.
Et nous voilà, dégoulinants sous la pluie battante, à rentrer une par une les quarante-trois plantes malmenées par le vent, tanguant sous la violence de l’orage. À chaque aller-retour, nos chaussures mouillées laissent sur le parquet de petites flaques glissantes. L’étroit salon au plafond bas se transforme rapidement en jardin intérieur et nous peinons à trouver une place pour chacun des pots.
Finalement, s'arrêter. Se retrouver assis par terre au milieu des plantes défraîchies par l'orage. Rire. Rire vraiment. Rire à en couvrir le bruit du tonnerre qui gronde dehors.
Il faisait sombre, comme si la nuit était tombée d’un coup. Seuls les éclairs illuminaient la pièce dans des flashs éblouissants, projetant les ombres des feuilles sur le plafond bas. Comme l'électricité avait décidé de ne pas revenir, on a allumé deux bougies retrouvées au fond d'un placard poussiéreux. À la fois désemparés et amusés, on s'est avachis sur des coussins posés au sol. Nos t-shirts humides collaient à notre peau moite et nos cheveux dégoulinaient en gouttes épaisses qui s’écrasaient silencieusement sur le parquet grinçant.
Au milieu de cette serre improvisée, Pierre a sorti sa guitare. Il a joué, et on n'entendait plus l'orage. Il a même chanté. Brassens, Prévert, et surtout ses propres compositions. Ses compos qui ont une saveur particulière, parce que je ne les entends que quand je les vois et qu'il les jouent.
Il a joué et j'ai oublié tout le reste.
J'étais bien. Je laissais mon regard se perdre entre les les flammes fébriles des bougies qui projetaient leurs ombres lisses sur le mur blanc. On a sorti la bière du frigo, qui de toute façon ne réfrigérait plus, et la mousse tiède nous a réchauffé le cœur. 
Cette soirée, c'était tout sauf ce que j'avais imaginé. Je ne sais pas vraiment l’expliquer. Mais je voulais rester là pour toujours.
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lesombresdeschoses · 2 years ago
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LE PSY
Dans une petite cour carrée, pavée de pierres grises, se dresse une étrange bâtisse années 1930 de quatre étages. Une glycine fleurissante grimpe le long des murs fissurés. Quelques marches aux angles fortement émoussés mènent à une grande porte de chêne sombre, vernie. À l'intérieur, un escalier très étroit serpente le long des murs au revêtement d'une couleur indéfinissable.
Suis-je vraiment à la bonne adresse ?
Law monte au deuxième étage, puis traverse un interminable couloir. Greffées tous les deux mètres sur cette tapisserie étrange, des appliques vert et rouge en forme de losanges éclairent faiblement les lieux, d'une lumière inquiétante. Le parquet recouvert d'une fine moquette bleu marine, grince sous les pas de l’enquêtrice. Au bout du corridor, une porte noire à la poignée dorée, laisse passer un filet de lueur blanche au sol. L'atmosphère de cet endroit évoque vaguement celle d'une maison close. Law frappe, puis rentre. Le cabinet ne ressemble guère à ce que Mortensen a pu observer lors de son petit périple dans les entrailles de ce bâtiment insolite. Une grande baie vitrée donnant sur une petite terrasse verdoyante, illumine la pièce. Au centre, un bureau sombre en chêne massif verni, luit comme la surface d'une eau calme. Face à la fenêtre, un homme vêtu d'une chemise blanche et d’un jeans bleu foncé, fume sa cigarette. La soixantaine, très élégant, svelte, mesurant presque deux mètres, les cheveux blancs il semble sortir tout droit d’un roman de Jane Austin. En se retournant, son regard intense croise celui de Law. Ses yeux noirs luisant comme deux obsidiennes, provoquent en elle un effet indéfinissable. La jeune femme reste figée comme une gamine de cinq ans à son premier jour d'école. Il lui fait signe de s'asseoir :
— Bonjour miss Mortensen.
— Bonjour... Elle sort la carte de visite de sa poche de jean.
— Edward Alister, lui lance-t-il avant qu'elle n'ait le temps de lire le nom.
Ils s’observent un instant. L’ex-flic jette un coup d’œil autour d'elle, puis tente de dire quelque chose, mais la gêne lui noue la gorge. Un lourd silence enveloppe l'atmosphère du cabinet. L'homme lui lance un regard d'encouragement.
— Je ne sais pas. Je n'ai pas l'habitude de parler, finit-elle par prononcer.
— Détendez-vous, je vous écoute. Ici, il n'y a que vous et moi. Rien ne peut sortir de ces murs.
Law s’assied, prend une grande inspiration, puis ferme les yeux afin de se concentrer. La psychologue sort un dossier du tiroir de son bureau.
— Vous êtes détective en paranormal…
L’enquêtrice tente de se justifier. D’un geste rassurant, il la coupe dans son élan.
— Le paranormal, les méandres de l’esprit humain… Vous serez d’accord avec moi, nos professions diffèrent de peu.
Mortensen hésite longuement. Elle tente plusieurs fois de commencer une phrase, mais aucun son ne sort de sa bouche. Il lui sourit. Elle fixe son regard sur le vernis parfait de la table.
— J'entends des voix. Je ne sais pas si ce sont vraiment des voix, enfin... je ne sais pas si je suis folle ou en train de le devenir, je... les voix, non... en ce moment je suis sur les nerfs... enfin, je suis toujours sur les nerfs, à cause de cette enquête, vous voyez ?... enfin, je ne sais pas d'où elles viennent... enfin si... enfin il me semble que... je lis le journal intime de… je ne sais même pas à qui il appartient… je sais, ça ne se fait pas, mais c'est pour l'enquête... je l'ai trouvé dans l'appartement d'une des victimes de BlackHole, le psychopathe qui sévit dans notre pays en ce moment, vous êtes au courant ?
— Je suis au courant, oui. Vous pensez donc avoir des hallucinations auditives ? C'est normal. C'est une réaction relativement saine, de « devenir dingue », si je puis me permettre.
Les yeux de Law s’arrondissent de surprise. L'homme lui fait signe de continuer.
— Elles sont de plus en plus fréquentes, ces voix. De plus en plus intenses aussi. Parfois je n'entends pas quand on me parle… Au fait, comment se fait-il que vous ayez un dossier sur moi ? lui demande la jeune femme intriguée et méfiante.
— Ex-inspectrice de police, vous avez fait l’armée aussi. Les archives restent. Je dois dire que vous avez eu d’excellents états de services, pourquoi avoir tout quitté ?
— Ça ne vous regarde pas, lui assène-t-elle sur un ton sévère.
— Depuis quand avez vous ces hallucinations ?
— Depuis... Law hésite à répondre.
Elle inspire profondément.
— Je suis folle.
L'homme se redresse dans son fauteuil.
— Ce que vous devez comprendre, c'est que vous n'êtes pas « chez les fous » ici, comme beaucoup semblent le croire dans votre profession. Est-ce clair ?
Law veut répondre, mais l'homme la coupe dans son élan.
— Laissez-moi finir. Vous êtes en thérapie, non à l'asile. Il faut une ordonnance du juge établie sur des faits réels et indiscutables pour enfermer une personne dans un centre de « réhabilitation psychiatrique ». De plus, vous êtes venue à moi à titre privé, sur les recommandations d’une amie de confiance, vous n'êtes plus dans la police. Votre carrière n'en pâtira pas. Alors depuis quand, ces voix ?
Law, rassurée, semble accepter de s’ouvrir à cet inconnu, qui l’intrigue au plus haut point. Elle se redresse dans son fauteuil.
Entre paniquer et céder à la curiosité, je choisirai toujours la curiosité. Finalement, cinglée, je le suis déjà… Alors des quidams qui me causent dans la tête...
— C'est depuis qu'il m'a enlevée, que j'entends ces voix. Je n'y faisais pas attention au début. L'alcool m’abrutit assez pour calmer ce phénomène... Vous êtes bizarre pour un psy !
— Je sais, tout le monde nous prend pour des personnalités antipathiques…
— Non, je sous-entendais le contraire… J’arrive à parler avec vous… En temps normal nous aurions passé la séance à compter les mouches !
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news24fr · 2 years ago
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Des membres d'un groupe d'extrême droite doivent être jugés mardi à Paris accusés d'avoir comploté pour assassiner Emmanuel Macron dans le cadre d'une tentative de coup d'État.Les procureurs disent que les membres d'un groupe appelé Les Barjols prévoyait d'attaquer le président avec un couteau lors d'une visite officielle dans le nord-est de la France en novembre 2018.Les détectives, qui ont mis sur écoute les conversations téléphoniques au cours de l'enquête de quatre ans, affirment qu'il y avait également des plans pour tuer des migrants et attaquer des mosquées ainsi que des preuves d'antisémitisme, mais aucun des complots présumés n'a été exécuté.Les avocats de la défense insistent sur le fait que les menaces du groupe n'étaient que des paroles et qu'il n'y avait aucune menace concrète ou imminente contre Macron.L'absence de toute action pénale a conduit les procureurs à déclasser les charges retenues contre les personnes jugées - 12 hommes et une femme âgés de 26 à 66 ans - en complot en vue de commettre un acte terroriste. Les accusés, qui encourent une peine maximale de 10 ans de prison s'ils sont reconnus coupables, ont nié tout acte répréhensible.Lucile Collot, avocate de la défense, a déclaré que le dossier de l'accusation reposait "sur la fiction qu'un acte violent allait se produire".Les Barjolsun groupe nationaliste et anti-immigration utilisant le surnom de locaux au Mali a donné aux soldats participant à la France 2013-14 Serval opération militaire, a été formé sur Facebook vers le début de 2017.Les arrestations ont fait suite à une dénonciation aux services de sécurité intérieure français suggérant qu'un militant d'extrême droite basé dans la région des Alpes prévoyait d'attaquer Macron en novembre 2018 lors d'une commémoration du jour de l'armistice de la Première Guerre mondiale à Verdun, dans le nord-est de la France. Son chef présumé, Denis Collinet, un chômeur d'une soixantaine d'années et ancien militant du Front national d'extrême droite, aujourd'hui Rassemblement national (RN), a été arrêté en 2020.Les procureurs ont affirmé que le groupe, qui comptait 5 000 membres à un moment donné, avait également conspiré pour kidnapper des députés et renverser le gouvernement. Certaines réunions comprenaient des exercices de tir de style paramilitaire et une formation aux premiers secours.La femme dans le box des accusés, qui n'a pas été nommée, est une ancienne secrétaire militaire de 53 ans de la Dordogne, qui a occupé un Les Barjols rencontre chez elle.Lors de perquisitions sur les biens des membres, les agents ont déclaré avoir trouvé des armes à feu, notamment un fusil d'assaut M16 et des instructions sur la fabrication d'explosifs. La police aurait trouvé un couteau au domicile de Les Barjols Jean-Pierre Bouyer, 66 ans, quand ils l'ont arrêté quelques jours avant la visite de Macron. Cependant, lors de l'interrogatoire, Bouyer a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait que de paroles de colère."Il admet qu'il y a eu des discussions mais elles ne sont jamais allées plus loin", a déclaré à l'AFP l'avocate de Bouyer, Olivia Ronen. Elle a accusé le parquet de ne pas avoir replacé ses propos hostiles envers Macron "dans le contexte de l'époque", alors qu'il y avait une colère généralisée en France face à la hausse des prix du carburant qui a conduit à l'émergence du gilets jaunes mouvement (gilets jaunes).Inscrivez-vous pour C'est l'EuropeNewsletter hebdomadaire gratuiteLes histoires et les débats les plus cruciaux pour les Européens - de l'identité à l'économie en passant par l'environnement
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lounesdarbois · 4 years ago
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Paris ce n’est pas une ville pour “investir”, où n’importe quel putois mondial aurait droit à son “pied-à-terre”. Paris c’est la concentration du génie pratique français de la construction et de l’art ornemental passés par de crucifiants essais et erreurs étalés sur des siècles, trouvant début 17ème son type classique fixé dans la pierre calcaire et le toit d’ardoise, pour enfin en obtenir fin 19ème-début 20ème siècle, une merveilleuse résurrection néo-classique. Paris c’est pour les Français seuls, c’est “pour nous, à nous, chez nous”. Les squatteurs étrangers qui y résident n’ont pas été une seule fois capable de créer un seul bâtiment qui ait le quart de la beauté du plus laid bâtiment érigé durant l’âge d’or 1880-1914. Ce ne sont pas des parisiens ce sont des squatteurs de cavités laissées vacantes par les morts à la guerre et il y a un terme pour les gens qui cherchent ce mode d’habitation: des troglodytes. Et pas plus que de génie pratique, quantifiable, mesurable, concret, ils n’ont de sens esthétique du mode de vie. En vêtement, en gastronomie, en choix de locomotion ils sont lourdingues et nuls. Ils foncent aux grossiers commerces crasseux, aux viandes mal saignées étalées sans bardage sous les présentoirs sans feuillage, à côté de cela comparons ce qu’est une boucherie française traditionnelle, une boulangerie, une cordonnerie bien tenue, avec travail en tablier. Et l’ambiance de frénésie gaie des samedi après-midi de Paris jusque vers 2010, avec ses familles françaises nombreuses, ses jeunes femmes habillées, coiffées, ses darons sans ventre en manteau longs et chaussures cirées qui passaient en coup de vent acheter la tarte aux poires du déjeuner, toute cette petite beauté gratuite de la rue, la vraie France organique, parquet et lambris, ascenseur à grillage et escalier à tapis serti de tiges de maintien, tout le savoir-faire d’hommes inconnus d’avant, qui avaient des vrais beaux noms de provinces francophones, pas ces noms trafiqués de tricheurs importés, de gougnafiers qui n’ont jamais rien embelli et qui se prétendent des droits sur nous. C’est le ressentiment? Mais le ressentiment contre une telle exploitation, un tel mensonge, une telle colonisation forcenée alors que nous n’avions rien fait, cela ne s’appelle pas ressentiment cela s’appelle du sang qui crie justice, un véhément redressement qui renverse la pensée contre soi-même, cela s’appelle la Grâce, et merde et cent fois merde aux catégories nietzschéennes et à leur engrenage mental incapacitant. La vie organique d’abord bordel! Et l’évidence, l’intuition, l’instinct d’abord. Nous disons ce que nous disons pas pour l’avoir “pensé” (penser la société...) mais pour l’avoir expérimenté, payé sur le terrain depuis 20 ans, depuis 50 ans même pour certains, et il faudrait s’inhiber l’évidence par respect d’un philologue allemand d’université qui n’a jamais vu venir l’invasion barbare contrairement aux grands Français Art Déco, les Céline, les Morand dès 1925 avec L’Europe galante, dès 1928 avec Magie Noire? Et Lapouge même avant. La vraie impulsion révolutionnaire c’est ça, et tout ce que ça induit:
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reseau-actu · 4 years ago
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Ministres ou pas ministres ? M6 a révélé que des repas étaient organisés dans plusieurs salles chics parisiennes. L'un des organisateurs affirme que des ministres dînent dans des restaurants clandestins. En attendant des « conférenciers » vendaient leur sauce pendant des repas au Leroy's Business Club. Révélations.
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Le « chef » Christophe Leroy a donc visiblement fait la tambouille pour des salles parisiennes chic et chères. L'une des salles est le palais Vivienne, propriété de Pierre-Jean Chalençon. L'autre, le Leroy's Business Club. Avant de se dédire, Pierre-Jean Chalençon expliquait, comme le rappelle CheckNews : « J’ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restaurants clandestins, avec un certain nombre de ministres. Alors ça me fait doucement rigoler… ». Du coup, le hashtag #OnVeutDesNoms a envahi les réseaux sociaux. Des ministres dînent-ils dans des restaurants clandestins ? L'enquête le dira peut-être puisque la Justice est saisie. Au fil des heures, les sites Web pouvant montrer des traces de tous ces repas disparaissent, des flopées de tweets également. Reste des posts Facebook et le site Archive.org pour retrouver les sites débranchés à la va-vite.
En attendant que la Justice se penche sur ces agapes et démêle le fil de cette affaire picrocholine qui n'est que le reflet d'une époque, Reflets s'est penché sur les repas organisés par Christophe Leroy.
Le cuisinier exploitait pour sa part le Leroy's Business Club, « un appartement privé dans un immeuble haussmannien, derrière le George V et le Prince de Galles », selon les termes d'un critique gastronomique. Et au Leroy's Business Club, on organisait depuis plusieurs mois des conférences durant lesquelles des invités s'exprimaient face aux membres d'un club : le Go East Business Club. Reflets a pu consulter une liste non exhaustive de ces réunions au Leroy's Business Club. Le Go East Business Club est propulsé par Michel Soyer, « metteur en Fête des grands événements internationaux » et Elisabeth Visoanska, qui a reçu en 2016 « le prix prestigieux du "Polonais Remarquable dans le Monde" ». Contacté, Michel Soyer nous renvoie vers Christophe Leroy et Pierre-Jean Chalençon déclarant ne pas être un « organisateur » mais « uniquement un fournisseur ». « Je n'ai pas voix au chapitre sur ces problèmes », conclut-il. Pourtant, il est le co-président de l'association Go East Business Club. Difficile donc de soutenir qu'il n'est pas l'organisateur de ces rencontres.
La timeline des confinements et couvre-feux en France
Le 17 mars 2020 : la France est confinée jusqu'au 11 mai.
30 octobre au 15 décembre 2020 : deuxième confinement national.
3 avril 2021 : troisième confinement national pour quatre semaines au moins. Il avait démarré le 20 mars pour l'Ile-de-France et 15 autres départements.
Les restaurants ont été contraints de fermer leurs portes à deux reprises comme l'indique le déroulé temporel de Wikipedia ci-dessous. La dernière date de fermeture imposée remonte au 29 octobre 2020.
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Les deux fermetures des restaurants pendant la pendémie - Wikipedia
Le 29 octobre 2020, justement, le Go East Business Club convie ses membres à un « British High Tea » parce que « confinement ou couvre-feu, le talent est toujours ardent » C'est Willian Perkins, co-fondateur et directeur Général du Planethon 365 devait faire office de conférencier. Le logo de France Télévision s'est il égaré là où a-t-il une raison de se trouver sur cette invitation ?
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Apéritif, cocktail dinatoire, par Christophe Leroy, what else ?
Les gestes barrière sont bien respectés, comme le montre cette photo postée sur Facebook par Michel Soyer :
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On tousse dans son coude s'il vous plaît...
Le 30 octobre, date du 2ème confinement national, Michel Soyer poste sur son compte Facebook une série de photos du « diner de cons(finés) » organisé la veille.
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Le post Facebook des cons(finés)
Le 13 novembre, c'est un déjeuner qui est organisé avec comme invité de marque, Roberto Segre. Il devait disserter des « prochains métiers de l'après Covid » pendant un déjeuner. Il fallait évidemment espérer survivre en prenant le moins de risques possibles pour voir les prochains métiers après la pandémie...
Début décembre, petit diner pour écouter la présidente du cercle des cinéastes France-Chine.
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Faudrait pas se faire un film avec un petit virus...
Mais attention, fin décembre, on note une accélération marquée des sauteries, parce que... Noël et réveillon obligent !
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Mais que va donc apporter le père Noël dans sa hotte ? Un gros covid ?
En Janvier, le Go East Business Club annonce un nouveau rendez-vous tous les mardis. Et le 26 janvier, c'est Alain Malraux qui devait être le « guest speaker ». Fils adoptif et neveu d’André, Alain restera peut-être dans l'Histoire avec cette participation à un diner réalisé par Christophe Leroy ?
Le 28 janvier, c'est un mini Salon du Livre qui est organisé entre 10h et 18h au Conservatoire Russe de Paris Rachmaninoff.
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Une petite dédicace ?
Le 9 février, Christophe Leroy se remet aux fourneaux et prépare un déjeuner de folie pour les membres du Go East Business Club durant lequel le guest speaker Brice Paolo de Diesbach devait disserter sur le luxe qui adapte son marketing pour une sortie de crise. C'est beau.
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Par ici la sortie de crise ! Venez manger des crêpes...
Le 13 février, « que l'amour l'emporte » (c'est toujours mieux que d'être emporté par le covid) puisque c'est la Saint Valentin...
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A la Saint-Valentin, ne te découvre pas d'un fil (à peu près)
Le 18 mars, Ulysse Gosset éditorialiste politique étrangère sur BFM TV, régale de ses discours les membres du club réunis pour un déjeuner à 12h30 précises. On retrouvera également trace d'une table réservée à son nom au Palais Vivienne trois jours plus tard.
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Ulysse sur son 31 (blague de boomer)
Le 26 mars, c'est toujours la période des journalistes. Cette fois, Anne-Elisabeth Moutet (CNEWS, Valeurs Actuelles, notamment), gratifie les heureux participants aux agapes d'une conférence sur le thème : « Les Sussex, une torpille "woke" contre la couronne Britannique ». Mais comment survivre après avoir raté cette conférence ?
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Coucou, tu veux voir mon woke ?
Anne-Elisabeth Moutet expliquait le 28 mars sur Facebook comment rendre son masque glam...
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Portez un masque et allez déjeuner dans des restaurants chics fermés mais ouverts si vous êtes membre et glamour
1er avril, une petite blague : et si, alors que les services de réanimation explosent, alors que Gérald Darmanin s'illustre par des écrits sur les Juifs sous Napoléon, on organisait une petite sauterie autour de la collection Napoléon 1er de Pierre-Jean Chalençon ?
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Léon, mon Léon...
Le 8 avril, devait se tenir une conférence de Jean-Pierre Heim, architecte et urbaniste, designer à Shanghaï, New-York, Paris et Grèce sur le « tourisme organique durable qui intègre les sources de la biodiversité, la géographie, la culture, le climat ». Las... Entre temps, M6 a révélé les images des petites sauteries en plein confinement et alors que les restaurants sont fermés. Il est donc probable que cette conférence n'ai pas lieu demain au Leroy's Business Club.
MISE A JOUR Le domicile du chef Michel Leroy a été perquisitionné mercredi 7 avril dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Paris pour mise en danger d'autrui et de travail dissimulé. De son côté, la Société des journalistes des JT de M6 a publié un communiqué assurant qu'un membre du gouvernement était bien présent aux dîners au Palais Vivienne et se défend de propager des « calomnies ». « D'autres sources (que Pierre-Jean Chalençon) nous ont confirmé en "off" la présence d'au moins un membre du gouvernement à un de ces dîners », écrit-elle.
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juliettemanciniart · 4 years ago
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Amnesia
Ange a la chevelure blonde cendrée et s'habille de noir, il se plante devant le miroir des toilettes du lycée. Il a le nez retroussé, des narines dessinées de manière ambiguës. Des bas joues un peu tombantes lui donnent un air boudeur de petite fille. Ses cheveux ressemblent à de la paille qui pourrait prendre feu au moindre coup de vent un peu abrupt et ses lèvres pleines et exsangues ont la couleur du sang. En ce moment il n'était pas en cours, il était las de cacher ses scarifications aux yeux de tous, ce corps qu'il ne supportait plus, ce stresse qui l'étouffait. Il plongeait dans son reflet aux yeux vide quand une porte claqua et des bottes à plateformes retombèrent banalement sur le parquet tel Kuzco ouvrant la porte de son palais. Un autre homme un peu contrit s'en alla des toilettes et le regardant avec un air assassin. Lisandre, car c'était ainsi qu'il s'appelait, était pâle comme la lune, des yeux globuleux et translucides, étaient bleus gris comme ceux d'Ange, mais là où ceux d'Ange avaient tendance à faire peur, ceux de Lisandre étaient comme circonspect par tout ce qu'il voyait, et semblaient émerveiller d'un rien. Il porte un blazer noir noué par une broche, et un par dessus en velours cotelé. Le mystérieux jeune homme frôla l'épaule d'Ange et se lava les mains devant la glace.
«Qu'est-ce que c'est que ça ? »
Il parlait du sang qui coulait dans l'eau, Ange répondit en grommelant ce qui secoua Lisandre d'un ricanement étrange, qu'importe, Ange n'en avait rien à foutre de ce que les autres pensaient.
« Je fais les devoirs des gens de ce lycée pour les aider, je suis un peu un sauveur qui n'a pas assez de travail à la maison. On parlait de sa prochaine dissertation.
Vous n'aviez pas l'air de disserter. Tu fais ce que tu veux moi je m'en fous. 
Ca ne t’intéresse pas ? »
Ange comprit l'allusion voilait et décida de checker son telephone machinalement, Lisandre lui vola des mains et fit un tour sur lui même pour l'empecher de le récupérer, Ange comprenant qu'il se faisait bolosser gémit un peu, mais le brun le rassura en lui rendant le téléphone avec un nouveau contact ajouté au répertoire « Lisandre <3 ». C'était un peu nostalgique ce cœur écrit en sms, ça lui faisait penser à l'époque où il avait encore des amis. L'entrevue s'arreta là et laissa un goût d'inquiétante étrangeté à Ange.
Lisandre est en train d'écrire..
Un rdv. A quoi s'attendre ? Ange n'en avait pas la moindre idée, c'était peut etre une prostituée des bas fonds pour venir faire soit disant des rédactions dans les toilettes. Au dehors un groupe de filles parlaient fort et des talons claquaient au sol. Ange était là, dans sa chambre, et même si il sentait la nausée, ses sens étaient en éveil tandis que la nuit miaulait, et elle aimait cette ambiance de merde. Il ou elle va dans la salle de bain se brosser les dents chose qu'il n'avait pas fait depuis des jours à déprimer dans son lit. En s'essuyant la bouche dans le coton de la serviette, il voulait que tout s'évanouisse dans ce moment, c'était une caricature, un cadavre qui appelle sa mère sourdement.  Que tout s'évanouisse. Qu'il s'endorme enfin, pour toujours. Un appel le sort de sa torpeur, il est temps de descendre les escaliers en vitesse, les voitures klaxonnent dans les artères des ruelles et la chaleur polluante pénètre ses vêtements et réchauffent sa peau sur les os.
Il lui demande si il boit, des bouteilles claquaient à leurs pieds cirés, les manteaux de velours et de cuirs les endimanchés leurs bras mutins. Non, Ange ne boit pas, il doit avoir l'air malade mais a laissé tombé l'idée de passer pour un ado comme les autres. Il profite de son attention, du fait que le brun devienne presque gentil, baissant ses barrières en faisant rentrer le liquide douloureux dans sa gorge, pour poser sa tête blonde sur son épaule.
Soudain la ceinture brillante gémit dans le taxis, doucement. Il fait sombre, les lumières des phares éclairent, comme la fée clochette, comme une douche théâtrale, les visages rougis d'émotion et un chaste baiser se pose sur sa joue. Il ferma les yeux. Léthargique. C'était le bon moment pour s'endormir. Enfin.
« On est arrivé » Banalement, tristement.
Ils sont dans une gare, il n'y a personne en ces temps de pandémie qui fait perdre goût et odorat. C'est la beauté laide que ce paysage douloureux.
Ils prennent un train, à un moment Ange perd Lisandre de vue, et ils passent sous un pont, puis le train change du tout au tout. Le train semblait fonctionnait par lui même, il passait sur des railles invisibles à l'oeil humain et était peuplé de monstres tous plus étranges les uns que les autres. Un lombric à taille humaine traversés par des flammes le long du corps, venant lécher sa bouche entrouverte. Des personnages aux visages suturés et courbés tel des lutteurs d'un tableau de Bacon, grommelant sur le peu de place que leur laissait l'espace. L'exterieur était tout aussi fantastique que l'intérieur, tantôt l'on passait dans des paysages féeriques aux couleurs vertes et brunes, ponctuées de cascades rosées par une lumière mystique. Des dragons semblaient s'y baignait, on ne savait si ils étaient bien ou mal veillant, sauvages sans nul doute n'appartenant à rien de ce que Ange avait connu. Des femmes se baignaient dedans comme si c'était une piscine édulcorée et étaient vêtues de perles nacrées comme l'eau pure. L'une lui tira la langue en l'appercevant collé à la buée de la vitre et une pierre precieuse était nichée dans sa bouche, Ange ne sut comment interpreté ce geste mais était fasciné. L'exterieur semblait un havre de paix comparé à l'ambiance étouffante de la foule du train, semblant etre une masse monstrueuse de laids visages fondus les uns aux autres. Si on avait dû faire une esquisse de ce moment, sans nulle doute aurions nous dépeint les deux protagonistes entourés de traits difformes, presque absents, et leurs deux visages adulescents seraient les seuls nuages de beauté dans ce café d'un noir lugubre. Puis le décors changeait dans la nuit la plus ténébreuse, des accents métalliques brillaient dans le noir, de l'argent se réfletant sur la veste en peau de serpent noir de Lisandre qui regardait d'un air habitué et mystérieux devant lui sans prêtait nul attention à ce paysage d'arrière monde intérieur, qui n'était que lui. Lisandre étant amnesique, il avait choisit lui même son nom, il aurait voulu qu'il comporte deux L comme Lilith, mais il remplaca le deuxieme par un S, une boucle se repliant sur elle même à la fin, comme une promesse mal tenue, une éternité jamais retrouvée puisque la vie n'est que lorsqu'elle comporte la mort. Dehors des barbelés formaient les maisons, les montagnes, les collines, les habitants répugnants étaient dotés de pustules et avaient subis de lourdes opérations chirurgicales, ils étaient aussi anorexiques que les arbres en fils de fers et hurlaient en leurs direction des mots dans une langue inconnue. C'est ici que s'acheva leur periple. Lisandre amena Ange dans le seul endroit de verdure qui jallonait ce paysage maccabre. Et tout au fond de ce jardin était un nombre incroyable de fleurs.
« Les chatons de saules sont très mignons, mais délibérants, caresse les pour voir. »
Ange toucha du bout du doigté délicatement la fleur duveteuse, un frémissement lui répondit suivit d'un ronronnement. Il continua son geste et soudain les branches s'agrippérent à sa manche de blazer et le griffèrent, les fleurs feûlaient.
« Un jour je vivrais avec quelqu'un sur un par terre de myosotis et c'est ici que je fonderais ma famille. Il y a de la beauté dans la simplicité. 
-Et ça qu'est ce que c'est ?
-Il faut toucher pour comprendre, le toucher est le plus important de tous les sens. »
Il lui montra en plaçant son doigt dans la bouche ultra veineuse de la plante, elle se referma comme un vampire sur l'ongle manucuré. Et ce fut la nuit.
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plexussolaire · 5 years ago
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La dépendance
C’est l’été.  M. est dans la maison familiale. Elle profite du grand salon frais, dans l’ombre, à l’abri, des rayons agressifs de la canicule. Il est encore tôt, elle étend ses jambes sous le plaid en regardant d’un oeil une série plutôt mauvaise. La maison craque, le parquet s’étire dans le parfait isolement.  Elle coupe le son, rien ne bouge autour à part les plans sur la télévision, et le temps semble s’arrêter. Elle n’aime pas le canapé rouge rêche qui la porte, elle n’aime pas les murs gris et les cadres dorés. Il n’y a pas de photo sur les meubles. Un voile sépare cet étrange univers de ce qu’elle est. C’est comme si elle faisait corps avec ce néant, dans cette maison trop grande dont elle voudrait tirer les murs tant l’espace l’enferme. Elle est restée seule, elle n’est pas partie en vacances comme les autres. Elle doit travailler mais elle ne travaille pas. Elle attend. Elle se représente la grâce des Pénélope et des Didon, drapée de sel. Elle attend qu’il vienne.
 C’est une attente froide et sournoise, presque palpable, qui commence à 8 heures et se termine à 20 heures. Douze longues heures dans le néant des couloirs, sous une lumière lourde qui peine à traverser les pièces aux volets maintenus fermés, par manque de force, ou manque d'énergie. Tout est fade, elle touche au néant, sa vie noyée dans un gouffre de rien. Pourtant, et c’est sans doute l’ironie, lui, elle ne lui trouve rien. Elle l’a rencontré par hasard, dans un café. C’était un lundi. M. marchait d’un pas preste, avec cette impression d’avoir une jambe de pierre qui vous empêche d’avancer, vers le café où se trouvait N., son ami qu’elle devait retrouver, furieuse de son retard, d’autant qu’elle avait pris de l’avance, en mettant toutes les prévenances à prévenir, je suis désolée, j’arrive, je suis là dans quinze minutes, le train s’est arrêté sur la voie sans raison, pardon, bientôt là. Monologue impétueux pour combler son absence et sa détresse. Elle déteste arriver en retard. 
Mais là, surprise, alors qu’elle se croyait attendue, prête à offrir le café pour se disculper, elle aperçoit son ami N. sur la terrasse couverte, derrière la vitre, mais il n’est pas en train de lui répondre, une silhouette est en face de lui, à sa place à elle. Ils semblent embarqués dans une conversation passionnée, tous leurs corps est engagé dans ce débat. Elle se fige, baisse la tête et avance un peu plus loin, à quelques pas du café, devant une pharmacie pour être hors de portée du regard. Elle se sent trahie. Il ne l’attendait pas, elle s’excusait pour rien. C’est un mauvais jour, elle n’a pas le moral. Elle se raconte que les autres se détournent d’elles, se lassent, parce qu’elle est ailleurs. Elle broie du noir et les gens n’aiment pas ça. Mais N., lui, il la connaît par coeur et ne lui en voudrait jamais. Elle est fatiguée de penser comme ça, les autres ne sont pas des monstres, et elle non plus, mais elle ne peut pas affronter le regard de cette nouvelle personne, pas aujourd’hui, pas comme ça, sans prévenir. M. rebrousse chemin et se rend à la pharmacie, mais pas celle d’à-côté car en vérité, elle ne l’a même pas remarquée, son cerveau cogne aux parois de son crâne et elle a besoin d’un cachet. Elle a pourtant bu des litres d’eau mais il faut se rendre à l’évidence que ce mal de crâne s’est installé. Elle renvoie un message pour informer N., qui lui répond simplement “pas de problème, prends ton temps.”
Elle s’aperçoit alors que sa fuite vengeresse et désinvolte n’a duré que dix minutes. Vaincue, stupide, elle revient vers le café, espérant que l’autre sera reparti. Ses épaules apparaissent et elle constate que non. Elle ferme le parapluie et s’engouffre, essayant de ne pas penser à elle-même, aux vêtements qu’elle a choisi de porter sans conviction, à sa posture craintive, ses grands yeux plaintifs qu’elle aimerait égayer. Elle enfile le masque. Elle feint le sourire surpris, salue chaleureusement l’inconnu, qui lui tend quant à lui un air tout à fait décontracté : “je te présente Pierre.” Pierre a un grand sourire, il paraît très à l’aise, nullement gêné par sa présence, par cette personne qu’il ne connaît pas et devant qui il ne sait pas comment se comporter. “Ah bah la voilà enfin, la tant attendue M. Je lui tenais compagnie, il était perdu sans toi.” La familiarité de sa voix la décontenance un peu plus, elle eut soudainement envie qu’il la voit. M. ne s’expliquait pas ce sentiment étrange, qui s’évapora aussitôt tandis que Pierre serrait la main de son ami, la saluait elle, puis s’éclipsait. Bien sûr, elle se trouvait bête d’avoir fait le détour. Elle se trouvait immature, mais laissa cela glisser sur elle, tout allait mieux maintenant. Comme à l’accoutumée, de nos jours, Pierre retrouva son visage sur les réseaux, et lui envoya un petit “ravi d’avoir fait ta connaissance, mademoiselle M.”, un peu facile, vaguement patriarcale, mais il l’avait vu.  
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murmuur-vanilja · 5 years ago
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Cheveux blancs
Ce texte s'incrit, une fois de plus, dans le concours d'écriture du serveur de Tiboudouboudou.
21h03. Samedi. Juillet.
Quand j’ai ouvert les yeux, je me trouvais déjà dans le grenier. Plafond blanc, quelques murs jaunes. Souvent, quand je dis que je suis dans cette pièce, on s’offusque. Alors, je précise. Le grenier est ma chambre. Un chez-moi un peu particulier.
21h05. Samedi. Juillet.
Comme lors d’une transe, j’ai marché sans savoir. Il y a, vers le Nord, un mur des souvenirs. Il comporte des cartes, des dessins, des mots, des bracelets, des oursons. Un peu à côté, il y a les attrape‑rêves, ces sorciers au nombre de six.
21h07. Samedi. Juillet.
Je me suis assise sur le sol bleu. Il est fait de linoléum et imite le parquet, mais la fatigue se fait ressentir. Il est, par endroits, déchiré. Un battement régulier m’a fait lever la tête. Il y a une horloge noire aux chiffres romains. La pendule continue d’avancer lentement.
21h09. Samedi. Juillet.
Je profite de l’instant, oisive, sans savoir ce que j’attends. Je n’attends probablement rien. Je découvre de nouveau mon environnement, bercée par un émerveillement toujours plus subtil. Il n’y a rien de plus exceptionnel que le quotidien, mais je cherche quelque chose.
21h11. Samedi. Juillet.
Mes yeux ont finalement dérivé un peu plus bas. Il y a, accroché dans un angle un peu guerrier, un sabre foncé. Il n’est pas aiguisé, car je n’ai pas de pierre. Il me rappelle quelque chose de brutal et de doux à la fois.
21h13. Samedi. Juillet.
Je me suis relevée et j’ai ouvert un tiroir près de l’épée. J’ai fouillé jusqu’à retrouver le baladeur à la nuance similaire. Azur et métallique, je le branche. Il y a des archives là‑dedans. De très vieilles archives. Je me demande laquelle sonnera comme il le faut.
21h15. Samedi. Juillet.
「生きていてごめんなさい」 弱音を吐いた少女 村の人とは違う白い髪 森の奥の千年樹 彼女は跪いて 友達がほしいって願った 僕は彼女の願い 叶えてあげたかった だけどこの体ではできない そんなときに現れた 気まぐれな魔導士が 精霊の僕を人に 生まれ変わらせた Telles étaient les paroles de la chanson. Bien peu de gens dans mon entourage la comprendraient. J’ai moi‑même encore du mal. Pourtant, cette douce mélodie réveille en moi quelque chose.
21h21. Samedi. Juillet.
Je l’ai trouvée. https://www.youtube.com/watch?v=0-Eijs3c0gw
21h25. Samedi. Juillet.
Le souvenir m’accueille au creux de son cœur. Brutal et si doux. Doux et si brutal. Du sucre et du sang. J’étais un assassin avant de disparaître. J’étais un assassin avant de quitter tout le monde. Je servais la justice. Ma Justice. Je distribuais les coups sadiques, masquant mes propres troubles. Et le masque m’a un jour ennuyée. Quelqu’un m’avait porté un coup dans l’œil, malgré la protection. J’étais très malheureuse. J’ai fui. J’ai enfermé ces souvenirs. Je ne voulais plus être l’Assassin. Et je ne reconnaissais plus personne m’ayant un jour connue comme tel.
21h29. Samedi. Juillet.
Est‑ce que je peux encore modifier ce souvenir ? Non. Puis‑je, cependant, recréer une continuité ? Ça, je n’en sais rien. Les paroles de cette douce musique me chuchotent à l’oreille encore et encore. 「生きていてごめんなさい」 « Désolée d’être en vie. » Quand j’étais un assassin, quand j’étais l’Assassin, dans mon autre vie, je le pensais parfois.
21h32. Samedi. Juillet.
Je contemple mes pensées encore aujourd’hui, en souriant. Elles sont incompréhensibles par les autres, non ? Pourtant, je tente encore et encore de communiquer, malgré tout. J’étais un assassin. Un assassin. Un assassin. Dois‑je me souvenir d’autre chose ?
21h34. Samedi. Juillet.
J’ai joué la musique en boucle et je me suis souvenue d’autres détails. Par le passé, j’avais tué beaucoup. J’avais tué un poète, j’avais pris une vie, je n’avais montré aucune pitié pour une apprentie.
21h38. Samedi. Juillet.
Ce n’était peut‑être pas moi, j’avais des alliés dans le milieu du meurtre. Il y avait la mort. Il y avait la faucheuse des étoiles. Mais même les alliés, je ne les laissais pas en vie. Sacré assassin.
21h39. Samedi. Juillet.
Une fois de plus, j’écoute la mélodie secrète d’un passé fermé. Il y avait aussi cette fille, elle était de nature altruiste. Elle se cachait. Elle fuyait quelqu’un. Peut‑être moi. Et il y avait aussi un témoin dans cette histoire. Une sœur aussi. La sœur de qui ? Témoin de quoi ? Je ne sais plus.
21h42. Samedi. Juillet.
Ma tête me fait mal. J’ai des vertiges quand j’y repense. Baisse de la pression artérielle. Mon Dieu, mais qu’avais‑je fait ? C’était un massacre, c’était un massacre, c’était un massacre. Une fossoyeuse avait enterré les corps. Et puis il y avait cet homme aussi. Cet homme les avait déterrés. Il voulait une vengeance.
21h44. Samedi. Juillet.
Je me souviens. Je l’avais épargné ce jour‑là. Je ne sais pas bien pourquoi. Il a tenté de me tuer à son tour, mais j’ai survécu. Je crois que j’aurais aimé périr ce jour‑là, jugée selon mes propres standards, pour tous mes crimes. Je suis encore là. Il n’y a que moi qui pouvais me porter un coup ce jour‑là, tant la carapace était dure sur ma peau. Je ne voulais déjà plus être l’Assassin. Mais j’avais si peur de quitter mon travail, mon rôle, mon nom de scène. J’ai tout jeté sans un mot. Sans un regard. Sans une trace.
21h47. Samedi. Juillet.
Sentiment d’inachevé. J’ai retrouvé mon souvenir, et je ne le lâche pas, aussi mauvais soit‑il. Il fait partie de mon histoire. L’histoire que je ne sais pas communiquer.
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lamergelee · 5 years ago
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 33]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32] Jour 33 : Rodolphe en son domaine. Après des années pas très catholiques où il créchait çà et là, tapait ses potes (dont Gustave, sans vergogne), Rodolphe trouva moyen de continuer à vivre au jour le jour mais en oubliant la dèche. Car il aimait prendre ses aises, appréciait l’argent, il en jouissait sans le thésauriser. Dans le milieu de la quarantaine, il était d’un tempérament énergique et d’une intelligence perspicace ; ayant d’ailleurs beaucoup fréquenté les femmes, il s’y connaissait bien. Rodolphe était désormais agent immobilier de son état, ou, comme on disait, négociateur dans une agence ; il empochait les commissions sans avoir les soucis d’un employeur, et, son charme, sa faconde et son sourire faisant, elles étaient nombreuses en cette période où les investisseurs globalisés ne sachant que faire de leur argent achetaient frénétiquement ; assez vite, ces pourcentages lui avaient permis d’acquérir un domaine à quelques lieues de Paris avant de le faire visiter à quiconque : 30 mn de Paris, belle maison de maître style Directoire, jardin arboré clos de murs, bon état, toutes commodités – coup de cœur et affaire à saisir. Il y vivait en garçon et venait tranquillement travailler en ville, où il avait mis le grappin sur une petite mais plaisante garçonnière (F2 quartier Liège, calme, parquet, cheminée, ascenseur, faibles charges). Son métier lui permettait de joindre l’utile à l’agréable, le profitable, le satisfaisant et le sentimental. L’agence pour laquelle il travaillait était dans l’ouest de Paris ; il arrivait à Saint-Lazare à peu près à l’heure qu’il choisissait, évitait les mouvements de foule, et n’avait que quelques minutes à pied pour gagner l’agence, ou bien il se rendait directement à ses rendez-vous s’il prévoyait la veille d’emporter les clés des biens à visiter. C’était des locations, parfois meublées, mais surtout de luxueux appartements à vendre pour de potentiels clients ne voulant pas s’embarrasser de mille inspections ; Rodolphe avait acquis la réputation de comprendre vite et bien les besoins et les désirs des futurs locataires et propriétaires. Son intuition lui permettait aussi de saisir les moments propices qui pouvaient se présenter quand, faisant visiter cuisines, buanderies et chambres à coucher à de jeunes femmes célibataires au métier accaparant ou à des épouses montées à Paris pour trouver un pied-à-terre à leur mari nouvellement nommé à la capitale, le rendez-vous se prolongeait, le sourire désarmant et le regard fiévreux de Rodolphe ayant rencontré celui de la visiteuse ; trois mots de galanterie et elle l’adorait. Et c’était réciproque, car il ne s’agissait pas de passades. Eveline, une Dublinoise prévoyant de s’installer à Paris lui avait dit un jour, avec un fort accent, « Toâ tou es LTR plous que ONS ! » ; mais Rodolphe, qui n’était pas vraiment un urbain, encore moins un urban, ne maîtrisait pas cette langue et moins encore ses innombrables abréviations ; elle lui traduisit : Toi tu es un « liaisons sur la durée », pas un « coup d’un soir ». Rodolphe, au fil des semaines et des mois, menait des vies parallèles avec plusieurs femmes illustres. Aussi la crise actuelle lui était-elle particulièrement critique. Rodolphe se refusait avec acharnement à employer l’étrange expression de distanciation sociale ; il ne voyait pas ce qu’elle voulait dire ; pour lui, même s’il était habitué aux anglicismes par le français décalé de sa Dublinoise, en français il aurait dit, tout simplement, tout concrètement, sans fard, la distance physique. Et de cela il ne s’arrangeait pas. En ces semaines, l’expectative était quasi générale, rares étaient les clients ; et un autre négociateur se chargeait d’eux (un trentenaire maigrichon, costume étroit, petites lunettes rondes, cheveux pommadés). Rodolphe, prenant ce mal en patience, s’était résolu à rester à l’écart de Paris ; il n’était pas homme à souhaiter à la fois mourir et habiter Paris. La période actuelle remettait dans un chemin convenu. Il lisait que d’aucuns supportaient difficilement la vie conjugale et que, dans un même temps, les rapports extra-conjugaux pâtissaient des problèmes logistiques : plus de dîners en ville, plus de rendez-vous imprévus, les conjoints à la maison, les limitations de déplacement ; plus moyen de prendre son temps. La férule de l’ordre moral était revenue au-dessus des têtes quand elle n’était pas déjà dedans. Avec une de ses bien-aimées qui se languissait de lui – et lui se languissait d’elle –, il avait préféré ne pas envisager les plaisirs virtuels. Il avait lu qu’on pouvait « partager » son écran : regarder à deux ou plus le même porno et placer sa petite image dans un coin. Il se dit que les vieilles lunes avaient de beaux jours devant elles ; l’apophtegme de Saint-Exupéry serti dans des cœurs roses en sucre, déjà usé jusqu’à la corde, était désormais multi-usages : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. » La même bien-aimée avait évoqué les sex-toys, dont cet œuf qui pouvait être déclenché par l’amant. À quelques mètres ou à des milliers de kilomètres, l’homme pouvait provoquer le plaisir, augmenter et diminuer l’excitation ; c’était le miracle de l’œuf vibrant télécommandé connecté grâce auquel, disait une publicité, l’homme pouvait « contrôler l’œuf vibrant de Madame et son plaisir ». Lui, d’instinct, trouvait louches ces inventions des temps non confinés où la sociabilité distancialisée était déjà bel et bien là... Le grand discours présidentiel du lundi pascal qui retardait en mai la reprise économique en avait fichu un coup à Rodolphe, car il différait aussi diverses retrouvailles – si Rodolphe avait la chance de ne pas « habiter à plusieurs dans un appartement exigu », il ne tenait pas forcément à disposer chez lui des « moyens de communication nécessaires pour apprendre, se distraire, échanger » – et puis tout de même, il se sentait exclu, car les agents immobiliers manquaient parmi les « composantes de notre Nation » pourtant longuement énumérées ce soir-là. Et c’est ainsi que, contre ce qu’il croyait sa nature, il résolut de continuer à rester seul en son domaine. Et puisque pour l’anachorète comme pour le cénobite, il n’est pas de pire ennemi que la tristesse, préférant les mots aux images il lut un vieux Flaubert en poche, oublié au grenier par les précédents propriétaires : « Hilarion se présente, habillé en ermite, colossal. Antoine n’est pas surpris de le revoir : – Qu’il faut être bête pour adorer cela ! Hilarion : – Oh !, oui, extrêmement bête ! Alors défilent devant eux, des idoles de toutes les nations et de tous les âges, en bois, en métal, en granit, en plumes, en peaux cousues. Les plus vieilles, antérieures au Déluge, disparaissent sous des goëmons qui pendent comme des crinières. Quelques-unes, trop longues pour leur base, craquent dans leurs jointures et se cassent les reins en marchant. D’autres laissent couler du sable par les trous de leurs ventres. Antoine et Hilarion s’amusent énormément. Ils se tiennent les côtes à force de rire. Ensuite, passent des idoles à profil de mouton. Elles titubent sur leurs jambes cagneuses, entrouvrent leurs paupières et bégayent comme des muets : “Bâ ! bâ ! bâ !” À mesure qu’elles se rapprochent du type humain, elles irritent Antoine davantage. Il les frappe à coups de poing, à coups de pied, s’acharne dessus. Elles deviennent effroyables – avec de hauts panaches, des yeux en boules, les bras terminés par des griffes, des mâchoires de requin. Et devant ces Dieux, on égorge des hommes sur des autels de pierre ; d’autres sont broyés dans des cuves, écrasés sous des chariots, cloués dans des arbres. Il y en a un, tout en fer rougi et à cornes de taureau, qui d��vore des enfants. Antoine : – Horreur ! Hilarion : – Mais les Dieux réclament toujours des supplices. Le tien même a voulu. Antoine, pleurant : – Oh ! n’achève pas, tais-toi ! »  Rodolphe n’y comprit à peu près goutte. D’ailleurs il était déjà loin au-delà des pages, les yeux clos, la tête renversée en arrière, dans les jupons de sa Dublinoise. (À suivre).
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toclic · 5 years ago
Text
Ethalia - Chapitre 6
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 4104 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : J’ai vraiment rien à dire pour ce chapitre, juste que c’est pour l’instant le plus long de l’histoire et qu’il vous plaira ! 
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                                                                         Crédit au propriétaire de l’image Chapitre 6 :
Parmi, tous les yeux que j'ai pu voir dans ma vie, ceux que j'ai juste devant moi font sûrement parti des plus beaux, un à la fois d'un magnifique et d'un profond vert foncé, et le second d 'un blanc nacré nous faisant presque croire qu'il ne possédait aucune pupille.
Je ne pouvais écarter mon regard du sien, il était tellement... envoûtant, c'était magnifique, une de ces pupilles était assorties à la couleur de ces cheveux, ayant l'air à la fois si doux, mais aussi si rugueux.
Il fronça les sourcils, et plissa les yeux, malgré son changement d'expression, ça ne changeait aucunement mon admiration pour lui. Je réussis enfin à éloigner mon regard du sien pour remarquer que tout le monde me regarde avec une étrange pitié dans leurs yeux, je cherchai Man Yeo du regard, et quand je la trouvai enfin dans la foule, elle était en train de nous regarder avec non de la pitié, mais de l'horreur et de l'effroi inscrites sur son visage tout entier. Je fronçai moi aussi les sourcils ne comprenant pas sa réaction. Elle déplaça son regard vers moi, il n'y avait pas changé, puis il m'a clairement dit de partir et de fuir le plus loin possible, mais je fus interrompue par une voix profonde et grave.
'' Qui es-tu pour oser me foncer dessus? '' demanda-t-il en me regardant de haut, j'avalai difficilement ma salive, et ouvris ma bouche mais aucun son ne put sortir de ma gorge. Son expression changea, maintenant il avait un sourire en coin faisant apparaître une canine pointue. '' Tu ne peux même pas répondre? '' Il se moqua. '' Si pathétique. '' déclara-t-il en me regardant dégoûté.
Je baissai alors la tête, j'avais l'impression d'être complètement écrasée, l'admiration que j'avais pour lui s'était maintenant transformée en de la pure peur, de la vraie peur, ça faisait bien longtemps que je n 'avais pas ressenti ça, non en fait je ne l'ai jamais ressentie, je n'avais jamais pu connaitre à ce sentiment, celui qui me rendait incapable de pouvoir bouger et parler.
. Je descendis un peu plus ma capuche, et pris mon courage à deux mains pour lui dire d'une petite voix, presque inaudible:
'' Je suis désolée... ''
'' Quoi, qu'est-ce-que tu as dit? Je n'ai pas entendu. '' déclara-t-il.
'' Je suis désolée. '' répétai-je un peu plus fort.
'' Tu es désolée, hein? '' il répéta se léchant un peu sa lèvre inférieure. '' Tu crois vraiment que trois simple mot, aller arranger ton cas? '' demanda-t-il levant un de ses sourcils. Je ne répondis pas cette fois-ci, je ne savais pas quoi répondre, j'essayai de réfléchir à quelque chose n'importe quoi juste une issue qui puisse me sortir de cette situation de toute façon j'i déjà le malheur au dessus de ma tête dès que j'étais sortie de cette forêt, mais je ne pouvais réfléchir proprement, je l'entendis soudainement soupirer, et vis l'ombre de sa main s'approcher de plus en plus de ma tête. '' Et qu'est-ce-que cette tenue? Enlève au moins cette capuche! '' Il suggéra, j'écarquillai mes yeux, s'il enlevait cette capuche, il allait voir que j'étais une elfe, et je n'osais même pas m'imaginer ce qui allait se passer ensuite, je finirais peut-être comme la sorcière Nox, enfermée dans une grotte sombre et noire, ou bien tout simplement être exécuter devant tout le monde serviteur d'exemple à ce qui pourrait arriver aux personnes ne respectant pas les règles. Non ça n'allait pas arriver! Il faut que je fasse quelque chose a choisi.
Je soufflai, et me levai d'un coup, en m'éloignant le plus loin possible de lui, je gardai toujours mes mains accrochées à ma capuche, et le regardai cette fois-ci droit dans les yeux à travers ma frange, je sentais déjà que la peur se lisait très facilement dans mes yeux. Je m'inclinai devant lui, en m'excusant le plus fort que je pouvais et m'enfuis en courant dans le couloir de personnes se formant devant moi me regardant tous comme si j'étais un animal de foire, pour m'échapper le plus loin possible de lui, et de ce terrible sentiment de peur.
Je continuai à courir dieu-ne-sait-où, quand je vis une ruelle étroite et sombre, il n'y avait personne, je tournis alors dans la ruelle et m'adossai au mur en pierre, haletante à cause de ma course, mais aussi de ce sentiment de peur, j'enlevai mon sac de mon dos, le posai par terre, puis je m'assis lentement par terre, essayant de reprendre mon souffle, lentement, la main posée contre ma poitrine. Je sentais des larmes coulaient le long de mes joues, mais je m'en fichais complètement, étrangement ça me calmait, mais je ne pouvais enlever cette image, ces yeux de ma tête, ils étaient à la fois magnifique et effrayant, personne ne pouvait les regarder longuement.
Je fermai mes yeux, repliai mes jambes contre ma poitrine et posai ma tête dessus, toujours haletante et en train de pleurer.
Soudain, je sentis une main sur mon dos, je sursautai au soudain contact, et regardai la personne, toujours effrayée, mais je me calmai lentement en voyant que ce n'était que Man Yeo.
Elle me regardait tendrement, je voyais une certaine lueur de pitié dans ses yeux, Elle avait aussi eu peur pour moi j'imagine, elle porta sa main libre vers mon visage, et essuya mes larmes tendrement et lentement, elle caressa ma joue comme aurait fait une mère à son enfant, et me regarda inquiète.
'' Tu ne vas pas bien, pas vrai? '' demanda-t-elle.
'' Ses yeux, son regard, ils étaient... '' Je ne pus finir ma phrase, par cette image hantant ma mémoire, je n'arrivais à m'en débarrasser. '' tellement... effrayant, ils me glaçaient littéralement le sang. '' décris-je sentant des frissons parcourir l'entièreté de mon corps. Je mis mes mains contre mon visage sanglotant, puis j'ai été pris dans les bras de Man Yeo, elle, me caressant doucement mes cheveux, me réconfortant doucement.
Après un petit moment de réconfort, je me dégageai enfin de ses bras, et la regardai dans les yeux.
'' Qu'est-il? C'est impossible d'avoir un regard aussi terrifiant. '' Elle soupira.
'' C'est... '' Elle hésita à répondre. '' un deus, sûrement une des races les plus puissante au monde. ''
'' Un deus? '' répétai-je. '' Je n'ai jamais vu ça dans le carnet de ma mère. ''
'' Eh bien disons, qu'ils sont tellement effrayants que personne n'ose les approcher. '' déclara-t-elle, puis elle soupira et me regarda, semblant essayer de chercher ses mots. '' Bon laisse-moi t'expliquer, ce qui vient de t'arriver. Alors comme tu peux t'en douter par rapport à leur nom, les deus, sont littéralement des dieux, enfin ce sont leur descendant. Celui que tu viens de voir et de percuter, et le fils de Mars, le dieu de la guerre, il doit faire sûrement parti des plus effrayants avec celui de Pluton. Les deus sont réputés pour leur perfection dans leur domaine, dans son cas, dans celui du combat, ils sont aussi connus pour leur incroyable beauté ce qui explique un sentiment que tu as sûrement ressenti au premier regard, mais seulement pour renverser toute cette perfection, ils sont aussi connus malheureusement pour leur caractère de merde, on peut le dire. '' Je baissai ma tête, comprenant maintenant tout ce qu'il s'est passé, en percutant alors quelque chose.
'' Leur yeux c'est comme ça qu'on arrive à les reconnaître? ''
'' Oui, c'est exact, même si ça ne sert pas à grand chose, en voyant leur apparence, leur compétence et leur personnalité. '' Je hochai une seconde fois la tête de compréhension. '' Bien, tu te sens mieux? Tu veux continuer à visiter la capitale? '' J'acquiesçai doucement me relevant, et remettant correctement mon sac sur mon dos.
'' Oui allons-y. ''
Se suivit alors une suite de la visite de la capitale, la découvrant petit à petit, mais cette fois-ci je me sentais moins en sécurité, je regardai bien de partout pour vérifier tous les commerces mais aussi pour me rassurer, pour être sûre qu'il n 'était pas dans les alentours.
'' Yo Jeong! '' Je tournai la tête vers Man Yeo. '' Viens, j'ai quelqu'un à te présenter. '' me dit-elle en se dirigeant vers un vieux magasin, sombre et délavé.
Je la vis s'éloigner de plus en plus de moi, pour commencer à entrer dans le magasin. Je courus la rattraper, et nous entrâmes alors dans le magasin.
L'intérieur était pire que l'extérieur, le parquet craquait bruyamment sous chacun de nos pas, des dizaines d'objet douteux et effrayants étalaient sur les étagères et dans les rayons, au plafond, malgré la faible luminosité de la pièce, des toiles d'araignée, je regarde curieusement chaque objet malgré leur apparence douteuse et repoussante, puis soudain Man Yeo prit la parole.
'' Le gérant est un vieil ami à moi, tu peux lui faire confiance. '' déclara-t-elle en arrivant devant un comptoir semblant être la caisse. Derrière, se trouve une silhouette masculine, en train de dormir un livre posé sur son visage, ses jambes étendues et croisées sur le comptoir. On pourrait entendre des ronflements s'échappant de sa bouche. Man Yeo se racla alors la gorge, essayant de le réveiller, mais voyant qu'il ne faisait pas, elle a commencé à être frustré, elle prit une profonde inspiration, et tout à coup, tapa du poing sur la table, ce qui réveilla, bien sûr, directement le gérant de ce magasin, il se replaça sur sa chaise, faisant tomber au passage le livre de son visage, révélant un jeune homme semblant avoir le même âge que la sorcière, des épaisses lunettes noires avec derrière de petits yeux marrons. Il replaça les verres correctement sur son nez, et déplaça son regard vers nous enfin plus vers la sorcière que vers moi.
'' Ma-ma-ma Man Yeo?! '' demanda-t-il en la fixant, et se leva de sa chaise.
'' Salut Ye Yag*. '' salua-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
'' Waouh Man Yeo! Ça fait tellement longtemps! '' s'exclama-t-il partant de l'arrière du comptoir pour se déplacer juste devant elle et.... L'enlacer?! J'écarquillai soudain les yeux, c'était incroyable, un homme qui était en train d'enlacer Man Yeo, c'était une première, bon sûrement parce que j'ai vécu seize longues années de ma vie auprès  de femmes, mais là n'est pas le sujet. Man Yeo l'écarta soudainement d'elle, le traitant de fou et de pervers, puis elle souffla encore une fois, et se tourna vers moi.
'' Ye Yag, voici Hwal Yo Jeong, c'- ''
'' Hwal?! '' répéta-t-il me regardant cette fois-ci les yeux aussi grands que les verres de ses lunettes. '' T-tu veux dire que c'est la fille de... ''
'' Oui, de Ja Yu. '' confirma-t-elle.
'' Waouh je ne savais pas qu'elle avait eu une fille! '' exclama-t-il en témoignent à s'approcher. '' Cela veut dire qu'elle est aussi une elfe? ''
'' Oui, je l'ai aidée à sortir du dôme de ronces, elle veut elle aussi aller à Ethalia. '' explique-t-elle, en se frottant le front, Ye Yag rigola doucement et se baissa un peu pour atteindre mes yeux, il posa sa main sur le haut de ma tête, et me sourit.
'' Tu es bien la fille de Ja Yu! ''
'' Vous connaissez ma mère? ''
'' Oh que oui que je la connais! Nous étions dans la même classe à Ethalia! ''
'' C'est vrai?! '' Il hocha la tête toujours souriant. '' Comment était-elle?! '' demandai-je les étoiles plein les yeux.
'' Eh bien, elle était à la fois, très intelligente et réfléchie, qu'impulsive! Elle était surtout très forte dans l'étude des plantes. '' déclara-t-il en se pertinent. '' Mais elle causait surtout énormément de problèmes. '' continua-t-il en rigolant. '' Au fait, j'ai oublié de me présenter, je suis Park Ye Yag, je suis un simple humain, enchanté! '' se présentera-t-il en me tendant la main.
'' Oh euh Hwal Yo Jeong, une elfe des bois. '' me présentai-je à mon tour en lui serrant la main.
'' Oh venez! Nous n'allons pas rester debout comme ça! '' déclara-t-il en nous escortant à l'arrière de la boutique, il nous fit nous asseoir sur des  vieilles chaises bancales en bois foncé. '' Vous voulez peut-être à boire? Attendez je vais aller chercher quelque chose! '' déclara-t-il, en repartant à l'avant du magasin. J'enlevais mon manteau, il faisait vraiment chaud dans la boutique, laissant apparaître au monde entier mes oreilles d'elfes.
'' Fais bien attention, en faisant ça, un client peut rentrer d'un moment à l'autre. '' prévient Man Yeo, en me regardant l'enlever.
'' Ne t'inquiètes pas Man Yeo. '' la rassurai-je. '' Mais dis-moi, Man Yeo, si les humains sont acceptés à Ethalia, pourquoi ne pas m'avoir passé pour l'un d'entre eux? ''
'' Ils ne le sont plus maintenant. Pour tout expliquer, entre l'époque où Ye Yag, ta mère et moi étions élèves à Ethalia, sa réputation n'était pas aussi énorme que maintenant, à l'époque, ils n'avaient pas de rabaissement, d'harcèlement, de mépris, envers les races les plus faibles comme les humains qu'on trouve aujourd'hui, ce n'est plus aussi sain. '' explique-t-elle.
'' C'est complètement stupide, je ne vois pas l'intérêt de rabaisser un humain, juste parce qu'ils n'ont pas de pouvoirs particuliers, et puis d'après ce que tu m'as expliqué les humains sont plus forts que les... deus, puisqu'ils peuvent annuler tout pouvoirs. '' déclarai-je fronçant les sourcils en ayant un frisson au souvenir du deus.
'' Malheureusement pas tout le monde n'est comme toi. '' Ye Yag, arriva ensuite, avec deux tasses dans les mains, semblant être rempli par du thé vert.
'' Vu que je ne sais pas ce que tu aimais, je t'ai pris du thé vert. '' déclara-t-il en s'asseyant en face de nous et posa les tasses sur la table.
'' Ça me va, j'aime ça. ''
'' Tu sais, Yo Jeong, maintenant que je te vois sans ta capuche, je remarque combien tu ressembles à ta mère. '' remarqua-t-il, je lui souris alors et commença à boire mon thé. Man Yeo se racla une seconde fois la gorge et commença à parler.
'' Ye Yag, comme tu dois te l'imaginer, je- enfin nous ne sommes pas venues ici, juste pour te voir. ''
'' Ah bon ? Mais à vrai dire ça ne m'étonnes pas venant de toi. '' déclara-t-il en enlevant ses lunettes, et commença à les nettoyer avec un tissu sorti de d'une de ses poches.
'' Je suis venue, pour te demander de devenir son tuteur, juste le temps de ses études à Ethalia! '' A sa requête, Ye Yag a failli faire tomber ses lunettes par terre, il releva la tête et la fixa incompréhensif.
'' Qu-quoi? ''
'' Je ne peux malheureusement pas rester avec elle en tant que tuteur, pendant trois ans et tu es la personne dont j'ai le plus confiance dans la capitale! ''
'' Mais tu sais ce que ça veut dire, n'est-ce-pas? ''
'' Oui, je sais, mais... tu es la seule personne qui pourrait lui préparer les potions les plus puissantes pour qu'elle puisse étudier, sans son apparence d'elfe, assez longtemps, je lui ai déjà préparé une potion de changement d'apparence , mais elle ne dura malheureusement que quelque mois et tu sais la difficulté à trouver des ingrédients pour ce genre de potion! '' L'homme soupira alors, remit ses lunettes sur son nez, il regarda d'abord la sorcière, ayant la tête baissée, puis il déplaça son regard vers moi, après l'explication de Man Yeo, je compris son incapacité à pouvoir me faire une potion durant trois années d'affilées, mais pour être honnête je m'en doutais un peu, je le regardai alors droit dans les yeux, avec espoir, priant intérieurement quelconque dieu, pour qu'il puisse accepter.
Il soupira une seconde fois, croisa les bras sur sa poitrine et dit alors:
'' Haaa, d'accord, mais tu m'en revaudras une. '' accepta-t-il à sa réponse, Man Yeo releva soudainement la tête, les yeux remplit d'étoiles.
'' C'est vrai? '' demanda-t-elle, il acquiesça, puis tout à coup, se fut à elle, de lui sauter dans les bras, dans le remerciant des milliers de fois, ce geste a fait immédiatement rougir l'homme, et me fit soudainement écarquiller les yeux. Puis réalisant son geste, elle se rassit, les joues aussi rouges qu'une monarde *, je ne sais pas ce que cela signifiait, ayant des joues d'une telle couleur, c'était... étrange, très étrange. L'air autour de la table était devenu beaucoup plus pesant, sur pouvait sûrement le sentir à des milliers de kilomètres.
'' Euh, qu'est-ce qu'un tuteur? '' demandai-je, déplaçant mon regard entre les deux adultes, en essayant d'enlever l'atmosphère autour de nous.
'' Ah euh, un tuteur, c'est comme euh ... Des parents. '' expliqua-t-elle en cherchant ses mots.
'' Il va devenir mes parents? '' répétai-je en baissant ma tête sur le côté. '' Ça ne sert à rien, j'ai déjà ma mère. '' remarquai-je, je ne comprenais pas à quoi cela pouvait marcher, j'ai déjà ma mère comme parent, certes je ne sais PAS où elle est, mais elle reste quand même ma mère, celle qui m'a donnée ma vie.
'' Non, je ne peux pas être ta mère, je suis un homme! Je peux être ton pè- '' Man Yeo coupa la fin d'une phrase, en lui un coup de coude dans les côtes.
'' Ecoute moi, il va devenir comme euh... ton grand-frère! '' déclara-t-elle.
'' Qu'est-ce qu'un grand-frère? '' demandai-je, en prenant une gorgée de thé vert.
'' C'est un homme très proche de toi et de tes parents, qui a l'obligation de s'occuper de toi quand tes parents sont absents. '' expliqua Ye Yag. J'acquiesçai alors, comprenant un peu mieux ce qu'était qu'un grand frère, dans le village, il n'y a aucun grand-frère, il n'y a aucun homme.
'' Eh bien d'accord! '' acceptai-je. '' Mais à quoi ça sert? ''
'' Eh bien disons que ce sera lui qui s'occupera de tous les papiers, pour les sorties etc ... '' Je hochai la tête, en prenant la dernière gorgée de mon thé. Man Yeol regarda vers la fenêtre, puis tout à coup elle se leva de sa chaise, en finissant à son tour son thé. '' Bien je te remercie pour ce thé, et ayant accepté de devenir le tuteur de Yo Jeong, j'aurai préféré rester plus longtemps avec vous, mais il est temps que je reparte. '' J'écarquillai les yeux, surprise, par sa soudaine déclaration, je savais pourtant qu'elle allait tout au tard partir, en me laissant seule, mais je ne pensais pas aussi tôt.
'' T-tu pars maintenant? Déjà? '' demandai-je, en fronçant les yeux.
'' Malheureusement oui, je suis obligée. '' déclara-t-elle en fermant les yeux. '' Ye Yag, je te confie Yo Jeong, j'ai déjà fait tous les papiers, je les ai faits tous à ton nom, il faut juste l'amener demain à l'académie, maintenant elle s'appelle Cho Na Mu, c'est une fée croisée à un humain. '' informa-t-elle tout d'un seul coup, cela nous prit tous les deux au dépourvu, j'imagine qu'il n'avait lui-même pas prévu qu'elle allait partir maintenant, moi-même sous son aile. Elle remit son sac sur son dos, je me levai pendant qu'elle continuait à se préparer, je la regardai impuissante, je voulais qu'elle reste, je voulais qu'elle continue de m'informer sur ce monde à la fois passionnant et dangereux. Elle se tourna vers moi, et me regarda tristement, en ce moment-même je sentais les larmes à nouveau inondaient mes yeux, elle s'avança doucement et soudain me prit dans ses bras en me serrant fermement et me caressant lentement l'arrière de ma tête. Je pleurais silencieusement sur son épaule, mes bras lâches se levaient lentement pour se faufiler lentement derrière son sac en tissu et serra le tissu de son haut dans mes poings.
Après quelques instants de pleurs, et de mots réconfortants, nous nous séparâmes, elle avec mon visage en coupe, et essuya mes dernières larmes de mes joues. Man Yeo s'écarta alors de moi:
'' Normalement, demain la potion sera prête, elle ne marchera pas ou presque pas la nuit, donc fais bien attention, d'accord? '' J'acquiesçai lentement restant là où je me trouvais, là regardant s'éloigner, loin de moi, quand elle fut arrivée devant la porte, elle se retourna vers moi et dit: '' Travaille bien à Ethalia, je suis sûre que tu deviendras une incroyable médecin! '' Puis elle ouvrit la porte et partit, loin très loin, je n'étais maintenant plus accompagnée par des personnes ayant vécu dans la forêt avec moi, j'étais entourée de personne inconnue.
Un silence était apparu entre nous, mon nouveau grand-frère se racla la gorge, puis dit alors:
'' Bien euh alors... je vais te montrer là où tu vas dormir alors. '' dit-il en se dirigeant vers un vieil escalier en bois sombre, je séchai mes dernières larmes, puis je pris mon manteau et mon sac, et je le suivis lentement à l'étage, il ouvrit une porte. '' Désolé pour le bazar, je n'avais pas prévu que quelqu'un aller dormir ici. '' Je hochai la tête de compréhension puis entrer dans la chambre, il y avait bien énormément bazar, le lit était mal fait, et sans draps, il n'y avait eu qu'un matelas, et aucune taie de coussin, il y a avait plus de toiles d'araignée qu'au rez-de-chaussée, et traînée ici et là des boites remplies de je ne sais quoi. '' B-bon je vais te chercher des draps. '' déclara Ye Yag en sortant et fermant la porte de ma chambre. Je posai mon sac par terre, et pendis mon manteau trop grand pour moi à ce qui ressemblait à un porte manteau. Je m'assis sur le matelas, et regardai vers la petite fenêtre ronde, elle avait un carreau cassé, l'air extérieur rentrer et me donner des frissons, je soupirai, puis tombai sur le matelas sans drap, à regardai le plafond me rappelant tous les souvenirs que je pouvais me rappeler, énormément était avec Hin Jin, Geom Jeom et Man Yeo, ils étaient tous heureux tous sans exception, puis il y avait ceux avec ma mère, certes qu'ils étaient moins nombreux mais ils étaient tous incroyables, aimants, réconfortants. La majorité était était juste ma mère qui me parlait du monde extérieur, mais ils étaient incroyables et je ne les échangerais pour rien au monde.
Je regardai encore le toit me servant de plafond, quand je sentis mes paupières tombaient peu à peu, juste qu'elles se fermentaient, et que je tombe dans les doux et réconfortants bras de Morphée.
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Bon alors déjà bonjour !
C'est ma deuxième lexique de ma fanficition, , dans celui-ci je voulais tout simplement expliquer un peu l'attitude de Yo Jeong dans ce chapitre, je sais dedans elle a l'air un peu bête et faible, mais je vous rappelle qu'elle a vécu toute sa vie emprisonnée dans un dôme de ronces, avec des femmes, donc ce qui explique ça débilité quand on parle de grand-frère. et aussi dites vous qu'à cause de ça elle n'a jamais vécu la vraie peur, alors quand elle a rencontré le deus je pense que sa réaction est tout à fait explicable, et que en plus de ça elle a rencontré l'un des deus les plus effrayants existant.
En parlant de la scène avec le deus, je pense d'ailleurs que vous savez déjà qui il est vraiment, mais là n'est pas ce que je voulais expliquer, je vais entrer dans cette petite scène, je me suis inspirée d'une chose personnelle, quand je l'ai écrite j'ai directement pensé à moi même pendant une temps orageux, il se trouve que j'ai la phobie de l'orage, j'ai fait quelque recherche et cela s'appelle la brontophobie, j'ai donc mis dans ce passage mes différentes réactions quand il y a un orage, même si là c'est rien, j'ai des réactions encore plus pire, par exemple : rien qu'en pensant, en visualisant, ou même en parlant je sens une boule se formait dans mon ventre, je sens aussi comme si la température de mon corps avait soudainement augmenté, c'est vraiment une sensation horrible.  
Bref, j'espère maintenant que vous comprenez un peu son attitude dans ce chapitre, je voulais essayer de montrer un peu ses réactions quand elle découvre la vraie peur et aussi la nouveauté.
Donc j'espère que ce chapitre vous ait plu!
Restez en bonne santé
À bientôt !
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Ye Yag : Réservation (demandez pas, juste parce que je trouvais ça bien)
Monarde: plante médicinale de couleur rouge parfois violette ou rose, utilisée dans les huiles essentielles ayant des produits antiseptiques, énergiques et rafraîchissantes.
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tynatunis · 2 years ago
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Découvert en partie sur @altforliving via @studiokrokalia, l'appartement de la décoratrice Pallas Kalamoutsis est un coup de coeur que je tiens à partager ce dimanche matin Grâce à son sens inné des proportions et de la symétrie, l'architecte d'intérieur Pallas Kalamotusis a tiré parti des dimensions imposantes d'un hôtel particulier de l'ouest de Londres pour créer une maison harmonieuse. Repost @houseandgardenuk By Fiona McKenzie Johnston Photos Michael Sinclair View 1. An Eliza Bonham Carter painting hangs in the main seating area, where a sofa by Intro Papadatos and a Vittorio Introini ‘Scultura 190 Lounge Chair’ – reupholstered by Susan Osbourne in Pierre Frey’s ‘Teddy Mohair’ velvet – surround the Gary Gutterman coffee table on an antique Persian rug View 2. A painting by Norman Adams is displayed above a Fifties Everest sideboard, beside a pair of OF Blaha ‘Koala’ lounge chairs. The oak parquet is from FPS Flooring View 3-4. Beside the OF Blaha ‘Koala’ chair is a ‘Short Mag Side Table�� by Daniel Schofield for The Conran Shop. Pallas designed the bookshelves View 5. On a backdrop of Dulux’s ‘Absolute White’, a wall hanging by Arran Rahimian is evocative of the traditional palette of the Greek islands, as are the Freya Bramble-Carter vases on the Ikea chest of drawers. The ‘Tulip’ table was bought at Lots Road Auctions View 6. The Bathers painting by John Lessore hangs above Kaldewei’s ‘Classic Duo Oval’ bath https://www.instagram.com/p/CmTLQDkNi1D/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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blog59-world · 3 years ago
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Foot et droits humains
Si vous vous rendez au match de football entre la France et l’Afrique du Sud le mardi 29 mars au Grand Stade Pierre Mauroy , n’hésitez pas à signer la pétition proposée devant l’entrée par des militants d’Amnesty et des Antennes Jeunes sur le scandale de la Coupe du Monde de Qatar.
Ukraine :Les Fake True* News
Nous vivons tous et toutes sous l’ombre de la catastrophe de la guerre en Ukraine. Pour connaitre les actions et réactions d’Amnesty, vous pouvez regarder sur le site amnesty.fr . Comme vous le savez, Amnesty International n’est pas une association humanitaire. Les dons d’urgence qu’elle suscite ne sont pas destinés à secourir des personnes matériellement, mais pour enquêter, rassembler des preuves de violations des droits humains, dont des crimes de guerre, et les transmettre à la Cour Pénale Internationale, et pour permettre d’exfiltrer des défenseurs des droits humains, journalistes et avocats qui sont menacés en Ukraine et en Russie. Amnesty International se bat depuis toujours pour faire connaître la vérité dans les zones de conflit, comme partout où les droits sont violés. *vraies
Dons
Il est tout à fait possible d’aider notre groupe en faisant un don. Traditionnellement, nous organisions un bal folk annuel à Lambersart pour renflouer les caisses mais la salle a été convertie en salle de spectacle et le beau plancher en parquet arraché. Chèques à l’ordre d’Amnesty International à adresser à notre trésorier Vincent Gombert, appt n°11, 1 rue Henri Dunant, 59000 Lille.
Si vous ne souhaitez plus recevoir nos messages, envoyez-nous un message à [email protected]
Laura Hamilton, secrétaire, Amnesty International, groupe de Lille
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celinedgd · 6 years ago
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Autistic Marinette - French - Partie 1- Pression
So I was going to put it on Archive of Our Own but their Privacy Policies seemed...dangerous? Or something. And it’s all complicated for nothing. So I’ll just...post this here. An english version will most likely be made too.  J’ai quelques idées mais je ne sais pas si ça va aller bien loin, mais bon, c’est déjà un début. Quelques stims et intérêts spéciaux sont mentionnés ici, si je peux en trouver d’autres, je vais faire d’autres parties. Je ne suis pas la meilleure à écrire des histoires mais bon. :’) J’espère que ça vous plaira. Inspiré de ce post: http://autistikitten.tumblr.com/post/137155482452/marinette-dupain-cheng-is-autistic Enjoy, mes chers Miraculers. ---- "Marinette! Tu vas être en retard à ta sortie avec tes amis!" Le son de la machine à coudre de Marinette retentit si fort qu'elle n'entendit presque pas sa mère l'appeler en-bas de sa chambre, depuis la cuisine. Elle tira la langue tandis qu'elle se concentrait sur son nouveau projet. "J'ai...presque...fini..." Souffla-t-elle, marquant quelques pauses tandis qu'elle continuait son labeur. Tikki flottait à ses côtés, admirant les détails du vêtement. "C'est superbe, Marinette! Mais tu ne veux pas être en retard au cinéma?"   La jeune fille la regarda avec un sourire.  "Merci Tikki! Tu crois qu'Adrien sera là?" Demanda-t-elle à sa minuscule amie. "Et je n'ai qu'un détail à finir." Bien sûr, elle était presque certaine qu'il serait là. Alya, Nino, Adrien et elle avaient prévus de sortir au cinéma ce jour-là, mais Marinette aimait tant entendre la douce voix flûtée de Tikki; c'était un paradis sensoriel. De plus qu'Adrien était un sujet dont elle ne se lassait jamais de parler, même si elle avait calmé ses ardeurs depuis quelques temps. Autant faire d'une pierre deux coups! Marinette ajouta la touche finale à son projet, et le tenait à bout de bras, admirant comment les couleurs miroitaient le soleil. "Voilà!" Tikki souria. "Mais oui. Vous l'aviez planifié, non?" C'est à ce moment que son téléphone se mit à vibrer sur son bureau. La jeune fille s'en empara immédiatement, et voyant que c'était Alya qui appelait, elle appuya immédiatement sur l'objet pour accepter l'appel. "Marinette!" Commença Alya. "Alya." Répondit Marinette. "Nino et moi on est déjà au cinéma, le film commence dans dix minutes, dépêche-toi! Et Adrien risque de ne pas tarder." Alya dit d'un ton exaspéré. "Euh oui j'arrive ce ne sera pas long!"  "J'espère. À plus!" Marinette décrocha, puis se mit à marcher vers la trappe pour descendre de sa chambre.  Tikki la suivit, un regard confus se peignant sur son visage. "Ma-" Elle ne pu pas finir son interjection, que Marinette glissa, le pied coincé sous un tapis, la faisant tomber tête la première sur son parquet. Grommelant, elle se releva sans grande difficulté.  Quand ce fut fait, Tikki la tapota sur la joue. "Tu crois pas que tu as oublié quelque chose?" Marinette fronça les sourcils, regarda autour d'elle, puis elle se vit dans un miroir. "Oh non je suis encore en pyjama!" --------- "Désolée du retard!" Marinette s'exclama dès qu'elle arrivait vers le cinéma, vêtue d'une robe longue, rose et scintillante. "Mon projet a pris plus de temps que ce que je pensais." Ses amis étaient tous déjà arrivés, près à entrer dans la salle. Ils lui sourièrent, contents de la voir, et étant habitués à ses retards ."Salut, Marinette." Dit Adrien. Marinette rougit. "S-s-alut Ad...Adrien."  Le visage du jeune homme s'illumina, et les amis se mirent en route vers la salle où leur film allait jouer. Mais un retentissant bruit, une explosion, avait fait éruption. Marinette grogna à l'interruption, tapant du pied. Elle lança un regard à Tikki, qui était dans son petit sac, et celle-ci hocha la tête en signe d'approbation.  "Euh, je dois aller aux toilettes!" Marinette s'écria dans un ton exagéré. Adrien en fit de même, et ils partirent tous deux de leur côté. Alya et Nino se fixèrent, puis haussèrent les épaules. ----- Plus tard, Ladybug et Chat Noir se donnèrent rendez-vous sur un toît près de chez elle. Ladybug marmonnait et jouait avec ses mains, visiblement mécontente de sa journée. "Eh, ça ne va pas, ma Lady?" Demanda Chat Noir. Elle tourna la tête brusquement vers son co-équipier, ayant presque oublié sa présence.  "Oui...enfin non, enfin j'veux dire...argh." Elle tenta de s'expliquer, mais n'y arrivait pas. "Bon ça va, pas besoin de me le dire." Chat lui lança un sourire amical. "Y a-t-il quelque chose que je peux faire pour t'aider?" Ladybug resta immobile et silencieuse pour un moment, si longtemps que Chat Noir se demanda si elle allait lui répondre. Puis elle pris une grande respiration, et se tourna vers lui."Un câlin?" Demanda-t-elle timidement. C'était si rare de la voir comme ça, si vulnérable. Elle était adorable. "Bien sûr." Dit-il dans un souffle, l'entourant de ses bras et la serrant contre lui. Elle ne lui avouerait peut-être jamais, mais elle appréciait la pression qu'il lui apportait, en plus de son costume, ce qui décuplait la sensation et la faisait mieux se sentir. Soudainement, elle entendit un bruit distinct, comme le son d'un moteur... "Est--est-ce que tu es en train de ronronner?" Demanda-t-elle à son compagnon, se séparant temporairement de lui pour le fixer d'un regard amusé. Le jeune homme rougit presque imperceptiblement sous son masque et rit nerveusement. "Eh bien ce n'est pas la première fois. ....Est-ce que ça te dérange?" Poursuivit-t-il, soudainement gêné. "Pas du tout. C'est confortable." Admetta-t-elle. "Tant mieux." Sourit le super-héros. Et donc, il continua de la serrer dans ses bras et de ronronner. Ladybug se sentait tellement à l'aise, elle pourrait s'endormir. En ce moment, Chat Noir était comme une couverture pondérée, chassant toutes ses anxiétés, ses ennuis, sa déception et sa tristesse.
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